CAFE
SUMMER: Désolée mais ce film était nul.
SETH: "Le maître de la guillotine volante" ? C'est un classique du genre. C'est comme la Mme Bovary du cinéma d'arts martiaux.
MARISSA: Attends, la guillotine volante, c'était ce chapeau pointu qu'il balançait ?
RYAN: Désolé mec, mais c'était assez faible.
SETH: Toi aussi, Ryan ?
SUMMER: Ca n'avait pas de sens. Pourquoi il en avait après un boxeur à un bras ? Le pauvre.
SETH: La vengeance. C'est vieux comme le monde.
RYAN: Les filles devraient choisir le film la prochaine fois. Vous en dîtes quoi ?
SETH: Dois-je vous rappeler la phase "American Girls" ?
SUMMER: Ca, c'était un film génial.
SUMMER ET MARISSA: "Je suis sexy, je suis jolie et en plus je suis populaire." "Je suis géniale, j'ai de beauxcheveux alors les mecs me matent."
MARISSA: Summer.
KEVIN: Qu'est-ce que je t'avais dit ? 10 contre 1 qu'ils traînent dans le resto sur la jetée. C'est ce que j'aime chez les gosses de riches. Si prévisible.
RYAN: Qu'est-ce que tu veux ?
KEVIN: Tu veux que je te l'épelle ? Je veux une revanche. Dans un endroit privé. Rien que moi en train de te botter le cul.
RYAN: Je ne cherche pas les ennuis.
KEVIN: Fallait y penser avant de me sauter dessus l'autre soir.
SUMMER: C'est toi qui as commencé en couchant avec la copine d'un autre.
SETH: Bon point. Ou c'est pas la peine de continuer d'en parler. Soit l'un soit l'autre.
MARISSA: C'est vraiment stupide.
RYAN: J'ai rien contre toi.
KEVIN: C'est dommage... parce que toi et moi... on en a pas fini.
SETH: A plus.
GENERIQUE
CUISINE DES COHEN
SANDY: Chérie ? J'ai besoin de ton avis. Laquelle crie "magnat de l'immobilier au coeur d'or" ?
KIRSTEN: La bleue.
SANDY: Et "sensible, intelligent, talentueux et mystérieux" ?
KIRSTEN: La bleue.
SANDY: Va pour la bleue.
KIRSTEN: Tu vas t'en sortir. Le Newport Group a de la chance de t'avoir.
SANDY: Je veux juste faire bonneimpression pour mon premier jour. Comment ça se passe cette soirée de charité ?
KIRSTEN: Ca se passe. J'ai jamais organisé quelque chose si rapidement, c'est tout.
SANDY: J'espère que Julie et Charlotte ne font pas les folles pendant que toi tu fais tout le travail.
KIRSTEN: Ne t'inquiète pas. Elles travaillent. Elles sont occupées avec la fondation. Bonne question... Alcool ou pas ?
SANDY: Dure décision. Une collecte de fond pour les femmes pauvres ayant des problèmes d'abus d'alcool.
KIRSTEN: Je sais, ça va être bizarre si les gens boivent.
SANDY: Oui, mais les gens sont plus généreux quand ils ont des verres dans les nez.
KIRSTEN: Alcool.
RYAN: Bonjour.
KIRSTEN: Bonjour les garçons. J'aurais besoin d'aide dimanche pour la fête.
SETH: Dimanche ? Ca va être dur.
RYAN: Oui, pas de problèmes.
KIRSTEN: Merci Ryan. Je dois aller voir Julie et Charlotte au club.
SANDY: Qu'y a-t-il de si pressant le dimanche ?
SETH: C'est Sabbath, papa. C'est un jour de repos. C'est pas moi qui fais les règles. Parle au grand patron.
RYAN: Je croyais que Sabbath c'était le samedi.
SANDY: Ecoute. C'est le premier événement publique pour ta mère depuis sa cure. Alors on fait tout faire pour que ce soit un succès, compris ?
SETH: Maman, dimanche je serai là. Sauf si je suis frappé par la foudre.
KIRSTEN: Merci Seth, ça représente beaucoup.
SANDY: Tant de générosité.
SETH: Voila, j'ai plus de dos. Non, ça ira. Je pourrais sûrement soulever des choses.
CHAMBRE DE SUMMER
MARISSA: Je me sens responsable. Si j'avais pas présenté Ryan et Johnny, il n'aurait jamais frappé ce crétin.
SUMMER: Si tu veux blâmer quelqu'un, pourquoi pas Casey pour avoir couché avec ce surfeur nazi ?
MARISSA: J'arrive toujours pas à croire qu'elle ait fait ça.
SUMMER: Elle avait ses raisons. Désolée. Tu lui as demandé ?
MARISSA: T'as raison, je dirai juste: "Salut Johnny, Casey pense que tu m'aimes." Dans le meilleur des cas il dit non, et notre relation est bizarre si elle n'est pas ruinée.
SUMMER: Et si il t'aime ?
MARISSA: Alors notre relation est bizarre si elle n'est pas ruinée. Il n'a rien fait pour que je pense ça. Alors excuse-moi si je ne crois pas sa copine psychopathe.
SUMMER: Son ex copine. Il est célibataire maintenant. Tu te rappelles ?
MARISSA: A plus tard.
HARBOR
SETH: Je dis juste que tu es de retour à Harbor, ok ? Tu ne veux pas retourner dans le désert des cours à domicile.
RYAN: Je te l'ai dit. Je vais pas me battre contre lui.
SETH: J'ai compris et je veux te croire. Mais je connais aussi le Kid Chino. Parfois, dos au mur avec ses poings de fureur...
RYAN: Le Kid Chino est à la retraite. Il a raccroché sa capuche. Alors relax, ok ?
SETH: Salut Taylor, comment ça va ?
TAYLOR: Très bien. Plein de gens sont venus me voir pour dire que la nuit passée ici était géniale. Ils m'ont tous parlé de "Capture le drapeau." Tu savais qu'il était comme un animateur de colonie ?
RYAN: Il a dû en parler.
SETH: Je t'avais dit que ça allait être marrant.
TAYLOR: Ca l'était. Et c'était grâce à toi. Il a tout dirigé. Les cercles de confiance, toutes ces histoires pour mieux se connaître. Ton histoire sur Captain Oats.
SETH: On a dû raconter une histoire sur notre meilleur ami d'enfance.
TAYLOR: C'était vraiment mal venu pour ces types de rigoler. Ton histoire n'était pas aussi nulle que celle de Derrick Simmons et de son amitié avec un enfant sourd. Mais Seth... Je voulais te demander... Et si on planifiait le bal de Noël ensemble ?
SETH: Le bal de Noël ? Toi et moi ?
TAYLOR: On a formé une si belle équipe.
SETH: Tu devrais parler à Summer.
TAYLOR: Ta copine ?
SETH: Oui, parce qu'elle a fait un travail merveilleux la dernière fois. Et je pense que vous... Elle est juste là. Tu peux lui en parler toi même.
TAYLOR: Oublie. Je dois y aller.
RYAN: T'es dans la merde.
SETH: Quoi ? Comment ça ?
RYAN: T'es dans la merde.
SETH: Ca ? J'étais gentil avec elle. C'est tout.
RYAN: C'est ce que tu te dis à toi même.
SUMMER: Tu faisais quoi à lui parler ? Tu as oublié qu'elle m'a empêché de rentrer l'autre fois ? Je me suis fait mal à la main à force de taper à la porte.
SETH: Elle ne devait pas savoir que c'était toi.
SUMMER: Si, elle savait que c'était moi. Elle ne voulait pas me laisser entrer.
RYAN: On se demande pourquoi.
SUMMER: Ca veut dire quoi ça ?
RESTAURANT
KIRSTEN: On devrait enlever la moitié des tables pour mieux circuler.
JULIE: On devrait aussi leur parler de la musique. Ma dernière soirée ici, ils ont mis du Kenny G en boucle.
CHARLOTTE: Je peux vous dire à quel point je suis excitée ? Ca va être fantastique.
KIRSTEN: Je suis ravie que tu aies eu l'idée. Voila le manager. Je vais voir à quelle heure on peut venir dimanche pour les préparatifs.
JULIE: Où on en est ?
CHARLOTTE: 130 invités à 5000 $ par tête. Ca fait plus de 600000 $. 300000 chacune.
JULIE: Dis-moi encore que je dois le faire.
CHARLOTTE: Julie, tu as deux filles, pas de mari et pas d'argent. Tu vas avoir 300000 $.
JULIE: Oh, oui. Je vais le faire.
KIRSTEN: Il dit qu'on peut venir à 8h00.
HARBOR
TAYLOR: Salut.
RYAN: Salut.
TAYLOR: Tu vas par là ? Tu es le meilleur ami de Seth, n'est-ce pas ?
RYAN: Ne le dis pas à Captain Oats.
TAYLOR: C'est marrant. Je savais pas que t'étais un rigolo. Donc, Seth et Summer ont l'air heureux. Je sais qu'ils ont eu des problèmes l'an dernier, mais ils ont l'air stable. Tu ne trouves pas ? Mais bien sûr, regarde Brad et Jen. Tout le monde les pensait stable. Personne ne savait que Brad était malheureux. Et qu'il attendait qu'Angelina vienne à son secours.
RYAN: Ils sont stables.
TAYLOR: A quel point ? De un à dix.
RYAN: Pardon ?
TAYLOR: Sur une échelle de 1 à 10.
RYAN: C'est ça.
TAYLOR: Ils sont stable à quel point ? Six ? Six et demi ?
RYAN: Dix.
TAYLOR: Dommage pour Angelina. Mais encore... les choses arrivent, n'est-ce pas ? Je parie que Brad et Jen étaient à dix. Salut.
NEWPORT GROUP
SANDY: Je voulais tous vous accueillir pour notre premier jour. Matt, vous avez rencontré tout le monde ?
MATT: Pas encore. Matt Ramsey.
SANDY: Je voulais revoir ce qui avait changé. Le Newport Group continuera de développer des propriétés résidentielles et commerciales. Avec ce changement: un quart de nos nouveaux projets immobilier sera à loyer modéré. On ne s'occupe plus des grandes maisons pour riches.
MATT: Mais on a besoin de leur argent pour rester ouvert.
SANDY: Et l'autre chose qui a changé, c'est nous. Matt sera Vice Président et Directeur du Développement. Ce qui fait de moi Président Directeur Général. Et même si j'ai vu ma femme faire ça ces 15 dernières années, je suis complètement novice. Et j'aurais besoin de votre aide. Arrêtez le rassemblement et retournez travailler. Merci à tous.
MATT: Joli discours.
SANDY: C'est rien. Vous devriez me voir un micro en main. Vous devriez rencontrer tout le monde. Ils apprécieront.
MATT: Bonjour. Matt Ramsey, ravi de vous rencontrer. Vous êtes viré.
SANDY: Je présume que le RDV d'hier avec le comptable s'est mal passé.
MATT: Le mot "insoutenable" a été employé plusieurs fois. On doit renvoyer 9 personnes.
SANDY: 9 ? C'est un peu extrême.
MATT: Il faut regarder les chiffres.
SANDY: Pour le moment, on ne fait rien. C'est le premier jour. Le 1er ordre de la direction ne sera pas de virer la moitié de l'équipe.
MATT: D'accord. C'est vous le chef. J'ai un rendez-vous pour le zonage de Crestmont. Tenez-moi au courant.
NEWPORT UNION
MARISSA: Je te dis ça juste pour que tu fasses attention, ok ? Parce que c'est un malade.
CHILI: Reçu. Je serai en alerte maximale.
MARISSA: Ne dis rien à Johnny. Il pourrait faire une bêtise.
CHILI: N'en dit pas plus. Ca sera notre secret. Et si le fait de partager ce secret, nous rapproche ou créé un lien, on fera avec.
MARISSA: Ne dis rien à Johnny, ok ?
JOHNNY: Me dire quoi ?
MARISSA: Salut. Ca va ?
JOHNNY: Bien. Me dire quoi ?
CHILI: Te vexes pas, mais c'est entre Marissa et moi.
JOHNNY: C'est Volcheck, c'est ça ? Il a fait quoi ?
MARISSA: Rien.
CHILI: Vous me mettez dans une sale situation.
MARISSA: Il a essayé de se battre avec Ryan, mais il ne s'est rien passé... Tiens-moi ça. Attends.
JOHNNY: C'est pas les affaires de Ryan.
MARISSA: Tu vas faire quoi alors ? Frapper à sa porte et lui dire "Bats-toi avec moi plutôt" ?
JOHNNY: Je vais pas rester là et laisser ton copain tout prendre pour moi.
MARISSA: Je vais pas vous laisser vous battre.
JOHNNY: C'est pas le problème.
MARISSA: C'est quoi votre problème ? J'en ai marre.
JOHNNY: Ryan n'a rien a voir dans tout ça.
MARISSA: Laisse tomber. Fais ce que tu veux.
JOHNNY: Je vais pas me battre contre lui.
MARISSA: Sérieusement ?
JOHNNY: Se battre avec un mec c'est une chose. Mais quand il s'agit de contrarier une fille... je suis un lâche. T'as gagné.
MARISSA: On devrait aller en cours.
HARBOR
SETH: Sérieux. Tu sais ce que ferait Summer si elle l'apprenait ?
RYAN: J'imagine.
SETH: Je dois dire à Taylor qu'il ne se passera rien. Même si je n'aimais pas Summer, on est totalement incompatible, elle est folle et pas moi.
RYAN: Je croyais que t'avais dit qu'elle était pas si mal ?
SETH: Taylor Townsend ?
RYAN: Oui.
SETH: En CM1, elle a fait une campagne pour rendre l'école inaccessible aux handicapés. Elle a dit que c'était du darwinisme inversé. En plus, qui... qui... voudrait du bras droit de M. Hess ? Regarde. Il y a un pique-nique sur notre voiture.
KEVIN: C'est vous. Enfin.
RYAN: Seth, appelle la sécurité.
SETH: Et si on y allait ensemble ?
KEVIN: La sécurité ? On ne fait que discuter. Il ne va rien se pa...
SETH: C'est rien. Un peu de savon et...
RYAN: Je vais pas me battre contre toi.
KEVIN: Vous avez entendu ? Le petit riche ne veut pas se salir les mains. Ton majordomme est là ? Il peut peut-être se battre.
SETH: C'est pour moi. On est tous étrangers. Alors reculons un peu. Je suis Seth et j'aime la BD. Toi, tu as l'air d'aimer les tatouages de coeurs brûlés.
KEVIN: Je crois que tu l'as en toi. En fait, je crois que ça te démange de me frapper. Je dois juste trouver la clé. Regarde ce que j'ai trouvé. Tu sais ce que je viens de réaliser ? Elle n'a pas de nom. Je vais l'appeler... Petite salope.
SETH: T'arrête pas.
KEVIN: C'est pas fini.
MAISON DES COHEN
RYAN: On devait manger ensemble ce matin ?
MARISSA: Summer m'a dit ce qui c'est passé hier avec Volcheck.
RYAN: Seth a gardé un secret pendant 12 heures entières. Ca doit être son record. Oui, tu sais, c'est... Je voulais pas t'inquiéter.
MARISSA: Je suis fière que tu ne te sois pas battu. Je sais que ça a du être dur.
RYAN: Tu n'as pas idée.
MARISSA: Ce type est un crétin fini. Tu fais quoi ? C'est pour quoi tout ces outils ?
RYAN: Tu veux voir ? Viens. Mais ne pète pas un plomb.
MARISSA: Un punching ball ?
RYAN: Sandy l'avait au garage. Il a dit que je pouvais l'utiliser.
MARISSA: Pour t'entraîner à te battre contre lui ?
RYAN: Je vais pas me battre. Je l'ai pas fait hier, tu te rappelles ?
MARISSA: C'est pour quoi alors ?
RYAN: Une thérapie.
MARISSA: Je veux plus de bagarres c'est tout. Johnny voulait encore attaquer Volcheck. Mais je l'ai convaincu de ne pas y aller.
RYAN: Comment il va ?
MARISSA: Tu parles de l'histoire avec Casey ? Elle lui a vraiment fait du mal.
RYAN: Seth va au Bait Shop ce soir. T'as qu'à inviter Johnny. Ca lui fera penser à autre chose.
MARISSA: D'accord. Et si on allait petit déjeuner ?
RYAN: Avec joie. Je te retrouve à l'intérieur. J'ai du rangement.
MARISSA: D'accord.
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
KIRSTEN: Vous ne pouvez pas livrer à 16h00. Le temps que les invités arrivent, ça sera du pudding. Et je peux pas avoir du pudding. 18h00 ça ira. Merci.
SANDY: Ah, douce charité.
KIRSTEN: Je déclare les trois heures suivantes comme étant du temps pour Kirsten. Je vais à la salle de gym, je vais me faire une manucure, et tout le reste peut attendre.
SANDY: Tant mieux pour toi.
KIRSTEN: Tu es parti tôt ce matin.
SANDY: Rien de tel qu'une balade à l'aube pour se vider la tête.
KIRSTEN: Tout va bien ? J'étais tellement occupée hier, j'ai oublié de te demander sur ta première journée.
SANDY: Ca va, ça va. C'est juste... C'est trop.
KIRSTEN: Tu peux toujours venir me poser des questions.
SANDY: Merci. Va prendre ton temps pour Kirsten.
CHAMBRE DE SETH
SETH: Entrez.
TAYLOR: Salut, Seth.
SETH: Qu'est-ce que tu fais là ?
TAYLOR: Ta mère m'a laissée entrer. Elle a l'air vraiment très sympathique. Ta chambre est très jolie. On peut parler ?
SETH: Oui, mais avant toute chose...
TAYLOR: Tu me plais.
SETH: Mince.
TAYLOR: Je sais, ça m'a prise par surprise moi aussi. D'habitude je n'aime pas le style Robert Crumb, mais le coeur a sa propre raison.
SETH: Je suis avec Summer, donc...
TAYLOR: On dit que vous allez rompre.
SETH: Quoi ? Qui a dit ça ?
TAYLOR: Je l'ai inventé. Mais tu as ressenti quoi quand tu l'as entendu ? Du soulagement ?
SETH: Non. Ecoute, même si j'étais célibataire... Je suis pas sûr qu'on ferait un bon couple...
TAYLOR: C'est un poster de Yakuza Prep ?
SETH: Oui, c'est un film japonais sur des gamins d'école préparatoire...
TAYLOR: C'est mon film préféré de tous les temps. Je pense que Kenji Yamamoto était un génie.
SETH: Vraiment ? Tu as vu ses séries sur les assassinats des samouraïs ?
TAYLOR: Batailles au bord de l'enfer ? J'ai la collection complète.
SETH: Mon Dieu. Tu aimes les comics ?
TAYLOR: Les comics sont des oeuvres de génies. Ecoute, Seth. C'est évident, on est des âmes soeurs. Tout ce que tu dois faire, c'est rompre avec Summer.
SETH: Oui... Je vais pas pouvoir le faire, alors...
TAYLOR: Je vois.
SETH: Excuse-moi. Allô ?
SUMMER: A quelle heure on doit y être ce soir ? SETH: On devrait être au Bait Shop vers 20h00.
TAYLOR: A plus, Seth.
SUMMER: C'était qui ? Ca ressemblait à une fille.
SETH: Vraiment ? Oui. Bien sûr. Parce que j'écoute la radio, ils passent "This American Life,"
SUMMER: c'était une fille qui parlait.
SETH: C'est cette émission sur des snobinards qui savent tout et qui disent que les gens ordinaires sont fascinants ?
SUMMER: Mon Dieu.
HOTEL
HOMME: Allô ?
CHARLOTTE: Tu as eu les billets ?
HOMME: San Juan, Porto Rico, là où l'argent sale va plus loin. Comment s'en sort ta colocataire ?
CHARLOTTE: Elle croit encore qu'elle aura la moitié de l'argent et un apart' gratuit.
HOMME: Tu te sens presque mal pour elle.
CHARLOTTE: Oui, presque. A demain soir.
RESTAURANT
JULIE: On ne devrait pas signer.
CHARLOTTE: Quel est le problème ?
KIRSTEN: Ils veulent qu'on signe un accord de responsabilité.
JULIE: Mais alors tu serais responsable.
KIRSTEN: Je suis ravie de le faire.
CHARLOTTE: Que pourrait-il se passer ?
KIRSTEN: Exactement. Voila, c'est fait. Je vais donner ça au manager.
CHARLOTTE: C'est comme si on marchait sur un orteil. Ca ne signifie rien.
JULIE: Je sais. Je suis juste nerveuse.
CHARLOTTE: Quand j'aurais quitté la ville, tout le monde va me blâmer. Ca va aller.
JULIE: Et Kirsten ?
CHARLOTTE: Elle va être vraiment blessée. Et elle aura besoin de sa meilleure amie.
JULIE: C'est ça.
NEWPORT GROUP
MATT: Vous vouliez me voir ?
SANDY: J'ai passé la matinée avec le comptable à revoir les chiffres, vous aviez raison. Pour que cette entreprise soit aussi solide que possible, on doit renvoyer neuf personnes.
MATT: Pour une fois, j'aurais voulu avoir tort.
SANDY: Mais je ne vais pas le faire. J'ai mis au point un plan. On restructure nos prêts, on élimine les avantages, on réduit mon salaire de 30%. On laisse quatre personnes partir, on pourra s'en sortir.
MATT: Mais ça ne laisse aucune marge. Si un contrat tombe à l'eau...
SANDY: Alors on tombera. Mais tant que je dirigerais cette entreprise, on fera ainsi.
BAITSHOP
MARISSA: C'était pas une invitation par charité, ok ? Dis-lui.
RYAN: On s'est dit que tu aimerais voir le groupe.
JOHNNY: Alors vous ne vous inquiétez pas que je serais seul tout le week-end à penser à Casey ?
MARISSA: Non.
RYAN: C'est de la folie.
MARISSA: Non, mais sérieusement tu fais quoi demain, parce que ma mère fait une collecte de fonds.
RYAN: Oui, si tu veux, Seth et moi on a besoin de ton aide pour l'installation.
SUMMER: Si ils comptent sur Seth, ils vont avoir besoin de ton aide.
JOHNNY: Vous êtes loin d'être subtils. J'apprécie. Merci.
______________
SETH: Hé, mon pote. Je travaillais ici !
TAYLOR: Salut, Seth. Summer est là ?
SETH: Ecoute... J'aime Summer. Je l'ai toujours aimée. Et même si on partage l'amour du cinéma asiatique ultra violent, il est impossible...
SUMMER: Que se passe-t-il ?
SETH: Dis-moi que tu viens d'entendre ce que j'ai dit.
TAYLOR: Salut, Summer. Tu es très mignonne.
SUMMER: Je sais. Mais plus important, pourquoi tu parles tout le temps à mon copain ?
SETH: Elle aime les films de Yakuza... Peu importe.
TAYLOR: Je devrais y aller. J'ai failli oublier. Tiens. Merci de me l'avoir prêté. Ca signifie beaucoup pour moi que tu me fasses confiance. Salut.
SUMMER: Tu la laisses t'emprunter capitaine avoine ?
SETH: Je l'ai rien laissée emprunter. Elle a dû le prendre pendant qu'elle était dans ma chambre.
SUMMER: Elle était quand dans ta chambre ? C'était elle quand j'étais au téléphone ? Il s'est passé un truc pendant la nuit au lycée. Crétin !
SETH: Summer, attends.
______________
KEVIN: Tu t'en vas déjà, frangin ? Harper, quoi de neuf ? Comment va ta copine ?
MARISSA: Non, il n'en vaut pas la peine.
RYAN: Ecarte toi.
KEVIN: Sinon quoi ? Tu vas pas te battre contre moi, je le sais.
AMBER: Mais elle pourrait te tirer dessus. Elle l'a déjà fait avant.
KEVIN: C'est vrai, frangin ? Tu laissesta copine se battre pour toi ? Attends.
RYAN: Ne la touche pas.
KEVIN: Alors c'est ça qui te chauffe.
VIDEUR: Toi.. Dehors.
MAISON DES COHEN
SANDY: Kirsten est déjà au yacht club. Quand toi et M. Sabbath auraient petit déjeuné, on devrait y aller pour tout installer.
RYAN: Super. Je peux te parler d'un truc ?
SANDY: Quand tu veux.
RYAN: Il y a ce type qui s'est mis en tête de se battre contre moi.
SANDY: Ca a un rapport avec le fait que ma voiture s'appelle maintenant "Petite salope" ?
RYAN: Peut-être. J'allais réparer ça.
SANDY: Oublie. Il y a assez pour aller voir la police. Tu veux que je leur parle ?
RYAN: Te vexe pas, mais c'est pas le genre à avoir peur.
SANDY: Tu sais que tu peux plus te battre.
RYAN: Je sais. Et j'essaie de l'éviter.
SANDY: Tu utilises ton cerveau au lieu de tes poings, bien.
RYAN: En quoi ça m'aide avec lui ?
SANDY: Tu dois continuer de l'éviter. Peu importe ce qui le rend en colère, ce n'est pas toi. Attends une minute. Salut Matt. Il est un peu tôt en ce dimanche matin. Aujourd'hui ? Non, ne faîtes rienavant que j'arrive. D'accord. Toi et Seth, allez au club sans moi. Je vous rejoins. J'ai mon portable au besoin.
PLAGE
CHILI: J'arrive pas à croire que tu m'aies sorti du lit pour ça. C'est la plus mauvaise idée du monde.
MARISSA: Il n'y a pas d'autres moyens.
CHILI: Sérieusement, tu ne connais pas Volcheck. L'an dernier, un type lui a piqué sa vague, alors il est monté sur la jetée et il lui a lancé un évier sur la tête. Où est-ce qu'on trouve un évier de toute façon ?
MARISSA: Si tu es si inquiet, pourquoi tu restes pas dans la voiture ?
CHILI: On devrait peut-être faire venir des muscles, en plus de mes muscles à moi.
HOMME: Regardez qui voila.
KEVIN: Ne tire pas. Salut, crétin.
CHILI: Salut.
MARISSA: Je veux que tu laisses Ryan tranquille.
KEVIN: C'est l'heure des pots de vin, maintenant ? J'ai déjà une montre. K-Mart, 15,99 $.
MARISSA: Ca c'est une Cartier et je l'ai eue pour mes 16 ans. Elle vaut 4000 $.
KEVIN: Merde. Tu dois vraiment croire que je vais lui faire mal.
MARISSA: On a un marché ?
KEVIN: Bien sûr. Je laisserai ton mec tranquille.
MARISSA: D'accord. Si je te revoie, je dirais aux flics que tu l'as volée.
KEVIN: Fais donc ça.
RESTAURANT
KIRSTEN: Ne les mettez pas au soleil, si l'eau chauffe, les fleurs fanent. Vous pensez qu'il y a trop de rouge ?
JULIE: Coucou Kirsten.
KIRSTEN: Salut.
JULIE: Quoi de neuf ?
KIRSTEN: Je donne les instructions finales. Je sais que je deviens un peu folle, mais je veux que tout soit parfait. Ca le sera, n'est-ce pas ?
JULIE: Bien sûr. Ca sera fantastique.
KIRSTEN: Merci Julie. Je suis si heureuse qu'on fasse ça ensemble.
JULIE: Moi aussi.
NEWPORT GROUP
SANDY: Vous faîtes quoi ?
MATT: Laissez-moi vous expliquer.
SANDY: Oubliez d'avoir agit dans mon dos. Vous convoquez des gens un dimanche pour les virer. C'est ça qu'on vous apprend en école de commerce, pour ne pas perdre de temps en semaine ?
MATT: J'ai pensé que c'était mieux maintenant que lundi où ils devront faire face à l'humiliation de ranger leurs affaires devant leurs collègues. Et je n'ai pas agit dans votre dos.
SANDY: Vraiment ? Parce que même si j'apprécie le coup de fil annonciateur du renvois de quatre personnes, je ne me rappelle pas avoir donné mon accord. On était d'accord, on devait les laisser partir.
MATT: Je pensais que si je le faisais moi même, je vous épargnerais la lourde tâche.
SANDY: Pour votre information, je ne laisse personne faire mon sale boulot. Où sont-ils ?
MATT: Dans votre bureau.
SANDY: C'est pas grave Matt. Rentrez chez vous. C'est dimanche.
RESTAURANT
SETH: Ecoute-moi. Il ne s'est rien passé au lycée.
SUMMER: Et tu as quand même éprouvé le besoin de mentir sur le fait qu'elle était dans ta chambre.
SETH: Parce que je savais comment t'allais réagir. Non pas que c'est de ta faute. C'est de ma faute.
SUMMER: Tu sais quelle est ma faute ?
SETH: Quoi ?
SUMMER: Ca !
________
JOHNNY: Je suis vraiment désolé pour cette histoire avec Volcheck.
RYAN: C'est pas de ta faute. Les types comme Volcheck cherchent n'importe quelle excuse.
JOHNNY: On dirait que tu as déjà connu ça.
RYAN: Toutes les semaines.
JOHNNY: Tu sais, si ça se passe mal, je suis là.
RYAN: Merci, mais j'espère qu'on en arrivera pas là.
JOHNNY: Parfois on a pas le choix.
APPARTEMENT DE CHARLOTTE
CHARLOTTE: Julie, tu n'es pas habillée. On doit partir dans quelques minutes.
JULIE: Je crois pas pouvoir le faire.
CHARLOTTE: Tu t'inquiètes que Kirsten soit blessée.
JULIE: Kirsten, Marissa. Même si ils te blâment.
CHARLOTTE: Je vois. Et si ils te blâmaient toi ?
JULIE: Quoi ?
CHARLOTTE: Et si j'appelais la police pour leur dire qu'on a créé une fausse charité pour arnaquer tes amis ?
JULIE: Charlotte, ils t'arrêteraient.
CHARLOTTE: Si ils me trouvent. En plus, j'ai l'impression qu'ils te retrouveront facilement. Tu pourrais aller en prison, Julie ? Et si tu y allais, lequel de tes anciens amis t'aidera quand tu sortiras ? Va t'habiller. On ne veut pas être en retard pour la fête.
RESTAURANT
SUMMER: Tu trouves Taylor jolie ?
MARISSA: Summer.
SUMMER: Je sais qu'elle est pas plus jolie que moi, mais objectivement...
MARISSA: Objectivement, je crois que Seth t'aime. Tu n'as aucun soucis à te faire. Va mettre ça sur la table.
AMBER: Il m'a demandée de te donner ça. Il a changé d'avis. Il veut du cash.
MARISSA: Il peut la vendre.
AMBER: Dis-lui toi même. Il est dans le parking.
PARKING
MARISSA: On avait un marché.
KEVIN: Le prêteur sur gages est fermé. Il me faut du cash tout de suite. Je dois de l'argent à quelqu'un.
MARISSA: J'ai pas 4000 $.
KEVIN: T'as de la chance, j'ai juste besoin de 200 $. Tu as une carte de retrait, n'est-ce pas ? Et merde. Ton mec est à l'intérieur ?
MARISSA: Très bien. J'y vais.
KEVIN: Allons-y.
RESTAURANT
JULIE: Ravie que vous soyez venus. Tu devrais faire attention avec la bière, Chuck, sinon on devra te soigner pour abus. Excusez-moi. Ravie de vous avoir vus.
KIRSTEN: T'as pas perdu la main.
JULIE: C'est comme faire du vélo.
KIRSTEN: Julie, je veux vraiment te remercier.
JULIE: Pourquoi ?
KIRSTEN: Pour m'avoir fait faire ça. J'étais pas sûre d'être prête. Mais avoir ton soutien... J'aurais voulu que mon père nous voit. Il aurait été si fier.
_______
VERONICA: Je croyais que t'avais dit que tu aurais des amis ici ce soir.
TAYLOR: Ils ne sont pas encore là.
VERONICA: Je ne veux pas d'une autre soirée où tu restes assise dans ton coin à lire "The Economist." C'est gênant.
TAYLOR: Ils seront là.
VERONICA: Excuse-moi si je ne retiens pas mon souffle.
SETH: Désolé pour le retard. Bonsoir, Seth Cohen.
VERONICA: Veronica Townsend. Ravie de vous rencontrer. C'est le jeune homme pour qui tu as acheté le cadeau ?
TAYLOR: Maman.
SETH: Donne-le-lui.
VERONICA: Elle a dû l'emballer et le réemballer quatre fois à la maison.
TAYLOR: Très bien.
SETH: Yakuza Demon ? Comment tu l'as eu ? Je pensais qu'il était sorti qu'au Japon.
TAYLOR: Mon cousin travaille pour Christie's à Tokyo... il m'envoie des DVD. Je sais pas. J'ai pensé que tu aimerais.
SETH: C'est génial.
VERONICA: Je vais vous laisser tranquille.
SETH: C'est...
TAYLOR: Va t'en, Seth ! J'ai pas besoin de ta pitié.
SETH: J'ai pas pitié.
TAYLOR: Pourquoi pas ? Tu l'as entendue, elle est horrible, elle dit toujours les même choses. Pourquoi les gens ne t'aiment pas Taylor ? Pourquoi tu n'es pas populaire, Taylor ? Pourquoi tu n'as pas d'amis, Taylor ?
SETH: Elle ne sait pas de quoi elle parle.
TAYLOR: Justement si. Je vis dans un monde où je crois que Summer est mon amie et que toi tu m'aimes. En vérité, j'ai personne. Même le Grinch avait ce petit chien stupide.
SETH: Tu crois que Summer est ton amie ?
TAYLOR: Oui, je sais. Je suis folle.
SETH: Tu sais quoi, je t'aime bien.
TAYLOR: Non, c'est faux.
SETH: Si.
TAYLOR: Je te fais pitié, c'est différent.
SETH: Si, je te trouve marrante.
TAYLOR: Arrête de me taquiner.
SETH: Non, sérieux. Tu as bon goût en matière de films. Tu es intelligente. Tu es intéressante.
TAYLOR: Vraiment ?
SETH: Et si tu te calmais un peu, les gens le verrais. Ils verraient que tu es unique. Mais je dois retourner à l'intérieur. C'est juste que Summer doit être à ma recherche. Et si elle sortait et qu'elle nous voyait parler... On parlera à l'école.
TAYLOR: Bien.
SETH: Mais j'ai aucun problème avec ça.
TAYLOR: Ca arrive.
___________
RYAN: Quoi de neuf ?
JOHNNY: Cette fête est incroyable. C'est comme dans un film.
RYAN: Je connais ce sentiment. T'as pas vu Marissa ?
JOHNNY: Je viens juste d'arriver. Pourquoi ? Qu'y a-t-il ?
RYAN: Rien. Je l'ai vue il y a un moment... Quand on parle du loup. Salut, t'es où ?
KEVIN: Là, tout de suite... Je suis avec ta copine. Tu es là petite salope ?
RYAN: Je suis là.
KEVIN: Elle va bien. Mais tu lui manques,alors viens la chercher. On est sous la jetée.
JOHNNY: Qu'y a-t-il ?
RYAN: Elle est avec Volcheck.
JOHNNY: Tu devrais appeler les flics.
RYAN: Appelle-les. Je vais mettre fin à tout ça.
___________
CHARLOTTE: J'ai récolté plus de 300000 $ en promesse de dons.
KIRSTEN: C'est génial. Je crois que Julie fait encore mieux. Ca me surprendrait pas si on obtenait un million.
CHARLOTTE: Où est-elle ? Je l'ai pas vue depuis un bout de temps.
KIRSTEN: Je sais pas.
JULIE: Excusez-moi. Puis-je avoir votre attention, s'il vous plait ? Je suis Julie Cooper-Nichol. C'est si bon de revoir vos visages. Merci d'être venus. Grâce à votre aide, on va pouvoir aider beaucoup de femmes dans le besoin. Merci. Pendant que vous faîtes vos chèques, je vous demanderais de les faire à l'ordre de la Fondation Nationale contre les Abus de Substances. Il se trouve que votre générosité a débordé notre petite organisation et avec le réseau de la fondation, votre argent ira bien plus loin. Et vous pourrez toujours le déduire de vos impôts. Alors... merci beaucoup.
KIRSTEN: Tu étais au courant pour ça ?
CHARLOTTE: Je vais lui parler.
___________
CHARLOTTE: Qu'est-ce que tu fais ?
JULIE: Tu ne m'as pas entendue ? J'ai toujours tenu le micro trop loin.
CHARLOTTE: Je ne plaisantais pas pour la police, Julie. Retourne-y et dis-leur que tu as fais une erreur.
JULIE: Appelle-la.
CHARLOTTE: Quoi ?
JULIE: Appelle la police. C'est bien ce que je pensais.
CHARLOTTE: Quoi, tu te crois revenue dans la société donc tu n'as pas besoin d'argent ? Réveille-toi, Julie. Ces gens ne t'accepteront jamais. Tu n'as aucun amis ici.
JULIE: C'est faux. J'ai Kirsten. Et je lui ferai pas ça. Maintenant, il est temps que tu partes, tu crois pas ? Cette ville n'est assez grande que pour une garce manipulatrice. Prends soin de toi, chérie.
___________
SUMMER: T'étais où ? C'est pas parce que je te parle pas que je ne dois pas te voir.
SETH: J'étais dans le parking.
SUMMER: Dans le parking ? Tu faisais quoi là bas ? Yakuza ? Tu étais avec Taylor ?
SETH: Elle avait une crise émotionnelle.
SUMMER: Elle va en avoir une physique.
SETH: Elle te prend pour son amie.
SUMMER: Quoi ? Elle est folle. Je la déteste.
SETH: Je sais. Toi et tout le monde. Tout a commencé quand l'autre jour, j'ai vu à quel point sa mère est horrible. J'étais juste gentil avec elle.
SUMMER: C'est ça le problème. Tu étais trop gentil.
SETH: Elle n'a pas l'habitude. Elle exagère un peu je crois. Elle est très seule.
SUMMER: C'est pas facile d'être gentil avec elle.
SETH: Je sais.
SUMMER: Ne me mens plus jamais.
SETH: Promis.
SUMMER: A quel point tu as envie de rentrer regarder le film ?
SETH: A un tel point que je pourrais en mourir.
SUMMER: Allez.
VOITURE
JOHNNY: C'est une mauvaise idée. L'an dernier, il a failli tué un type...
RYAN: Je sais ce que je fais.
JOHNNY: Tu peux me dire de quoi il s'agit ?
RYAN: Je vais essayer d'utiliser ma tête pour une fois.
JOHNNY: Avec Volcheck ?
RYAN: Fais-moi confiance. Quoi qu'il arrive, soutiens-moi.
JOHNNY: Et si ça marche pas ?
RYAN: Prends Marissa et cours.
JETEE
KEVIN: Voila ton mec. Ralentis, frangin.
RYAN: Tu vas bien ?
MARISSA: Je vais bien.
KEVIN: Je lui ai dit qu'elle pouvait y aller, mais elle voulait rester. Regardez. Il a apporté Harper. T'en voudras quand j'aurais fini avec lui ?
JOHNNY: Viens maintenant !
RYAN: Non, il est à moi.
KEVIN: Oh, frangin, on se calme. Tu veux pas faire ça.
RYAN: Tu me donnes des conseils maintenant ? Allez ! Le regarde pas. Regarde-moi ! Allez.
MARISSA: Ryan.
RYAN: Reste en dehors de ça. Quoi, t'as peur ?
KEVIN: Tu sais pas ce que tu fais.
RYAN: Je me suis battu contre des types comme toi pendant des années. Tu veux m'éclater la tête parce que ta vie est nulle ? Très bien ! Mais si tu veux te battre, tu vas devoir me tuer. Alors ? Allez !
KEVIN: D'accord ! D'accord. On y va. C'est un taré.
RESTAURANT
SANDY: Assieds-toi. La soirée a été un succès. Félicitations.
KIRSTEN: Merci. Alors... tu veux me dire ce qui se passe ?
SANDY: Comment ça ?
KIRSTEN: Ne m'exclue pas, Sandy.
SANDY: J'ai viré 4 personnes aujourd'hui. Je ne suis pas sûr d'être taillé pour ça.
KIRSTEN: Je suis content que tu sois contrarié.
SANDY: C'est très réconfortant.
KIRSTEN: Ca veut dire que tu t'inquiètes. Tu penses que mon père avait des remords quand il renvoyait quelqu'un ?
SANDY: Exactement. Il avait du succès.
KIRSTEN: Et son ego a failli détruire la compagnie. Si je devais choisir entre toi et mon père pour diriger les choses, je te choisirais à chaque fois.
SANDY: Merci, bébé.
KIRSTEN: Je ne suis pas fragile. Tu n'as pas à me protéger.
SANDY: J'ai oublié. Tu es bien la fille de ton père.
KIRSTEN: Non, je suis ta femme.
SANDY: Bonne réponse.
MAISON DES COHEN
MARISSA: C'était intense. Tu voulais vraiment le frapper, hein ?
RYAN: Non, je vais bien. Je l'ai pas frappé, c'est l'essentiel.
MARISSA: En effet. Désolée d'avoir douté de toi.
RYAN: Tu avais largement de quoi.
MARISSA: Oui, mais tu as changé. Tu es un Ryan Atwood totalement différent.
RYAN: Le vieux était si mauvais ?
MARISSA: Non, juste... Plus sombre. Il me faisait peur des fois.
RYAN: Moi aussi.
MARISSA: Je devrais y aller. J'ai école demain.
RYAN: On va devoir éloigner Summer de ce film de Yakuza.
MARISSA: Je crois que je vais réussir. Je suis fière de toi.