MAISON DES COHEN
ARCHIE: On a abattu le mur de soutènement pour accroître le volume.
SANDY: ça va être encore long pour accroître le volume ?
ARCHIE: Ou plutôt quand aurai-je fini de démolir votre maison ?
SANDY: Ma maison est déjà démolie. Et ce n'est pas la faute des travaux. Alors ?
ARCHIE: On est au mois de septembre. Dans 2 semaines. Un mois maximum. Six semaines.
SANDY: D'ici là. . . Pourriez-vous convaincre vos gars de porter une chemise ou un t-shirt ? Les voisins surnomment ma maison ''le repaire des hommes'' .
ARCHIE: Trop Village People ?
SANDY: Oui.
ARCHIE: Je leur parlerai.
KIRSTEN: Bonjour, Archie.
SANDY: Ne te marie pas. Et si tu te maries, ne fais pas d'enfants. Bonne nouvelle !
CUISINE DES COHEN
SANDY: Archie pense avoir fini les travaux avant. . . il n'a pas dit ''jamais'', mais c'est tout comme. J'en veux bien, merci. Merci. Quelle belle journée en perspective. Je vais au tribunal plaider cette fascinante affaire sur un propriétaire de yacht qui trouve que son voisin viole la loi sur le bruit de Crystal Cove. Ane au nougat, El Paso, abat-jour, relais routier, stéthoscope. . .
KIRSTEN: Tu penses que je ne t'écoute pas et, du coup, tu dis n'importe quoi pour voir si je t'écoute.
SANDY: Tu m'écoutais.
KIRSTEN: Non. Ce journal a attiré mon attention. Ou plutôt la date de ce journal.
SANDY: ll reviendra.
KIRSTEN: Avant la reprise des cours ou pour la fin des travaux ?
SANDY: Tu veux que je le ramène de force à la maison ?
KIRSTEN: Honnêtement, oui. J'en ai assez de ton approche parentale psychologique baba cool.
SANDY: C'est donc ça le problème. Et pas le fait qu'il a été si couvé qu'il n'a jamais eu d'amis avant Ryan. Un enfant a parfois besoin de prendre l'air.
KIRSTEN: L'océan Pacifique n'est pas assez grand pour lui ?
SANDY: Si on le force à rentrer, il voudra repartir.
KIRSTEN: Je me fiche de ce qu'il veut. Je me fiche de ce qu'il estime être juste. ll aurait pu mourir.
SANDY: Tu peux m'accuser.
KIRSTEN: ll peut nous accuser. Ce petit jeu peut durer longtemps. L'été est fini. Les cours vont reprendre. Sa place est ici, avec nous.
SANDY: ll finira par s'en rendre compte.
KIRSTEN: J'en ai marre d'attendre. Ramène-le-moi, Sandy. Ramène-le-moi.
GENERIQUE
MAISON DE MARISSA
SUMMER: Qu'est-ce qu'il fait chaud ! Je vais fondre ! Tant que je fonds uniformément, ça va. Regarde-moi ça ! J'en veux. ll te déshabille des yeux.
MARISSA: Ma mère veut que je reprenne la gym Cardio Barre. Elle pense que ça nous rapprochera.
SUMMER: Cardio Barre ?
MARISSA: Du Tae Bo relooké. J'apprendrai à lui tenir tête.
SUMMER: Tu n'as pas besoin de ça.
MARISSA: Que veux-tu dire ?
SUMMER: Rien. C'est juste que. . . Ne le prends pas mal, mais tu es un peu maigre.
MARISSA: Je mange.
SUMMER: Très bien. Bon sang ! Et tu bois, il n'y a aucun doute. Qu'est-ce que c'est ?
MARISSA: Un thé glacé de Newport Beach.
SUMMER: ll est 1 0 h du matin. C'est un peu tôt.
MARISSA: Pour qui ?
SUMMER: Ce bikini n'est pas confortable. ll m'en faut un autre. On va au centre commercial ?
MARISSA: ll y a des soldes mercredi.
SUMMER: Mercredi ? Je ne peux pas. Je vois Zach.
MARISSA: Encore ?
SUMMER: Plus je vois Zach, moins je trouve le temps de penser à. . . Comment s'appelle-t-il déjà ? L'asperge aux cheveux frisés. Le salaud qui est parti en ne laissant qu'un mot à sa copine, qui a pleuré jusqu'au 4 juillet, date à laquelle elle a décidé de sécher ses larmes.
MARISSA: ll s'appelle Seth.
SUMMER: Je sais. Je fais juste semblant de ne pas savoir et je parle de lui en termes négatifs pour extérioriser ma douleur. Donc, pas mercredi.
MARISSA: Tu vois Zach.
SUMMER: C'est une pure formalité. Je refuse de m'attacher. Je ne m'attacherai plus jamais à un garçon.
MARISSA: Je te comprends.
CHANTIER
RYAN: Là, ça ira. Merci.
THERESA: N'oublie pas ton déjeuner. J'ai épluché ton orange.
RYAN: Merci, mais les autres risquent de trouver ca louche.
THERESA: T'as raison.
RYAN: Bon, eh bien. . .
THERESA: Vas-y, sinon le contremaître va se fâcher.
RYAN: ll est constamment fâché. ll est né comme ca.
THERESA: Ce soir, on pourrait louer un film ou faire une partie de billard.
RYAN: Un billard. Bonne idée.
THERESA: A plus tard.
MAISON DE MARISSA
JULIE: Kaitlin m'attend à son cours de maître nageur. Elle sauvera peut-être sa sœur de sa noyade dépressive.
CALEB: Que fait cette camionnette ici ? J'ai comme l'impression qu'elle est là chaque semaine.
JULIE: Bien vu.
CALEB: On se fait livrer des fleurs chaque semaine ?
JULIE: Oui, Cal. Les plantes vivent. Et meurent.
CALEB: Chaque fois que je décroche le téléphone, j'entends un cliquetis.
JULIE: Nixon, aurais-tu une attaque de paranoïlïa ? Que t'arrive-t-il ? Soit tu déjantes complètement, soit les choses vont mal.
CALEB: Ce n'est rien. C'est mon traitement vasculaire. Parfois, il me rend. . .
JULIE: Cinglé ? Pendant tout un été ? J'emmène Kaitlin choisir un autre poney.
CALEB: Qu'est devenu China ?
JULIE: China souffre d'alopécie. J'espérais que la cure marcherait, mais elle est toujours aussi chauve. On ne peut pas demander à une gamine d'aimer un poney chauve.
CALEB: Tu as sans doute raison.
JULIE: Merci.
CALEB: Ne paie pas avec la carte de la société.
JULIE: Pourquoi ?
CALEB: Je ne peux pas faire passer le poney de Kaitlin en frais professionnels. C'est illégal.
JULIE: Je sais. J'allais payer avec la carte noire. A plus tard, mon chéri.
MAISON DE LUKE / MAISON DES COHEN
LUKE: Allô ?
KIRSTEN: Luke, c'est Kirsten.
LUKE: Mme Cohen ! Comment allez-vous ? Je connais déjà la réponse.
KIRSTEN: ll est là ?
LUKE: C'est pour toi.
SETH: Allô ?
KIRSTEN: Seth. C'est maman.
SETH: Maman. Blonde, traits anguleux, petit nez retroussé ?
KIRSTEN: Rentre à la maison.
SETH: Ryan est rentré ?
KIRSTEN: Seth Ezekiel. . .
SETH: M'appeler par mes 2 prénoms ne nous rapprochera pas.
KIRSTEN: Cette comédie a assez duré.
SETH: Pas encore. Je donne des cours de voile jusqu'en septembre. Portland a besoin de moi.
KIRSTEN: Moi aussi.
SETH: Ecoute-moi bien. Je hais Orange County. Je ne reviendrai pas. Le jour où vous serez prêts à vous installer ailleurs, on pourra parler.
KIRSTEN: C'est fou. Dire que je pensais que l'appel d'une mère suffirait à émouvoir mon fils.
SETH: Oui, c'est fou. Au revoir.
KIRSTEN: Tu ne vas pas me raccrocher au. . .
CUISINE DES COHEN
SANDY: Tu as craqué et tu l'as appelé ?
KIRSTEN: ll était si mignon, enfant.
SANDY: Et il est devenu un jeune homme hargneux. Je lui ai parlé cet après-midi.
KIRSTEN: Ne comprend-il pas qu'on ne voulait pas que Ryan parte ?
SANDY: Pour l'instant, ce n'est pasce qu'il comprend qui compte. C'est ce qu'il ressent.
KIRSTEN: Cette maison me semble si vide.
OUVRIER: On va devoir casser une partie du plancher, d'accord ?
SANDY: Et paradoxalement si habitée. Par des hommes torse nu couverts de sueur. Tu devrais être au paradis.
KIRSTEN: C'est Jimmy. Je lui avais dit qu'on dînerait avec lui.
SANDY: Je vais lui parler.
ENTREE DES COHEN
SANDY: Jimbo. Ca va ?
JIMMY: Bien. Toujours partants pour dîner avec Hailey et moi à bord du bateau ?
SANDY: Non. Kirsten ne va pas très bien.
JIMMY: Seth ne veut pas rentrer ?
SANDY: ll rentrera. ll n'a pas vraiment le choix. Je dois juste trouver une manière de le lui faire comprendre.
JIMMY: Mais si tu le ramènes de force, contre son gré. . .
SANDY: Ca envenimerait les choses. Et il n'y a rien de pire que de co-habiter avec un adolescent amer. ll refuse de me parler. ll refuse de parler à Kirsten.
JIMMY: ll acceptera peut-être de parler à quelqu'un d'autre.
CHANTIER
SANDY: Je voulais être sûr que tu n'étais pas un tire-au-flanc.
RYAN: Si seulement. . . Ca va ?
SANDY: Pas trop mal. Et vous ?
RYAN: Le cadeau de Kirsten nous a fait très plaisir.
SANDY: Elle aime acheter. Même pour un futur bébé.
RYAN: Et vos travaux ?
SANDY: C'est comme ce chantier. Un désastre.
RYAN: Mais ça lui change les idées ?
SANDY: Plus tant que ça.
RYAN: Seth veut rester à Portland ?
SANDY: C'est la rentrée et aucun de nous n'est prêt à céder.
RYAN: Vous allez monter le voir ?
SANDY: J'aime bien Luke. ll me fait penser à un golden retriever.
RYAN: C'est parce que que c'en est un.
SANDY: Tu veux venir ? A deux, on a peut-être plus de chance. Toi et moi, on est sûrs de réussir.
RYAN: On ne s'est pas quittés en bons termes. On n'a pas reparlé.
SANDY: ll en veut à tout le monde.
RYAN: Theresa a des analyses à faire. Je travaille.
SANDY: Eh bien. . . Juste au cas où. Peu importe si tu ne t'en sers pas. Je l'ai eu pas cher.
RYAN: Bonne chance.
SANDY: Sois prudent, mon grand.
MAISON DE THERESA
THERESA: Viens manger. Ma mère est partie. On a de quoi manger.
RYAN: Merci.
THERESA: C'est quoi ?
RYAN: Rien. Sandy m'a demandé de l'aider à convaincre Seth de rentrer.
THERESA: C'est pour ça qu'il est passé ? ll a dit qu'il passait te dire bonjour.
RYAN: Je ne sais pas. Seth m'en veut encore. ll en veut à ses parents.
THERESA: A cause de ton départ ?
RYAN: Oui.
THERESA; J'ose à peine imaginer ce qu'il pense de moi. Tu comptes aller à Portland ?
RYAN: Non. Je ne peux pas.
THERESA: Vas-y, si tu veux.
RYAN: ça ne concerne que leur famille.
THERESA: Tu fais partie de leur famille.
RYAN: Plus maintenant. ll faut que j'aille travailler.
PARKING
SANDY: Bonjour, Cal. Ravi de vous voir. Mais pourquoi doit-on se voir dans un parking ?
CALEB: ll y a peut-être des micros au bureau. Chez moi. Chez vous. Allez savoir, avec le FBl !
SANDY: Vous avez pété un plomb, on dirait. J'ai peut-être un micro sur moi. On ne sait jamais. Vous voulez me fouiller ?
CALEB: Je n'ai pas le temps de plaisanter.
SANDY: Moi non plus. Mon avion part dans 30 minutes. Je vais à Portland.
CALEB: Voir Seth ?
SANDY: Oui.
CALEB: Je ne comprends pas. Son meilleur ami part et Seth part avec un autre ami et son père gay. Je trouve ça étrange.
SANDY: Venant de la part d'un homme qui est prêt à sortir de chez lui déguisé. . .
CALEB: Ma paranoïlïa est infondée ?
SANDY: Elle est drôle, mais infondée. Mes amis au bureau du procureur ne m'ont rien dit.
CALEB: C'est absurde. ll vient me voir au début de l'été pour me dire que je suis fini et depuis, rien.
SANDY: Soit ils n'ont rien à se mettre sous la dent. . . Soit ils montent un dossier d'enfer. J'ai un avion à prendre.
CLUB DE VOILE
LUKE: On dirait. . . Tu lui as parlé depuis le 4 juillet ?
SETH: Non. Elle ne prend plus mes appels et j'ai arrêté d'appeler. Elle croit qu'il s'agit d'elle.
LUKE: Tu as une sacrée volonté, parce qu'elle est canon.
FILLE: Ca a été un cours de ski nautique mémorable. Un type qui devait peser 1 50 kg a voulu déchausser. J'ai jamais vu une chute aussi violente. ll a tout perdu.
AUTRE FILLE: Même son maillot.
SETH: Et dire qu'on a raté ça.
AUTRE FILLE: Où étais-tu hier soir ? On a été chez Salty et cette fois, j'ai pu entrer. C'était génial.
SETH: Ca ne me disait rien.
LUKE: Cohen s'est disputé avec sa mère.
SETH: Merci. C'est vrai, mais humiliant.
FILLE: Tes parents te mettent la pression ?
SETH: Je vais leur parler de mes plans d'étudier à la maison.
AUTRE FILLE: lls vont adorer. On doit y retourner. On voulait juste vous raconter.
SETH: Merci.
AUTRE FILLE: A plus.
SETH: Ne vous noyez pas. Si vous voyez d'autres gros types nus, surtout, appelez-nous.
FILLE: ll est si drôle.
LUKE: ll faut que tu conclues avec Jane, avant la fin de l'été.
MAISON DE LUKE
SETH: Je vis ici. Elle aussi. On a tout le temps.
LUKE: Comme tu veux.
PERE DE LUKE: Bonjour.
LUKE: On dîne à quelle heure ?
PERE DE LUKE: Dans une demi-heure. Et on a un invité.
SANDY: Bonsoir. Sandy Cohen.
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Nouvelle voiture ?
MARISSA: Ma mère me l'a donnée. Pour m'évader.
JIMMY: Pas sans moi.
KIRSTEN: Merci d'être venus.
JIMMY: Hailey bosse, mais on est ravis de te tenir compagnie.
KIRSTEN: Avoir la maison pour moi toute seule, c'est moins drôle que je ne pensais.
MARISSA: Vous avez parlé à Seth ou à Ryan ?
KIRSTEN: Je me suis disputé avec Seth. Je peux difficilement appeler ça ''parler'' . Sandy a vu Ryan hier soir. ll semble aller bien.
MARISSA: Tant mieux.
KIRSTEN: Vous êtes restés en contact ?
MARISSA: Pas vraiment. Un peu, au début, mais c'était trop douloureux.
JIMMY: Un gamin n'a pas besoin d'être à Portland pour être distant.
MAISON DE LUKE
PERE DE LUKE: Vous deviez ouvrir un restaurant. Ca avance ?
SANDY: Non. C'est tombé à l'eau. C'est une longue histoire. Et puis, Newport est plein de bons restaurants.
SETH: Je croyais que tu les trouvais trop chers et qu'ils mettaient trop de sauce.
SANDY: Je n'aime pas les sauces. Moins il y en a, mieux c'est. Tu es impatient de reprendre les cours ?
LUKE: Ca va être bizarre. Je ne connais personne et ils n'ont pas d'équipe de water-polo.
SETH: Le paradis, quoi !
SANDY: Harbor School a un nouveau gymnase. ll a l'air très bien.
SETH: Tu travailles pour le comité de tourisme ?
SANDY: Ne me parle pas comme ça. J'essayais d'être poli. Fais-en autant.
SETH: Non. Je préfère être honnête.
SANDY: Vraiment ?
SETH: Oui.
SANDY: Parlons de ce garçon gâté dont les parents ont tout fait pour qu'il soit heureux. Que fait-il ?
SETH: ll ne s'agit pas de vous.
SANDY: Ca tue ta mère et ta mère me tue.
SETH: Tu passes ton temps à me dire que tu hais Newport et tu veux que je rentre. C'est absurde.
SANDY: C'est chez toi. Quand tu auras 18 ans et que tu auras des économies, tu pourras quitter tes parents et cette ville que tu hais tant.
SETH: Ryan est parti, lui.
SANDY: On a accueilli Ryan. C'est différent pour toi.
SETH: Mais vous n'avez même pas essayé de le retenir.
SANDY: Ryan savait ce qu'il avait à faire.
SETH: Moi aussi.
CABANE SUR LA PLAGE
MARISSA: Allô ?
RYAN: Allô ? Qui est-ce ?
MAISON DE LUKE
PERE DE LUKE: Bonjour. Un peu de café ?
SANDY: Oui. Merci.
PERE DE LUKE: ll est assez fort.
SANDY: C'est ce qu'il me faut. Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. Désolé pour la comédie d'hier soir.
PERE DE LUKE: C'est un bon gamin. ll est sacrément futé.
SANDY: Trop.
PERE DE LUKE: Depuis quand sont-ils les maîtres ?
SANDY: Depuis toujours. Quand ils ont 2 ans, on leur court après pour qu'ils ne se fassent pas mal. ça, c'est la version adolescente.
SETH: Bonjour, Carson. Père.
SANDY: Fils.
PERE DE LUKE: Je vais voir ce que Luke veut manger.
SETH: ll préfère nous laisser seuls pour le 2e round.
SANDY: ll n'y aura pas de 2e round. Tu as raison.
SETH: Quoi ? Ce n'est pas une astuce de Jedi ?
SANDY: Non, je. . . J'ai réfléchi à ce que tu as dit hier soir. Je ne vois pas d'autre solution. Si c'est ici que tu veux être, je ne vais pas te ramener de force.
SETH: Je peux rester ?
SANDY: Au moins, tu es en sécurité, ici. Et puis, si je te force à rentrer, la prochaine fois, tu ne laisseras peut-être pas de mot. Tu n'appelleras peut-être pas.
SETH: Merci. Merci. Je suis désolé de t'avoir fait venir ici. ça m'a fait plaisir de te voir.
SANDY: Moi aussi. Et tu sais que je suis parti de chez moi à ton âge et. . . Je veux te dire ce que j'aurais aimé entendre. On t'aime. La porte est toujours ouverte.
SETH: Je sais. J'ai un cours de voile à 10 h. ll faut que j'y aille.
SANDY: Très bien.
SETH: Merci.
SANDY: Sois prudent.
SETH: Au revoir.
MAISON DE THERESA
THERESA: Faudrait qu'on parte dans une demi-heure.
RYAN: Je ne bosse pas le samedi.
THERESA: Je parlais du médecin.
RYAN: Ah, oui.
THERESA: Tu avais oublié ?
RYAN: Non, non, je. . . Si, j'avais oublié. Désolé.
THERESA: C'est quoi, ce sac ?
RYAN: Je pensais aller à Portland. . . en fait. C'était avant que je me souvienne du médecin.
THERESA: Tu ne t'en es pas souvenu.
RYAN: J'y vais chaque fois. Tu crois que je m'en fiche ?
THERESA: Non, mais tu as un billet d'avion. On reçoit des coups de fil en pleine nuit. Que se passe-t-il ?
RYAN: J'ai quitté Newport pour tout simplifier. Mais on dirait que je n'ai fait que tout compliquer.
THERESA: C'est drôle. Je croyais que tu avais quitté Newport pour moi.
RYAN: C'est le cas. Je veux juste faire la paix avec Seth.
THERESA: Ce n'est pas comme si tu l'avais abandonné.
RYAN: Si, justement. Je suis juste. . . parti. Sans même lui en parler. Je vais juste à Portland. Tu as peur que je perde mon boulot ? C'est juste une visite de routine.
THERESA: ll y aura des piles de vieux magazines et de la musique d'ambiance. Ma mère adore ce genre de trucs.
RYAN: Tu es sûre ?
THERESA: Oui.
RYAN: Très bien. Je file.
MAISON DE MARISSA
JULIE: Marissa, tu n'es pas encore prête ? Retire tes écouteurs. Retire tes écouteurs.
MARISSA: J'écoutais un morceau, maman.
JULIE: On aurait dû partir pour le cours de Cardio Barre il y a 1 5 minutes.
MARISSA: Ah, oui. Désolée.
JULIE; ça, je te le confisque. Et tu es privée de sorties.
MARISSA: Quoi ? Tu ne peux pas m'interdire de sortir.
JULIE: Si je peux, parce que je ne peux pas continuer à vivre comme ca. Tu as passé l'été à faire comme si je n'existais pas.
MARISSA: Si seulement.
JULIE: Qu'as-tu dit ? Pourquoi faut-il qu'on se dispute ? Au lieu de m'ignorer, dis-moi ce qui ne va pas.
MARISSA: Tu veux savoir ce qui ne va pas ? Vraiment ? Tu veux savoir à quoi je pense ?
JULIE: Oui.
Marissa se met à crier et à tout renverser sur son passage.
MAISON DE LUKE
SANDY: Merci pour les infos, Otis. J'en parlerai à Caleb à mon retour.
PERE DE LUKE: Sandy. Votre taxi.
SANDY: Entendu. Merci. Je pensais bien te voir ici.
RYAN: Vous partez ?
SANDY: J'ai tenté ma chance. Bonne chance. Et merci.
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Summer. Bonjour.
SUMMER: Bonjour, Mme Cohen. Puis-je entrer ?
KIRSTEN: Bien sûr. Tout va bien ?
SUMMER: Je suis venue oublier Seth.
KIRSTEN: Pardon ?
SUMMER: Mon psy a dit que pour pouvoir passer à autre chose, je devais me débarrasser des biens matériels de Seth. Je suis venue déposer ses trucs.
KIRSTEN: Je vois.
SUMMER: Si je veux à nouveau pouvoir vibrer à haute fréquence, c'est impératif.
KIRSTEN: ''Vibrer à haute fréquence'' ?
SUMMER: Lynn Grabhorn. Excusez-moi, mais votre vie attend. L'humain est traversé par un courant électrochimique qui est affecté par nos émotions. Quand on est heureux ou gai, cette énergie vibre à une fréquence plus élevée que lorsqu'on est triste ou en colère contre disons Seth Cohen. Quand notre fréquence est élevée, on attire plus les gens heureux que lorsque notre fréquence est basse disons à cause de Seth. C'est la loi de l'attraction en physique.
KIRSTEN: Fais comme chez toi.
SUMMER: Merci.
KIRSTEN: Summer ! Je veux que tu saches que s'il n'était pas mon fils, je ferais pareil.
CHAMBRE DE SETH
SUMMER: J'espère qu'on pourra rester amis.
MAISON DE LUKE
LUKE: Une petite partie de Madden Football ?
SETH: Quand arrêteras-tu de jouer à ces jeux ?
LUKE: Pourquoi ? Salut, papa. Le dîner est prêt ?
PERE DE LUKE: Le barbecue chauffe et on a un autre invité.
SETH: Qui c'est, cette fois ? Ma mère ? Je ne m'attendais pas à ça.
LUKE: ça boume, Chino ?
RYAN: Et vous, ça va ?
SETH: Bien, merci. Mon père t'a sûrement demandé de venir. Mais tu prendras bien un burger avant de repartir ?
RYAN: Oui.
JARDIN DE LUKE
RYAN: Tu sais faire marcher un grill ! Tu bats ta mère.
SETH: J'ai beaucoup appris cet été.
RYAN: Portland a l'air sympa. Enfin, de l'avion.
SETH: C'est génial. ll y a des vraies saisons. Des filles sympas.
RYAN: Toi et Summer. . .
SETH: ça ne va pas fort. Elle ne voudra sans doute plus jamais me parler. Et il est temps qu'elle trouve quelqu'un d'autre. On ne se verra plus beaucoup, maintenant que je vis ici.
RYAN: Je suis désolé si. . . Si c'est à cause de. . .
SETH: Non, sérieusement. Ce n'est pas toi qui m'as fait quitter Newport. Le fait est que tu m'y as fait rester un an de trop.
RYAN: Vraiment. La pension, Portland, n'importe quoi.
SETH: Je serais parti tôt ou tard. Newport Beach et moi ne faisons pas bon ménage.
RYAN: C'est une sacrée décision. Abandonner tes études.
SETH: On trouvait normal autrefois que les adolescents sillonnent le pays en train.
RYAN! A cause de la dépression. lls cherchaient du travail.
SETH: Les saisonniers ont la cote.
RYAN: Tu ne comptes vraiment pas rentrer à Newport ?
SETH: Et toi ? Dans ce cas. . .
RYAN: Seth, je ne peux pas.
SETH: Moi non plus.
MAISON DE MARISSA
JIMMY: Je dois le reconnaître, Jules, tu t'en es bien sortie. Tu as ce que tu voulais.
JULIE: Si on veut.
JIMMY: Merci. Qu'y a-t-il ? Que se passe-t-il ?
JULIE: A part le fait que notre fille me rappelle Chucky et Keith Moon ?
JIMMY: Elle traverse une période difficile.
JULIE: Jimmy, tu n'as pas idée de la crise qu'elle m'a faite récemment. Elle a jeté les meubles de jardin dans la piscine.
JIMMY: Elle a mis le paquet.
JULIE: Ce qui est triste, c'est qu'on ne s'est jamais parlé aussi honnêtement. Heureusement que Kaitlin part en pension. Elle y sera mieux qu'ici. Marissa sera marquée à vie. A vie, Jimmy. A moins qu'on réagisse.
JIMMY: Comment ?
JULIE: En lui offrant une vie de famille plus stable. Tu pourrais venir déjeuner le dimanche avec. . .
JIMMY: Hailey ?
JULIE: Oui. Alors, vous êtes toujours. . .
JIMMY: Elle est formidable. Douce. Souple. Toi et Caleb ?
JULIE: Pas si souple que ça.
JIMMY: Je ferai tout ce que je peux. D'accord ?
JULIE: Merci. Je tiens à te dire que je suis très heureuse pour toi.
JIMMY: Et moi que je ne te crois pas, mais que pour Marissa je ferai semblant.
MAISON DES COHEN
CALEB: C'est maintenant que vous me dites que vous avez parlé au procureur.
SANDY: Je suis allé voir votre petit-fils. ll reste. Merci.
CALEB: ll reste ? Je peux lui parler. Je sais être persuasif.
SANDY: Tant mieux pour vous. ça peut s'avérer utile.
CALEB: Pourquoi ? Qu'a dit le procureur ?
SANDY: Le temps est orageux, Cal. ll va pleuvoir. Sur vous. Sur nous tous. Alors sortez l'anti-tonnerre, vous me suivez ?
CALEB: A ce point ?
SANDY: Triez vos papiers. Le Newport Group. La famille. Faites-le vite.
MAISON DE LUKE
LUKE: Vas-y, Chino. Essaie un peu de me faire mal. Fais-moi mal. Vas-y !
SETH: Luke économise une fortune : c'est moins cher qu'un psy.
RYAN: ll a quand même besoin d'un psy.
LUKE: Tu vas me le payer.
PERE DE LUKE: Ryan. C'est pour toi.
RYAN: Bonne chance.
SETH: Je t'attends. C'est parti.
RYAN: Allô.
THERESA: Ryan ?
RYAN: Bonjour. Qu'y a-t-il ? Je reviens de chez le médecin. ll n'entendait pas son cœur battre. J'ai perdu le bébé. ça peut arriver, pendant les deux premiers mois.
RYAN: J'arrive. Je prends le prochain vol et. . .
THERESA: Non.
RYAN: Quoi ?
THERESA: Je crois qu'il faut voir ça comme un signe. Je crois que c'est un signe, Ryan, tu n'es pas heureux avec moi. Tu n'as jamais été heureux. Si tu es resté, c'est uniquement pour le bébé. Mais il n'y a plus de bébé.
RYAN: Tu ne veux pas que je rentre.
THERESA: C'est toi qui ne veux pas rentrer.
_______________________________
SETH: Là, c'est ton terrain ? C'est ton. . . Tout va bien ?
RYAN: Theresa a perdu le bébé.
MAISON DE THERESA
MERE DE THERESA: Tu lui as dit ? ll t'a crue ?
THERESA: Oui, je crois.
MERE DE THERESA: C'est mieux comme ca. Pour toi, pour lui, pour le bébé.
MAISON DE LUKE
SETH: Ton taxi arrive à quelle heure ?
RYAN: ll ne va plus tarder.
SETH: Que vas-tu faire ?
RYAN: Je ne sais pas. J'irai chercher mes affaires et je serai sans toit, une fois de plus.
SETH: Tu n'as pas envie de rester à Portland ? Tu pourrais rester.
RYAN: Je ne peux pas m'imposer. Et puis,j'ai trouvé un boulot qui paie bien. . . Je trouverai une solution. Et toi ?
SETH: Rien de spécial. Je donnerai mes cours et je traînerai avec Luke. Son père a un nouveau copain, ca devrait être amusant. Je vois ca d'ici. Et puis, mes parents sont d'accord pour que je reste, je n'ai plus besoin de culpabiliser.
RYAN C'est génial, ça.
SETH: Oui, c'est formidable.
RYAN: Formidable.
LUKE: Chino, ton taxi est arrivé.
RYAN: Bon, eh bien. . . le moment est venu.
SETH: Donne de tes nouvelles.
RYAN: D'accord. A la prochaine.
Ryan va prendre son taxi. Seth est pensif. Tous deux vont l'un vers l'autre et se retrouvez nez à nez devant la porte.
RYAN: Je me disais que. . .
SETH: Moi aussi. lls n'ont même pas d'équipe de water-polo ici. C'est rédhibitoire pour moi. On n'est pas forcés de s'embrasser ?
RYAN: Non.
SETH: Entre.
CUISINE DES COHEN
SANDY: J'aime bien manger au milieu des meubles. C'est intime.
SETH: On s'absente trois mois et vous cassez tout.
KIRSTEN: Vous êtes rentrés ?
RYAN: lls faisaient un prix spécial pour les jeunes récalcitrants.
SANDY: Tu rentres aussi ?
RYAN:Oui, c'est une longue histoire. Mais je crois que ma place est ici.
SETH: Pareil pour moi.
SANDY: Parce que personne ne quitte cette famille deux fois. Bienvenue chez toi.
RYAN: Merci.
MAISON INVITES
SETH: Comment va ?
RYAN: Cool.
SETH: Content d'être rentré ?
RYAN: Oui. Et toi ?
SETH: Ma chambre a rétréci en mon absence. A moins que ce soit moi qui ai grandi ces 3 derniers mois. Summer a déposé tous les objets qui la faisaient penser à moi, donc je vais m'amuser, lundi.
RYAN: Je ne veux même pas y penser.
SETH: Tu as besoin de moi ? Tu veux. . .que j'allume le grill ? Parce que, Ryan. . . je sais le faire.
RYAN: Non, ça va. Je suis fatigué, mais ça va.
SETH: Très bien.
RYAN: Attends ! Comment as-tu fait pour aller jusqu'à Portland depuis Newport sur ton petit catamaran ?
SETH: Ryan, assieds-toi, mon grand. Ce fut un long et périlleux voyage, mais je promets de ne t'épargner aucun détail.
RYAN: Merci.
SETH: Parce qu'on est amis. D'abord. . . j'ai été à Catalina. Puis j'ai poussé jusqu'à Santa Barbara. A Santa Barbara, j'ai eu faim et j'ai pété un plomb, j'ai vendu mon bateau et je suis allé à Portland en autocar.
RYAN: Quoi ?
SETH: Oui, mais un vieil autocar local. Tu es déjà monté dans ces engins ? Faut avoir le cœur bien accroché.
RYAN: Tu as pris un autocar !
SETH: Oui, mais faudrait trouver une autre version pour le lycée.
RYAN: C'est sympa, l'autocar.
SETH: Et que dis-tu de. . . Le bateau a coulé. Les baleines m'ont sauvé comme dans Paï...
RYAN: Quoi d'autre ?
SETH: Le bateau a coulé. J'ai été sauvé par une sirène. Le bateau a coulé. Je me suis retrouvé sur une île déserte.
Fait par 8thArt