CUISINE DES COHEN
SETH: Que fais-tu ?
RYAN: Je travaille.
SETH: Tu peux te remettre à tabasser quelqu'un ? ça me manque. Très bien. Les logarithmes sont les nouveaux uppercuts. J'ai
pigé. On la voit bien.
RYAN: Quoi ?
SETH: La ressemblance entre ma mère et Lindsay. Regarde.
RYAN: Je suis assez mal à l'aise comme ca !
SETH: Votre relation n'a rien d'incestueux. Vous n'êtes pas apparentés. Vous ne faites rien d'illégal. Vous n'aurez pas
d'enfants anormaux.
RYAN: Kirsten est comme ma mère. Lindsay est. . . sa sœur.
SETH: C'est bizarre.
RYAN: D'autant que ta mère ne sait pas que je sors avec sa sœur.
SETH: C'est déjà arrivé dans un épisode de The ValleY.
RYAN: Ca finit comment ?
SETH: Tu dois répondre à cette question : est-elle ta petite amie ou ta tante ?
SANDY: L'éternelle question.
SETH: Ca n'a rien de nouveau. Un garçon rencontre une fille qui lui plaît, il apprend que c'est la demi-sœur illégitime de sa mère adoptive.
SANDY: ll est trop tôt pour en rire, même pour un Cohen.
RYAN: Je ne sais pas quoi faire, ni quoi dire.
SANDY: Tu en as parlé à Lindsay ?
RYAN: Je lui en parlerai après les vacances.
SANDY: Bonne idée. Si, à son retour, elle décide d'entrer dans cette famille. . .
RYAN: On casse.
SANDY: Vous pourriez vous installer dans le sud. Kirsten le sait ?
RYAN: Elle pense qu'on est juste amis.
SANDY: Mieux vaut que la petite dame ne le sache pas.
KIRSTEN: Merci. ça fait plaisir. Qu'elle ne sache pas quoi ?
SANDY: Combien je t'aime.
KIRSTEN: Sandy.
SANDY: Oui ?
KIRSTEN: lnutile de me mentir. Renee va témoigner aujourd'hui et mon père sera innocenté.
TOUS: Oui.
KIRSTEN: Mais il est impardonnable. Quand je pense à ce qu'il a fait à Lindsay. La pauvre. Je pense qu'on devrait faire
quelque chose pour elle. Elle a grandi sans savoir qui elle était. On est sa famille, après tout.
RYAN: Si elle nous veut.
SETH: Elle nous veut.
RYAN: A vous de voir.
KIRSTEN: Toi aussi, Ryan. Tu fais partie de la famille. Et si Lindsay est ma sœur, elle est ta tante.
SANDY: Merci, on n'avait pas compris.
KIRSTEN: Ou ta sœur. Elle est si jeune.
SETH: J'ai toujours rêvé d'avoir une sœur. Ryan, et toi ?
GENERIQUE
HARBOR
SUMMER: Ne t'en fais pas, crois-moi.
MARISSA: Tu plaisantes ? Quand tu as présenté Seth à ton père, ça a failli être la fin.
SUMMER: ça ne peut pas être pire que quand DJ a rencontré ta mère.
MARISSA: C'est vrai et cette fois, il devrait être habillé.
SUMMER: Je ne sais pas. DJ nu, difficile de dire non. Tout se passera bien. Ton père ne jugera pas.
MARISSA: C'est le seul membre de ma famille à être normal et le seul qui arrive un peu à me comprendre. Et je voudrais tant
que DJ lui plaise.
_______________________
ZACH: Seth. Ca va ?
SETH: Et toi ?
ZACH: Tu as eu ma carte de vœux ?
SETH: C'est gentil de t'être excusé.
ZACH: On est à nouveau copains ?
SETH: On est des hommes. Des vrais. On a le sang chaud. Et parfois, on se frite. Normal.
ZACH: Donc on peut se dire des trucs. Tu veux bien ?
SETH: Après ce que j'ai fait, je suis trop content de pouvoir t'aider.
ZACH: Très bien. Quand j'étais à Cabo avec ma famille, je suis tombé sur une de mes ex et, en fin de soirée, à Squid Roe, on s'est embrassés.
SETH: La 1 re question est la suivante : cette ex, tu l'aimes encore ?
ZACH: J'adore ses enfants. Elle est un peu plus vieille que moi. C'était ma prof de math en 3e.
SETH: ça fait très film pour ados des années 80.
ZACH: Elle est en instance de divorce. Elle avait bu de la tequila. ll passait du Chingy. . .
SETH: Chingy plus l'alcool. De la dynamite.
ZACH: C'était juste un baiser. Après, j'ai décampé, mais je me sens coupable.
SETH: A un autre, je dirais : ''Garde-le pour toi. ça te simplifiera la vie. ''
ZACH: Non, je ne peux pas.
SETH: Je sais. Tu as une conscience. Dans ce cas, tu dois en parler à Summer. Dis-lui que tu regrettes, mais que ça t'a
permis de comprendre à quel point tu tenais à elle. Mais évite de parler des enfants et du divorce. Et ca devrait aller.
ZACH: Tu crois ?
SETH: Oui, oui.
ZACH: Tu n'en parles à personne d'autre.
SETH: Zach. Même si je voulais en parler, le code de l'honneur me l'interdit.
__________________
RYAN: Alors, ces vacances ?
LINDSAY: Comment ca va ?
RYAN: Je voulais t'appeler.
LINDSAY: C'était mieux comme ca. ça m'aurait fait plaisir de te parler, mais je n'avais pas la tête à parler à qui que ce soit.
RYAN: Même à ta mère ?
LINDSAY: Pas avant d'avoir été à bout de mes 1 00 séances de psychothérapie, celles qu'elle m'a gentiment offertes.
RYAN: Si tu as besoin d'un peu de temps, si tu ne veux plus qu'on sorte ensemble. . .
LINDSAY: Mais si. On doit juste trouver notre propre Suisse, un endroit neutre. On ne peut pas aller chez moi à cause de ma
mère et on ne peut pas aller chez toi. . .
RYAN: A cause de ta sœur ?
LINDSAY: Ce n'est pas ma. . . Enfin, si, techniquement, c'est. . .
RYAN: Pour que je sache qui est quoi pour qui. Toi et les Cohen ?
LINDSAY: On est amis. Ce sont mes amis.
RYAN: Et toi et moi ?
LINDSAY: On est plus qu'amis.
RYAN: Plus qu'amis.
LINDSAY: Mais pas parents. Ne te dis pas que tu embrasses ta sœur.
RYAN: Je n'y avais pas pensé.
VOITURE
CALEB: Une chose est sûre. Vous êtes un avocat hors pair ! lls ont retiré leurs plaintes. Les secrets de notre situation sont scellés par les tribunaux. Bravo. Je suis un homme libre.
SANDY: Et très arrogant.
CALEB: C'est la seule chose de bien qui me soit arrivée ces derniers jours !
SANDY: Peu importe si c'était aux dépens de votre famille. Kirsten n'est pas venue au tribunal, ce matin.
CALEB: ll faudra que je consacre un peu de temps à ma fille.
SANDY: Laquelle ?
CALEB: ça ne va pas être facile avec Kirsten mais je pourrai alléger sa charge de travail.
SANDY: Vous allez retravailler ?
CALEB: L'affaire est classée, je n'ai plus aucune raison de quitter la société.
SANDY: A part le fait que la femme qui la dirige vous hait.
CALEB: Laquelle ?
BATEAU DE JIMMY
JULIE: J'espère qu'il ne s 'attend pas à une fête en son honneur, A tout à l'heure, au bureau. Au revoir, Kirsten.
JIMMY:ll est libre.
JULIE: ll est libre.
JIMMY: J'aurais dû les faire plus corsés, je crois.
JULIE: ll n'ira pas en prison. Alors, c'est. . .
JIMMY: Fini ?
JULIE: De quoi parle-t-on, Jimmy ? De Caleb ? Ou de nous ?
JIMMY: J'aurais vraiment dû les faire plus corsés.
JULIE: Je dois retourner au bureau. Et reprendre ma vie. Mais si ma vie était ailleurs ? Si je laissais tout tomber ?
JIMMY: ça dépend. Pour aller où ?
JULIE: On avait peut-être besoin de cette séparation pour mieux s'apprécier.
JIMMY: Et si c'était la dernière fois ?
JULIE: Je suis prête à tenter le coup, si tu veux.
HARBOR
KIRSTEN: Bonjour. Excuse-moi de débarquer à l'improviste. Je me demandais si je pouvais te raccompagner.
LINDSAY: Merci, mais j'ai une voiture. Et il y a une chance sur deux pour qu'elle démarre.
KIRSTEN: J'ignore comment m'y prendre. lnterflora ne fait pas de. . .
LINDSAY: Bouquet de retrouvailles ?
KIRSTEN: Je sais que tu n'es pas en quête de sœur, mais on pourrait être amies. On pourrait aller prendre un café.
LINDSAY: Oui, c'est une bonne idée.
PORT
MARISSA: Ne t'en fais pas. Tout va bien se passer.
DJ: Qu'est-ce qu'il aime ? Le sport ?
MARISSA: Surtout à la télé.
DJ: C'est ta mère ?
MAISON ALEX
SETH: Alex, c'est Seth. Allez, ouvre. Je veux que tu me racontes tes vacances. ça alors ! Tu as bien changé, pendant les vacances.
HOMME: Qui tu es, toi ?
SETH: Personne. J'ai dû me tromper de porte.
ALEX: Seth ?
SETH: Salut.
ALEX: Que fais-tu là ?
SETH: J'étais venu prendre de tes nouvelles. Mais j'aurais dû venir avec ma trousse de secours.
ALEX: Je ne m'attendais pas à te voir ici. Et surtout pas de si bon matin.
SETH: ll est 15h30. Les vacances en famille, ca doit vraiment être crevant !
ALEX: Je suis rentrée plus tôt et j'en ai profité pour revoir des vieux copains.
SETH: Si tu es rentrée plus tôt, pourquoi tu ne m'as pas appelé ?
ALEX: J'ai revu des copains.
SETH: Qui ? Le grand type torse nu qui m'a ouvert ? Demanda-t-il, d'un ton détaché.
ALEX: Je pense. . .
SETH: Tu as mangé ? Tu veux que je te fasse un café ou un sandwich ?
ALEX: Un sandwich ?
FILLE: Alex, on sort chercher des clopes et des bières. A tout de suite.
ALEX: D'accord.
SETH: J'ai beau essayer de calculer, je ne m'y retrouve pas.
ALEX: Je répondrai à tes questions au concert de Modest Mouse, OK ? J'ai un mal de tête mortel et. . . C'est gentil d'être
passé. C'est vraiment très gentil. Vraiment très gentil.
SETH: Gentil ?
CUISINE DES COHEN
SETH: Elle n'arrêtait pas de dire ''gentil'' . Et pourquoi ?
SANDY: Elle te trouve gentil.
SETH: Exactement, gentil. C'est ce qu'on dit de quelqu'un de banal et d'inoffensif.
RYAN: Tu lui as proposé de lui faire un sandwich.
SETH: Plus elle avait l'air irritée et dangereuse, plus je jouais à la grand-mère juive.
SANDY: Pas ta grand-mère. Continue. Tout doit être prêt pour le retour de ta mère.
SETH: Et si moi, j'ai pas envie de continuer ? Alors, toi, le vieux, je te conseille de continuer tout seul.
SANDY: Pas mal. Tu m'as fait terriblement peur.
SETH: Je suis fichu. Bruce Banner se fâche, il se transforme en Hulk. Je me fâche et je me transforme en une commère de 75 ans.
KIRSTEN: Regardez-moi ça ! Vous préparez le dîner ?
SANDY: C'était une surprise.
KIRSTEN: Moi aussi, j'ai une surprise. Regardez qui est là ! On a pris un café, bavardé, fait quelques courses. Beaucoup de
courses. Et c'était déjà l'heure de dîner.
LINDSAY: J'espère que ça ne vous dérange pas.
SANDY: Du tout.
SETH: Je trouve qu'un petit dîner en famille est une excellente idée ! Pas vrai, Ryan ?
RYAN: Si, si.
BATEAU DE JIMMY
JIMMY: Bonsoir.
MARISSA: Bonsoir.
JIMMY: Pourquoi as-tu annulé notre rendez-vous, tout à l'heure ? J'étais impatient de voir DJ.
MARISSA: Ca tombait mal. J'avais des devoirs et il était épuisé. Tu embrassais maman.
JIMMY: Quoi ? Marissa, qu'est-ce que. . . ?
MARISSA: Papa, je vous ai vus.
JIMMY: Je sais ce que tu dois penser.
MARISSA: Tu embrassais maman comme avant. Avant qu'elle en épouse un autre.
JIMMY: Je voulais t'en parler. . .
MARISSA: Comment as-tu pu recommencer ? Tu as déjà oublié tout ce qu'elle nous a fait ?
JIMMY: Les choses sont différentes.
MARISSA: Tu crois ? Tu ne recommenceras pas à mentir et à tricher ? Je croyais ce temps-là révolu. Je pensais qu'avec
l'argent, tu recommencerais à zéro.
JIMMY: Ecoute-moi.
MARISSA: A quoi bon ? On sait comme l'histoire finit. On a déjà vécu ça une fois. J'aimerais que tu mûrisses et que pour une fois, tu te comportes en père.
MAISON INVITES
RYAN: Que fais-tu ?
SETH: J'ai besoin d'un marcel pour ce soir. Comme tu en as plusieurs. . .
RYAN: Que vas-tu en faire ?
SETH: Alex m'a traité de ''gentil'', Ryan. Je dois absolument essayer de passer pour un mauvais garçon.
RYAN: ça risque de ne pas suffire.
SETH: Tu as raison. Je vais prendre ton bracelet clouté. Et ton collier en cuir, aussi.
RYAN: Non. Juste. . . Non.
SETH: Très bien. Tu as l'air encore plus sombre que d'habitude. C'est Lindsay ?
RYAN: Pas du tout, ce dîner de famille a été très agréable.
SETH: C'est aussi ce que je me suis dit. Et c'est là que le bât blesse. Pigé.
RYAN: ça ne devrait pas être un problème. Si Lindsay a envie de connaître sa sœur, je ne peux quand même pas l'en empêcher. Ce serait égoïste.
SETH: ça, c'est mon domaine. Sauf que si tu commences à me ressembler, je peux peut-être devenir le mauvais garçon ténébreux.
RYAN: On ne tourne pas rond.
SETH: Je porte un marcel !
BAITSHOP
ALEX: Salut. Qu'est-ce que c'est ?
SETH: Quoi ? Oh, ça ? Mon meilleur ami, John.
ALEX: John.
SETH: C'est un de mes potes.
ALEX: John ?
SETH: Non, je voulais dire Jim. Non, je voulais dire ''Jack'' . Ce sont tous mes amis. Ca devrait m'aider à tenir le coup, un moment.
ALEX: lls ont l'air sympa.
SETH: Oui, très. Si tu as besoin de moi, je serai en train de boire, juste à côté des haut-parleurs.
SALON DES COHEN
JIMMY: J'ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer. Je suis tombé amoureux de mon ex.
SANDY: Julie était ta 2e femme ?
KIRSTEN: Tu parles de Julie ?
SANDY: Je n'y crois pas.
KIRSTEN: Malheureusement, moi, si. Après tout ce qu'elle t'a fait ?
JIMMY: C'est ce que Marissa m'a dit.
SANDY: Marissa est au courant ?
JIMMY: Elle nous a surpris ensemble. Et les choses qu'elle a dites. . . Eh bien, elles sont toutes vraies. Voilà ce que je
propose. Je ne peux pas rester ici avec Julie. Mais pour le moment, je ne peux pas rester ici sans être avec Julie.
KIRSTEN: Où veux-tu en venir ?
JIMMY: Quand Hailey est partie, j'ai perdu pied. J'ai épluché les petites annonces et je suis tombé sur une compagnie qui
affrète des bateaux à vendre. . . à Maui.
KIRSTEN: Tu pars ?
JIMMY: Oui. Je dois partir avant de replonger et d'entraîner avec moi mes enfants. Ou Julie. J'aime Newport, mais c'est. . .
Pour le moment, c'est malsain pour moi. L'an dernier, j'ai fait faillite et j'ai failli être jeté en prison après avoir
dépouillé mes clients. J'ai été tabassé au bal de ma fille. J'ai perdu ma maison et ma famille. J'ai voulu t'embrasser ce que
je ne me suis toujours pas pardonné. J'ai passé l'été à boire sur un bateau avec ta petite sœur. Et je songe à me remettre
avec la femme qui est à l'origine de tout ça. Je ne peux plus rester ici. C'est impossible.
SANDY: Quand pars-tu ?
JIMMY: lls m'ont faxé le contrat. Je n'ai plus qu'à le signer. Dans deux jours, je serai loin.
BAITSHOP
LINDSAY: Tu me donnes le petit doigt ?
RYAN: Je ne suis pas très démonstratif en public.
LINDSAY: Très bien. Sortons. On doit parler.
__________________________
ZACH: Dommage que Coop ne soit pas là.
SUMMER: Ne l'appelle pas ''Coop'' . Ca me fait bizarre.
ZACH: Entendu. Dommage que Marissa ne soit pas là.
SUMMER: Ca m'aurait aussi secouée si mes parents s'étaient remis ensemble sans me l'avoir dit.
ZACH: On n'a pas eu le temps de parler de nos vacances d'hiver.
SUMMER: Je sais.
SETH: Modest Mouse !
SUMMER: Moins fort, Cohen. Ce n'est pas Metallica.
SETH: Non, ce n'est pas Metallica, c'est Modest Mouse !
SUMMER: Tu es tout en sueur. Et tu. . . Approche-toi. Attends. Tu as la même haleine que Marissa. Tu as bu.
SETH: Vous êtes toujours ensemble, super ! Tu vois, elle l'a bien pris.
SUMMER: Bien pris quoi ?
SETH: La prof.
ZACH: Merci, Seth.
SETH: De rien. De rien. C'est la scène qui tourne ou. . . Ah non, c'est nous.
JETEE
RYAN: Qu'est-ce qui ne va pas ?
LINDSAY: Toi. C'est toi qui ne vas pas. Tu es bizarre. Tu es bizarre depuis que je suis venue dîner, ce qui était bizarre
pour moi aussi.
RYAN: Qu'est devenue notre Suisse ?
LINDSAY: Je ne sais pas. Kirsten voulait me voir. Et. . . Elle est vraiment sympa.
RYAN: C'est vrai et si tu veux la voir, tu peux. Mais si les Cohen sont ma famille, alors, toi aussi.
LINDSAY: Et donc, quand tu m'embrasses, tu crois embrasser ta sœur. Ou ta belle-tante.
ALEX: Ryan ! Viens vite chercher Seth. ll est ivre et décime tout sur son passage.
SUMMER: Je n'en reviens pas. Et tu en as parlé à Cohen !
ALEX: Tu vois ? ll a vomi sur le stand de vente et c'est à moi de tout nettoyer.
ENTREE DES COHEN
SETH: Je sais qui vit ici. C'est la résidence des Cohen.
RYAN: ll va falloir faire preuve de discrétion.
SETH: Je te rappelle qu'au camp de Takajo, j'étais le roi du silence. Je suis la discrétion même.
RYAN: Oui.
SETH: Oui.
RYAN: Tu es en train de crier.
SETH: Je n'ai pas autant bu depuis ta 1 re soirée à Newport, quand on a tabassé les gars. Tiens. Tiens, prends ça. Et ça. Et
prends ça.
SANDY: Que se passe-t-il ? Tout va bien ? Seth ?
SETH: On doit être discrets.
BATEAU DE JIMMY
JIMMY: Tout ce que tu as dit hier. . . C'est vrai. Je m'apprêtais à refaire les mêmes erreurs avec ta mère.
MARISSA: Alors, tu vas casser ?
JIMMY: Oui.
MARISSA: Excellente nouvelle, papa.
JIMMY: Mais c'est plus compliqué que ça. Je. . . J'ai besoin de prendre un peu de recul. Tu as raison. Je dois apprendre à être un vrai père. Et c'est pour ça. . . que je pars.
MARISSA: Quoi ?
JIMMY: Je pars m'installer à Maui.
MARISSA: Tu appelles ça être un vrai père ? Tu m'abandonnes et tu pars à Hawaii ?
JIMMY: Ce n'est pas pour longtemps. Six mois, peut-être. Tu pourras venir me voir quand tu voudras.
MARISSA: Bonne chance. ll paraît que Maui, c'est très beau.
JIMMY: Les Cohen donnent une soirée d'adieu en mon honneur, ce soir. Ca va ?
MARISSA: Bien sûr. Tu étais mon seul équilibre. Ce sera intéressant de voir si je tiens le coup sans toi. A ce soir.
MAISON INVITES
SETH: Bonjour. Avant de mourir, je tenais à te remercier d'avoir été un si bon ami. Doucement, doucement. Et je viens aussi m'excuser de ce que j'ai pu faire hier soir.
RYAN: Tu n'as pas d'excuses à me faire. Tu as parlé à Zach ?
SETH: Non. Pourquoi ?
RYAN: Tu as sérieusement compromis sa relation avec Summer.
SETH: J'ai violé le code d'honneur des hommes.
RYAN: Tu as parlé à Alex ?
SETH: Elle refuse de me parler.
RYAN: C'est peut-être à cause du vomi.
SETH: J'ai beaucoup vomi ? Comme la fillette dans le 6e Sens ou le gros des MontY PYthon ?
RYAN: Tu voulais jouer au mauvais garçon. Tu t'es surpassé.
SETH: Mais pas comme il le fallait. Je dois aller parler à Alex et lui montrer que je peux être un ''bon'' mauvais garçon.
RYAN: Bonne chance. Tu veux de l'aspirine ?
SETH: Merci.
CUISINE DES COHEN
KIRSTEN: On a les pains aux homards ? ll adore ca. Tiens, mon fils, l'alcoolo.
SETH: Vous êtes au courant ?
KIRSTEN: Tu n'étais pas très discret.
SETH: ça date, le camp de Takajo.
KIRSTEN; Ton père attendait que tu sortes de ta chambre pour pouvoir t'y renvoyer.
SETH: Super. Je ne veux pas être indiscret, mais en quel honneur donnons-nous une soirée ?
KIRSTEN: C'est la soirée de départ de Jimmy Cooper.
SETH: J'ai juste une petite course à faire et je reviens.
SANDY: Tu ne vas nulle part.
SETH: Je suis puni. Je le mérite. Bien que mon mal de tête soit encore la pire des punitions.
SANDY: Non.
SETH: Je dois aller parler à une fille. Et après, je rentre.
SANDY: Celle qui te trouve trop gentil ? Celle que tu veux impressionner en buvant du Jack ?
SETH: Je croyais que c'était du John, mais oui. Et je dois absolument lui parler, c'est urgent. Et je dois. . .
KIRSTEN: Monte t'habiller.
SETH: Comme je suis puni, je ne pourrai pas venir à votre soirée. Je monte me changer. Escaliers.
CHAMBRE DE SUMMER
ZACH: J'ai quelque chose pour toi.
SUMMER: Le livre de The ValleY, 1 re saison. Le mien est dédicacé par Grady Bridges. J'y vais.
ZACH: Je sais. Je suis là pour ça.
SUMMER: J'y vais seule.
ZACH: Tu y vas seule.
SUMMER: Han Solo. Mais si je change d'avis, je chargerai Cohen de te prévenir. Salut.
ZACH: Summer, allez.
SUMMER: Sortir avec ta prof, Zach ? C'était déjà nul dans les années 80. Une prostituée, au moins, aurait gagné de quoi te faire entrer à Princeton.
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Bonsoir, Julie.
CALEB: Bonsoir, Kik. . . Kirsten. C'est triste de devoir dire au revoir à Jimmy. Je le vois encore tout gamin. Je l'emmenais
en bateau et il venait dîner. . . à la maison.
__________________
RYAN: Quoi de neuf ?
SETH: Je file. Je vais essayer de recoller les morceaux avec Alex.
RYAN: Et tes parents ?
SETH: lls sont furax. C'est pour ça que j'ai besoin que tu me couvres. Noie-les de paroles comme tu sais faire.
RYAN: Moi ? Je parle à peine.
SETH: Moins tu en dis, mieux c'est.
RYAN: Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
SETH: Et tu te dis mauvais garçon !
_____________________
SANDY: Jimbo. Je pensais qu'on serait plus nombreux.
JIMMY: Vu que j'ai arnaqué la plupart de mes amis, ce n'est pas si mal.
SANDY: Tu vas me manquer, Jimmy.
JIMMY: Merci, Sandy.
SANDY: Comment a-t-elle réagi ?
JIMMY: Je ne lui ai pas encore parlé.
SANDY: Bonne chance.
_____________________
JULIE: Tu allais m'envoyer une carte ? Je n'aurais rien su si Kirsten ne m'avait pas invitée à ta soirée d'adieu.
JIMMY: J'allais te le dire. Peut-on en discuter dans un endroit plus tranquille ?
_____________________
KIRSTEN: Regarde qui est là.
LINDSAY: Salut, Ryan.
RYAN: Salut, Lindsay.
KIRSTEN: Je vais chercher du champagne. Bonne soirée.
LINDSAY: Merci.
RYAN: Oui.
LINDSAY; On se salue de loin, maintenant ?
RYAN: Tu ne voulais pas que Kirsten le sache.
LINDSAY: Ce serait trop bizarre.
CALEB: Ryan, as-tu vu. . . ? Lindsay. Bonsoir.
LINDSAY: Bonsoir.
CALEB: Excusez-moi, je ne voulais pas vous interrompre. Je trouverai Julie tout seul. A bientôt.
LINDSAY: Au revoir, papa.
RYAN: Non, ça ne va pas être bizarre du tout.
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
JIMMY: Tu crois vraiment que ça pouvait durer ?
JULIE: Je pensais que c'était sincère. Ca l'était.
JIMMY: Ca l'est. Mais pensais-tu vraiment que ça pouvait durer ?
JULIE: Tu crois que je t'aurais encore quitté ?
JIMMY: Disons que le passé n'est pas vraiment en ta faveur. Et tu mérites d'être heureuse avec Caleb.
JULIE: Un vrai roman de gare avec nos enfants illégitimes et notre ligne téléphonique surveillée. Au moins, c'est vrai.
JIMMY: Jules.
JULIE: Mais pourquoi pars-tu si vite ?
JIMMY: ll vaut mieux que je parte avant qu'on sache la raison de mon départ.
KIRSTEN: Je suis désolée. Je ne. . .
JULIE: Ce n'est rien. On se disait au revoir. A bientôt, James.
JIMMY: A bientôt, Jules.
JARDIN DES COHEN
RYAN: Bonsoir.
SUMMER: Enfin, des têtes que je connais.
RYAN: Oui. Où est Zach ?
SUMMER: ll était pris. Où est Cohen ?
RYAN: ll panse ses blessures.
SUMMER: J'aimerais lui en donner d'autres à panser. Qu'est-ce qu'on s'ennuie !
RYAN: Plus pour longtemps.
_____________
MARISSA: Je vais bien. Tiens, tiens ! La méchante sorcière de la côte ouest.
JULIE: Tu as bu ? De la tequila, sans doute ?
DJ: Elle était comme ca à mon arrivée.
MARISSA: Tu n'as pas à t'excuser.
JULIE: Mais toi, si.
MARISSA: Filons avant qu'elle essaie de coucher avec toi.
JULIE: Qu'as-tu dit ?
MARISSA: Tu m'as entendue, sale pute.
JIMMY: Pas ici.
MARISSA: Si, ici, justement. Tout le monde saura pourquoi tu pars, papa. Allez, dis-leur pourquoi tu pars.
JIMMY: Je t'en prie, Marissa. . .
MARISSA: Bonsoir, tout le monde.
JULIE: Partons, tu es ivre.
MARISSA: Ne me touche pas !
JIMMY: Arrêtez !
JULIE: Et tu me laisses seule avec elle. Elle ne tourne pas rond.
MARISSA: Normal. Je suis la fille d'un voleur et d'une pute. Je vous. . . Je vous hais tous les deux.
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Toi qui voulais une fête comme à l'époque d'Orange County !
JIMMY: J'espère qu'elle finira par appeler. Je pensais qu'elle le prendrait mal, mais pas à ce point. ça va être dur pour elle.
KIRSTEN: Pour nous tous.
JIMMY: J'espérais qu'en mon absence, tu passerais la voir de temps en temps.
CALEB: Elle vit chez mon père, Jimmy.
JIMMY: Je sais. C'est pour ça que je te le demande. J'ai besoin de savoir que quelqu'un veille sur elle.
KIRSTEN: Je ne peux rien refuser à mon plus vieil ami. Je n'en reviens pas. Si on s'était mariés, je m'apprêterais à
m'installer à Hawaii.
JIMMY: Non. Si je t'avais épousée, je ne serais pas parti.
ENTREE DES COHEN
JULIE: Je veux partir d'ici le plus vite possible.
CALEB: Où ont-il garé ma voiture ? A lrvine ?
HOMME: Excusez-moi, M. Nichol. ll y a un problème avec votre voiture.
CALEB: Vous avez éraflé mon Aston Martin ?
HOMME: Votre voiture a été volée.
MAISON ALEX
ALEX: A qui est cette voiture ?
SETH: Celle-ci ? A moi, Alex. Je l'ai volée.
ALEX: Tu as volé une voiture ?
SETH: ça me prend de temps à temps, Alex. Ca m'amuse.
ALEX: Tu cherches à m'impressionner ?
SETH: Quoi ?
ALEX: Tu te soûles, tu voles une voiture et. . .
SETH: C'est juste que. . .
ALEX: Seth. . . Je suis sortie avec des tas de mauvais garçons. Et toi, tu n'en es pas un.
SETH: Très bien. Je vais faire un gâteau et nous préparer un thé. A plus tard.
ALEX: Non. Seth, tu es quelqu'un de bien. Et c'est ce que j'aime chez toi.
SETH: C'est vrai ? Tant mieux, parce que je ne crois pas que ça me réussissait.
ALEX: Moi non plus.
POLICIER: C'est votre véhicule, monsieur ?
CHAMBRE DE SUMMER
TELE: Les vibrations à haute fréquence attirent les vibrations gaies,,,
SUMMER: Tu es encore là ?
ZACH: Ta belle-mère a bloqué ma voiture. J'ai essayé de la réveiller mais. . . Elle est vivante ?
SUMMER: Ses médicaments l'assomment.
ZACH: C'était bien ?
SUMMER: Je ne sais pas. Mais je peux te trouver une prof qui te tiendra au courant.
ZACH: Ecoute, j'ai eu tout le temps de vibrer à une très haute fréquence et de réfléchir. Et j'ai compris que ce moment est
capital pour nous. Pour une fois, Cohen n'est pas l'objet de notre dispute. ll l'a provoquée, mais il ne s'agit pas de lui.
SUMMER: C'est vrai.
ZACH: Je suis désolé. Ce n'était pas important. Crois-moi.
SUMMER: Ce n'est pas ça. C'est le fait que Cohen était au courant et pas moi.
ZACH: Désormais, je te dirai tout.
SUMMER: Pourquoi ? Tu comptes recommencer ?
ZACH: ll n'y a qu'une seule façon de le savoir.
MAISON INVITES
LINDSAY: Enfin seuls.
RYAN: Oui. On va peut-être pouvoir parler un peu.
LINDSAY: Parler, moi, ça ne me dit rien. Tu répètes que tu as peur d'avoir l'impression d'embrasser ta sœur. Et. . . il n'y a
qu'une seule façon de le savoir.
RYAN: Tu veux que je t'embrasse pour voir ce que ça me fait ?
LINDSAY: Oui. Et si c'est effectivement trop bizarre au moins, on sera fixés.
RYAN: D'accord.
LINDSAY: Juste comme ca.
RYAN: Oui.
KIRSTEN: Salut, vous deux. Vous n'avez pas vu Seth ?
RYAN: Non.
LINDSAY: On le cherchait aussi.
KIRSTEN: OK, merci.
LINDSAY: On a eu chaud.
RYAN: Mieux vaut ne pas en parler pour le moment.
LINDSAY: Tant qu'on ne sait pas si c'est légal ou pas.
MAISON DES COHEN
SETH: Papa, bonsoir. La soirée s'est bien passée ? Je crois que quelqu'un les a appelés.
PLAGE
MARISSA: Que fais-tu ici ?
DJ: Je l'ai appelé.
JIMMY: Merci, DJ. C'est bien de ta part. Tu permets ? Je ne pensais pas qu'un jour je partirais d'ici. Faut croire que la vie est pleine de surprises. J'imagine que ton silence veut dire que tu es d'accord. Je suis désolé, Marissa. Je suis désolé. Désolé. . . de t'avoir décue. Désolé de ne pas avoir pu. . . te donner la vie. . . que tu mérites. Mais j'ai quand même failli finir en prison, à force d'essayer. Reconnais-le. Ma chérie.
MARISSA: Ne pars pas. S'il te plaît, ne pars pas. Ne me laisse pas.
JIMMY: Je dois partir. Je dois essayer de rebâtir ma vie. Je sais, c'est nul. Mais. . . Si tu as envie de t'installer chez moi, appelle-moi, d'accord ? Je t'enverrai un bateau ou un avion, d'accord ? ll commence. . . ll commence à faire froid. Tu ne crois pas qu'on devrait rentrer ?
MARISSA: Attends. Peut-on. . . Peut-on rester ici encore un peu ?
JIMMY: Bien sûr, ma chérie. Mets ça. Tu dois être gelée. Je vais rester avec toi toute la nuit.
MAISON DES COHEN
SANDY: Bonjour.
MARISSA: Bonjour.
SANDY: Ca va ?
MARISSA: Je viens de dire au revoir à mon père. ll est parti ce matin.
SANDY: Je suis désolé.
MARISSA: J'ai des bagels.
SANDY: C'est le mot de passe secret pour entrer chez les Cohen. Entre.
CUISINE DES COHEN
KIRSTEN: Bonjour, ma chérie.
SANDY: Regardez. Des bagels.
SETH: Dieu merci. Ceux-là sont tout secs.
RYAN: J'ai failli me casser une dent.
SANDY: Approche, Marissa. Je vais t'apprendre à les tartiner.
KIRSTEN; C'est un véritable artiste.
SANDY: Merci, ma chérie. Machine.
RYAN: Machine.
SANDY: Fromage.
KIRSTEN: Fromage.
SETH: Ca ira ?
RYAN: Evidemment. On a des bagels, non ?
SETH: Ah oui, les bagels.
SANDY: Marissa, c'est le moment crucial. Comment ne rien gâcher.
Fait par 8thArt