(Sandy est dans la cuisine quand Kirsten arrive et lui envoie une flèche de Cupidon)
Kirsten : L’homme de ma vie vient d’être transpercé par la flèche de Cupidon. Joyeuse Saint Valentin mon amour.
Sandy : La Saint Valentin, c’est demain mon amour.
Kirsten : Tu n’es pas content ?
Sandy : Oh mais si mais je repense sans cesse à cette arme que tenait Oliver.
Kirsten : Oui, le pauvre.
Sandy : Le pire aurait pu se produire.
Kirsten : Mais Ryan l’a raisonné. Mme Kim a levé la sanction, il peut retourner en cours donc tout va bien et notre vie va reprendre un cours normal. Et je tiens à ce qu’on célèbre dignement la Saint Valentin.
Sandy : La Saint Valentin est une escroquerie. Roche Hachana, le jour des morts, ces fêtes-là ont un sens. Tu sais qui a inventé la Saint Valentin ?
Kirsten : Oui. Saint Valentin.
Sandy : Non, les imprimeurs et les confiseurs. Si tu es seul, tu déprimes. Si tu as la chance d’être amoureux, tu claques tes sous en chocolats, fleurs, lingerie fine.
Kirsten : Tu ne m’as jamais acheté de lingerie fine ?
Sandy : Ca te met en rogne, je déteste la Saint Valentin.
(Seth arrive.)
Seth : Sujet brillant, la Saint Valentin.
Sandy : Oh que oui, c’est une fête commerciale.
(Kirsten lance une flèche dans le dos de Seth. Seth se retourne)
Seth (à Kirsten) : Hey, tu vises bien.
Kirsten : Transpercé par la flèche de Cupidon.
Seth : On s’amuse comme une folle à ce que je vois.
(Seth redonne la flèche à Kirsten)
Kirsten : Tu peux parler, tu adores Noelukkah Seth.
Sandy : Ouais, ça, c’est une fête qui a un sens.
Seth (à Sandy) : Dis lui que c’est deux fêtes en une.
Kirsten : C’est un mot inventé de toutes pièces par Seth.
Sandy : C’est la plus importante fête du calendrier judéo-chrétien.
Kirsten : Il est important de fêter la Saint Valentin.
Sandy : La fusion du judaïsme et du christianisme pour la paix des ménages.
(Ryan arrive. Grand silence)
Sandy : Comment vas-tu Ryan ?
Ryan : On fait aller. Rien à signaler.
Kirsten : Tant mieux, je veux que tu sois en forme demain soir pour le gala de la Saint Valentin organisé en faveur de service cardiologie de Newport. Enorme fête, tout le gratin sera là et vous allez vous faire beaux tous les trois, et on va s’amuser. Yaha.. Oui.. et vive Cupidon !
(Couloirs de Harbor)
Marissa : Hey Ryan, attends.
Ryan : Salut !
(Marissa veut embrasser Ryan mais il l’enlace à la place.)
Marissa : Tu as bien dormi cette nuit ?
Ryan : Très mal.
Marissa : Moi aussi, j’ai pas arrêté de penser à ce qu’il s’est passé.
Ryan : Ouais, ça va aller, il est à l’hôpital, avec un peu de chance, ça ira mieux.
Marissa : J’espère pour lui. On va repartir à zéro, tout remettre à plat, t’es d’accord ?
(Silence de Ryan)
Marissa : Oh, au fait, c’est la Saint Valentin, demain.
Ryan : Oui, je sais.
Marissa : Tu fais quelque chose. J’ai rien décidé. Je savais pas si t’avais envie…
Ryan : Euh, ouais, en fait, Kirsten organise un gala de bienfaisance…
Marissa : Oui, pour l’hôpital.
Ryan : Je lui ai dit que je viendrais mais je savais pas si ce genre de fête…
Marissa : …m’amuserait. Si tu y vas, je veux bien y aller avec toi.
(Hochement de tête de Ryan)
Ryan : Qui sait, on fera peut-être une rencontre intéressante.
Marissa : Ouais, ça se pourrait.
(Sonnerie de l’école)
Ryan : Bon, bah, je dois aller en cours.
Marissa : Oui, oui, moi aussi.
(Ils partent chacun de leur côté)
Summer (jouant à la machine de jeux vidéo) : Super. Allez !
Seth : Salut Summer
Summer : Tais toi Cohen, je vais battre mon record, tu me déconcentres. Va t-en.
Seth : Hey, moi aussi je suis content de te voir. Hum, demain, c’est la Saint Valentin.
Summer : Hum, c’est vrai. C’est la Saint Valentin, ça m’était sorti de la tête mais c’est gentil de me le rappeler. Amuse-toi bien avec Anna.
Seth : Anna est à Pittsburgh pour le weekend.
Summer : Pour la Saint Valentin, on file le grand amour.
Seth : C’est fini, on a rompu tous les deux.
(Summer arrête de jouer)
Seth : Et voilà, je voulais savoir si t’avais des projets pour demain.
Summer : Hum (se dirigeant vers le comptoir pour acheter un café). Donc tu es à nouveau célibataire.
Seth : Ouais.
Summer : Et un café ! C’est fini entre vous deux, et tu veux savoir ce que je fais pour la Saint Valentin.
Seth : Ouais.
Summer : Récapitulons, tu te fais larguer par Anna, et tu te rabats sur Summer. Tu sais que tu ne manques pas de culot.
Seth : Hey, pas si vite. Tu penses que c’est Anna qui a rompu avec moi.
Summer : (soupir)
Seth : Hum, quelle fine mouche, elle a deviné. Euh, c’est elle, ouais.
Summer : Je le savais. Non, tu oublies, je ne serais pas ton lot de consolation, j’ai ma fierté. Et puis je suis occupée demain, je vais au gala de charité.
Seth : Quelle coïncidence, moi aussi.
Summer : Je l’ignorais.
Seth : Je t’inviterais à danser.
Summer : Et je refuserais.
Seth : Tu rencontreras peut-être l’amour de ta vie.
Summer : Oui, c’est possible et il ne s’appelle pas Seth Cohen.
(Summer s’en va)
Seth : Euh. Oh. Elle a de la répartie.
(Groupe Newport. Bureau de Kirsten. Kirsten est assise à son bureau et Sandy arrive)
Sandy : Je suis désolé, chérie. Je suis en retard. Assurer la défense des gens fortunés de Newport n’est pas de tout repos.
Kirsten : Laisse-moi juste fini ma recherche, j’en ai pour une seconde.
Sandy : Oh non ! Je meurs de faim, je rêve de manger du crabe farci depuis une heure.
Kirsten : Je compte sur toi pour me donner le coup de main que tu m’as promis demain.
Sandy : Pourquoi ?
Kirsten : Il faut décorer la salle où se déroulera le gala de charité.
Sandy : Ah non, non, désolé, ne compte pas sur moi, j’ai un procès pour nuisances sonores sur les bras. J’ai beaucoup de boulot ce week-end donc il est possible, enfin, je risque d’être en retard à ton dîner, ta soirée de gala, ta fête...
Kirsten : Ma soirée dansante. Pourquoi ? On devait y aller tous les deux.
Sandy : J’ai un restaurant en travaux, je dois voir un géomètre, j’ai besoin d’un permis pour agrandir la terrasse.
Kirsten : Il vient le samedi ?
Sandy : Oui, les conseillers municipaux sont des gens débordés.
Kirsten : Non, je refuse.
Sandy : Tu, quoi ?
Kirsten : Mon statut d’épouse me confère le droit de te dire non. Tu ne m’abandonneras pas le jour de la fête des amoureux. Je te l’interdis.
Sandy : Je te l’ai déjà dit. Cette fête ridicule n’a aucun sens.
Kirsten : Change de disque. Tu me coupes l’appétit.
Sandy : Et pourquoi pas la fête des arbres ? Le jour des primates, le jour des secrétaires ou la fête de notre anniversaire de mariage ?
Kirsten : On sera peut-être divorcés d’ici là.
Sandy : Mon cœur, tu sais que t’amuseras beaucoup plus sans moi.
Kirsten : Non, je veux que tu viennes Sandy. C’est important pour moi.
Sandy : Il y a un tas de choses qui sont importantes pour moi et que tu ne fais pas.
Kirsten : Comme quoi ?
Sandy : Le golf. Je connais des couples qui jouent au golf ensemble.
Kirsten : Ceux qu’on voit sur les parcours sont centenaires.
Sandy : Je veux t’emmener faire du surf, tu refuses de nager dans l’océan.
Kirsten : Avec les poissons, urgh…
Sandy : Je suis un être patient et compréhensif.
Kirsten : Tu plaisantes ?!
Sandy : Je supporte ton malade de père.
Kirsten : Tu es admirable, tu es un saint, il ne te manque plus que l’auréole.
Sandy : Je supporte tes ronflements.
Kirsten : Tu oses dire que je ronfle ?
Sandy : Oh oui, tu ronfles et pas qu’un peu. On dirait que la voie ferrée traverse la chambre.
Kirsten : Je t’ai soutenu quand tu as voulu ouvrir un restaurant. Tu as voulu travailler dans le privé, j’ai applaudi, je t’ai épaulé.
Sandy : Je supporte ton père.
Kirsten : Tu ne me sors jamais dans les endroits que moi j’aime, tout est prétexte à dispute, tu ramènes tout à toi, ma vie, mon job, …
Sandy : Eh oui, c’est ça, je suis égoïste, pourtant je suis là.
Kirsten : Je ne te demande aucune faveur !
Sandy : Tant mieux !
Kirsten : Bien !
Sandy : Parfait ! Oh, mais pourquoi on se dispute ?
Kirsten : Je ne sais plus au juste mais c’est très grave ! Du coup, tu déjeuneras tout seul !
(Kirsten sort)
Sandy : J’oubliais. Bonne Saint Valentin, chérie.
(Appartement de Jimmy et Marissa. Marissa est allongée sur le canapé et lit. Jimmy arrive)
Jimmy : Salut ! Déjà là ? Les peintres sont venus plâtrer les murs, il y a une de ces poussières mais ça progresse petit à petit. Bien travaillé ?
(Il l’embrasse sur le front)
Marissa : Ca peut aller.
Jimmy : Bon.
Marissa : Il y a un cadeau pour toi. Il était devant la porte.
Jimmy : Oh. Pas de tic tac donc ça ne vient pas de ta mère.
(Jimmy ouvre son cadeau et lit la petite carte)
Jimmy : « J’espère que tu ne te sentiras pas trop seul en cette Saint Valentin. Bisous Bisous. Une mystérieuse admiratrice. » Marissa, t’es trop mignonne. C’est toi, avoue.
Marissa : Non, je t’assure.
Jimmy : Bizarre, qui peut avoir un faible pour moi ?
Marissa : C’est une excellente question. Moi, cette année, je zappe la Saint Valentin. Pas de fête.
Jimmy : Quoi ? Toi et Ryan, vous n’allez pas…
Marissa : Ecoute, on n’a fait aucun projet. Il a l’air d’en avoir rien à faire.
Jimmy : Mais c’est la Saint Valentin, et parfois, un petit geste romantique est plus efficace que de grands discours.
(Jimmy ouvre la boîte de chocolats)
Jimmy : Non, ce n’est certainement pas un cadeau de ta mère.
(Marissa prend un chocolat.)
Jimmy : Elle ne cache pas son dédain pour moi et on n’est plutôt en mauvais termes.
Marissa : Récemment, t’as embrassé une fille ?
(Chambre de Summer. Summer est allongée sur son lit en survêtement à regarder la télé quand on frappe à la porte)
Summer : J’ai pas le temps, je révise. Toute nue.
Seth : C’est vrai ? Raison de plus pour que je rentre.
Summer : Cohen !
(Summer va ouvrir la porte)
Summer : Tu es chez moi.
Seth : Oh ! T’es en jogging, je suis terriblement déçu.
(Seth regarde de la porte la chambre)
Seth : Je peux entrer ? Jolie chambre.
Summer : Non !
Seth : Merci.
Summer : Qu’est ce que tu viens faire ici ?
(Seth voit le cheval en plastique)
Seth : C’est quoi ce truc ?
Summer : Rien du tout.
Seth (imitant la voix du cheval) : J’ai pas de petit nom ?
Summer : Princesse Brillance. Qu’est ce que tu veux ?
Seth : Je crois qu’elle plairait à Captain Avoine.
(Summer reprend Princesse Brillance)
Summer : Dis lui de garder ses sabots à distance, et disparais de ma vie.
Seth : Attends, avant de me jeter dehors comme un malpropre, accorde moi une petite minute. Ok, écoute, Summer, je tiens à ce que tu saches que je ne me rabats pas sur toi parce que Anna et moi, on vient de rompre, d’accord, tu vois, la seule bonne raison qui nous a poussé à rompre, c’est que pour moi, il n’y a jamais eu que toi Summer, j’ai toujours été fou de toi, j’ai essayé de me raisonner, j’ai essayé de t’oublier mais c’est trop dur, tu es unique, tu es irremplaçable.
(Summer embrasse Seth, le pousse sur le lit et se déshabille)
Summer : Cohen, est ce que par hasard, tu as pris ce qu’il faut ?
Seth : Oh, j’ai ce qu’il faut, dans mon portefeuille.
Summer : Chouette !
Seth : C’est comme un grigri, une patte de lapin, un porte bonheur.
(Summer fait taire Seth en lui mettant la main sur la bouche)
Summer : Eh bien, c’est ton jour de chance.
Seth : Oh ouais, t’as raison, c’est mon jour de chance, oh ouais.
(Maison de Julie Cooper. Julie ouvre la porte et voit Luke)
Julie : Ca alors, Luke.
Luke : Mme Cooper.
Julie : Que viens tu faire ici ?
Luke : Euh, eh ben, j’ai un souci avec un devoir d’algèbre, j’aimerais emprunter le bouquin de Marissa.
Julie : Marissa n’habite plus avec moi, Luke. Tu es au courant.
Luke : Bien sûr. Ca m’est sorti de la tête.
Julie : Bon. Au revoir, Luke. Bonne nuit.
Luke : Euh, demain soir, il y a cette fête d’organisée pour la Saint Valentin, vous comptez y aller ? Moi en tout cas, j’y vais si vous avez besoin d’un chauffeur.
Julie : Eh bien, étant donné les tensions qui subsistent entre Caleb et moi, il me semble préférable de fuir ce genre de fête.
Luke : Ouais, de toute façon, c’est un jour comme les autres. Bon, je vous laisse. Bonsoir Mme Cooper.
Julie : Au revoir.
(Chambre de Summer. Summer et Seth sont tous les deux dans le lit)
Seth : Eh voilà. On a fait le grand saut.
Summer : Ben ouais.
Seth : Il faut que j’y aille.
Summer : Moi aussi.
Seth : Mais, t’habites ici.
Summer : Oui, mais je descends dans le salon.
Seth : Ok.
Summer : Bon ben ciao.
(Summer sort du lit en emmenant toute la couette pour se couvrir et laisse Seth, qui prend un coussin pour se couvrir et sortir également du lit)
(Chambre de Ryan. Ryan lit sur son lit quand Marissa frappe à la porte et entre une rose à la main)
Ryan : Salut !
(Marissa s’approche et embrasse Ryan, le pousse sur le lit, et commence à le déshabiller)
Marissa : Ryan, Ryan, je t’aime tellement. On en a envie depuis tellement longtemps. On a trop attendu. On va fêter la Saint Valentin un peu en avance.
(Il la repousse)
Ryan : Non, attends, attends, arrête s’il te plaît.
Marissa : Quoi ? Tu veux pas de moi ?
Ryan : Non ! Non, enfin, je veux dire si, oui bien sûr mais avec tout ce qui est arrivé dernièrement, je trouve qu’on va un peu vite.
Marissa : Je regrette tout ce qui s’est passé. Je voudrais tant qu’on s’entende comme avant. C’était une façon de me faire pardonner.
Ryan : Il fallait pas, je t’assure.
Marissa : Oui, tu as raison. Bon, je crois qu’il est temps que j’y aille. Je te laisse, la situation est un peu…
Ryan : Pesante.
Marissa : J’allais dire embarrassante mais va pour pesante. Bon, j’ai bien fait de passer, au moins, les choses sont claires, on se verra s’en doute demain.
(Elle s’en va)
(Le lendemain. Chambre de Ryan. Seth arrive)
Seth : Hey, mon vieux, tu vas pas le croire.
Ryan : Il faut que j’apporte des chaises pour la fête. Tu viens m’aider ?
Seth : Non… Il va falloir trimballer des trucs hyper lourds. Ryan, j’ai une nouvelle époustouflante, énorme, ahurissante !
Ryan : Ah oui, et c’est quoi le scoop ?
Seth : Tiens-toi bien, je suis un mec, un vrai ! Et je fais pas référence à ma bar-mitsvah, mais là j’ai plongé, j’ai goûté aux joies du sexe avec une nana. Summer, pour être plus précis.
Ryan : Comment c’était ?
Seth : (hésitation) C’était sexuel.
Ryan : Ouais, pas génial…
Seth : Non, c’était bien, enfin, c’était bizarre…
Ryan : T’as dit bizarre ?
Seth : Ben oui bizarre, dans le sens de maladroit, c’est curieux mais pour moi, c’était la première fois, Summer est beaucoup plus expérimentée, il fallait s’y attendre. J’ai honte, je me suis surpris à faire des grimaces en pleine action, à rouler des yeux, mais le pire, je crois que ce sont les cris, les gémissements incontrôlables que j’ai poussé juste avant la fin. J’ai probablement dû lui faire peur, je suffoquais, comme une trompe qui aspire goulument l’air hors de l’eau. Ryan, j’étais Némo et j’avais surtout envie de rentrer chez moi.
Ryan : Bon, la deuxième fois, ce sera plus relax.
Seth : Ouais, c’est sûr, seulement il y aura peut-être pas de deuxième fois. Summer est plutôt distante depuis notre petite plongée en eaux troubles
Ryan : Plongée en eaux troubles ? Le sexe, c’est un truc joyeux.
Seth : Je te crois sur parole mais j’ai besoin qu’on me guide, qu’on m’explique, qu’on me donne de bons tuyaux et j’ai l’impression que Summer a l’habitude de voitures mieux rôdées
Ryan : Les histoires d’amour, c’est plus vraiment ma spécialité
Seth : T’as un problème ?
Ryan : Avec Marissa, c’est tendu, j’encaisse mal la parenthèse Oliver
Seth : Ouais, tu veux qu’on en parle ?
Ryan : Non, je vais apporter les chaises.
(Ryan sort de la chambre)
Seth : Attends, alors qu’est ce que tu me conseilles de faire Ryan ?
Ryan : Persiste.
Seth : Ouais, c’est bien ce que je craignais. A cœur vaillant, rien d’impossible.
(Plage. Marissa et Summer discutent allongées sur des transats)
Marissa : Tous les deux, on a décidé d’attendre. De toute façon, on était épuisés. Il faut rien précipiter.
Summer : On aurait mieux fait d’attendre.
Marissa : Quoi ? Qui ?
Summer : Moi et Cohen. J’ai couché avec lui.
Marissa : Quoi ? Tu plaisantes ? Vous avez couché ensemble ?! Ca fait une heure qu’on est là et tu gardais ça pour toi !
Summer : J’ai oublié, il faut croire.
Marissa : Ecoute, je t’ai raconté des histoires, je suis allée chez Ryan et il n’a pas voulu coucher avec moi, il me déteste Summer.
Summer : Mais qu’est ce que tu racontes ?
Marissa : C’est tendu entre nous.
Summer : Il a peut-être une autre copine. Marissa, cesse de te morfondre, c’est pas ta faute. Personne ne savait qu’Oliver était frappadingue et suicidaire.
Marissa : Sauf Ryan. J’aurais dû l’écouter. Je suis larguée. Il est possible qu’on ne soit pas fait l’un pour l’autre.
Summer : A mon avis, on court après de drôles de types.
(Maison des Cohen. Kirsten prépare des décorations pour le gala. Sandy arrive)
Sandy : Hello chérie !
(Silence de Kirsten)
Sandy : Tu vas faire la tête longtemps ?
Kirsten : Tu as gâché ma fête de Saint Valentin, donc je t’ignore, tu n’as pas intérêt à m’adresser la parole jusqu’à demain soir.
Sandy : Très bien.
(Seth arrive)
Seth : T’es occupé papa ?
Sandy : Je savoure la conversation de ta mère.
Seth : Je dois te parler d’homme à homme.
Sandy : C’est grave ?
Seth : Non, il faut qu’on discute de, hum, d’histoires de filles.
Sandy : Les filles, c’est ma spécialité.
(Rire de Kirsten)
Sandy : Bah quoi ? Je t’ai séduite.
Kirsten : J’étais jeune, impressionnable
Seth : Et voilà le résultat de vos ébats.
(On sonne à la porte)
Kirsten : Je vais ouvrir. J’ai envie de prendre l’air.
(Kirsten part ouvrir la porte)
Seth : Bon, bah, je sais pas comment te le dire, ça me met mal à l’aise mais nous devons avoir La discussion.
Sandy : Maintenant ?
Seth : Ca ne sera une partie de plaisir pour aucun d’entre nous.
(Kirsten ouvre la porte à Jimmy qui a apporté des chocolats)
Jimmy : Salut !
Kirsten : Salut !
Jimmy : Bonne Saint Valentin Kirsten !
(Jimmy donne à Kirsten les chocolats)
Kirsten : Oh c’est gentil, enfin quelqu’un qui n’a pas honte de jouer le jeu. Merci !
Jimmy : Je t’en prie.
Kirsten : J’adore ses gâteaux. Tu sais comment on les appelle ? Les baisers volés et tu sais qui s’amusait à en faire ? Hailey !
Jimmy : Hailey ?
Kirsten : Mm-mmh.
(Jimmy et Kirsten se dirigent vers le salon)
Jimmy : Oh, et comment va-t-elle ? T’as des nouvelles ?
Kirsten : Non et ça m’étonnerait qu’elle nous en donne, elle était très remontée contre nous quand elle est partie, elle doit être en Asie du Sud-est ou à New York, je suppose…
Jimmy : Hailey, quelle aventurière !
Kirsten : Ceci dit, un jour, on pensait qu’elle était à Londres, mais en fait, elle était là chez une amie qui a un bateau dans le port.
Jimmy : Un bateau, tu dis ?
Kirsten : Mm-mmh.
(Conversation père-fils entre Sandy et Seth)
Sandy : Bon, mais… est ce que tu as eu la présence d’esprit… de mettre… un préservatif ?
Seth : Oh ! (Il se met les mains sur les oreilles) Bien sûr que oui, je rêve, tu m’as vraiment posé cette question ?
Sandy : Il le fallait, fiston. Et je suis rassuré si tu as des relations sexuelles, tu dois te comporter en homme responsable.
Seth : En homme responsable et empoté.
Sandy : Oh ! C’est normal au début.
Seth : T’es sûr ?
Sandy : Ouais.
Seth : J’ai pas assuré
Sandy : Ecoute, tu sais que t’as une sacrée chance d’avoir pu rester dans la course après tous les préambules.
Seth : Les préambules ?
Sandy : … Euh, les préliminaires. Les petites gâteries, les jeux coquins comme les massages relaxants, les caresses ou les morsures dans le cou, mais je vais pas te faire un dessin, t’as parfois envie de foncer et pas la fille.
Seth : Je suis toujours partant.
Sandy : Tu es mon fils. Les Cohen ont une sexualité débordante.
Seth : Oh pitié.
Sandy : On est très virils, faudra t’y faire
Seth : C’est dégoutant. Préliminaires ?
Sandy : Oh crois moi fiston, les amuse gueules sont aussi succulents que le plat de résistance.
Seth : C’est bizarre, je me sens barbouillé. Bon, je vais prétendre qu’on n’a jamais eu cette discussion mais merci papa.
(Il se lève de la chaise)
Sandy : Attends Seth, raconte moi, je peux te demander avec qui tu as… tu as fait l’amour ? Il y a tellement de filles qui te tournent autour ces temps-ci. Summer ? T’as une sacrée chance, tu, tu… Oh !
(Préparation du gala de bienfaisance. Luke et Ryan aident à l’organisation)
Luke : Alors Ryan, c’est reparti toi et Marissa ? Elle vient à la fête ce soir ?
Ryan : J’en sais rien. C’est possible.
Luke : Tu crois qu’elle viendra avec sa mère si jamais elle passe ?
Ryan : Aucune idée.
(Regard interrogateur de Ryan)
Luke : Euh, je voulais juste connaître le nombre de participants.
(Luke part. Ryan se retourne et bouscule une serveuse qui n’est autre que Theresa.)
Ryan : Wow, pardon, je suis désolé.
Theresa : Ryan.
Ryan : Theresa. Euh, qu’est ce que tu... C’est incroyable. Salut !
Theresa : Toujours aussi beau parleur !
Ryan : Tu travailles ici ?
Theresa : Oui, quelle meilleure façon de passer la Saint Valentin que de servir des feuilletés à des gens fortunés. Oh, ce sont tes amis et tes voisins. Désolé.
Ryan : Content de te revoir.
(Chambre de Summer. Summer lit des magazines sur son lit quand on frappe à la porte. Seth rentre.)
Summer : Cohen. Qu’est ce que tu me veux ?
Seth : Il faut qu’on discute. De ce qui s’est passé entre nous. Il me semble qu’on a couché ensemble.
Summer : Je m’efforce d’oublier ça.
Seth : Oh, je fais amende honorable. Hier soir, t’en avais eu pour ton argent, je le reconnais.
Summer : Ton sens de l’humeur commence à me fatiguer, Cohen.
Seth : Non, je suis sérieux, on ne plaisante jamais avec le sexe. L’heure est grave, je le sais.
Summer : Tu veux qu’on réessaye ?
Seth : J’en redemande, ouais.
(Il l’embrasse)
Summer : Pas mal. Pas aussi baveux que celui d’hier.
(Il commence à lui faire des massages, et elle à se plaindre)
Seth : Hou, on est tendu, on a les nerfs noués.
Summer : Aïe. T’appuie trop fort sur les trapèzes.
Seth : Un petit massage.
(Il l’embrasse dans le cou)
Summer : A quoi tu joues ? Non, arrête, tu me chatouilles, stop, j’ai horreur de ça.
Seth : Chut…
(Elle lui met un coup de coude dans le ventre)
Summer : Arrête !
Seth : Compris, compris.
(Il recommence à vouloir l’embrasser. Summer se retourne brusquement.)
Summer : Qu’est ce qui te prends, t’es devenu dingue ?
Seth : Disons que c’est l’étape qu’on a sucré, c’est les préliminaires.
Summer : On oublie, viens par ici. (Elle le pousse sur le lit)
Seth : Je savais que j’aurais pas dû écouter mon père.
(Elle se déshabille)
Seth : Enfin, t’inquiètes, il me viendrait jamais à l’idée de parler de sexe avec lui, j’ai ma pudeur.
Summer : S’il te plait, tais-toi Cohen.
Seth : D’accord, tout ce que tu voudras Summer.
(Elle l’embrasse)
(Préparation du gala de bienfaisance. Ryan et Theresa discutent)
Ryan : Il est à l’hôpital, il y restera quelque temps.
Theresa : Quelle histoire. C’est vraiment incroyable, je peux comprendre que sois furieux.
Ryan : Oh, je suis pas furieux.
Theresa : Oh si, tu l’es et je le serai aussi à ta place. Ton meilleur ami ne veut pas te croire, ses parents ne t’ont pas écouté et la fille avec qui tu sors ne te fait pas confiance.
Ryan : Ouais, ça m’a blessé.
Theresa : Désolé, ce sont pas mes affaires.
Ryan : C’est sûr mais ça fait du bien de pouvoir en discuter. J’en ai parlé avec personne.
(Marissa arrive et voit Ryan, et remarque Theresa ensuite)
Marissa : Ryan, Luke veut savoir combien d’invités…
Theresa : Salut Marissa. Theresa. Thanksgiving. On s’était…
Marissa : Oh, c’est vrai. Je me souviens.
Theresa : Je m’occupe du service traiteur.
Ryan : Elle sera là ce soir.
Marissa : Ah oui, ben, c’est génial donc on risque de se croiser tous les deux ce soir. Tu viens, n’est ce pas ?
Ryan : Oui.
Marissa : A ce soir Theresa.
Theresa : Oui.
Marissa : Ok, bye.
(Marissa s’en va)
Theresa : Faut que j’y aille moi aussi. Salut !
Ryan : Salut ! A tout à l’heure.
(Theresa s’en va aussi et se retrouve avec Marissa à la porte)
Theresa : Je t’en prie.
(Elles se bousculent légèrement à l’entrée de la porte sous l’œil de Ryan)
Marissa : Désolé.
(Ryan se prépare pour le gala quand Seth arrive, en boitant)
Seth : Un jour, quand je me pencherais sur mon passé, je me souviendrais de ma toute première fois et cette pensée m’arrachera des larmes.
Ryan : Des larmes de joie ?
(Seth se frotte l’œil)
Ryan : Qu’est ce que t’as dans l’œil ?
Seth : Euh, je vois un peu flou. Summer m’a mis son orteil dans l’œil.
Ryan : Quoi ? Pourquoi ?
Seth : Oh, j’en sais rien, il y avait des bras et des jambes partout mais j’ai failli devenir un homme.
Ryan : Donc, vous avez remis ça ?
Seth : Techniquement, oui, c’était vraiment pas top. Et, hum, j’ai dû me déplacer une vertèbre.
Ryan : La prochaine fois, apporte une armure. Protège t-en.
Seth : Je doute qu’il y ait une prochaine fois. Après cette dernière débâcle, elle ne voudra plus de moi. C’est râlant, parce qu’avec un peu de temps, j’aurai réussi à la faire grimper au plafond.
Ryan : Bon, on en reste là.
Seth : Comme tu voudras. T’as envie d’aller à cette soirée ?
Ryan : Non mais il y a une personne que je reverrais avec plaisir. C’est une vieille copine.
(Summer et Marissa se préparent pour le gala)
Summer : Rien ne nous oblige à aller à cette soirée. On ne verra que des couples d’amoureux.
Marissa : J’ai aucune envie d’y aller.
Summer : Génial !
Marissa : Mais je dois y aller. L’ex petite-amie de Ryan a débarqué, elle a été engagée par le traiteur.
Summer : Oh, et tu comptes faire quoi ? L’espionner ?
Marissa : C’est pas mon style. Ouais. Ecoute, entre Ryan et moi, c’est plus du tout comme avant, et cette fille est une rivale potentielle.
Summer : Câlin.
(Summer s’approche de Marissa en boitant)
Marissa : Dis donc, tu boites.
Summer : Cohen m’a flanqué son genou dans le mollet, il a dû voir cette position dans le Kama Sutra.
Marissa : Vous avez récidivé, je vois.
Summer : Ouais, on peut dire ça, il y avait des bras et des jambes partout. L’amour fait mal.
Marissa : Ouais, à qui le dis tu.
(Port – Bateau de l’amie de Hailey. Jimmy monte sur le bateau)
Jimmy : Hum…
Amie de Hailey : Vous êtes flic ?
Jimmy : Non. Une de mes amies habite chez vous pour l’instant et j’aurais voulu…
Hailey : Jimmy !
Jimmy : Salut Hailey.
(L’amie de Hailey rentre dans le bateau, Hailey en sort et s’approche de Jimmy)
Jimmy : Dis donc, t’es toujours en bonne compagnie à ce que je vois.
Hailey : Tu as réussi à retrouver ma trace, tu m’épates.
Jimmy : Oui, tes gâteaux sont excellents. Ils sont si délicieux que je veux la recette car il faut impérativement qu’ils figurent sur la carte de mon nouveau restaurant.
Hailey : Ton nouveau restaurant ?
Jimmy : Oui, et en fait, j’ai pensé que ça t’amuserais peut-être d’être critique gastronomique. A vrai dire, tu serais ma toute première cliente et tu me servirais plutôt de cobaye.
Hailey : D’accord, je vais me changer. J’en ai pour une minute.
(Gala de bienfaisance. Sandy discute)
Sandy : Peut-être dans quelques mois, les travaux avancent. Allez, au revoir, à un de ces jours.
(Sandy voit Kirsten)
Sandy : D’accord. (A Ryan et Seth) Hey, je peux vous donner un conseil, les gars, ne vous mariez jamais.
Ryan : Vous me l’avez dit souvent.
Sandy : J’insiste lourdement. Je suis au bar.
(Sandy part au bar)
Seth : Aucun signe de nos pin-up.
Ryan : On se dirige vers la sortie.
Seth : Ouais, il faut pas que ma mère me voit.
(Theresa arrive un plateau à la main)
Theresa : Salut les gars.
Seth : Salut toi.
Theresa : Vous prendrez bien un… ah bah je sais pas ce que c’est.
Seth : Cèpes aux robes de cresson, crabe farci créole, comme d’hab quoi.
Ryan : Je te présente mon amie Theresa.
Seth : Oh, ton amie Theresa. Enchanté. Comment vas-tu ?
(Marissa et Summer les regardent)
Marissa : C’est elle.
Summer : C’est elle ? Elle est canon. Pour une fille de Chino.
Marissa : Oui, Theresa est vraiment superbe. Elle est intelligente, marrante, sympa et je t’ai dit qu’ils sont copains depuis l’enfance.
Summer : Oui, tu me l’as dit vingt fois.
Marissa : Ils ont fait des comédies musicales ensemble et des concours de danse.
Summer : Ryan, des comédies musicales ?
Marissa : Elle était Peppermint Patty et lui était Snoopy.
Summer : Oh !
(Julie arrive près de Kirsten)
Julie : Je déteste la Saint Valentin.
Kirsten : Oui, on se demande pourquoi on fait tellement d’efforts. Papa joue l’homme invisible ?
Julie : Oui, je vais rentrer chez moi et soit je m’ouvre les veines, soit je vide une bouteille de bon vin.
Kirsten : Le vin, choisis le vin.
Julie : D’accord, Kaitlin dort chez ma mère. Je vais mettre Bob Seger à fond.
Kirsten : Je fermerai toutes mes fenêtres.
Julie : Au revoir.
Kirsten : A bientôt.
(Julie s’en va)
(Marissa voit Ryan assis et va lui parler)
Marissa : Salut !
Ryan : Salut.
Marissa : On remonte le temps, on reprend à zéro.
Ryan : A zéro, tu dis ?
Marissa : Salut, je m’appelle Marissa. Tu vas à Harbor, non ?
Ryan : Je peux pas tirer un trait sur ce qui s’est passé. Je le regrette. J’ai été très déçu. Je suis désolé.
(Ryan s’en va)
(Summer est toute seule et Seth s’approche)
Seth : Tu as une seconde à m’accorder ?
Summer : Si t’as envie qu’on refasse l’amour…
Seth : Non, surtout pas, j’ai compris, je suis nul et maladroit, ça ne colle pas entre nous et c’est à cause de moi, c’est vrai, c’est ma faute.
Summer : Qu’est ce que t’essayes de dire ?
Seth : On se bonifie avec les années. Je serais peut-être prêt, j’espère … que tu voudras de moi dans deux ans, trois ans. Mais d’ici là, il est préférable que je me fasse oublier.
(Seth s’en va)
Restaurant de Jimmy et Sandy. Jimmy et Hailey sont en train de manger.
Jimmy : Non, c’est pas de l’amiante, c’est des plaques de liège.
Hailey : De l’amiante et du champagne, c’est terriblement romantique.
Jimmy : Ouais, c’est long mais les travaux progressent, cela dit je t’ai piégé, la cuisine ne fonctionne pas et il n’y a rien à manger à part les gâteaux.
Hailey : Bravo, c’est un très bel endroit Jimmy.
Jimmy : Ouais, je sais, j’adore cet endroit. C’est la première fois depuis longtemps que je me sens bien, je recolle les morceaux, je revis, je suis surpris de te revoir dans le coin, tu voulais t’en aller et ne jamais revenir.
Hailey : Ouais, c’est vrai mais j’ai réalisé que je n’avais nulle part où aller. Personne ne m’attend.
Jimmy : Hailey, tu peux vite rester coincée ici, tu traînes dans les mêmes rues, les mêmes endroits avec les mêmes gens, tu as l’impression que le temps ne passe pas mais c’est faux et tu ne rattrapes pas les années. Fais tes choix en connaissance de cause, vis ta vie. Et sois en paix avec toi-même.
Hailey : Mais je n’ai aucune raison d’aller ailleurs, tu es là.
Jimmy : Oui, justement. Toi et moi, c’est hors de question.
Hailey : Mais pourquoi ?
Jimmy : Parce que je me sens déjà assez coupable d’avoir menti à Kirsten à propos des gâteaux, sans parler de…
Hailey : Si tu le dis…
Jimmy : Tu me plais, tu le sais, c’est d’autant plus difficile.
Hailey : Je te crois sur parole.
(Gala de bienfaisance. Ryan est dehors et Theresa arrive)
Theresa : Ryan ! T’es triste ?
(Hochement de tête de Ryan)
Theresa : Cigarette ?
Ryan : J’ai arrêté.
Theresa : Ryan Atwood, t’es un autre homme. Nouvelle garde-robe, nouvelle coupe de cheveux, tu sors avec la plus populaire du lycée. Je devrais dire, tu sortais ?
Ryan : Peut-être, j’en sais trop rien.
Theresa : Au fait, j’adore ta coupe de cheveux.
Ryan : Merci.
Theresa : T’as pas envie de revenir chez nous ?
Ryan : Ouais, parfois. Ces derniers temps, oui. Et toi, t’as envie de partir ?
Theresa : Oui, je rêve que de ça mais faut de l’argent.
Ryan : Donc quand t’as pris ce boulot de serveuse, tu voulais…
Theresa : Gagner de l’argent et disons, que j’espérais tomber sur toi un jour. On s’ennuie à Chino, ces temps-ci.
Ryan : Tu prends ta pose ?
Theresa : J’ai servi les canapés, je suis libre jusqu’au dessert.
Ryan : Tu veux qu’on s’en aille ?
(Gala de bienfaisance. Sandy voit Marissa en pleurs et s’approche)
Sandy : Tu m’autorises à m’asseoir ?
Marissa : Oui, bien sûr. Asseyez vous.
Sandy : C’est fou ce qu’on peut se marrer à la Saint Valentin.
(Rire de Marissa)
Sandy : Si tu veux, on peut parler de Ryan.
Marissa : Ah non, non. C’est inutile, on oublie, je vais bien.
Sandy : Ouais, je sais mais on va parler de lui. Il a dû se débrouiller seul toute sa vie, les gens autour de lui l’ont abandonné.
Marissa : Il ne me fait plus confiance
Sandy : Surprends le, montre lui qu’il a tort. Accroche toi, ne renonce pas à lui.
Marissa : Il se méfie de moi, je le sens.
Sandy : Marissa, il essaye de se protéger, il a peur d’être déçu, c’est ridicule mais l’amour est une remise en question perpétuelle, un défi quotidien, c’est pas gagné d’avance.
(Kirsten écoute la conversation)
Marissa : Ouais, mais est ce que c’est toujours aussi tortueux ?
Sandy : Oh ! Parfois, mais c’est pas une raison pour renoncer, les couples se disputent, ils s’entredéchirent, souvent pour des stupidités, la plupart du temps, ils ont oublié ce qui a provoqué la bagarre, il faut t’accrocher, ça vaut le coup. Vous avez surmonté pas mal d’épreuves tous les deux, bats toi avec tes armes.
(Summer arrive à la table)
Summer : Bonsoir Mr Cohen.
Sandy : Bonsoir Summer.
Marissa : Oh ! T’es prête ? On lève le camp.
Marissa : D’accord.
Sandy : Tu te sens d’attaque ?
Marissa : Oui, merci.
(Summer et Marissa s’en vont et Kirsten va voir Sandy)
Sandy : Oh !
Kirsten : Je n’arrive jamais à te détester longtemps.
(Elle s’assoit sur ses genoux)
Sandy : Je sais, chérie. Ceci dit, ça n’a rien d’étonnant, ton mari est pétri de charme.
Kirsten : Tu peux être crispant aussi.
(Rire de Kirsten et Sandy)
Sandy : Mais charmant avant tout.
Kirsten : On rentre chez nous.
(Theresa arrive avec sa voiture pour emmener Ryan au moment où Summer et Marissa sortent du gala de bienfaisance. Marissa le voit partir et en reste bouche bée.)
(Chambre de Ryan. Ryan et Theresa sont tous les deux sur le lit et discutent)
Theresa : T’as essayé de sauter la barrière et ton pantalon est resté accroché…
Ryan : … et je suis tombé très gracieusement.
Theresa : Oui, la tête la première sur le gravier.
Ryan : C’est gentil, je vois que tu compatis.
Theresa : On avait pas de place, juste un sac de haricots verts surgelés.
Ryan : Ouais, le remède miracle, un sac de surgelés.
Theresa : C’est vraiment dingue qu’on se soit retrouvés le jour de la Saint Valentin. Bon, fini la pose, je vais aider les autres. Alors, tu vas souvent à ce genre de réjouissances ?
Ryan : En moyenne, une fois par semaine.
Theresa : Il est fort possible qu’on se recroise, et puis maintenant, je sais où te trouver.
(Maison de Julie Cooper. Julie ouvre la porte et voit Luke)
Julie : Oh Luke !
Luke : Je sais, ne dites rien, je ne devrais pas être là.
Julie : Non, et tu vas rentrer chez toi
Luke : Oui, bien sûr mais vous aviez l’air si triste quand vous êtes partie. Je supporte pas l’idée de vous savoir seule le jour de la Saint Valentin.
Julie : La plupart des gens que je connais seraient ravis.
Luke : Pas moi. Mme Cooper, vous êtes une fille magnifique. Une femme, je veux dire. Vous êtes géniale et si Mr Nichol ne réalise pas la chance qu’il a…
Julie : Non, ça c’est certain.
Luke : C’est parce qu’un vieux crouton comme lui ne comprend absolument rien à une femme comme vous. Et c’est pas tout, j’ajouterai que vous avez toujours été la plus cool des mamans.
Julie : Luke.
Luke : Si, c’est vrai, dans votre voiture, on avait le droit d’écouter les CD qui nous plaisaient, on avait la permission de regarder des films pour adultes et quand il nous arrivait de jouer à Ultimatum…
Julie : Ultimatum ?
Luke : On devait dire laquelle de nos mamans on trouvait la plus canon.
Julie : La plus canon ?
Luke : Oui, et à chaque fois qu’on y jouait, vous étiez toujours la gagnante.
Julie : C’est vrai ? Je battais Kirsten ?
Luke : Je voulais juste que vous le sachiez, c’est votre cadeau de Saint Valentin. Euh, bonne nuit.
Julie : Attends
(Elle lui prend le bras, finit son verre)
Julie : Merci.
(Elle l’embrasse)
Julie : Tu vas rentrer immédiatement.
(Il rentre et Julie referme la porte)
(Maison des Cohen. Kirsten et Sandy rentrent chez eux)
Kirsten : Tu dois être soulagé que cette journée se termine, je parie.
Sandy : Oh, je revis chérie.
(En rentrant dans la chambre, Kirsten découvre tout un tas de roses et de bougies disséminés dans la chambre)
Kirsten : Oh ! …Oh mon Dieu Sandy.
Sandy : Oui, il faut bien que les confiseurs et les fleuristes gagnent un peu leur vie.
(Kirsten monte sur le lit)
Kirsten : Oh chouette.
(Sandy prend l’arc et tire une flèche de Cupidon dans le dos de Kirsten. Elle ouvre ensuite la boite de chocolats.)
Sandy : Alors chérie, veux tu être ma Valentine ?
Kirsten : Oui, mais avant ça, je vais d’abord manger ces caramels au chocolats, ce sont mes préférés.
Sandy : Moi, j’aime les carrés au lait, ceux avec une grosse noisette.
(Chambre de Seth. Seth est allongé sur son lit et parle à Captain Avoine)
Seth : Je remue le couteau dans la plaie mais la princesse Pia est tout à fait ton type. Ouais, mais j’ai tout fait foiré. Qu’est ce que tu dis ? Ouais, crinière d’enfer et jolis sabots.
(Summer arrive dans la chambre)
Summer : Cohen !
Seth : Summer.
Summer : Salut !
Seth : Salut !
(Elle s’assoit sur le lit et se relève)
Summer : L’autre soir, quand on a… fait… la chose.
Seth : Ouais.
Summer : T’étais pas le seul puceau dans la chambre.
Seth : Il y avait quelqu’un dans la chambre ? On nous a filmés, tu crois ?
Summer : Pitié ! Arrête, c’est moi l’autre vierge, enfin, j’étais vierge.
Seth : Oh ! Pourquoi t’as rien dit Summer ?
Summer : J’en sais trop rien.
(Elle s’assoit sur le lit)
Summer : J’ai paniqué, tu comprends, j’ai une réputation de fille cool et expérimentée, je me suis dit que tu serais terriblement déçu.
Seth : Non ! Quelle drôle d’idée, non ! Ca me surprend, ça me choque, j’hallucine, jamais j’aurais pu imaginer que toi, une nana super délurée… Ca n’a aucune importance, on a gâché un moment de notre vie qui aurait pu être un pur bonheur.
Summer : C’était trop rapide.
Seth : Ouais, enfin pas tant que ça. Enfin un peu trop accéléré. C’était le grand plongeon.
Summer : On se donne à l’autre, c’est un moment d’intimité et on a tout gâché.
Seth : Positivons, on peut toujours ralentir le mouvement. On pourrait tout recommencer à zéro.
Summer : On fera comment ?
(Il se lève, amuse un peu de musique et l’invite à danser.)
Summer : A quoi tu joues ? T’es ridicule Cohen.
Seth : Approche, viens je vais te faire perdre la tête.
(Elle se lève)
Summer : Oui, je devrais pas te le dire mais c’est déjà fait.
(Ils se mettent à danser)
(Marissa va voir Ryan dans sa chambre)
Marissa : Où est-elle ?
Ryan : Qui ça ?
Marissa : Theresa, je veux qu’elle sache que je ne renoncerai jamais à toi, je ne veux pas te perdre Ryan.
Ryan : Elle est partie.
Marissa : Je m’en veux, je suis désolé.
Ryan : Je sais, je sais.
(Elle essaie de l’embrasser mais il la repousse.)
Marissa : C’est si dur de me pardonner ?
Ryan : J’ai du mal. Je suis pas sûr que nous deux, ça puisse coller. Tu comprends, j’ai vu un à quel point c’était facile pour Oliver de s’immiscer entre nous, t’es tellement influençable, ça risque de se reproduire un jour.
Marissa : Non, je t’assure, il faut que tu aies confiance en moi.
Ryan : Comme tu m’as fait confiance.
Marissa : Ryan, c’est fini entre nous.
Ryan : J’ai du mal à tourner la page.
(Marissa sort en larmes de la chambre. Ryan la regarde partir et referme la porte de sa chambre).
Fait par leighwest