CUISINE DES COHEN
SETH: Ryan. Je suis content que tu répondes. Si tu es seul, tousse deux fois.
RYAN: Je suis seul.
SETH: Ca marche aussi.
RYAN: Où es-tu ?
SETH: Tu te souviens quand j'ai dit que j'allais me coucher ?
RYAN: Eh bien ?
SETH: J'y suis allé, mais pas dans mon lit. J'avais pris mon oreiller préféré, tu sais, celui qui est très moelleux.
ALEX: Tu ne veux pas un cours particulier ?
SETH: Peut-être.
RYAN: Tes parents sont levés.
SETH: Tu dois me trouver une excuse.
RYAN: Je dois réfléchir. Non.
SETH: Ryan. Pense à mes parents. lls ne doivent pas savoir que j'ai découché. lls vont être blessés, ils sont si fragiles. D'accord ? Merci.
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
KIRSTEN: Bonjour.
SANDY: Tu m'as l'air bien en forme.
KIRSTEN: Joyeux anniversaire de mariage.
SANDY: Oui. Joyeux anniversaire de mariage à toi aussi.
KIRSTEN: Je t'aime.
SANDY: Moi aussi, je t'aime. Je t'aime encore plus maintenant qu'il y a 19 ans.
KIRSTEN: Tu veux dire que tu m'aimes plus que l'année suivant notre mariage ?
SANDY: Non, voyons, ma chérie. Tu sais ce que je veux dire. La première année ne compte pas.
KIRSTEN: Tu ne sais pas depuis quand on est marié.
SANDY: Mais si, je voulais te taquiner. Je sais que cela fait 20 ans. Qui pourrait oublier un 20e anniversaire ?
KIRSTEN: Toi, il semblerait.
SANDY: Non, pas moi. Si j'avais pensé que c'était notre 19e anniversaire, je n'aurais pas organisé une fête digne d'un 20e anniversaire.
KIRSTEN: Tu as organisé quelque chose ?
SANDY: Oui. Tu vas adorer. ll faut que j'y aille.
CUISINE DES COHEN
SANDY: Tu veux que je t'amène au lycée ?
RYAN: J'allais y aller en vélo.
SANDY: Ne pars pas. Où est Seth ? J'ai besoin d'aide.
RYAN: ll est déjà parti.
KIRSTEN: ll ne part jamais très tôt.
RYAN: ll devait terminer un devoir.
SANDY: Sur quoi ?
RYAN: L'agriculture en Californie.
KIRSTEN: C'est plutôt précis.
RYAN: Oui. Joyeux anniversaire.
SANDY: Attends. J'ai été avocat commis d'office, j'en ai entendu, des mensonges. ll est sorti en cachette rejoindre sa copine ?
KIRSTEN: ll n'a pas fait ça.
GENERIQUE
HARBOR
SETH: L'agriculture en Californie ? Quand on ment, il faut rester vague.
RYAN: Je ne sais pas mentir.
SETH: Pour cacher ta relation avec Lindsay, tu t'en sors très bien.
RYAN: On va avoir des problèmes.
SETH: Oui, ça me fait de la peine, mais tu le mérites.
RYAN: Trouve-toi quelqu'un d'autre pour te trouver des excuses.
SETH: Tu ne veux pas me protéger ? Ecoute-moi, si on était coéquipiers dans la police, je serais criblé de balles.
ZACH: Vous avez lu le nouveau X-Men ?
SETH: Je vais te dire ce que j'en pense.
SUMMER: ll est un peu tôt pour parler BD, tu veux un café ?
ZACH: Oui, je vais nous chercher ça.
SUMMER: Merci, mon chéri.
SETH: C'est fou comme Summer est attirée par les passionnés de BD.
SUMMER: Oui, Zach lit des BD, mais il joue aussi au water-polo et ressemble au type de la pub pour Abercrombie. Toi, tu lis des BD et tu portes les mêmes fringues que pour dormir.
SETH: Non, je n'ai pas dormi avec ces vêtements.
SUMMER: Tu as remis cette horrible chemise que tu portais hier.
SETH: Je n'avais que ça.
SUMMER: Tu as découché et tu es venu à l'école, de chez ta copine ? Tu as couché chez Alex ?
RYAN: La machine à laver est en panne.
SUMMER: Tu ne sais pas mentir. Ce n'est rien, je m'en moque.
SETH: Mais non, voyons.
ZACH: Tiens.
SUMMER: Je ne peux pas boire de café si tôt, ça me donne la nausée. Excuse-moi.
VILLA DE JULIE
JULIE: De ce côté, on a la maison, de l'autre côté, on a la piscine et l'océan. La grandeur ou la vue spectaculaire ? Cal ? C'est important, tu pourrais au moins faire semblant de t'intéresser.
CALEB: C'est ce que je fais.
MARISSA: J'ai besoin d'argent.
JULIE: Bonjour ! Riviera Magazine veut faire un article sur nous. C'est l'occasion de montrer la détermination de notre famille. ll est très coté.
MARISSA: Tu veux t'exposer, c'est tout.
JULIE: Promets-moi de porter du Marc Jacobs et de ne pas venir avec ton copain.
MARISSA: Pour faire croire que tout va bien ?
JULIE: Alors, pas d'argent.
CALEB: Pour l'amour du ciel.
MARISSA: Merci.
JULIE: Merci d'être intervenu.
CALEB: Je suis d'accord avec elle. On est loin d'être la famille parfaite et je ne vois pas l'intérêt de mentir.
HARBOR
RYAN: Même si je dois mentir, je n'y arrive pas.
LINDSAY: C'est une question d'éthique ?
RYAN: Non, je n'y arrive pas, je suis nul.
LINDSAY: Comme quand tu faisais semblant de ne pas t'intéresser à moi ? Je n'y ai pas cru.
RYAN: Merci. Kirsten va finir par tout découvrir. Elle en veut déjà à Seth et Sandy. ll faudra le lui dire.
LINDSAY: Peut-on attendre encore un peu ? Je dois aller au marché aux puces avec Kirste et peut-être aller voir ''Shakespeare by the Sea'' . On est en train de faire connaissance.
RYAN: Je n'aime pas mentir sur notre relation.
LINDSAY: ça ne me plaît pas non plus, crois-moi. Je pourrais venir ce soir et dire qu'on doit étudier. Pour étudier.
RYAN: D'accord, ça me va.
LINDSAY: On leur dira bientôt, je te le promets.
CUISINE DES COHEN
SANDY: Merci. Ca a l'air formidable. On se verra là-bas. ça devait être une surprise, mais étant donné les circonstances, je dois t'en parler. Ce week-end, j'emmène ma magnifique femme au luxueux hôtel Montage de Laguna Beach.
KIRSTEN: On t'a accordé une réservation de dernière minute ?
SANDY: Mais non, j'ai appelé pour confirmer. Je voulais m'assurer qu'ils n'aient pas loué la suite que j'ai réservée si longtemps à l'avance.
KIRSTEN: Quoi qu'il en soit, on ne devrait pas laisser Seth.
SANDY: ll ne sera plus un problème, une fois que je l'aurais mis au pas. La crainte de Dieu, tu verras. Prépare tes bagages. Seth Ezekiel ! Dans la cuisine ! Tout de suite ! Et amène M. Histoire de l'Agriculture avec toi. Qu'est-ce que tu as à dire ?
SETH: Je suis désolé. Vous savez, ce n'était pas prévu, on regardait la télé et on s'est endormis. Comme maman quand on regarde un film.
KIRSTEN: C'est faux, je repose mes yeux.
SANDY: Vous êtes privés de sortie. Pas de téléphone, de TV ou de jeux vidéo. ll ne faut pas jouer au plus malin. Tu sais ce qui se passe ce week-end ?
SETH: C'est votre anniversaire de mariage.
SANDY: Oui, c'est bien ça. ça fait un bout de temps que j'attends ça. On veut partir pour le week-end. Si on ne peut pas te faire confiance, on te confiera à ton grand-père, ce qui signifie passer un week-end avec Julie Cooper.
RYAN ET SETH: Fais-nous confiance.
SANDY: Parfait. Maintenant, allez faire vos devoirs. ll suffit de parler de Julie Cooper pour effrayer les enfants du monde entier.
KIRSTEN: Très impressionnant.
SANDY: Je nous réserve un massage ?
CHAMBRE DE MARISSA
MARISSA: Tu sais quel est le genre du mot ''maison'' ?
SUMMER: Quoi ?
MARISSA: ''Maison'' ? Pour le devoir de francais.
SUMMER: Ah, oui. lci, on parle espagnol et on apprend à commander des baguettes.
MARISSA: Tu as l'air de mauvais poil.
SUMMER: Non. Normalement, c'était à moi de coucher la première.
MARISSA: De quoi tu parles ?
SUMMER: Cohen a dormi chez sa copine. lls doivent le faire.
MARISSA: ça ne te regarde pas.
SUMMER: Je pensais que je coucherais avant lui et qu'il attraperait la syphilis.
MARISSA: ll ne faut pas te précipiter, attends.
SUMMER: Tu as raison, Coop. Je viens de prendre conscience d'une chose. Zach et moi, on est prêts.
MARISSA: On devrait faire une pause.
SUMMER: Comment dit-on ''faisons l'amour'' ? ''Voulez. . . '' un truc. lls ne nous apprennent pas l'essentiel.
MAISON INVITES
LINDSAY: Privé de sortie ?
RYAN: lls t'ont laissé entrer ?
LINDSAY: J'ai dit qu'on allait étudier. C'est ce qu'on va faire.
RYAN: Oui, on va étudier. Oui, j'étudie.
SALON DES COHEN
SANDY: Je ne dis pas qu'on n'aurait pas dû les punir, mais peut-être que ce n'était pas la solution.
KIRSTEN: Tu culpabilises ? Tu joues les gros durs, mais au fond, tu es une bonne pâte.
SANDY: Si on ne fait que les envoyer faire leurs devoirs, qu'est-ce qu'ils vont apprendre ?
KIRSTEN: Leurs devoirs.
SANDY: Si les parents doivent montrer le bon exemple, comment le faire sans qu'ils soient avec nous ?
KIRSTEN: Tu veux annuler notre week-end ?
SANDY: On peut passer du temps avec eux.
KIRSTEN: A regarder la télé ?
SANDY: Pourquoi pas ? C'est Bill O'Reilly, c'est une sacrée punition. Je vais chercher Seth.
CHAMBRE DE SETH
SANDY: Je sais que j'ai voulu te donner une lecon. . . Tu te moques de moi ?
MAISON INVITES
RYAN: Je commence à piger cette leçon de physique.
LINDSAY: Les objets en mouvement restent en mouvement.
KIRSTEN: Oh, mon Dieu.
CUISINE DES COHEN
KIRSTEN: On ne peut pas les laisser seuls, il faut annuler.
SANDY: On mérite ce week-end. Après la morale que j'ai faite à Seth, il n'essayera plus de s'échapper par la fenêtre.
KIRSTEN: Je suis plus inquiète pour Ryan et ma sœur.
SANDY: On ne peut pas se battre sur tous les fronts. N'a-t-on rien appris des nazis ?
SETH: Bonjour !
RYAN: Bonjour.
SETH: Des crêpes aux myrtilles ?
RYAN: Banane ?
SETH: Et pour les petits gourmands, il y a des cookies.
KIRSTEN: Bien essayé.
SANDY: C'est un peu trop tard.
RYAN: Je voulais vous parler de Lindsay.
KIRSTEN: Tu étais trop occupé.
SETH: Aïlïe ! Hors jeu. Papa, je suis vraiment désolé et je sais que tu ne vas pas me croire. . .
SANDY: Tu faisais des tractions à la fenêtre ?
SETH: ll est fort, à toi de jouer.
RYAN: On vous a menti, on n'a aucune excuse.
SETH: Quelle que soit la punition, on ne se plaindra pas.
SANDY: Vous nous avez vraiment décus. Plus d'excuses ou de crêpes, vous rentrerez après les cours.
SETH: Mais on a encore une tournée de crêpes en route.
KIRSTEN: On ne peut pas les laisser.
SANDY: Nous aussi, on est punis ? Je vais mettre des barreaux aux fenêtres. Je vais éclaircir la situation.
KIRSTEN: J'en ai assez vu hier soir.
SANDY: Ma chérie, on va fêter notre anniversaire de mariage. Et les gosses ne vont pas nous en empêcher.
VILLA DE JULIE
JULIE: Marissa, attends.
MARISSA: Je suis en retard.
JULIE: La séance photo aura lieu demain.
MARISSA: Super, je ne viens pas.
JULIE: Marissa, chérie. . . Je sais que ce n'est pas facile en ce moment, l'histoire de Cal et ton père qui est parti. C'est la seule famille que nous avons, je veux que ça marche. Et pas seulement pour les photos. On devrait partir à Puerto Vallarta.
MARISSA: Tu m'achètes ?
JULIE: Tu seras là ?
MARISSA: Oui, j'amènerai DJ.
JULIE: Marissa, ce n'est même plus notre jardinier. C'est un portrait de nos vies.
MARISSA: DJ fait partie de la mienne. Je te tiendrai au courant.
HARBOR
LINDSAY: Je suis désolée d'être partie comme ca. J'aurais dû présenter mes excuses.
RYAN: Tu as bien fait. Et puis, c'est ma faute, je me doutais qu'on n'allait pas étudier.
LINDSAY: Je crois qu'on le savait tous les deux. Toi, au moins, tes intentions étaient honorables. Envers Kirsten, pas moi.
RYAN: Je comprends.
LINDSAY: Au moins, elle est au courant. ll lui faudra un peu de temps pour s'y faire.
RYAN: Combien de temps à ton avis ?
LINDSAY: Je lui parlerai. Après tout, c'est ma sœur.
RYAN: C'est bien là le problème.
BAITSHOP
ALEX: Le gérant n'est pas là, mais il est en règle. . .
SANDY: Je ne suis pas de la police. C'est bien pire que ça. Je suis le père de Seth.
ALEX: C'est bien pire.
SANDY: Je suis venu m'excuser d'avoir empêché Seth de vous voir, hier soir. Désolé que vous l'ayez attendu.
ALEX: Vous voulez que j'arrête de le voir ?
SANDY: Oui. Mais comme c'est un gamin, que vous avez des tatouages et que vous travaillez dans un club, je ne m'attends pas au miracle.
ALEX: C'est un avertissement ?
SANDY: Vous êtes du genre à vous braquer contre l'autorité ? ll n'y a pas de cacahuètes. C'est quoi, ce boui-boui ?
ALEX: Je peux vous en trouver.
SANDY: Vous êtes serveuse. Vous écoutez les problèmes des autres, écoutez-moi. C'est mon anniversaire de mariage. Et ça ne se présente pas très bien. Ma femme est convaincue qu'on ne peut pas laisser Seth seul.
ALEX: Vous voulez une baby-sitter ?
SANDY: C'est mignon.
ALEX: Vous pensez que j'ai une mauvaise influence.
SANDY: Je pense que vous êtes futée. Je pense qu'il vous écoutera plus que ses parents.
ALEX: Aucun père ne m'avait demandé de corriger son fils.
SANDY: Je n'aime pas devoir le surveiller, mais pour être un bon père, il faut jouer les méchants.
ALEX: Je n'ai pas d'expérience avec les bons pères.
SANDY: Passez à la maison quand vous voulez, Kirsten et moi, on sera ravis de vous faire la morale.
HARBOR
SUMMER: J'ai réfléchi. On pourrait faire quelque chose ce soir, juste toi et moi, seuls.
ZACH: Je dois passer prendre ma sœur à l'aéroport.
SUMMER: Elle est handicapée ?
ZACH: Non, c'est juste que je ne l'ai pas vue depuis un an.
SUMMER: J'ai pigé. ça fait déjà plusieurs mois qu'on sort ensemble, et je t'aime beaucoup.
ZACH: Cool, moi aussi.
SUMMER: Cool. Je pensais qu'on pourrait passer à la vitesse supérieure.
ZACH: Tu as raison, j'y pensais moi aussi. Je ne voulais rien précipiter.
SUMMER: Allons-y.
ZACH: D'accord, disons, ce week-end ? Ce week-end, ce sera parfait. J'en parlerai à mes parents.
SUMMER: Tu vas en parler à tes parents ?
ZACH: S'ils doivent rencontrer ma copine, je dois leur en parler. ça tombe bien, Abigail sera là, elle aussi. On déjeune tous ensemble demain ? Super, ça va être génial.
SUMMER: C'est super.
MAISON ALEX
SETH: Je suis venu prendre mon cours de travaux pratiques. On est en section avancée ?
ALEX: Je ne me sens pas très bien.
SETH: Très bien. Mes mains magiques pourraient te soulager.
ALEX: Qu'est-ce qu'on fait ?
SETH: On ''préchauffe le four'' .
ALEX: Non, je voulais parler de notre relation.
SETH: ll s'est passé quelque chose ?
ALEX: Tes parents s'inquiètent pour toi.
SETH: Mes parents ? Comment tu peux le savoir ? Mon père est passé au club ?
ALEX: Oui, ton père est passé au club.
SETH: C'est très gênant.
ALEX: Je n'écoutais pas mes parents, mais j'ai eu envie d'écouter les tiens.
SETH: Sandy Cohen fait cet effet-là aux gens. Tu as besoin de recul.
ALEX: J'ai besoin de recul.
SETH: Et sûrement d'un peu de temps.
ALEX: Oui, d'un peu de temps. Je suis désolée.
SETH: C'est rien.
ALEX: Souhaite un bon anniversaire à tes parents.
JARDIN DES COHEN
SANDY: Le réservoir de la voiture est plein et on embarque demain.
KIRSTEN: Tu plaisantes ?
SANDY: Je laisse les garçons chez Caleb. J'ai parlé à la copine de Seth. Elle a du caractère, mais c'est une bonne petite.
KIRSTEN: Et pourquoi Seth n'est pas rentré ? Je ne laisserai pas les garçons chez Julie, on ne peut pas partir.
SANDY! Ce sont des ados, ils s'intéressent aux filles.
KIRSTEN: L'une d'elle est ma sœur.
SANDY: On va lui interdire ?
KIRSTEN: Tu n'interdirais rien, toi. Tu veux être leur ami, c'est moi qui fait le sale boulot.
SANDY: Je ne les avais jamais autant punis.
KIRSTEN: Et quand Seth est parti à Portland ?
SANDY: Tu veux en parler ?
KIRSTEN: Qui lui a dit d'y rester ?
SANDY: J'ai bien fait. Si tu le retiens trop, on pourrait le perdre.
KIRSTEN: ll pense pouvoir faire ce qu'il veut et tu m'empêches de le corriger.
SANDY: Tu crois qu'on peut t'empêcher de corriger quelqu'un ?
KIRSTEN: Je devrais être contente que tu aies oublié notre anniversaire de mariage ?
SANDY: On pourrait en parler plus tard ?
KIRSTEN: J'ai annulé la réservation, on a du temps.
SALON DES COHEN
SANDY: Viens donc par ici. ll faut qu'on parle. Qu'est-ce qui t'arrive ? D'où sort ce Seth Bizarro ?
SETH: Bravo pour la référence.
SANDY: Je t'en prie. Alors ? Tu as passé la nuit chez cette fille. Vous avez couché ensemble ?
SETH: Tu n'as pas à t'en faire, maintenant que tu es allé la voir au club. Désolé, tu ne m'as pas laissé le choix. Tu es en colère contre nous ?
SETH: Non.
SANDY: Alors, c'est cette fille ?
SETH: Dès que je suis près d'elle, j'ai l'impression qu'il faut que je lui prouve que je la mérite.
SANDY: Même aux dépens de tes rapports avec tes parents ? Viens donc par ici, joins-toi à la fête. La dernière fois qu'on a discuté, tous les deux, Lindsay et toi alliez devenir amis.
RYAN: C'était le cas.
SANDY: Tu nous as menti.
RYAN: J'en suis désolé.
SANDY: ll est un peu tard pour les excuses, pour nous tous. Mon anniversaire de mariage est officiellement fichu.
RYAN: Que pourrait-on faire ?
NEWPORT GROUP
LINDSAY: J'ai appelé chez toi, Sandy m'a dit que tu serais là.
KIRSTEN: J'avais des dossiers à terminer.
LINDSAY: Je vois. Je suis désolée. Ryan et moi, on sortait ensemble avant que je ne découvre la vérité et puis c'est arrivé si vite, ça faisait beaucoup de choses à la fois. Je ne voulais pas te mettre en colère.
KIRSTEN: Je sais. J'ai réagi de façon excessive.
LINDSAY: Non, c'était très embarrassant.
KIRSTEN: Lindsay, peut-être qu'on devrait prendre nos distances. ll m'a fallu du temps pour considérer Ryan comme un fils. Je suis ravie que tu sois ma sœur, mais t'accepter en tant que telle est encore très compliqué.
LINDSAY: Tu ne veux plus que je voie Ryan ?
KIRSTEN: Je n'ai pas dit ça. Pendant que vous êtes ensemble, on devrait prendre nos distances.
LINDSAY: Nos distances ? Ca voudrait dire qu'on serait cousines ?
KIRSTEN: On pourrait être amies.
LINDSAY: Des amies. Oui, très bien. Au revoir.
RESTAURANT
ZACH: Je ne suis pas nerveux, toi non plus, hein ?
SUMMER: Pas du tout, les pères m'adorent.
ZACH: Mon père n'a pas pu venir. ll a été retenu à Washington pour une prise d'armes. Salut, maman. Abbie. Comment vas-tu ?
MERE: Bien.
ZACH: Je vous présente Summer.
MERE: Enchantée, Zach nous a tant parlé de toi.
SUMMER: ll a dû mentir. Salut.
ABIGAIL: Ce que je disais. . .
MERE: Ce n'est pas le moment. ça n'intéresserait pas Summer.
SUMMER: Ca intéresse Summer. Reprenez où vous en étiez, je vous en prie. Je disais que ce qui se passe au Cachemire montre que. . .
SUMMER: Les pashminas de cette saison sont si jolis. Je ne sors plus sans mon sac en cachemire.
ZACH: Summer, en fait. . .
ABIGAIL: ''Cachemire'' est la région que se disputent l'lnde et le Pakistan. lls ont déjà fait trois guerres pour cet Etat.
SUMMER: Oui, je vois, le Cachemire. Je suis d'accord.
ABIGAIL: Avec quoi ?
SUMMER: Comment ca ?
MERE: Quelle est votre opinion ? Vous pensez que l'lnde devrait céder le Cachemire au Pakistan ou est-ce que cet Etat devrait rester indépendant ?
SUMMER: C'est une question difficile. ll y a toujours des opinions différentes. Tu es vraiment très bronzée. Tu as étudié à l'étranger. A St-Bart, peut-être ? Le Four Season est un hôtel splendide.
ABIGAIL: J'ai construit un système d'irrigation dans le sud de l'lnde.
ZACH: On devrait commander.
SUMMER: Tout à fait.
BAITSHOP
ALEX: C'est comme ça que tu vois le recul ?
SETH: Je suis ici pour affaires.
ALEX: De quelles affaires tu parles ?
SETH: Je voudrais retravailler ici.
ALEX: Non.
SETH: Tu sais, mes parents m'en veulent. Je n'ai plus d'argent de poche et je ne veux pas me serrer la ceinture. Abandonner la maison de vacances, la Porsche. . .
ALEX: Tu fais vraiment vibrer ma corde sensible.
SETH: Je sais pourquoi tu es en colère.
ALEX: Non.
SETH: Mon père a rompu pour moi ?
ALEX: Non, pas du tout. Tu ne réalises pas ta chance.
SETH: Que mon père m'ait humilié ?
ALEX: Qu'il se fasse du souci pour toi, qu'il se déplace et que sa ère réaction n'est pas de te mettre à la porte. C'est toujours payé au smic. Tu sais où sont les toilettes.
SETH: ll y a d'autres avantages en nature ?
ALEX: A quoi bon, Seth ? Ta famille ne m'acceptera jamais.
SETH: On pourrait lui montrer que tu n'es pas si méchante. Souris.
VILLA DE JULIE
CALEB: Pourquoi est-ce si long ? Ce n'est pas de la peinture. Mon visage va se figer si vous ne vous décidez pas.
JULIE: Cal, cette photo sera vue par toute la ville. Ne fais pas la tête.
PHOTOGRAPHE: Maintenant, souriez.
CALEB: Je souris, bon sang.
MARISSA: Attendez une minute. Salut.
DJ: Désolé du retard.
JULIE: Mon Dieu.
CALEB: ll vient tondre la pelouse ? ll pourrait revenir plus tard.
JULIE: Je m'en occupe.
CALEB: Quoi ? Qu'il vienne demain pour chercher du sumac vénéneux.
JULIE: Que fait-il là ?
DJ: Tu as dit qu'elle était d'accord.
JULIE: Vous plaisantez ?
MARISSA: Soit DJ apparaît sur la photo, soit je ne pose pas.
DJ: Je vais vous simplifier la tâche, je pars.
JULIE: Ca me va.
DJ: Merci.
MARISSA: Oublie ta séance photo. DJ, attends-moi !
JULIE: J'y vais. S'il doit être là pour que tu poses, je vais le chercher.
MARISSA: ll ne t'écoutera pas.
JULIE: Ce n'est pas moi qui lui ai menti, j'ai mes chances.
______________________
JULIE: DJ, attendez.
DJ: Vous voulez que je taille la haie ?
JULIE: Ne vous dévalorisez pas comme ça. Merci de ne pas avoir fait de scène.
DJ: Vous n'appréciez pas que je sorte avec votre fille, Mme Cooper.
JULIE: C'est Mme Cooper-Nichol et vous avez raison. Le ''Nichol'' m'autorise à vous faire un joli chèque.
DJ: Que voulez-vous dire ?
JULIE: 5 000 $ pour ne plus voir ma fille. Comment s'épelle votre nom ? Peu importe, vous pourrez le remplir.
DJ: Vous n'êtes pas croyable.
JULIE: Vous savez, je vous rends service. Marissa vous utilise pour se venger de moi. Vous avez vu, tout à l'heure. ll est normal que vous ayez droit à quelque chose.
JETEE
LINDSAY: Comment ca va ? Raconte-moi les nouvelles. Moi aussi, j'en ai.
RYAN: Tu commences ?
LINDSAY: Non. C'est toi qui m'as donné rendez-vous, donc, à toi l'honneur.
RYAN: Très bien. C'est à propos. . . de nous. De tout ca. ça pose problème à Kirsten et Sandy. Je ne peux pas leur faire ça, je leur suis tellement redevable. Je pense qu'on devrait prendre nos distances, pour le moment. Redevenir amis.
LINDSAY: Super. ll y a deux heures, j'avais une sœur et un petit ami, et je n'ai plus que deux amis.
RYAN: Attends. Quoi ?
LINDSAY: Avant de venir, je suis allée voir Kirsten et elle m'a fait comprendre que je devais choisir entre avoir une sœur et un petit ami. Et le petit génie que je suis t'a choisi, toi. Si j'avais su que tu voulais prendre tes distances, j'aurais agi différemment.
RYAN: Je suis désolé.
LINDSAY: Oui, tu es désolé. Super, ça ne résout rien du tout. ll faut que j'y aille.
CUISINE DES COHEN
SANDY: La voilà ! J'ai cherché cette femme magnifique toute la journée. Joyeux anniversaire.
KIRSTEN: Joyeux anniversaire.
SANDY: Allez, va te préparer.
KIRSTEN: Pour quoi ? C'est notre anniversaire de mariage, on va aux Arches.
KIRSTEN: Tu plaisantes ?
SANDY: Je sais ce que tu te dis. J'ai engagé des baby-sitters. Messieurs ! Joe ! Tim ! Deux des meilleurs flics d'Orange County. Ce sont des amis à moi.
HOMME: Bonsoir, Mme Cohen. Vos garçons sont en sécurité. Joyeux anniversaire.
RESTAURANT
SANDY: Ce faux-filet est excellent. Comment est ton turbot ?
KIRSTEN: Très bien.
SANDY: C'est tout ? ll ne te convient pas ? Commande autre chose.
KIRSTEN: Sandy.
SANDY: Je suis désolé, je voulais juste t'offrir une agréable soirée. Et du turbot qui soit digne de ce nom.
KIRSTEN: Je sais. Désolée d'avoir parlé de Portland, hier soir.
SANDY: Ce n'était pas ta faute.
KIRSTEN: C'est que Seth grandit si vite et je ne veux pas le perdre.
SANDY: Arrêtons les excuses et passons du bon temps. Regarde le bon côté des choses, on aura digéré tout ça avant la Saint Valentin.
KIRSTEN: Oh, non.
SANDY: Mon Dieu !
HOMME: Je ne sais pas comment ils ont fait. On est sortis une minute et ils se sont enfuis.
SANDY: L'addition !
CHAMBRE DE SUMMER
TELE: Le syndicat n 'a pas encore répondu aux remarques de Chirac, mais un porte-parole attend une déclaration, J'ai du mal à croire que Chirac ait dit ça au syndicat.
SUMMER: Vas-y, Jacques.
MARISSA: '' The Economist'' ? '' The Nation'' ? '' The New Republic'' ? Que fais-tu ?
SUMMER: Je me tiens informée, Coop. C'est impossible, il y a trop d'informations. En plus, ça évolue tout le temps. Si tout s'arrêtait une journée, je pourrais rattraper mon retard.
MARISSA: Rappelle-le, il t'a déjà laissé quatre messages.
SUMMER! Si Zach veut me quitter, qu'il le fasse en personne.
MARISSA: Au moins, Zach t'appelle, lui. Je n'ai plus de nouvelles de DJ.
SUMMER: Depuis que ta mère lui a parlé ?
MARISSA: Qui sait ce qu'elle lui a dit ? Je lui ai laissé un message, ça m'inquiète.
SUMMER: J'ai arrêté de m'inquiéter, je me suis résignée.
MARISSA! ça n'a pas pu êtresi horrible.
SUMMER: Tu te souviens du repas avec mon père et Cohen ? Comparé à ma prestation, Cohen s'en est tiré comme Kofi Annan.
MARISSA: Qui ca ?
SUMMER: Un type que connaît la mère de Zach. Je crois qu'il travaille pour United Airlines.
VOITURE
KIRSTEN: Dire que tu m'as convaincue de sortir.
SANDY: Désolé d'avoir voulu fêter notre anniversaire.
KIRSTEN: Comment sais-tu où ils sont ?
SANDY: Un pressentiment. Allons-y.
POLICIER: Pas de problème, Sandy.
BAITSHOP
SANDY: Merci, Tim. lls se sont excusés, mais ce n'était que des mensonges. Je ne joue plus les gentils.
KIRSTEN: Tu admets avoir joué les gentils.
SANDY: Ne dis pas ça, on forme une équipe. On est sans pitié. S'il veut que je sois méchant, je peux jouer les méchants. Mais d'abord. . .
TOUS: Surprise !
KIRSTEN: Tu avais prévu tout ça ?
SANDY: Je préfère ''orchestré'' .
RYAN: Nous sommes réunis pour célébrer l'union de Sandy et Kirsten Cohen.
SETH: Et on leur doit vraiment beaucoup, parce que s'ils ne s'étaient pas mariés, je ne serais pas là et vous rateriez quelque chose. Et. . .
RYAN: C'est émouvant. On aimerait prendre le temps de vous remercier pour tout.
SETH: Et s'excuser pour tout, parce que le fait que votre mariage tienne le coup face à nous deux, c'est extraordinaire. Ca me touche vraiment.
RYAN: A Sandy et Kirsten !
TOUS: Bravo ! Bravo !
RYAN: Maintenant, l'attraction de la soirée.
SETH: Je ne sais pas si vous le savez, mais il y a bien longtemps, Sandy Cohen savait pousser la chansonnette. ll a même interprété Danny Zuko dans la pièce Grease jouée à Berkeley.
KIRSTEN: Tu ne vas pas faire ça.
SANDY: Mon amour, j'y vais.
RYAN: Ce soir en direct du Bait Shopet ce soir seulement,
SETH: Sandy Cohen et les News !
SANDY: Avant tout, je tiens à remercier mes enfants, Seth et Ryan. Et une amie de la famille sans qui cela n'aurait pas pu se faire, je tiens à remercier Alex. Je crois qu'il est l'heure, les gars. J'aimerais dédier cette chanson à l'amour de ma vie et j'espère que dans 20 ans, elle m'aura pardonné.
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ZACH: Te voilà.
SUMMER: Je lis un article sur les minorités hongroises en Serbie.
ZACH: Je crois que j'ai compris ce qui se passe.
SUMMER: Quoi ? Que tu me quittes parce que ta famille me prend pour une imbécile ?
ZACH: ll y a bien des façons d'être brillant. ll ne suffit pas de connaître Kuala Lumpur, la capitale de l'lndonésie. Je t'apprécie parce que tu es différente de ma famille.
SUMMER: Alors, tu dois beaucoup m'apprécier.
ZACH: Oui, c'est vrai.
SUMMER: Pour ton information, c'est Jakarta, la capitale de l'lndonésie.
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JULIE: Je sais pourquoi ça ne va pas, mais il valait mieux que ça se termine.
MARISSA: Où veux-tu en venir ?
JULIE: Je l'ai testé en lui offrant 5 000 $ pour qu'il parte et il a accepté mon chèque. Je voulais que tu saches qui il est vraiment.
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KIRSTEN: Je suis désolée d'avoir paniqué.
RYAN: On aurait dû vous le dire.
KIRSTEN: La situation est compliquée, je suis un peu perdue.
RYAN: Elle est super et je l'aime beaucoup, mais vous devriez surtout être amies, toutes les deux.
KIRSTEN: On le deviendra. Mais vous devriez aller danser tous les deux.
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LINDSAY: Je ne comptais pas venir, mais Seth m'a appelée. . .
RYAN: Je suis heureux que tu sois venue. Je suis désolé de t'avoir demandé de prendre tes distances. C'était une mauvaise idée.
LINDSAY: Et pour Kirsten ?
RYAN: Elle. . . Elle voulait que je te demande. . . si tu voulais danser avec moi.
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SETH: ll se débrouille bien.
KIRSTEN: Tu as créé un monstre.
SETH: Oui, c'est vrai. J'aimerais te présenter quelqu'un.
KIRSTEN: Bonsoir, je suis Kirsten.
ALEX: Je suis Alex.
KIRSTEN: Merci pour cette fête.
ALEX: Je vous en prie. C'est le moins que je puisse faire.
KIRSTEN: Oui. Très joli, votre tatouage.
ALEX: Merci. Votre mari est génial. Je suis impressionnée.
KIRSTEN: Oui, mais ne le lui dites pas.
JETEE
MARISSA: Où étais-tu ? Je n'ai pas arrêté de t'appeler.
DJ: Je sais. J'ai réfléchi, et ça ne peut plus durer, je suis désolé.
MARISSA: Tu as accepté l'argent ?
DJ: Non. Mais ça ne change rien.
MARISSA: Je t'en prie, ne laisse pas ma mère. . .
DJ: Tu ne peux pas tout mettre sur le dos de ta mère.
MARISSA: Si elle nous avait laissés tranquilles. . .
DJ: Tu ne te serais sûrement pas intéressée à moi. Je ne dis pas que tu ne m'aimais pas, mais pas autant que tu la détestes.
MARISSA: Je suis navrée.
DJ: Pourquoi ? On s'est bien amusés. Elle n'a pas mis mon nom. Tu devrais aller faire du shopping à ses frais. Prends soin de toi.
MARISSA: Toi aussi.
Fait par 8thArt