CAFE
SETH: OK, imagine moi à l'Université. Grand poisson dans un petit étang, ou petit poisson dans un grand étang?
RYAN: Je ne sais pas, je ne t'ai jamais vraiment imaginé vivant dans un étang.
SETH: Moi non plus. Tu sais, trouver la bonne Université devrait être plus sentimental que ça.
RYAN: Tu dois le remplir. On doit le rendre aujourd'hui.
SUMMER: Qu'est-ce qu'on doit rendre aujourd'hui?
MARISSA: "Choisir l'Université Parfaite."
SUMMER: Oh, mince! J'ai complètement zappé ça! Est-ce que quelqu'un en a un en trop?
RYAN: Et voilà. Souviens-toi, rendez-vous avec le conseiller universitaire aujourd'hui.
SUMMER: Que ça peut être stressant! Je n'arrive pas à choisir mes chaussures le matin, alors planifier le reste de ma vie.
SETH: C'est bon, c'est seulement quatre ans, et, d'après cette brochure, c'est censé être le point culminant de notre néanmoins misérable existance.
SUMMER: Et bien, ces gars ont l'air assez joyeux. Regarde Coop, deux filles qui regardent dans un microscope en souriant, ça pourrait être nous.
MARISSA: Ouais, je crois pas.
SUMMER: Coop, est-ce que ça va?
SETH: Bien sûr qu'elle va bien. Elle va quitter Newport. Comme nous tous. Réfléchissez-y. Très bientôt, on va vivre dans de vraies villes avec de vraies personnes non-Botoxées, non-plastiquées .
SUMMER: Cohen, tais-toi.
SETH: Et le climat. Que dirais-tu d'une petite météo pour changer. Tu vois ce que je veux dire? Je ne parle pas d'un "nuageux avec une chance de bruine", Je parle d'un "tempête de neige, scellez vos fenêtres avec de la bande autocollante". Voilà ce que je veux.
MARISSA: Il se fait tard. Je crois que je vais y aller.
RYAN: Tu vas bien?
SETH: Ais-je mentionné que j'adore porter de la laine? Il faudrait vraiment que je porte un pull en laine véritable.
SUMMER ET RYAN: La ferme!
SETH: OK.
SUMMER: Coop, qu'est ce qui se passe?
MARISSA: Rien. Je veux dire, tout ce... truc universitaire, c'est génial pour vous. C'est juste que je ne vais pas en faire partie.
SUMMER: De quoi parles-tu?
MARISSA: J'ai fait mes recherches. Avec mon passé, mon histoire je n'ai pas une chance de pouvoir y entrer. Je ne vais juste... pas aller à l'Université. C'est tout.
SETH: Et voilà une approche différente.
GENERIQUE
CUISINE DES COHEN
KIRSTEN: Alors, qu'y a-t-il dans l'agenda pour aujourd'hui?
SANDY: Oh, c'est blindé. Tu ne veux pas savoir.
KIRSTEN: Bien sûr que si.
SANDY: OK, conférence téléphonique avec le conseil de répartition de zones, déjeuner avec des investisseurs... Je dois vérifier la présentation de Ramsey pour le rendez-vous de demain. Tu veux que je continue?
KIRSTEN: Oui. Crois-le ou pas, ça semble excitant.
SANDY: Quoi, plus que le perfectionnement de l'art du soufflé? D'ailleurs, celui que tu as fait hier soir, frisait l'excellence.
KIRSTEN: Sandy, je deviens folle.
SANDY: Quoi? C'est le tamisage, le pétrissage, le mesurage...
KIRSTEN: Je n'en peux plus. J'ai besoin de sortir de la cuisine. Ce n'est pas la cuisine que je déteste. C'est le calme.
SANDY: Et bien, il va falloir qu'on s'habitue à une maison calme.
KIRSTEN: Je sais. Les garçons ont commencé à remplir leurs formulaires universitaires aujourd'hui.
SANDY: Regarde le bon côté. Seth sera à Berkeley.
KIRSTEN: Oh, je n'en suis pas si sûre. Souviens-toi, avant que Ryan arrive, Seth était bien décidé à aller dans une pension sur la côte Est. Il veut quitter la Californie.
SANDY: C'était il y a des années. C'était un gamin.
KIRSTEN: Sandy... Seth n'a jamais dit qu'il voulait aller à Berkeley.
SANDY: Mais il n'a jamais dit qu'il voulait pas. Essaye de ne pas devenir folle
KIRSTEN: Je vais essayer!
NEWPORT UNION
CHILI: Marissa! Félicite-toi. Tu es, mon amie, en présence d'une célébrité.
MARISSA: Vraiment?
CHILI: Harper, ici présent, deviendra dans peu de temps une légende du surf.
JOHNNY: Allons, mec, je dois encore réussir ce weekend.
CHILI: Et en présumant que tu vas tout déchirer, tu seras pris dans l'équipe 2006 du Pac West.
MARISSA: Oh, et bien, c'est génial. Félicitations.
CHILI: Cooper! Un peu d'enthousiasme, mon amie. C'est un jour de fête pour Dennis Childress.
JOHNNY: Un jour de fête pour toi?
CHILI: Ouais! Tu seras peut-être la star, mais je serais ton entourage. Ce qui est bien mieux de toute façon. On parle de goodies gratuits, fêtes VIP, m'incruster dans ta tournée mondiale.
JOHNNY: Je n'en avais pas idée.
CHILI: Il faut quelqu'un pour porter ta planche.
MARISSA: Je serais là pour t'admirer dans ton moment de gloire.
JOHNNY: Tu vas bien? Tu as l'air un peu...
MARISSA: Je vais bien. Promis. On se retrouve plus tard les gars, OK?
JOHNNY: Quelque chose ne va pas.
CHILI: La pauvre enfant a probablement le trac devant la star. Va falloir t'y habituer.
HARBOR
CONSEILLERE: On parlera des notes et des dossiers plus tard. Pour l'instant, je voudrais avoir une idée de ce que vous voudriez, où vous vous imaginez.
SETH: Un endroit froid. Ou vif.
SUMMER: Je veux 365 jours de soleil... et je ne parle pas de jours de repos.
SETH: Pas un endroit trop grand, pas beaucoup de sport, pas beaucoup de gros bras faisant du sport.
SUMMER: Je veux vraiment joindre une confrerie. Oh, mais je ne veux pas apprendre le Grec.
CONSEILLERE: A quel endroit vous pensez?
RYAN: Je sais pas. J'ai toujours vécu en Californie.
SUMMER: Hawaii, Arizona...
SETH: Boston, Connecticut, Vermont, Maine, Rhode Island ou New Hampshire.
SUMMER: Est-ce qu'ils ont une Université à Cabo?
RYAN: Je ne suis pas sûr. Je suppose que j'ai l'air de ne pas y avoir beaucoup réfléchi, mais la vérité est que si, j'y ai pensé. Je serais le premier de ma famille à finir le lycée, sans parler de l'Université. Donc, je veux dire, tout ce... C'est beaucoup.
APPARTEMENT DE CHARLOTTE
KIRSTEN: C'est vraiment bizarre que Charlotte soit partie sans rien dire après un simple coup de fil.
JULIE: Et bien, tu sais, son père a appelé. Il a dit que c'était une urgence et c'est tout ce qu'elle avait besoin d'entendre.
KIRSTEN: Julie, elle n'a pas parlé à son père depuis des années.
JULIE: Tu sais comment c'est la famille. Un jour vous pouvez pas vous voir, le lendemain, vous êtes inséparables. Assez parlé de Charlotte. Comment vas-tu?
KIRSTEN: Oh, c'est juste que je... Je perds la tête à la maison. Je me sens comme... Julie, est-ce que tu m'écoutes?
JULIE: Oui, bien sûr.
KIRSTEN: Est-ce qu'il y a quelque chose dont tu voudrais me parler?
FEMME: Mlle Cooper. C'est la dernière fois que je vous préviens. J'ai besoin de ce chèque de loyer. 10,000$ ou ça pourrait devenir très vilain.
KIRSTEN: Est-ce que tout va bien?
JULIE: Je n'en ai pas besoin, merci. Je n'ai pas besoin de couteaux à steak! Tu veux des petits gateaux avec le café?
HARBOR
SETH: Tu viendras me rendre visite à Providence l'année prochaine?
RYAN: Tu vas à Rhode Island.
SETH: L'université de Brown Je viens d'avoir un entretien avec le conseiller. Elle a dit que j'avais de grandes chances d'y rentrer parce que je suis stupéfiant.
RYAN: C'est ton premier choix?
SETH: Mec, c'est mon seul choix. C'est liberal, il y fait un froid de canard, et le plus important, c'est à 3.000 miles d'ici.
RYAN: Donc on peut dire que tu ne tenteras pas Berkeley. Tu l'as dit à ton père?
SETH: Sandy Cohen est un gars intuitif. Je suis sûr qu'il s'en rendra compte.
RYAN: Seth, tu dois lui dire.
SETH: Papa, je ne m'inscris pas à Berkeley. Où as-tu eu un revolver? Pourquoi as-tu ce revolver? Mmm, ça ne sonne pas très bien. Ça sonne vraiment pas bien. D'accord. J'irai le voir après l'école, je lui en parlerais.
RYAN: Au moins, tu vas à l'Université.
SETH: Contrairement à une maigrichonne que tu connais?
RYAN: Je ne comprends pas, elle a toujours voulu aller à l'Université?
SETH: Tu peux lui parler. Tu peux utiliser tes pouvoirs de persuasion.
RYAN: Je n'en ai aucun, depuis que je suis revenu à Harbor, c'est comme si mes conseils importaient peu.
SETH: Alors tu as besoin de trouver quelqu'un qui a du poids. Tu as besoin de te trouver un allié.
RYAN: Pourquoi est-ce que tu fais ça?
SETH: Parce que je me fiche de cette école. Je fous le camp.__________________
TAYLOR: Summer, touche mon front.
SUMMER: Quoi? Pourquoi?
TAYLOR: J'ai la fièvre universitaire. Pas toi?
SUMMER: Peut-être. Quel sont les symptômes? Tu deviens incroyablement ennuyeuse?
TAYLOR: Summer, courage. Tu vas adorer l'Arizona.
SUMMER: Comment sais-tu que j'y postule?
TAYLOR: Je travaille au bureau du conseiller universitaire. Je fais beaucoup de classement.
SUMMER: Oh, et de fouinage.
TAYLOR: J'ai remarqué que toi et Seth vous dirigez dans des coins opposés du pays.
SUMMER: Nous avons des goûts différents.
TAYLOR: Apparement, il veut aller à Brown, et tu veux aller dans un endroit ensoleillé où les jeunes boivent à en vomir.
SUMMER: Taylor, où veux-tu en venir?
TAYLOR: Je suis triste pour toi, c'est tout. Tu sais, les relations à distance, ça peut être tellement pénible. Oh, mais de quoi je parle ? Je suis sûre que toi et Seth avez établi un plan.
SUMMER: Un plan?
TAYLOR: Et bien, Seth ne mettrait pas les voiles pour la côte Est sans avoir réfléchis à votre relation. N'est-ce pas?
SUMMER: Écoute, personne ne met les voiles nulle part pour l'instant, OK?
TAYLOR: Si vous n'en avez pas encore parlé, je suppose qu'il va y avoir de l'orage bientôt. L'intimité. C'est un vrai piège.
NEWPORT GROUP
SETH: Papa.
SANDY: Je ne savais pas que tu passerais aujourd'hui.
SETH: Ouais, et bien... tu sais, j'ai eu une journée assez importante à l'école.
SANDY: Je sais, tu devais voir ton conseiller universitaire. Je meurs d'envie d'en savoir plus.
SETH: Et bien, elle a dit que j'avais un tas d'options.
SANDY: Bien sûr. Et quelle que soit ta décision, je la respecterais.
SETH: Bien.
SANDY: Je suis content que tu considères Berkeley. C'est le cas. N'est-ce pas?
SETH: Considérer? Bien sûr.
SANDY: Très bien.
SETH: Ouais.
SANDY: Écoute, tant que c'est encore sur la table, je suis content.
SETH: Mmm, mmm. Oui, Berkeley. OK, je suis content que ça soit éclairci. On se revoit à la maison.
SANDY: OK, d'accord. Comme tu veux.
SETH: On a bien parlé.
SANDY: Hey, Sheryl. Pouvez-vous m'avoir Paul Glass de Berkeley en ligne?
NEWPORT UNION
MARISSA: Merci d'être venu me chercher.
RYAN: Pas de problème. Hey, whoa, whoa, whoa. Tu veux qu'on se pose une minute?
MARISSA: Quoi, tu veux qu'on admire le paysage?
RYAN: Je voudrais te parler de l'Université.
MARISSA: Écoute, je t'ai déjà dit que je n'irais pas.
RYAN: Je sais, je sais, tu n'y vas pas. Tu es décidée
JOHNNY: Tu pourrais parler à quelqu'un. Désolé, j'ai entendu de quoi vous étiez en train de parler. Salut mec, qu'est ce que tu fais ici?
RYAN: J'essaye de convaincre Marissa de voir son conseiller d'orientation.
JOHNNY: Oh, Mitchell Davison. C'est un gars génial.
RYAN: C'est ce qu'on m'a dit.
MARISSA: C'est ce qu'on t'a dit? Qui t'a dit ça? Oh, mon Dieu. Vous aviez prévu tout ça, n'est ce pas?
JOHNNY: Écoute, on veut juste... on ne veux pas que tu fasses une chose que tu pourrais regretter.
MARISSA: Alors vous avez conspiré pour m'ammener ici? Pour me sermoner sur ce que je dois faire de ma vie?
RYAN: Allons, c'est pas ça.
MARISSA: Je veux dire, je croyais pouvoir te parler. Je croyais que tu étais de mon côté.
RYAN: Je le suis. Fait moi confiance.
MARISSA: Laisse moi tranquille.
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
SANDY: Ça sera génial de te revoir. Oui, c'est ça. Demain soir. Je te vois demain. D'accord Paul.
KIRSTEN: Qui était-ce?
SANDY: Notre vieil ami, Paul Glass.
KIRSTEN: Paul Glass, comme dans Paul Glass de Berkeley?
SANDY: Et bien, plus "de" mais "à" Il y travaille maintenant. Quoi? C'est lui qui m'a appellé. De plus, Seth est venu au bureau hier pour parler Universités. Il a l'air interessé.
KIRSTEN: Tant que tu ne lui met pas de pression.
SANDY: Non. Pas de pression. Un coup de pouce. Un père a droit à un coup de pouce.
KIRSTEN: Coup de pouce autorisé, mais plus que ça et je te confisque ton sweatshirt de Californie.
SANDY: Tu n'oserais pas.
KIRSTEN: Tente voir. Je dois y aller. Je vais aller à un cours de cardio.
SANDY: Les cours de cardio sont remplis de Newpsies. Tu t'ennuies à ce point?
KIRSTEN: J'ai pensé y aller, parce que Julie adore ça, et je pense que ça pourrait lui remonter le moral. Dernièrement elle a l'air... pas elle-même.
SANDY: Est-ce une mauvaise chose?
KIRSTEN: Je suis sérieuse, Sandy. Elle me cache quelque chose.
SANDY: Et bien, quand il s'agit de Julie Cooper, parfois, il vaut mieux ne pas savoir. Bien, quoi qu'il en soit, allons-y. Tu as l'air très sportive.
KIRSTEN: Merci.
MAISON INVITES
SETH: Comment ça s'est passé avec Marissa?
RYAN: Elle m'a accusé de m'associer avec Johnny contre elle et elle s'est enfuie.
SETH: Oh, donc ça a été.
RYAN: Je ne sais pas. Je suppose qu'il fallait s'y attendre. On sera tous séparés l'année prochaine. Ça rend tout le monde un peu nerveux.
SETH: Ok, mais pourquoi se concentrer sur le négatif? On devrait plutôt faire la fête. On va enfin quitter Newport.
RYAN: Je ne suis pas sûr que tout le monde voit ça comme quelque chose à célèbrer.
SETH: Quoi, tu voudrais rester à Orange County pour toujours? Vieillir en jouant au golf et en discuttant du NASDAQ?
RYAN: Non, je dis juste que, tu sais, peut être que Newport n'est pas totalement mauvais.
SETH: Nomme moi une chose de Newport qui n'est pas mauvaise.
RYAN: Je vais t'en donner deux.
SUMMER: Cohen. Salut. Toi, moi, en haut, maintenant.
SETH: Dit à mes parents que je les aimais.
__________
RYAN: Comment vas-tu?
MARISSA: Mieux, merci. Écoute, je suis désolée pour hier.
RYAN: Je ne... voulais pas te mettre la pression.
MARISSA: Tu sais, j'ai réalisé après coup que tu voulais simplement m'aider. Alors j'ai pris un rendez-vous avec le conseiller d'orientation du lycée.
RYAN: Très bien! Tu l'as fait!
MARISSA: Je ne peux rien te promettre mais je vais essayer.
CHAMBRE DE SETH
SUMMER: Voici nos listes d'Universités. Vois-tu une différence?
SETH: Ouais, la police de caractère. On dirait que tu as choisi la Times New Roman.
SUMMER: Les écoles, abruti! Aucune d'entre elles ne sont identiques. Elles ne sont même pas dans le même fuseau horaire.
SETH: OK, tu sais, tu veux la côte Ouest, je veux la côte Est. C'est pas vraiment une guerre de gangsta rap.
SUMMER: On va être séparé par, genre, un million de killomètres Je suis restée debout toute la nuit à y penser.
SETH: Vraiment?
SUMMER: Tu n'y as pas pensé une seule seconde, n'est-ce pas?
SETH: Summer, attends une seconde...
SUMMER: Non. Trop tard Cohen.
RUE
FEMME: Julie! Vous nous quittez déjà?
JULIE: Et bien, vous savez, je n'étais ici que temporairement. Je fais rénover ma maison de Balboa Estates. Je ne pouvais pas supporter le vacarme.
FEMME: Vous vivez à Balboa Estates et vous conduisez votre camion de location?
JULIE: Pour garder les pieds sur terre. Je dois y aller. A plus tard... 3-F
HARBOR
SUMMER: Mme Rushfield. Bonjour. Je voudrais me documenter sur une école. Brown. Je sais, je vise haut, mais ça ne coûte rien de regarder, n'est-ce pas?
CONSEILLERE: Bien sûr. Laisser moi vous trouver le fichier. Il a déjà été emprunté.
TAYLOR: Oh, c'est exactement ce que je cherchais. Merci, Taylor.
CONSEILLERE: Et voilà.
TAYLOR: Tu postules à Brown?
SUMMER: Peut-être.
TAYLOR: Et bien, je suis sûre qu'ils vont adorer t'avoir. J'ai entendu dire que les cheerleaders recrutent souvent des nanas dans ton genre
SUMMER: Je peux rentrer à Brown si je le veux.
TAYLOR: Bien sûr que tu peux. Et si par malchance tu n'y arrives pas, tu pourras toujours venir nous rendre visite. Seth et moi te ferons visiter.
NEWPORT UNION
CONSEILLER: Vous avez de bonnes notes. Beaucoup d'activités. Je pense que tout se passera bien.
MARISSA: Sauf que... je ne suis pas sûre de vouloir y aller.
CONSEILLER: Je suis désolé, Marissa. Je suis un peu perdu. Que faisons-nous là? Est-ce que ça a quelque chose à voir avec ce qui vous est arrivé cet été? Je l'ai lu dans votre dossier.
MARISSA: C'est juste que... il va falloir que je m'explique, n'est-ce pas?
CONSEILLER: Et bien, sur le formulaire d'inscription, oui. Vous devrez dire pourquoi vous avez été exclue. Mais si ça veut dire entrer à l'Université, ça me semble valoir le coup.
MARISSA: Je viens de passer tout mon temps à tenter d'oublier tout ça. Et, vous savez, si je dois m'y replonger, j'ai peur de ne pas pouvoir le supporter.
CONSEILLER: Je comprends. C'est un sacré squelette que vous avez dans le placard. Mais, si vous voulez mon conseil, écrivez à ce sujet. Voyez ce qui sort.
MARISSA: C'est exactement ce que je ne veux pas faire.
CONSEILLER: Marissa... vous ne pouvez pas fuir votre passé. Alors, avant de le laisser ruiner votre futur, vous devriez essayer d'apprendre à vivre avec.
CAMPING
JULIE; Oh, excusez moi. Pourrais-je avoir un peu d'aide?
HOMME: J'suis pas porteur, madame.
JULIE: Charmant. Je suppose que vous êtes le propriétaire?
GUS: Yep, je m'appelle Gus. Bienvenue au Taj Mahal.
JULIE: Je n'arrive pas à croire que je reviens là.
GUS: Vous avez déjà habité ici?
JULIE: Je parlais au sens figuré Le fait est que j'ai quitté un endroit comme celui-ci quand j'avais 18 ans. Je n'aurais jamais pensé y revenir.
GUS: Et bien, quand j'étais gamin, j'aurais voulu être receveur pour les Chargers. Parfois la vie ne se déroule pas comme prévu.
MAISON DES COHEN
SANDY: Tout le monde est là, parfait! Un ancien pote d'Université, Paul Glass, est en ville. Je l'ai invité à diner ce soir.
KIRSTEN: Et qu'est ce qui ammène Paul en ville?
SANDY: Oh, un truc à voir avec le boulot.
KIRSTEN: Quelque chose pour Berkeley?
SETH: Ton ami travaille à Berkeley?
SANDY: C'est pas ce que tu penses.
SETH: Tu veux dire une ambuscade?
SANDY: Une aide. Vous pourriez apprécier lui parler.
RYAN: Ça sonne comme une ambuscade
SANDY: C'est le diner. Ils vont bien devoir manger.
MAISON DE SUMMER
MARISSA: Qu'est ce que vous faites ici?
CHILI: Le concours de surf de Pack West. C'est le grand jour. Tu te souviens?
MARISSA: Oh... vous savez, c'est bon. Je veux pas nuire au moral.
JOHNNY: Pourquoi? Qu'est ce qui se passe?
MARISSA: Si je n'arrive pas à écrire cette dissert, je peux oublier l'Université.
CHILI: Alors oublie la. Viens en tournée avec nous.
MARISSA: Quoi?
JOHNNY: C'est pas une mauvaise idée tu sais, voyager dans le monde, prendre le temps de réfléchir.
MARISSA: Tu es sérieux?
JOHNNY: Écoute, peut-être que tu as juste besoin de faire baisser la pression. Tu vois? Donne-toi du temps. Et pourquoi pas le faire aux Fidjis? Viens au concours d'aujourd'hui, voir ce que tu en penses. D'accord, donne-moi cinq minutes.
CHAMBRE DE SUMMER
SUMMER: C'était Johnny et son toutou en bas?
MARISSA: Ouais, Johnny a cette grande compétition de surf aujourd'hui. Je vais aller l'encourager.
SUMMER: Et ta dissert? Tu sais, tu peux utiliser mon ordinateur. Mais sois gentille avec lui.
MARISSA: Ça va être mis de côté pour un moment.
SUMMER: De quoi parles-tu?
RESTAURANT
JULIE: Hello.
KIRSTEN: Hey, Julie. Contente que tu ai pu venir.
JULIE: Et bien, je ne peux pas rester longtemps. Je t'ai dit que je déménageais? C'est pénible, mais la nouvelle maison est splendide.
KIRSTEN: Et bien, je vais donc aller droit au but. Que dirais-tu de monter une affaire avec moi?
JULIE: Quoi?
KIRSTEN: Et bien, réfléchis-y. Le magazine, la soirée de charité. On fait une bonne équipe.
JULIE: Kirsten... Je n'ai pas besoin de ta charité.
KIRSTEN: Alors... pourquoi habites-tu dans une caravane? Je suis désolée. Je t'ai suivie hier.
JULIE: Et bien, j'espère que c'est une agence de détective que tu comptes ouvrir.
KIRSTEN: Ce n'est pas par charité. Je deviens folle à ne rien faire. J'en ai besoin.
JULIE: Et bien... si tu en as besoin, je suppose que...
KIRSTEN: Une dernière chose. Si on deviens partenaires, je dois savoir ce qui est arrivé à Charlotte. Elle ne peut pas être avec son père, elle déteste son père.
KIRSTEN: Oh, mon Dieu, elle a fait une rechute, n'est pas?
JULIE: Non, elle ne pourrait pas, parce qu'elle n'est pas alcoolique.
KIRSTEN: De quoi parles-tu?
JULIE: Oh, Kirsten, je voulais n'avoir jamais à te dire ça. Charlotte... est allé en désintox pour trouver une... femme riche et vulnérable dont elle pourrait tirer profit. C'est une arnaqueuse. Je suis vraiment désolée.
KIRSTEN: Mais la soirée de charité...
JULIE: Une escroquerie. Elle avait prévue de s'enfuir avec l'argent. Mais je l'en ai empêchée à la dernière minute.
KIRSTEN: Oh, mon Dieu. Tu étais dans le coup?
JULIE: Kirsten... Kirsten, laisse-moi t'expliquer.
CHAMBRE DE SUMMER
SUMMER: Qu'est ce qu'il y a, Cohen?
SETH: On doit parler. J'ai apporté des supports visuels.
SUMMER: Des trucs de pension?
SETH: Toute ma vie, j'ai voulu m'enfuir le plus loin possible de Newport, et je ne suis resté que parce que Ryan est arrivé et que tu as commencé à me parler. Et je suis très content d'être resté mais... maintenant je dois y aller.
SUMMER: Très bien. Je comprends. Mais qu'est ce que tu as prévu pour nous? E-mails, coups de téléphone, se voir tous les deux mois?
SETH: Ou... Ou tu pourrais venir avec moi.
SUMMER: Non. Tu as toujours voulu aller à l'Est; j'ai toujours voulu rester à l'Ouest.
SETH: Bien, mais tu ne penses pas que...
SUMMER: Mais quoi? Mes rêves ne sont pas aussi importants que les tiens?
SETH: Summer, j'essaye de faire en sorte que ça marche. J'ai l'impression que tu tires un trait sur nous. On ne voit pas Ryan et Marissa abandonner.
SUMMER: Pas encore du moins.
SETH: Qu'est ce que ça veut dire?
PLAGE
CHILI: Je te le dis, il n'y a pas de honte à assurer le coup. Marissa, dit lui.
MARISSA: Lui dire quoi?
CHILI: Que neuf mois de nos vies, Costa Rica, Fiji, Hawaii... Tout se décide aujourd'hui.
JOHNNY: Merci de ne pas mettre la pression!
MARISSA: Hey, tu vas être génial.
JOHNNY: Merci. Je dois aller près de la scène. A plus tard. Bye.
MARISSA: Alors... voici à quoi ressemblera l'année prochaine? Trainer sur la plage en regardant Johnny surfer?
CHILI: Ça et draguer des nanas sexys et étrangères.
MARISSA: Génial.
CHILI: Au fait, j'ai oublié de te dire. J'ai parlé à des gens que je connais, ils pensent qu'ils peuvent t'avoir un boulot de représentante pour la tournée. Alors si tu y penses sérieusement, fait le moi savoir, je ferais en sorte que ça arrive.
MAISON DES COHEN
RYAN: Hey, mec.
SETH: Salut.
RYAN: Quoi de neuf? Tout va bien?
SETH: On pourrait penser qu'on s'occuperait de l'année prochaine... je sais pas, l'année prochaine. Mais non, il faut que ça foire cette année aussi.
RYAN: Yeah, Marissa et moi on connait ça aussi.
SETH: Au fait, tu lui as parlé aujourd'hui?
RYAN: Non. J'allais aller voir si elle voulait manger avec moi. Pourquoi?
SETH: Assis-toi. Je ne veux pas te dire ça tant que tu es debout.
CAFE
SUMMER: Merci d'être venue, Taylor.
TAYLOR: Et bien, pas de problème, Summer.
SUMMER: Je voulais te parler de l'année prochaine.
TAYLOR: Tout d'abord, laisse moi te dire que mes inscriptions ne sont pas tes affaires, et que si certaines de mes écoles coïncident avec celles de Seth, et bien...
SUMMER: Taylor. La ferme, d'accord? Tu peux l'avoir. Va à Brown ou quelque soit l'endroit où vous autres les intelligents vous allez. Il est à toi.
TAYLOR: C'est une ruse, n'est-ce pas?
SUMMER: Non. C'est la vie. Il va à Rhode Island, et je vais en Arizona.
TAYLOR: Je pensais que vous alliez faire dans la relation longue distance.
SUMMER: Allons, et se disputer tout le temps? Rompre à Thanksgiving et se remettre ensemble à Noël, puis rompre encore en Janvier quand on repart à l'école?
TAYLOR: Mais tu peux toujours postuler dans une école près de lui.
SUMMER: Tu m'imagine sur la côte Est? Je serais comme un animal qu'on retire à son habitat naturel et qu'on met dans un zoo. Ma fourrure deviendrais gâleuse, je lancerai mes excréments sur les gens, ça serait atroce.
TAYLOR: Je me sens presque offensée que tu puisses croire que je goberais un mensonge aussi idiot.
SUMMER: Tu veux la vérité, Taylor? Et si il allait à l'Université et qu'il rencontrait un tas de filles intelligentes et intéressantes et qu'il réalise qu'il n'est pas avec elles avec qui il est censé être?
TAYLOR: Et que, tu n'es que sa copine de lycée. Tu es mignonne et amusante, mais, il ne veux pas que ses enfants aient ton ADN?
SUMMER: Peut-être qu'on devrait tout stopper, tu sais?
TAYLOR: Summer...
SUMMER: Soit gentille avec lui, OK?
PLAGE
CHILI: Mec, c'était génial.
MARISSA: Ouais, tu étais incroyable.
JOHNNY: J'ai eu de bonnes vagues.
CHILI: Oh-ho, et modeste. Je vais aller voir quand est ce qu'ils annoncent les équipes.
JOHNNY: Je vais appeller ma mère, lui dire comment je me suis sorti. Elle travaille à San José ce weekend.
MARISSA: Hey.
RYAN: Hey. On m'a dit que tu étais ici.
MARISSA: Ouais, Johnny avait une competition.
RYAN: Qu'est ce qui se passe? La nuit dernière tu disais vouloir aller à l'Université, et maintenant tu fais ça?
MARISSA: Écoute, Ryan, j'ai essayé d'écrire la dissert Je n'ai pas pu.
RYAN: OK, et bien, je vais t'aider.
MARISSA: Non, je ne pense pas que tu puisses le faire.
JOHNNY: Hey, Ryan! Merci d'être venu, mec. Qu'est ce qui se passe?
RYAN: As-tu dit à Marissa qu'elle pouvait oublier l'Université?
MARISSA: Bien sûr que non.
RYAN: OK, alors explique moi ce que tu fais ici.
JOHNNY: Mec, pas d'offense, mais... peut-être que tu ne comprends pas ce qu'elle traverse.
RYAN: C'est ce que tu penses?
MARISSA: Non. OK, je pense que c'est compliqué.
HOMME: Comment ça va? On va annoncer la composition de l'équipe de surf Pack West de cette année, mais avant ça, on applaudi bien fort tous ces surfeurs, hein?
JOHNNY: Est-ce qu'on peut en parler plus tard?
RYAN: Tu sais quoi? Parlez tous les deux. J'ai fini.
JOHNNY: Non, attends. Je vais le rattraper.
HOMME: Le premier membre de l'équipe cette année est Johnny Harper! Johnny Harper, où es-tu?
HOMME: Que quelqu'un appelle une ambulance!
HOPITAL
MEDECIN: Vous étiez tous avec Johnny Harper?
CHILI: Ouais. Il va s'en sortir, n'est ce pas?
MEDECIN: Est-ce qu'un parent est présent?
MARISSA: Sa mère à pris un avion depuis San José. Comment est-il?
MEDECIN: Chanceux. Les seuls vrais dégâts sont au genou. Il y a un nette déchirure du ligament, quelques dégats sur l'os. On va devoir l'opérer.
CHILI: Quand est-ce qu'il pourra surfer à nouveau?
MEDECIN: Je me préoccupe moins de quand il pourra surfer que de quand il pourra marcher. Il sera réveillé dans une heure si vous voulez le voir.
CHILI: Je ne peux pas affronter ça.
RYAN: C'est de ma faute. Il venait me chercher quand il s'est fait renverser.
MARISSA: Ryan, on verra ça plus tard, OK? Tu devrais y aller. Sandy va se demander où tu es. Je pense que je devrais aller chercher Chili.
RYAN: Je t'appelle.
MAISON DES COHEN
SANDY: Kirsten, regarde qui j'ai trouvé.
PAUL: J'ai entendu dire que c'est ici que le nouveau talent culinaire de Newport habitait.
KIRSTEN: Oh, Paul, ça fait plaisir de te voir.
SANDY: Et tu te souviens de Seth.
PAUL: Bien sûr, la dernière fois que je t'ai vu tu portais une layette Berkeley.
SETH: Oh, merci pour ça. Monte donc là-haut pour l'enfiler!
SANDY: Et, voici Ryan. Paul Glass.
PAUL: Ryan, enchanté de te connaitre.
KIRSTEN: Seth, prend le pain avec toi, et nous pourrons tous nous installer dehors.
SETH: Bien sûr. Après vous.
SANDY: Alors, comment va ton ami?
RYAN: Je pense qu'il va s'en sortir. Du moins, je l'espère.
SANDY: Bien. Que dirais-tu d'aller manger un morceau?
CHAMBRE DE SUMMER
SUMMER: Qu'est ce que vous avez tous à venir avec des sacs?
TAYLOR: Je t'ai apporté quelque chose.
SUMMER: Université de Providence?
TAYLOR: Elle a de bonnes valeurs catholiques. Les critères d'admission sont un peu plus à ta portée, et, le meilleur, c'est à 20 minutes de Brown.
SUMMER: Taylor...
TAYLOR: Écoute, Summer... qui sait ce qui se passera dans le futur, mais pour l'instant, Seth t'aime. Et tu ne lui donnes même pas une chance.
SUMMER: Pourquoi est-ce que tu fais ça?
TAYLOR: J'ai réalisé que Brown était un peu trop frivole à mon goût. Et maintenant, je considère plutôt la Sorbonne.
SUMMER: Non, je veux dire, pourquoi es-tu si gentille?
TAYLOR: Aussi pathétique que ça semble, toi et Seth êtes mes meilleurs amis. Et, soyons réalistes. Je n'ai jamais eu une chance avec lui.
SUMMER: Taylor, nouos sommes tes amis.
TAYLOR: Vraiment? Parce que je viens juste d'avoir le Décalogue de Kieslowski en DVD et, je sais pas si tu aimes le cinéma Polonais, mais peut-être que tu pourrais venir et qu'on pourrait se faire une nuit blanche à tout regarder, et... Non. Désolée. OK. On reste en contact, Summer.
MAISON DES COHEN
PAUL: Et donc, c'était Halloween et j'avais arrangé un rendez-vous avec une copine de la fille avec qui je sortais.
SANDY: Je n'avais pas de déguisement, alors, quand je suis allé la chercher, j'ai mis un sac sur ma tête.
KIRSTEN: J'avais l'impression de sortir avec Elephant Man
PAUL: Vous savez qu'environ 50% des gens rencontrent leurs futurs époux à l'Université. Vous avez des petites amies?
SETH: Um?
SANDY: Oui.
KIRSTEN: Je vais décrocher.
SETH: Je ne sais plus vraiment.
RYAN: Ouais.
PAUL: Très bien, et comment appellez-vous un noir qui fait voler un avion? Un pilote, bande de racistes.
REPONDEUR: Bonjour, c'est les Cohen. Nous ne pouvons décrocher pour le moment, merci de nous laisser un message.
JULIE: Kirsten, c'est moi. Je sais que tu ne voudras probablement plus jamais me voir, je voulais juste te dire que je suis vraiment désolée. Après tout ce que tu as fait, tu mérites une meilleure amie que moi.
KIRSTEN: Je suis désolée. Il faut que j'y aille. Ça m'a vraiment fait plaisir de te voir, Paul.
PAUL: Oui, ça m'a fait plaisir de te voir moi aussi.
SANDY: Est-ce que tout va bien?
KIRSTEN: Oui, c'est bon. Je serais de retour dans une demi-heure. Oh, Summer.
SUMMER: Salut, j'espèrais pouvoir parler à Seth.
SETH: Excusez moi.
SANDY: Et ils devinrent trois.
CHAMBRE DE SUMMER
SETH: Oh, merci! Si j'avais dût écouter encore une seule anecdote sur Berkeley...
SUMMER: Viens par ici. Comment ça se met?
SETH: OK, il ne fait pas si froid, mais...
SUMMER: Non. Je veux voir à quoi on va ressembler l'année prochaine.
SETH: De quoi parles-tu?
SUMMER: Je viens avec toi. Université de Providence. C'est seulement à 20 minutes de Brown.
SETH: Tu es sérieuse?
SUMMER: Ouais. Je voudrais nous laisser une chance, tu sais. Et je ne peux pas le faire de l'autre côté du pays. Alors...
SETH: J'arrive pas à y croire. Qu'est ce qui t'a fait changer d'avis?
SUMMER: Taylor. Elle m'a fait réalisé qu'à Brown tu seras entouré de gens vraiment intelligents. Tu auras l'impression d'être vraiment stupide. Donc... tu auras besoin de quelqu'un dans le coin qui te fasses te sentir intelligent à nouveau. Tu veux que je viennes avec toi, exact?
SETH: Est-ce que je veux que tu viennes avec moi? Summer... Tu es mon petit ange des neiges.
SUMMER: Bonjour, lapin.
HOPITAL
MARISSA: Comment tu te sens?
JOHNNY: Comme si je venais de me faire renverser par une voiture et qu'on me blindait de calmants.
MARISSA: Tout ça c'est de ma faute.
JOHNNY: Ouais, je suppose. Un peu celle de Ryan aussi, pour avoir réagi comme il l'a fait. Et Chili, pour avoir eu cette idée de concours de surf qui a tout déclenché. Et la nana qui m'a renversé n'a pas vraiment arrangé les choses. Tu sais quoi? Peu importe la manière dont on voit les choses, mon genou est toujours foutu
MARISSA: Qu'est ce que tu vas faire?
JOHNNY: Je vais subir cette opération, faire la rééduc, et remonter sur ma planche. Ce genre de choses arrive, Marissa. Qu'est ce que je suis censé faire... abandonner?
CAMPING
JULIE: Gus? Je l'ai déjà dit à ta femme, je ne fais pas d'échangisme! Oh, Kirsten, qu'est ce...?
KIRSTEN: Hey, Julie. Je me demandais si on pouvait se voir demain et parler affaires.
JULIE: Attends, tu... Tu veux toujours monter une affaire avec moi?
KIRSTEN: Je me suis demandé pourquoi tu n'étais pas allé au bout de cette escroquerie. Tu pourrais vivre dans le superbe condo de Charlotte. Mais tu es là.
JULIE: Je suppose que j'aurais pu...
KIRSTEN: Je sais que tu l'as fait pour moi. Laisse moi faire ça pour toi.
GUS: Hey, Julie.
JULIE: J'ai un flingue, Gus.
GUS: C'est bon!
JULIE: Ouais... Lançons-nous.
MAISON DES COHEN
PAUL: Ne va... ne va pas là-bas! Ne recommence pas. Tu l'as déjà fais une fois. Ne recommence pas.
SANDY: Plus d'histoires pour moi.
PAUL: Et bien, c'est une bonne chose, parce que je crois qu'on était sur le point de perdre Ryan.
RYAN: Non, non, non. C'est génial. J'ai juste... Je ne sais pas si je suis prêt pour tout ce truc universitaire.
PAUL: Comment ça?
RYAN: Je regarde autour de moi et j'ai un foyer, une famille... Une partie de moi se dit que tout est enfin comme il faut. Je ne suis pas sûr d'être prêt à quitter ça.
SANDY: Tu sais, partir à l'Université n'est pas un adieu.
RYAN: Mais qu'est ce que je fais pendant les vacances? Je reste dans le cabanon de la piscine?
SANDY: Peu importe où tu pars, ce sera toujours ton foyer.
SETH: Papa, je peux te voir à l'intérieur?
SANDY: Excusez moi une minute.
PAUL: Et donc, dit moi... dans cette équation de départ, est-ce qu'il y a un facteur petite amie sérieux?
SALON DES COHEN
SETH: Désolé de... m'être enfui plus tôt.
SANDY: Ouais, tu as râté mon histoire de quand j'ai joué au Nanki-Poo au Mikado.
SETH: C'est vraiment... vraiment dommage. Écoute... Je ne veux pas que tu te fâches, d'accord? Mais... Je ne vais pas aller à Berkeley. Je veux aller à Brown.
SANDY: Je ne suis pas fâché. Brown est une école géniale. J'aurais aimé que tu m'en parles.
SETH: Papa, j'essaye depuis des années, mais tu ne voulais pas l'entendre.
SANDY: C'est parce que je voulais que tu ai la même expérience extraordinaire que j'ai eu.
SETH: C'est précisement ce pourquoi je dois aller à l'Est. C'est exactement ce que tu as fait. Tu as tout laissé derrière toi pour te créer ton propre chemin. J'ai besoin de faire ça.
SANDY: Tu le fais déjà. Seth postule pour Brown.
KIRSTEN: Je pense que c'est génial.
SETH: Summer est là-haut en train de commander des trucs sur le site de L.L. Bean, alors je devrais...
SANDY: Dépêche. Dépêche.
KIRSTEN: Alors... On dirait qu'on va être des parents sans enfants.
SANDY: Exact. Que dirais-tu de prendre un appartement à Providence? Ooh, Providence.
JARDIN DES COHEN
PAUL: Donc, elle représente une partie importante de ta vie.
RYAN: Oui, depuis que je suis arrivé ici, elle m'a toujours accepté pour ce que je suis. Je ne sais pas si je peux laisser ça. Excusez moi.
PAUL: Bien sûr. Comment va Johnny?
MARISSA: Il va bien. Il est incroyable en fait. Tu sais, il dit qu'il va resurfer un jour.
RYAN: Je me sens responsable.
MARISSA: Ryan, ce n'est pas ta faute. Ou la mienne. Ces choses arrivent. On ne peut pas continuer à tout se reprocher.
RYAN: Et comment on fait ça?
MARISSA: Et bien, pour commencer, je m'inscris à l'Université.
RYAN: Très bien
MARISSA: Tu sais, aussi horrible qu'ai été ce coup de feu, si je ne le laisse pas partir, il va ruiner ma vie. Nos deux vies.
RYAN: La dissert?
MARISSA: Je vais dire ce qu'il s'est passé. Que j'ai sauvé la vie de quelqu'un que j'aime. L'Université devra l'accepter ou non. Je ne peux plus m'en cacher. Ça a fait de moi celle que je suis.
RYAN: Il n'y a pas de retour possible.
MARISSA: Tu sais, tout ce qu'on a traversé ces deux dernières années, et le fait que nous sommes toujours là, me fait vraiment penser qu'il n'y a rien qu'on ne puisse affronter.
PAUL: Désolé de vous interrompre. Je voulais juste vous dire bonne nuit. Ça me faisait bizarre de rester assis seul, et je n'ai pas p m'empêcher de vous entendre. J'espère que vous deux postulerez à Berkeley. Je pense que ça collerait bien. Si vous avez des questions, passez moi un coup de fil.
CHAMBRE DE SETH
MARISSA: Vous êtes habillés?
RYAN: Quelqu'un a faim?
SETH: Ouais, celle-là à besoin de faire des provisions pour aller affronter le froid.
SUMMER: Hmm, ainsi parlait Mr. Cure-dent.
MARISSA: Hey, Université de Providence? On pense à Berkeley.
RYAN: Donc on sera en Californie du Nord et vous serez à Rhode Island.
SUMMER: Toi et Seth allez devoir faire dans la relation longue distance. Vous avez pas intêret à draguer ailleurs.
SETH: C'est l'Université. Tout peut arriver.
RYAN: Tu te poses des questions sur ta sexualité?
SETH: Non, mais...