MAISON DES COHEN
RADIO: ... explique que son poste dans la patrouille semble en or, bien que,,,
SANDY: Bonjour !
TREY: Bonjour, M. Cohen.
SANDY: C'est le grand jour, tu emménages dans ton appartement. Ce sont toutes tes affaires ?
TREY: Oui, je n'ai pas grand-chose.
SANDY: Tu n'as besoin de rien ?
TREY: Non, merci. Vous en avez déjà fait assez.
SANDY: Tu es le frère de Ryan, ça nous fait plaisir.
TREY: Rares sont ceux qui hébergent un ancien détenu. ll a de la chance.
SANDY: Tu fais partie de la famille. S'il arrive quelque chose, on sera là.
TREY: Merci.
SANDY: Mange un morceau. Je te déposerai en allant au travail.
TREY: Je n'ai pas très faim, mais j'accepte votre offre.
SANDY: Tu as dit à Ryan que tu partais ?
TREY: Non. Mais ca va aller.
SANDY: Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Peu importe qui avait tort ou raison. L'un de vous devra faire le premier pas. Tiens, le voilà. On choisit toujours bien son moment, dans cette maison. Je vous laisse vous dire au revoir. Trey, je t'attends dans la voiture.
TREY: Sandy me dépose à l'appartement.
RYAN: Tu as tout pris ?
TREY: C'est bizarre de voir que ta vie tient dans un seul sac. Ecoute, Ryan, je sais que ça n'a pas été simple, mais j'apprécie ce que toi et les Cohen avez fait.
RYAN: ça ne se voit pas.
TREY: Ecoute, je suis désolé, Ryan. J'ai merdé. Toi, Seth et Marissa, vous m'avez aidé à m'en sortir. Tu veux bien accepter mes excuses ?
RYAN! Ne fais pas attendre Sandy.
GENERIQUE
HARBOR
MARISSA: Salut, les gars.
RYAN: Salut.
MARISSA: Quoi de neuf ? Dis, Ryan, Trey emménage aujourd'hui, non ?
RYAN: Ouais, il est parti ce matin.
MARISSA: On devrait peut-être lui offrir quelque chose.
RYAN: ll n'a besoin de rien.
SETH: Sûr ? ll n'a pas l'air d'être spécialement bien équipé. A moins que son sac ne soit comme celui de Mary Poppins. Je n'aurais pas dû dire ça.
RYAN: ll a son appart, il est sorti de nos vies, laissons-le.
SETH: Tu devrais peut-être lui pardonner cette histoire de vente aux enchères.
RYAN: ll a volé quelque chose.
MARISSA: Pour rester près de toi.
RYAN: J'apprécie ce que vous faites, mais c'est mon frère. Ne vous occupez pas de ça.
NEWPORT GROUP
KIRSTEN: Entrez, bonjour.
CARTER: Kirsten, félicitations. Depuis ce matin, vous êtes une vraie éditrice.
KIRSTEN: Oui, le premier numéro est sorti.
CARTER: Non, procès pour diffamation.
KIRSTEN: Quoi ?
CARTER: Nick Morton. Un politicien de Newport Beach. ll trouve que l'article lui donne l'air méprisable.
KIRSTEN: ll est de vous.
CARTER: Je lui ai donné l'air méprisable.
KIRSTEN: Que doit-on faire ?
CARTER: Je pourrais en parler à Sandy.
KIRSTEN: Vous êtes amis, alors, pourquoi pas ? Je dois expliquer à Julie pourquoi elle n'est plus en couverture.
CARTER: Elle était en Europe, c'est peut-être devenu quelqu'un de simple, d'humble et d'agréable.
KIRSTEN: On parle de Julie.
JULIE: Je vous écoute.
KIRSTEN: Julie. Tu es là. . . On est très contents de te revoir.
JULIE: Merci, Kirsten. Carter.
CARTER: Julie.
KIRSTEN: Comment c'était, l'ltalie ?
JULIE: Cal est resté à Rome pour affaires. Mais scandale ou pas, je me devais d'être présente.
KIRSTEN: Julie, il faut que je te dise quelque chose. Après cet affreux. . .
JULIE: Scandale pornographique, dis-le.
KIRSTEN: On a recu de nombreuses lettres. Ensuite, les annonceurs ont menacé d'annuler leurs engagements. On a dû te retirer de la couverture. Je suis désolée.
JULIE: Tu as bien fait.
KIRSTEN: Vraiment ?
JULIE: Evidemment, n'en doute pas. C'est bon de vous revoir, tous les deux. Vous m'avez manqué.
HARBOR
ZACH: Je devrais peut-être parler, cette fois.
SETH: Zach, ne t'en fais pas. ça ne sera pas comme chez WildStorm. Ecoute, je suis calme et reposé. Reed adore vraiment ce qu'on a fait. ll vient de L.A. pour nous voir.
ZACH: Qu'est-ce qu'on sait de lui ?
SETH: C'était l'assistant de Carter. On a juste communiqué par e-mail.
ZACH: Dire qu'on va avoir notre propre roman illustré.
SETH: C'est dingue. Dire qu'on est en 2005. On devrait avoir des jet packs. Qui a abandonné ?
ZACH: Qu'est-ce que tu racontes ?
SETH: Salut.
ZACH: Tiens, salut, Summer. On ne faisait que parler de. . .
SUMMER: Vous parliez de votre B.D.
SETH: C'est un roman illustré. C'est un peu différent.
ZACH: Bon, je vais aller en cours. Passez une bonne journée.
SETH: Désolé. J'avais promis que tu ne serais pas mal à l'aise. Mais à partir de maintenant, je te dirai tout ce que Zach et moi faisons. Tu auras même tous les détails.
SUMMER: Non.
SETH: Quoi ?
SUMMER: Je n'apprécie pas que vous travailliez ensemble, mais je n'y peux rien.
SETH: Allez.
SUMMER: Alors, écoute-moi. Quoi qu'il arrive, je ne veux rien savoir. Donc pour moi, votre petite B.D. n'existe pas.
SETH: C'est un roman illustré.
BUREAU DE SANDY
CARTER: ça alors, une table basse planche de surf.
SANDY: Je suis content de vous voir. Je fais un peu de menuiserie entre deux affaires.
CARTER: J'arrive à point. Vous vous occupez de diffamations ?
SANDY: Vous avez déjà un procès pour diffamation sur le dos ? Qui est-ce ?
CARTER: Nick Morton.
SANDY: Ce fumier.
CARTER: ll n'aime pas que ce soit publié.
SANDY: Je serais ravi de vous aider. Ces cas sont durs à défendre. Les citations sont exactes ?
CARTER: Mot pour mot. Je vous donnerai les cassettes.
SANDY: Un jeu d'enfant.
CARTER: Moi aussi, j'ai fait du surf. J'ai vécu à Montauk Point, Long lsland.
SANDY: J'y vais demain, venez avec moi.
CARTER: Je ne sais pas, ça fait longtemps. Je n'ai pas de planche.
SANDY: Je vous en prête une.
CARTER: Et si Kirsten demande où je suis ?
SANDY: Dites-lui qu'on parlera de l'affaire.
APPARTEMENT DE TREY
TREY: Marissa.
MARISSA: J'ai quelque chose pour toi. C'est pour donner un peu d'élégance.
TREY: C'est une lampe à lave. C'est vraiment super.
MARISSA: Ryan voulait venir, mais il avait un truc à faire.
TREY: Entre. Je n'ai pas encore de chaises ni de table, mais bon. . .
MARISSA: Joli pouf.
TREY: Merci. C'est ce que j'ai acheté en premier. Je me suis offert un cadeau d'anniversaire.
MARISSA: Quand est-ce que ça tombe ?
TREY: Samedi, je vais avoir 21 ans. Mais après la prison, pouvoir acheter de l'alcool perd un peu de son attrait. Tu veux boire quelque chose ? J'ai un seul verre mais je peux le laver.
MARISSA: Non, merci. Je vais y aller, mais on se verra plus tard.
TREY: D'accord. Merci encore.
RESTAURANT
SETH: ll a dit qu'il aurait nos trucs avec lui.
ZACH: La vache !
SETH: C'est une fille, c'est nul. J'adore les filles et j'adore la B.D., mais il ne faut pas tout mélanger. Elle va nous dire comment les habiller. . .
ZACH: Accordons-lui le bénéfice du doute.
REED: Vous devez être les petits génies. Reed Carlson de Bad Science Comics.
ZACH: Enchanté, je suis Zach et voici Seth.
REED: J'étais impatiente de vous rencontrer.
SETH: Fantastique. Allons droit au but.
REED: Vous avez créé quelque chose de vraiment fascinant. Les personnages sont vivants et attachants. Surtout l'lronist.
SETH: Ah oui ?
REED: ll est malin, drôle et branché. ll est différent des autres héros.
SETH: Vous savez, je trouve ça super de voir une femme qui travaille dans ce milieu.
REED: Merci.
SETH: On pensait donner plus d'importance à l'lronist.
REED: Qui a fait ce programme d'action ?
ZACH: C'est moi.
REED: C'est incroyable.
ZACH: Vraiment ?
REED: J'ai fait du marketing à la fac, mais je suis impressionnée que vous ayez fait ça à votre âge. Vous êtes un mélange entre Doogie Howser et Gordon Gekko.
ZACH: Je suis ravi que ça vous plaise.
REED: C'est mon patron. Excusez-moi une minute. Au fait, le petit génie, Zach, c'est ça ? Vous pouvez me commander un thé glacé ?
ZACH C'est cool, elle aime mon programme d'action.
SETH: Oui, c'est vraiment super.
MAISON DES COHEN
RYAN: Salut.
MARISSA: Je peux entrer ?
RYAN: Tu veux un morceau ? Boire quelque chose ?
MARISSA: Non, ça va.
RYAN: Ouais ?
MARISSA: J'ai quelque chose à te demander.
RYAN: Je t'écoute.
MARISSA: Bon, ne te mets pas en colère. On pourrait organiser une fête pour l'anniversaire de Trey.
RYAN: Quoi ?
MARISSA: On peut faire ça chez moi. Près de la piscine. Tu as oublié son anniversaire.
RYAN: Non. . . Enfin, si. Si, j'ai oublié. Tu es allée le voir ?
MARISSA: Ryan !
RYAN: Je t'avais dit de ne pas le voir.
MARISSA: Je lui ai offert une lampe à lave.
RYAN: Pourquoi tu fais ça ? Tu veux lui organiser une fête.
MARISSA: Parce que c'est ton frère.
RYAN: Justement ! C'est mon frère. Si on m'avait laissé gérer la situation, rien de tout cela ne serait arrivé. Je te redemande de ne rien brusquer.
MARISSA: Désolée, j'ai cru que. . . Je suis désolée.
MAISON INVITES
SETH: Debout ! Debout ! Va t'en chercher un. C'est une belle journée. Le soleil brille, les oiseaux chantent. . . Je t'ai parlé de ma rencontre avec Reed ?
RYAN: Elle est belle, aime la B.D. et te rendra célèbre.
SETH: Je m'inquiète pour Zach. Tu l'aurais vu, il était ''Reed'' par-ci, ''Reed'' par-là. C'était assez sordide.
RYAN: Et c'est Zach qui craque pour elle ?
SETH: J'aime Summer, d'accord ? Reed n'est qu'une collègue. Je ne supporte pas qu'elle préfère Zach. C'est notre première conversation depuis que Marissa est partie.
RYAN: Ne parlons pas d'elle.
SETH: Moi, je t'ai bien raconté mes trucs !
RYAN: Elle veut organiser une fête pour l'anniversaire de Trey.
SETH: C'est son anniversaire ?
RYAN: Seth ?
SETH: Attends, je réfléchis. Parfois, il faut un événement de cet acabit pour réunir une famille. lmagine, Trey souffle ses bougies et il fait le vœu que son frère lui pardonne. C'est beau.
VILLA DE CALEB
JULIE: Bonjour.
MARISSA: Salut.
JULIE: C'est bon d'être de retour. J'aurais aimé que tu viennes en ltalie, c'était. . . magique.
MARISSA: Pourquoi tu es rentrée si tôt ? Tout va bien avec Caleb ?
JULIE: Oui, je te l'ai dit, je devais rentrer pour le magazine. Et tu me manquais. Avez-vous son adresse ? J'aurais dû m'en douter. Je dois y aller, mais on dîne ensemble, ce soir ?
PLAGE
SANDY: Vous manquez de pratique. On se prend tous sa planche.
CARTER: Trois fois en une vague ?
SANDY: C'était impressionnant.
CARTER: Surfer à Newport Beach, ça n'a rien à voir avec Long lsland.
ERIN: Salut, Sandy.
SANDY: Erin. Ca va bien ?
ERIN: Je n'ai pas de visites à faire, alors, je vais à l'eau.
CARTER: Bonjour.
SANDY: Erin, Carter Buckley. ll gère Newport Living, le magazine de la société de ma femme.
ERIN: Oui, je l'ai vu au bureau hier. J'ai lu l'article sur Nick Morton. Quel portrait !
SANDY: C'était de Carter.
CARTER: Et il nous poursuit.
SANDY: Erin est orthopédiste et une très bonne surfeuse. Carter vient de s'y remettre.
CARTER: J'ai réussi à me prendre la planche en pleine face.
ERIN: Si Sandy est occupé et que vous avez besoin de compagnie, appelez-moi.
CARTER: Merci, je le ferai.
ERIN: Bon, à bientôt.
CARTER: C'est bien différent de Long lsland.
HARBOR
SUMMER: ll s'est fâché parce que tu voulais organiser une fête ?
MARISSA: Ce n'est pas que pour ça. ça a été dur pour lui de revoir Trey.
SUMMER: Tu auras essayé. S'il ne veut pas voir son frère, c'est son problème.
MARISSA: Je ne voudrais pas que dans deux ans, il le regrette et que ce soit trop tard.
SUMMER: ll peut vraiment compter sur une copine comme toi.
MARISSA: S'il se passait quelque chose dans la vie de Seth, tu serais là.
SUMMER: Mais oui, bien sûr.
_______
SETH: Elle a dit que l'armure d'lron Man, son ancienne armure, était mieux que son armure ultime.
ZACH: Dingue. Je trouve. . . Et le débat qu'elle a lancé sur Cyclope et Tornade !
SETH: Je ne pensais pas que la B.D. pouvait être aussi sexy.
ZACH: Une jolie fille qui aime la B.D. Je ne pensais pas que ça existait.
SETH: Je crois qu'on a trouvé la perle rare. Perle très sexy, qui plus est.
ZACH: Dommage que tu sois pris, parce que sinon. . .
SETH: Tu pourrais l'inviter à sortir, mais vous travaillez ensemble et il ne faut pas tout mélanger.
ZACH: Que pense Summer du fait que Reed soit une femme ? ça ne la dérange pas ?
SETH: Summer ne veut rien savoir de ce projet. Je ne pourrais pas lui dire, même si je le voulais.
SUMMER: Salut, les gars.
SETH: Salut.
SUMMER: Qu'est-ce qui se passe ?
SETH: Rien.
ZACH: En fait, on parlait de Reed.
SUMMER: Qui est-ce ?
ZACH: Seth te le dira. A plus tard.
SUMMER: Qui est Reed ?
SETH: ça ne t'intéresse pas. C'est lié à la B.D.
SUMMER: Mais si.
SETH: Ah oui ?
SUMMER: Oui. J'ai changé d'avis, je sais que cette B.D. compte pour toi, alors, ça compte pour moi. Je veux tout savoir.
SETH: Tout ?
SUMMER: Oui.
HOTEL
LANCE: Jules. Comment m'as-tu retrouvé ?
JULIE: Facile, Lance. J'ai cherché le motel le plus minable près d'un magasin de vins et spiritueux. Je peux entrer ?
LANCE: C'est déjà fait. Ecoute, je ne sais pas ce que tu veux. . . Qu'est-ce que c'est ?
JULIE: Une arme. On s'en sert pour tuer les gens.
LANCE: Voilà ce qui s'est passé.
JULIE: Ce qui s'est passé ? Tu m'as humiliée devant mes amis et ma famille. On m'a virée de tous les clubs. On m'a retirée de la couverture de mon propre magazine et j'ai une fille qui va tôt ou tard apprendre que sa mère a fait de la pornographie.
LANCE: Sois raisonnable.
JULIE: Je le suis. En un soir, tu as détruit la vie que j'avais mis près de 20 ans à construire. Alors, je vais te tuer.
LANCE: Jules, arrête ! ll n'est pas chargé ?
JULIE: Non. Malheureusement. Mais pendant une seconde. . . J'ai voulu que tu voies ce que ça fait quand on te retire ta vie.
MAISON INVITES
SETH: Je vais chercher des plats thaïlïs. Tu viens ?
RYAN: Je peux pas, je révise.
SETH: Tu sais ce qu'il y a sur le chemin ? L'appartement d'un certain ancien détenu.
RYAN: Bien essayé.
SETH: Tu ne veux plus le voir ?
RYAN: Ceux qui ne retiennent pas la leçon sont condamnés à repasser à l'acte.
SETH: Et ta grande victoire, ça serait de ne plus voir ton frère ? Félicitations. Je ne te parle pas de le faire emménager ici ou de l'aider à trouver du travail. Juste un ''joyeux anniversaire'' . ça fait six syllabes.
RYAN: Six syllabes, c'est tout.
SETH: OK. Ou même neuf : ''Salut, Trey, joyeux anniversaire. ''
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
SANDY: Tu viens d'arriver ?
KIRSTEN: J'ai envoyé Seth chercher à manger.
SANDY: Parfait. Carter t'a parlé du surf de ce matin ? ll est un peu rouillé, mais il est doué.
KIRSTEN: Vous avez parlé de l'affaire pendant votre sortie ?
SANDY: Eh bien, un petit peu, oui. En sortant de l'eau, on est tombés sur Erin Lee, l'orthopédiste. Je crois que le courant est passé entre eux. On pourrait les inviter à dîner pour qu'ils fassent connaissance.
KIRSTEN: Tu es sérieux ?
SANDY: Oui. Carter vient d'arriver, il ne connaît pas grand monde.
KIRSTEN: Bon, d'accord.
SANDY: Parfait, je vais les appeler.
VOITURE
SETH: On lui souhaite bon anniversaire et on repart.
RYAN: ll ne changera jamais.
SETH: ll faut lui faire confiance.
RYAN: Le voilà.
SETH: Viens, on y va.
RYAN: Non, attends un peu.
SETH: On se calme, il va sûrement acheter des cigarettes. Ou bien, il monte dans une voiture suspecte avec un type qui ressemble à Lou Reed. Très bien, j'espère que tu aimes les plats thaïlïs froids. C'est son anniversaire, il va sûrement boire un verre.
RYAN: Gare-toi ici.
SETH: lls passent sûrement prendre un ami. Dans une ruelle sombre. ll lui doit de l'argent.
APPARTEMENT DE TREY
TREY: C'est bon. J'arrive. Non, mais c'est pas vrai. Quoi de neuf ?
RYAN: C'est quoi, ton problème ?
TREY: T'es pas croyable.
RYAN: Je t'ai vu hier, soir. T'as acheté de la coke, du speed ?
TREY: C'est pas vrai !
RYAN: Dire que j'ai cru en toi.
TREY: Tu devrais appeler mon contrôleur judiciaire parce que j'étais avec lui, hier soir.
RYAN: Quoi ?
TREY: Le type dans la ruelle ? C'était un copain de cellule qui avait disparu. J'ai demandé à mon contrôleur de le retrouver.
RYAN: Tu lui as donné de l'argent.
TREY: ll m'a demandé 5 $. ll vit dans la rue, je voulais le convaincre d'aller dans un refuge. Voilà tout, Ry. Tu sais, c'est drôle. Quand je t'ai vu à la porte, je me suis dit : ''Mon frère me paye le petit déjeuner pour mon anniversaire. '' C'est peut-être moi qui n'aurais pas dû croire en toi.
CHAMBRE DE MARISSA
MARISSA: Salut.
RYAN: J'espère que je ne. . . Je peux ? Je suis désolé pour l'autre jour, je n'aurais pas dû.
MARISSA: C'est ton frère, j'aurais dû t'écouter.
RYAN: Tu n'as rien fait de mal. Ma colère t'est retombée dessus.
MARISSA: Tu vas lui donner une deuxième chance ?
RYAN: S'il m'en donne une aussi. Hier soir, avec Seth, on l'a suivi. Ce n'était pas prévu au départ, mais on l'a fait. On a cru le voir acheter de la drogue. Et ce matin. . .
MARISSA: Tu l'as accusé.
RYAN: Plus ou moins.
MARISSA: ll n'avait pas de drogue ?
RYAN: ll aidait un sans-abri. Je ne sais pas quoi faire.
MARISSA: Tu as bien fait de venir me voir.
CAFE
REED: Ces nouvelles planches sont superbes.
SETH: Ce sont des croquis, pour la plupart, mais je vous remercie.
REED: Vous et Zach, vous êtes une trouvaille.
SETH: On forme une bonne équipe. J'ai inventé l'histoire, j'écris les dialogues, je dessine et Zach s'occupe de faire le café. Si vous voulez un petit café serré, Zach est l'homme qu'il vous faut.
REED: Je croyais qu'il devait venir.
SETH: On est samedi, il est sûrement chez le coiffeur. ll passe des heures à prendre soin de lui. Vous n'avez pas remarqué son côté homo ?
REED: Quoi ?
SETH: Excusez-moi. Salut, ma belle.
SUMMER: Cohen, j'ai besoin de ton aide.
SETH: Je suis en rendez-vous avec Reed.
SUMMER: Quand tu auras terminé, retrouve-moi chez Marissa.
REED: J'adore ces croquis de Little Miss Vixen.
SUMMER: Qui est-ce ?
SETH: La serveuse. Je te rappellerai plus tard.
SUMMER: Très bien. Salut.
SETH: C'était ma mère.
REED: Vous l'appelez ''ma belle'' ?
VILLA DE JULIE
HOMME: Mme Cooper-Nichol ?
JULIE: Oui.
APPARTEMENT DE TREY
MARISSA: Salut.
TREY: Qu'est-ce que tu fais là ?
MARISSA: Viens, je t'emmène.
TREY: Quoi ?
MARISSA: Tu dois sortir, c'est ton anniversaire.
TREY: Bon, d'accord. Attends, je vais prendre mes clefs.
MARISSA: Tu as peur qu'on te vole ton pouf ?
TREY: Bien évidemment.
MARISSA: Allez, viens.
VILLA DE CALEB
MARISSA: J'ai oublié mon portefeuille, j'en ai pour une minute.
TREY: Où est-ce qu'on va dîner ?
MARISSA: Eh bien, en fait, je pensais qu'on pourrait manger ici.
SETH: Surprise !
SUMMER: Surprise !
RYAN: Surprise.
SETH: Joyeux anniversaire, mon pote.
SUMMER: Oui, joyeux anniversaire.
RYAN: Joyeux anniversaire. Je suis désolé.
SETH: On a des hot dogs, des hamburgers et des saucisses pour toi.
SUMMER: Cohen a appris à se servir du grill. Quel progrès.
SETH: J'ai fait griller du maïlïs et des légumes. J'ai grillé tout ce qui était dans le frigo.
TREY: ça a l'air super.
JULIE: Marissa, je dois sortir un moment, je peux vous laisser ?
MARISSA: Oui, maman. ll n'y aura que nous et des filles de l'association caritative.
JULIE: Je ne veux pas rentrer et me retrouver dans une disco.
JULIE: C'est le frère de Ryan ?
MARISSA: Oui.
JULIE: Comme il a 21 ans, il peut prendre une bière. Mais une seule. Tu vois, je peux être une maman cool. A plus tard.
MAISON DES COHEN
SANDY: On pourrait aller à Swamis. C'est bondé, mais très chouette.
CARTER: Comptez sur moi. Bonsoir, Kirsten.
KIRSTEN: Carter. Vous êtes très élégant.
CARTER: Merci. Sandy m'a dit de faire un effort.
SANDY: Je ne voulais pas qu'il nous mette mal à l'aise.
SANDY: Ce doit être Erin.
CARTER: J'espère que ça ne vous dérange pas. . .
KIRSTEN: Non, pas du tout. ça va être amusant.
CARTER: Vous savez, ce n'était pas mon idée.
SANDY: Vous vous souvenez d'Erin.
CARTER: Bien sûr.
ERIN: Bonsoir.
KIRSTEN: Bonsoir.
SANDY: Ma femme, Kirsten.
ERIN: Enchantée.
KIRSTEN: Moi aussi.
SANDY: Je disais à Carter qu'on pourrait aller à Swamis.
ERIN: Ce serait avec plaisir.
SANDY: Venez voir le coucher du soleil.
ERIN: Je vous suis.
SANDY: Allez-y, j'apporterai le vin.
SANDY: Venez voir le patio. Attention à la marche. On a une minute et demie avant d'assister au coucher de soleil.
BAR
LANCE: Merci d'être venue.
JULIE: Dis-moi ce que je fais là. ''Si tu veux le reste, rejoins-moi. '' Que veux-tu ? Ma vie est fichue.
LANCE: Je ne veux rien. Voici les autres cassettes. Hier, on m'a proposé 8 500 $, mais j'ai refusé.
JULIE: Je dois te remercier, alors que tu as extorqué 500 000 $ à Caleb ?
LANCE: Je n'ai rien touché.
JULIE: Comment ca ?
LANCE: Je t'assure. Après avoir récupéré la cassette originale, il m'a fait tabasser et m'a menacé de pire. Mais il n'a pas dû t'en parler.
JULIE: Non.
LANCE: Je pensais qu'il se contenterait de payer pour protéger sa femme. Mais je suppose que Caleb Nichol aime prendre des risques.
JULIE: Oui, quand il s'agit de ma réputation.
LANCE: Jules, je n'ai jamais voulu te faire de mal, je t'assure. Mais après ce qu'il m'a fait. . . Tu sais comment je suis quand je me sens roulé.
JULIE: Oui.
LANCE: Si je pouvais, je te rembourserais chaque centime. Mais je ne peux pas. Je n'ai rien recu. Même pas les 8 500 dollars.
JULIE: Tu as de quoi me payer un verre ?
VILLA DE CALEB
RYAN: Tu as invité combien de personnes ?
MARISSA: Quatre.
SUMMER: Moi aussi.
SETH: Je ne connais même pas quatre personnes.
TREY: On dirait que la nouvelle a fait le tour.
SUMMER: Oui ! Regarde Zach et cette belle brune.
SETH: Je vois. C'est. . . C'est une belle femme.
MARISSA: Elle est plus âgée que lui. Elle est peut-être à l'université.
SUMMER: Oui.
MARISSA: ll va peut-être nous la présenter.
SETH: Quelqu'un fait des tours de magie, on y va.
SUMMER: C'est sûrement quelqu'un que tu as invité.
_____
RYAN: Tu ne vas pas avoir d'ennuis ?
MARISSA: Ce n'est pas une grosse fiesta.
FILLE: Bonsoir. ll y a une fête, ici ?
MARISSA: Oui.
FILLE: C'est bien ici !
RYAN: La nouvelle a fait le tour.
MARISSA: Oui.
_____
SETH: Désolé de te déranger pendant que tu bois. Je cherche Zach. ll joue au water-polo, lui aussi.
GARS: C'est à moi que tu parles, crétin ?
SETH: Je crois que malmener le ringard de la B.D., c'est dépassé. Ta main fait le tour, j'arrive plus à respirer.
GARS: Arrête, mec, j'ai un match demain.
TREY: Ah oui ? Alors, je te conseille de rentrer te reposer. Ca va ?
SETH: Merci. C'est du déjà-vu. J'ai déjà été attaqué par un joueur de water-polo et sauvé par un Atwood.
JESS: C'était impressionnant. Tu fais de l'aïlïkido ?
SETH:Je vous laisse.
JESS: Je m'appelle Jess.
TREY: Trey. Joli tatouage.
JESS: Merci, c'est un bouddha qui fume un joint.
TREY: C'est très artistique.
JESS: Je te montrerais bien le reste, mais mon copain pourrait nous voir. On peut aller ailleurs.
TREY: OK.
_____
SETH: Salut, tu peux m'expliquer ?
ZACH: T'expliquer quoi ?
SETH: Reed. ll ne faut pas tout mélanger.
ZACH: Tu ne m'as pas dit que vous aviez rendez-vous.
SETH: Tu étais occupé.
ZACH: Tu lui as dit que j'étais homo.
SETH: J'ai parlé de ton ''côté homo'', je m'en souviens. C'est pas pareil. Et il paraît que je ne fais que te servir du café. Qu'est-ce que ça veut dire ?
SETH: Elle est greffière ou quoi ?
ZACH: Excusez-moi. Pardon. On pourrait éviter d'en parler maintenant ? Allons chercher nos cavalières respectives.
SETH: Très bien.
_____
JESS: Enfin, un peu d'intimité. Je ne t'ai pas vu au lycée.
TREY: Je viens d'emménager.
JESS: Tu viens d'où ?
TREY: De prison.
JESS: Tu as tué quelqu'un ?
TREY: Non, j'ai volé une voiture.
JESS: Que fais-tu à cette fête ?
TREY: Eh bien, en fait. . . c'est ma fête d'anniversaire.
JESS: Eh bien, cher bagnard. . . tu peux ouvrir ton cadeau.
BAR
JULIE: Comment s'appelait l'autre type ?
LANCE: Dwight.
JULIE: Non. Dwight ! Non, il avait une marque de naissance. Je parlais de celui qui disait toujours. . .
LANCE: ''Point final. ''
JULIE: Oui. Tout était ''point final'' . ''Vegas : point final, tu vas te faire arnaquer.''
LANCE: ''Arnaquer'' .
JULIE: ll disait aussi. . .
LANCE: Qu'est-ce qu'il y a ?
JULIE: C'est pas vrai.
LANCE: Quoi ?
JULIE: Tu te souviens de ce concert ?
LANCE: Tu as lancé ton T-shirt sur scène.
JULIE: Non, ça c'était à celui des Ratt.
LANCE: Tu lancais souvent tes T-shirts.
JULIE: Je m'amuse bien, mais. . .
LANCE: Attends, ne pars pas tout de suite. Un dernier verre. En hommage à Whitesnake.
JULIE: A Whitesnake.
LANCE: Oui.
VILLA DE CALEB
SUMMER: Pardon.
REED: Non, entre. ll y a des gens sous la douche.
SUMMER: Super. Vous êtes avec Zach ?
REED: Nous sommes amis. ll est adorable, n'est-ce pas ?
SUMMER: ll est vraiment gentil. ll est mignon, dire qu'il n'a pas de copine.
SUMMER: Certaines filles peuvent être idiotes.
REED: ça peut sembler dingue, mais vous connaissez Little Miss Vixen ?
SUMMER: Oui, comment connaissez-vous ça ? Vous connaissez Seth ?
REED: Oui, je travaille avec lui sur sa B.D. Je suis Reed.
____
SUMMER: Fumier ! C'est une fille !
SETH: Quoi ?
SUMMER: Reed est une fille.
SETH: Je n'ai jamais dit. . .
SUMMER: Tu oses me dire que tu n'as pas menti ?
SETH: Je savais que tu le prendrais mal.
SUMMER: C'est de ma faute ? Je n'aurais pas voulu que mon copain rencontre une belle fille fan de B.D. et qui pense qu'il est le prochain Brian Bendis.
SETH: Elle a vraiment dit ca ?
SUMMER: C'est pas vrai.
SETH: Attends ! Désolé, j'aurais dû te le dire.
SUMMER: Zach ! Zach, tu pars déjà ?
ZACH: Oui.
SUMMER: Tu peux me ramener ?
ZACH: Oui.
SETH: Summer, je t'en prie.
SUMMER: Cohen, la ferme. Même sans vouloir mentir, tu mens.
BAR
JULIE: Poison, ils étaient géniaux.
LANCE: Oui, c'est vrai. Je crois qu'il faut que je te ramène.
JULIE: Oui, génial. Je vais rentrer chez moi. A la maison. Caleb va demander le divorce.
LANCE: Jules.
JULIE: Non, il a prétendu ne pas me juger pour cette histoire de. . . Enfin, tu vois. Mais pendant le voyage, il ne m'a pas jeté un regard. Et quand il l'a fait, j'ai pu voir le dégoût dans ses yeux.
LANCE: C'est faux.
JULIE: C'est pour ça que je suis rentrée, je n'en pouvais plus. ll va divorcer, je me retrouverai sans argent, sans travail, sans ami, sans rien pour moi et mes filles.
LANCE: Et s'il arrivait quelque chose à Caleb ?
JULIE: Qu'est-ce que tu veux dire ? ll y a 19 ans, quand tu m'as quitté pour ce Cooper, j'ai arrêté de vivre, tu comprends ?
LANCE: Mais le fait de te revoir, ça me donne l'impression de revivre. C'est si bon.
JULIE: Lance.
LANCE: Non. Ce qui t'arrive est de ma faute. S'il faut éliminer Caleb pour que tes filles et toi soyez tranquilles, je m'en occuperai.
VILLA DE CALEB
RYAN: T'as bonne mine. Te voilà. Tiens, tu bois de l'eau.
MARISSA: Quelqu'un doit rester sobre.
RYAN: Oui.
MARISSA: Bon, ça suffit. Je ne veux pas m'occuper de ça. Excusez-moi. C'est ma chambre.
GARS: Tu nous rejoins ?
MARISSA: Sortez de là. C'est pas vrai.
RYAN: Ta mère comprendrait, si elle rentrait, là ?
MARISSA: Sûrement. Elle a dit que Trey pouvait boire une bière.
RYAN: Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour Trey. Sans toi, lui et moi. . . Tu as été formidable.
MARISSA: Je connais ce sentiment, quand on est seul à croire en quelqu'un. Mon Dieu !
RYAN: Qui est-ce ?
SETH: Je sais pas.
MARISSA: Elle respire ?
SETH: Je sais pas.
MARISSA: Sortez-la de là.
MAISON DES COHEN
SANDY: Je me souviens de l'article sur les actionnaires crapuleux.
CARTER: Je me suis fait poursuivre.
SANDY: Vous aviez raison, regardez Tyco et Enron. Vous aviez des années d'avance.
CARTER: Mais on me poursuit toujours.
ERIN: Vous n'avez pas pensé à vous assagir ?
CARTER: Vous savez, au risque d'avoir l'air pompeux, si on ne dit pas la vérité, à quoi bon ?
SANDY: Un instant, excusez-moi. Allô ?
CARTER: Kirsten, le dîner était délicieux.
KIRSTEN: Merci, je suis contente que vous soyez venus.
SANDY: J'arrive.
KIRSTEN: Que se passe-t-il ?
SANDY: La fête pour Trey a mal tourné. Une fille a pris de la drogue, elle s'est évanouie.
KIRSTEN: Seth et Ryan vont bien ?
SANDY: Oui, mais je dois y aller. Désolé.
CARTER: C'est rien. Je vais déplacer ma voiture.
SANDY: Merci. Je t'appelle.
KIRSTEN: D'accord. Bon. . .
ERIN: Je vais vous aider.
KIRSTEN: Désolée que ça se termine ainsi.
ERIN: J'ai passé un très bon moment. Carter semble être quelqu'un de merveilleux.
KIRSTEN: C'est le cas. Mais soyez prudente.
ERIN: Que voulez-vous dire ?
KIRSTEN: Son divorce l'a beaucoup affecté.
ERIN: Ah, il est divorcé. Et il ne s'en est pas remis ?
KIRSTEN: Je pense que si, mais les cicatrices sont toujours là. C'est quelqu'un de bien, mais je voulais vous prévenir.
ERIN: Non, je. . . J'apprécie. Je vous remercie.
VILLA DE CALEB
RYAN: Elle va s'en sortir ?
POLICIER: Reculez.
TREY: Qu'est-ce qui se passe ?
RYAN: T'étais passé où ?
TREY: J'étais. . .
RYAN: Tu la connais ?
SANDY: Seth, Ryan. Tout le monde va bien ? Et la fille ?
RYAN: Je sais pas.
POLICIER: Vous habitez ici ?
SANDY: Non. Je suis Sandy Cohen. Je suis responsable de ces quatre.
POLICIER: Qui habite ici ?
MARISSA: Moi.
POLICIER: Et vos parents ?
MARISSA: Ma mère est sortie. Elle ne répond pas à son portable.
POLICIER: Je vais devoir vous embarquer.
SANDY: Qu'est-ce que vous faites ?
POLICIER: On a trouvé de l'ecstasy. Quelqu'un en a donné à cette fille. Tant que je ne sais pas qui a fourni la drogue, je dois l'embarquer.
TREY: C'est moi qui lui ai donné de la drogue. Je suis désolé.
SANDY: Ne dis rien. Je te retrouve en prison. Je suis son avocat.
POLICIER: Vous pouvez garder le silence. Ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Vous avez droit à un avocat. Vous comprenez ?
TREY: Oui.