Oliver : Salut.
Marissa : C'est toi ?
Oliver : Désolé de me pointer. Est-ce que je peux entrer ?
Marissa : Oui, bien sûr. Ce n'est que temporaire. L'appart, ce n'est que temporaire. Papa a perdu son job et mes parents...
Oliver : Je te juge pas. Si je suis venu, c'est pour te présenter mes excuses. L'autre soir, Marissa, c'était...
Marissa : Ce n'est rien, je t'assure.
Oliver : Non, j'ai eu tort. J'ai été vraiment nul. Plus nul que jamais. Cette histoire, ça m'a ouvert les yeux. Ça a été une sonnette d'alarme. J'ai appelé mes parents et tout dit et ils m'ont beaucoup soutenu. J'ai parlé à mon parrain. Je vais retourner aux réunions. Et j'ai été totalement sincère avec Natalie à propos de tous nos différends. On s'est remis ensemble.
Marissa : C'est surprenant.
Oliver : Ça ne se serait pas produit si Ryan n'était pas venu à mon secours. Il a contacté M. Cohen. C'est vrai. Se faire piquer en voulant acheter de la coke ? Je devrais croupir en taule. Ryan ma donné une seconde chance et je veux le remercier.
Marissa : Tu veux son numéro ?
Oliver : Je veux vous inviter toi et lui à Palm Springs. Ma famille a une maison là-bas sur un parcours de golf. Ce sera super. Vous pouvez tous venir : Seth, Anna, Summer. Même Luke. Je vous présenterai mes parents et Natalie. C'est vraiment génial, le temps y est magnifique. Tu joues au golf ?
Marissa : Pas vraiment.
Oliver : Je t'apprendrai. Et à Ryan aussi.
Marissa : Je serais très heureuse de connaître Natalie.
Oliver : Elle aussi a hâte de faire votre connaissance. Alors on s'évade, toute la clique. C'est moi qui régale. C'est le moins que je puisse faire.
Marissa : Ça a l'air fabuleux. Laisse-moi appeler Ryan et lui demander.
NEWPORT BEACH
MÉNAGE À TROIS
Sandy : D'accord, genoux fléchis. Non, pas autant que ça. Le dos droit, les yeux sur la balle. Rapproche tes pieds. Ouvre un peu ton pied gauche. Voilà. Tes pieds sont trop rapprochés mais c'est bon. Maintenant, laisse ton club se balancer comme un pendule. Vas-y en douceur. En douceur, et respire. Je vais me pousser. Je vais me mettre un peu plus loin.
Seth : Je l'ai.
Sandy : Encore une fois.
Ryan : Non, terminé.
Sandy : Je t'en prie. Tu y arrivais bien sur le terrain.
Ryan : Je joue pas au golf.
Seth : Non. Tu joues, mais mal.
Sandy : Tu peux faire autre chose que du golf à Palm Springs. Tu iras au Spa.
Ryan : Non.
Sandy : Tu n'aimes ni le golf ni le Spa. Tu aimes quoi, alors ?
Seth : Tu aimes quoi dans la vie en dehors des comédies musicales et de la bagarre ?
Sandy : Je crois qu'il adore les filles.
Seth : Les filles. Il est très doué avec les filles.
Ryan : Il a un club de golf en main.
Sandy : Mais tu ne sais toujours pas t'en servir.
Ryan : C'est pour ça que je n'irai pas.
Seth : Tu vas venir à Palm Springs ! Tu as fait un truc super pour Oliver. Il veut te remercier pour ça en nous invitant à Palm Springs. Sans toi, ça peut pas marcher. Tu devrais comprendre.
Sandy : Il a une maison sur un golf ?
Seth : Et un chalet à Mammoth.
Sandy : Ça doit être bien d'être Oliver.
Seth : C'est même plutôt génial d'être Oliver. Mais toi et moi, on se moque de ces choses-là. Et Marissa s'en fiche aussi.
Ryan : Tu crois ?
Seth : J'en sais rien. Mais même si elle est un peu impressionnée, regarde par-là. Qui a une superbe pool house ?
Sandy : Avec vue sur l'océan. Essaie encore. Vas-y tout en douceur. Les parents d'Oliver seront là ?
Seth : Oui.
Sandy : Tu les connais ?
Seth : Non. Mais s'ils sont aussi décontractés et cool qu'Oliver, je crois...
Ryan : Je suis pas tout en douceur.
Kirsten : On fait confiance à cet Oliver ?
Sandy : Pas du tout, mais on fait confiance à nos garçons et ses parents seront là.
Kirsten : Et Seth appellera toutes les heures ?
Sandy : Oui, et...
Kirsten : on s'inquiétera tout le week-end.
Sandy : Ils vont faire du golf. Quand viendras-tu sur un parcours ?
Kirsten : Pas aujourd'hui. Tu sais qui doit arriver aujourd'hui ?
Sandy : Les affreux Américains débarquent. Ton père et Julie reviennent quand ?
Kirsten : Ils arrivent de Paris tantôt.
Sandy : Après avoir démontré aux Européens que les Américains sont infernaux.
Kirsten : Je crois qu'Hailey va faire ses valises et prendre la clé des champs.
Sandy : Que va-t-elle faire ? Attaquer ton père pour un chèque et s'envoler ?
Kirsten : Tu en doutes ? La dernière fois, elle a disparu pendant 2 ans. Cette fois, ça pourrait être 3. Qui sait quel genre d'ennuis elle aura.
Hailey : Bonjour.
Kirsten : Bonjour. Tu veux quelque chose ? Il y a des muffins au potiron, du café et du jus d'orange sans pulpe.
Hailey : Papa revient aujourd'hui, non ?
Kirsten : Oui, c'est ça. C'est aujourd'hui.
Hailey : À quelle heure va-t-on le voir ?
Kirsten : Au dîner, à sept heures.
Sandy : Je suis désolé. Je vais devoir rater ça.
Hailey : Julie Cooper ne sera pas avec lui ? Je n'arrive pas à y croire. Elle n'en veut qu'à son argent.
Sandy : Et c'est une qualité si peu attrayante.
Kirsten : Muffin au potiron ?
Sandy : Oui, chérie.
Summer : Ça va être super fun. Quoi de plus marrant que de se rencontrer en couple. Toi et Ryan, Oliver et Natalie, Anna et Machinchose Cohen. Moi et Luke. Ça va être super top.
Marissa : Ne le prend pas comme ça. C'est une occasion de s'évader. On va s'amuser.
Summer : Je vais adorer voir un névrosé battre des cils en regardant sa poule blondinette.
Marissa : En clair, tu es d'accord pour être seulement amie avec Seth.
Summer : C'est d'accord.
Marissa : J'étais sarcastique.
Summer : Moi aussi.
Marissa : Ce qu'on n'était jamais avant que Cohen ne nous apprenne l'art de l'ironie.
Summer : Quel idiot !
Marissa : Si c'est trop dur d'être à côté de lui, pourquoi y aller et te faire du mal ?
Summer : Car je leur ai dit que je voulais bien être leur amie. J'ai ma fierté. Difficile de saboter son voyage si je ne viens pas. Qu'est-ce que tu penses de laxatifs dans son café ? Une grenouille morte dans son petit caleçon X-Men ? C'est bien. Non. Non. J'ai trouvé ! Pendant qu'il dort, je plongerai sa main dans de l'eau chaude. Ça fait pisser au lit. Et Anna se réveillera dans un lit mouillé. Ça, c'est une idée super ! C'est... génial. Je me suis un peu emportée, je crois.
Marissa : Oui, un peu.
Summer : Tout ça pour Seth Cohen.
Sandy : Je suis ravie de te voir. On dîne toujours ensemble ce soir ?
Jimmy : Dîner ? Oui.
Sandy : Ça va ?
Jimmy : Non, pas vraiment. On vient justement de refuser ma candidature comme directeur de ce bar. Ce gamin convient mieux que moi aux rigueurs de ce poste. Remettons ça, je ne suis pas d'humeur.
Sandy : Non. Le Lighthouse ferme ce soir pour toujours. Dernière chance de déguster le meilleur poulet de la ville.
Jimmy : Le Lighthouse quitte Newport et ensuite, moi. Comme c'est poétique.
Sandy : Quoi ? Tu pars ?
Jimmy : Il n'y a rien ici pour moi. Aucune opportunité. Pas de seconde chance. J'ai un frère à Phœnix. Il m'a appelé la semaine dernière et...
Sandy : Tu ne peux pas partir.
Jimmy : Ni rester.
Sandy : Je vais bosser. On a des places vacantes.
Jimmy : Non, tu ne peux pas. Tu as déjà...
Sandy : Rien de très prestigieux. Tu feras du classement, ce genre de truc.
Jimmy : Merci. Peu importe ce que c'est. Tant que je peux rester avec Marissa. Je n'ai pas les moyens de nous assumer tous les deux plus longtemps.
Sandy : On va arranger ça. Tu ne peux pas me faire faux-bond. Je serais coincé avec Hailey et Caleb. Alors tu ne peux pas me lâcher.
Summer : Et voilà. Ils se voient et ça commence. Je vais bien devoir m'y faire.
Ryan : Seth est dans sa chambre.
Summer : Au premier et à gauche, c'est ça ? Je vais m'assurer qu'il fait ses bagages et qu'il ne nous retardera pas.
Marissa : Il va falloir être sympa avec Summer. Elle craint que ce week-end soit pour des couples faisant des trucs de couples.
Ryan : C'est pas le cas ?
Donc, on va aller traîner avec ce cher Oliver.
Marissa : Oliver et Natalie se sont réconciliés. Tu as un problème avec Oliver ?
Ryan : Non. Ce gars débarque de nulle part et tout à coup, il est avec nous tout le temps.
Marissa : Il débarque de nulle part, ne connaît personne, est abandonné de sa famille, ça me rappelle quelqu'un.
Ryan : Un peu.
Marissa : Tu as fait un truc bien pour lui et il veut te remercier.
Ryan : En jouant au golf ?
Marissa : Ça peut être marrant.
Ryan : Tu ne m'as jamais vu jouer.
Marissa : Alors, ce sera particulièrement amusant pour moi.
Seth : J'adore Palm Springs.
Anna : Un peu de golf et un peu de spa. Ça a un côté vieillot.
Seth : Oui, Anna, c'est assez vieillot. Et quelque part en moi sommeille un vieux garçon très excité.
Anna : Ça semblait dégoûtant.
Seth : Oui, assez. Mais sérieusement, j'ai un côté vieux jeu qui a un faible pour les soirées pépères. Une partie de palets et de Ma-jong.
Anna : Vu comme ça...
Seth : Réfléchis, sérieusement. La plupart des vieux sont trop vieux pour apprécier d'être vieux. Pas moi. Je suis prêt à me retirer et vivre une vie de loisirs. Palm Springs, c'est ma Mecque.
Anna : Ce que j'attends avec impatience, c'est tout un week-end seuls sans nos parents.
Seth : Je vois où tu veux en venir. On pourra dîner à l'heure qu'on voudra.
Anna : Un week-end spécial couple. On va avoir notre chambre.
Seth : Sois sage, mon pacemaker.
Anna : Tu es un vieux cochon.
Seth : Et j'ai trouvé chaussures orthopédiques à mon pied.
Summer : Salut, les copains. Vous êtes prêts à partir ?
Seth : Oui, on est prêts.
Summer : Ça, c'est génial ! Anna, tu avais l'air de t'en sortir si bien.
Anna : C'est sans importance.
Summer : Merci d'être si indulgente. Je suis sûre qu'on va beaucoup s'amuser ce week-end à sortir tous ensemble. Comme des amis.
Seth : Tu as dévalisé un caviste ?
Luke : On ne joue pas au golf sans picoler.
Seth : Bien vu, Tiger Woods.
Luke : Un mixeur ? Excellente idée, Cohen.
Seth : En fait, c'est un humidificateur. Je saigne du nez.
Summer : C'est romantique.
Anna : Je trouve ça génial. Notre chambre ressemblera à un paradis tropical.
Summer : C'est touchant de voir que tu trouves les faiblesses de Cohen aussi adorables.
Seth : Je ne suis pas faible. Je suis délicat.
Luke : On dirait que tous les deux, on est les seuls célibataires.
Summer : Je vais tout de suite aller me coucher dans l'allée. Fais marche arrière et roule-moi dessus.
Oliver : Ça va, vous deux ?
Marissa : Qu'est ce qui se passe ?
Oliver : C'est Natalie. C'est fini. On devrait peut être ne pas y aller.
Ryan : Oui, ce serait peut-être mieux.
Marissa : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Oliver : Je ne veux pas en parler.
Marissa : Il faut en parler. Et crois-moi, on doit sortir de cette ville. Et on pourra parler de ça pendant le voyage. Ryan, ça t'ennuie ? Si je fais la route avec Oliver ? Ou on peut partir tous ensemble.
Ryan : Allez-y tous les 2. On se voit là-bas.
Luke : Chino. Fais la route avec moi.
Summer : Je peux venir avec vous ?
Seth : Bien sûr. Viens.
Summer : Génial.
Marissa : Merci d'être compréhensif.
Kirsten : Papa, Julie. Vous arrivez plus tôt que prévu.
Julie : Fromage ? C'est du Brie.
Kirsten : Comment c'était, la France ?
Caleb : En dehors des Français ? Où est Hailey ?
Kirsten : Elle prend sa douche, je crois. Je ne vous espérais pas aussi tôt.
Julie : Il était si pressé de voir son Hailey qu'il ne m'a pas laissé me doucher.
Caleb : Comment elle est ? Trop mince ?
Kirsten : Elle va bien. Elle est sur un petit nuage.
Caleb : Elle plane ?
Kirsten : Non. Un petit nuage de bien-être.
Caleb : Alors, elle est au mieux ?
Kirsten : Elle a l'air équilibrée. Tes cheveux ont changés ?
Julie : Tu aimes ? Très Français. Cal dit qu'il déteste.
Caleb : Je suis si heureux de te voir.
Hailey : Julie, tes cheveux.
Julie : Hailey, tu es là.
Caleb : Je ne t'avais pas vue depuis... Ça fait combien de temps ?
Hailey : Papa, tu vas déjà commencer ?
Caleb : Tu as raison. Raconte-moi où tu en es ? Toutes tes aventures.
Julie : J'espérais passer à la maison...
Caleb : Kiki, tu nous fais à déjeuner ? Je meurs de faim. Alors parle-moi du Costa Rica.
Kirsten : Déjeuner ? On a du Brie.
Ryan : Tu as pris assez de bière, tu crois ?
Luke : On sait jamais, vieux.
Marissa : Ça y est, vous êtes là !
Ryan : On a essayé de vous suivre mais on n'a pas pu.
Oliver : Désolé, j'étais trop absorbé par mon histoire. J'avais la tête ailleurs.
Luke : Cette maison est géniale. Où est le frigo ? Je ne veux pas qu'elles se réchauffent.
Oliver : Je te montre la cuisine. Tu crois que t'as pris assez de bières ?
Luke : Tout le monde me dit ça.
Ryan : Comment c'était ?
Marissa : C'était bien. On a discuté. Lui surtout. Il voulait que quelqu'un l'écoute.
Ryan : Comment il va ?
Marissa : Il est assez fragile mais avoir quitté la ville, ça va lui faire du bien.
Oliver : J'espère que vous ne parliez pas de moi derrière mon dos. Pardon de t'avoir enlevé ta petite amie. Mais t'inquiète, elle est à toi.
Ryan : J'étais pas inquiet.
Summer : Je voulais te faire goûter à la culture, Cohen.
Seth : La version audio du Code Da Vinci, c'est pas ça.
Summer : Oui, mais c'est une histoire vraie.
Seth : Papa. Ça roule ? Six coups de fils en deux heures, c'est un record. On va très bien, que tu le croie ou non. Ce que je peux faire, c'est t'appeler à chaque trou.
Ryan : Où sont tes parents ?
Oliver : Leur avion a été retardé à Zurich. Je ne crois pas qu'ils pourront être là pour le week-end. Mais bienvenue dans leur humble demeure. Installez-vous avant qu'on aille sur le green. On a deux départs. Seth, Summer et Anna pourront faire un groupe de 3. Laissez-moi vous montrer vos chambres. Et voilà la dernière... J'ai oublié que c'était une chambre avec des lits jumeaux. Vous voulez changer de chambre ? Ou on peut rapprocher les lits.
Marissa : Non, c'est parfait. Génial. Je vais juste aller me changer.
Oliver : Je vais t'aider avec les lits.
Ryan : Ça ne devrait pas être inconfortable.
Oliver : J'apprécie que tu acceptes que Marissa et moi on soit amis.
Ryan : Pas de problème.
Oliver : Avec tout ce que vous venez de traverser à cause de Luke, tu n'as pas besoin qu'un autre type vous crée des ennuis.
Ryan : À cause de Luke ?
Oliver : Oui. Tu as cru que peut-être lui et Marissa allaient se remettre ensemble.
Ryan : Il y a un moment déjà.
Oliver : Je ne juge pas. C'est normal que tu aies du mal à faire confiance...
Ryan : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Oliver : Ton passé. Marissa m'a mis au courant de certains détails pendant qu'on roulait.
Ryan : Ah bon ?
Oliver : Oui. Elle me disait à quel point c'est incroyable que tu sois en si bonne santé, que tu t'adaptes si bien. Compte tenu...
Ryan : Compte tenu de quoi ?
Marissa : De quoi j'ai l'air ?
Oliver : Tu es parfaite.
Ryan : Oui, géniale.
Tom : Sandy Cohen qui bosse un samedi.
Sandy : Tom Wellington, comment vas-tu ? Tu fais des heures sup ?
Tom : Je m'échappe de ma femme et des gosses.
Sandy : C'est touchant. J'ai une question. Celeste, aux classements, va partir et on n'a personne pour la remplacer. Tu connais Jimmy Cooper ?
Tom : Jimmy Cooper ? Tu as perdu la tête ? Notre cabinet est l'un des plus réputés de la région. Je doute que ce soit bien pour notre image d'engager un criminel.
Sandy : Ça n'existe pas, la mauvaise publicité. Avant ce revers, il n'y avait pas meilleur que Jimmy. Toute la ville l'adorait.
Tom : Jusqu'à ce qu'il les arnaque tous.
Sandy : Il a commis une erreur et il la paye. Il mérite bien une seconde chance.
Tom : Pas dans notre cabinet et pas dans cette vie.
Kirsten : Elle ressemble tellement à maman, c'est terrifiant. Il n'a qu'à regarder Hailey et il ne sait pas dire non. En ce moment, elle doit lui parler de son projet de venir en aide à une population indigente d'un pays défavorisé. Et tout ce qu'elle espère, c'est récupérer de quoi se payer un voyage vers Amsterdam ou la Thaïlande.
Hailey : C'est fou qu'il ne voie rien. Elle est gentille avec lui pour son argent.
Kirsten : Et chaque fois, elle disparaît et chaque absence est plus longue. Et chaque voyage est de plus en plus extrême. Et un de ces jours, elle ne reviendra pas.
Julie : Essaie de lui ouvrir les yeux. Tu es la seule qu'il écoute, Kirsten. Si tu as vraiment peur qu'elle disparaisse à nouveau, tu dois empêcher Caleb de lui céder.
Marissa : Comme ça ?
Oliver : Pas mal. Tu dois balancer tes hanches davantage. Je vais te montrer.
Ryan : Je crois qu'elle a compris.
Oliver : À toi de jouer. Pour une si jolie fille, c'est un très vilain swing.
Ryan : Faut que je fasse pareil ?
Oliver : Je ne pensais pas que tu travaillais la visualisation. Ma tête à la place de la balle ? J'ai hâte de voir ton petit jeu. Ta balle est dans les arbres.
Marissa : C'est mal ?
Summer : Merci de porter mon sac de golf, Cohen. Ce truc me casse vraiment le dos.
Anna : Si tu as mal au dos, prends un chariot.
Summer : Tu serais contre la nature ?
Anna : C'est un parcours de golf.
Seth : J'ai une hernie.
Summer : Et puis de cette façon, on passe plus de temps ensemble en amis.
Seth : C'est curieux, quand elle dit "amis", ça a l'air d'une menace. C'est son inflexion. On doit essayer d'être amis. Avec qui tu veux qu'elle parle ? Luke ? Il vient tout juste d'apprendre à marcher debout.
Summer : Tu peux m'aider à trouver ma balle ? Anna, reste où tu es. Il peut y avoir des orties.
Seth : J'ai pas envie de me faire piquer.
Summer : Cohen, je te croyais mon ami.
Anna : Summer perd sa balle et tu perds la boule.
Oliver : Dommage.
Luke : Je crois que je vais le tuer.
Ryan : On est deux.
Oliver : Je suis trop dur avec lui ? Je veux seulement qu'on s'entende. Et j'ai l'impression qu'il me déteste.
Marissa : Non, tu as tort. Il t'aime bien.
Oliver : Il manque encore de confiance en lui.
Luke : On ne peut pas tout avoir. Personne ne regarde. Joli coup, mon vieux !
Oliver : Je crois qu'on a assez arraché d'herbe pour la journée. Le dernier de retour paye la première tournée.
Luke : Attention à cet arbre ! Arrête !
Oliver : Pour la conduite, chapeau ! J'avais jamais vu ça.
Ryan : C'est quoi ton problème ?
Oliver : Je croyais qu'on se faisait une blague.
Ryan : Super. Viens m'en raconter une autre.
Oliver : Désolé. On se revoit à la maison, d'accord ?
Marissa : Tu vas bien ? Il plaisantait, c'est tout.
Ryan : Parfait.
Luke : Il ne plaisantait pas.
Sandy : Voilà.
Kirsten : Tu as l'air très élégant.
Sandy : Tu ne vas pas dîner avec ton père ?
Kirsten : Je vais leur accorder un tête-à-tête. Ce dîner ne me tente pas.
Sandy : Je ressens la même chose pour le mien. Jimmy a raison. Il est cuit ici. Sa meilleure chance, c'est de recommencer ailleurs. On va dîner, boire quelques verres et on parlera de son déménagement.
Kirsten : L'alcool, oui, très bonne idée.
Sandy : C'est ainsi que tu as accepté de m'épouser.
Caleb : Alors tu étais ivre. Ça explique tout, Kiki.
Sandy : C'est toujours un plaisir. Je vous souhaite une bonne soirée.
Caleb : Tu n'es pas habillée ?
Kirsten : Je reste là. On sait pourquoi Hailey est ici.
Caleb : Elle veut rattraper le temps perdu avec sa famille.
Kirsten : Reconnais que tu n'y crois pas.
Caleb : Ne sois pas jalouse. J'aime mes 2 filles de la même façon.
Kirsten : C'est faux. Mais c'est pas grave. Ce qui l'est moins, c'est qu'elle veuille profiter de ton amour pour elle.
Caleb : Je coupe les vivres ?
Kirsten : C'est ce que tu veux.
Seth : Dîner à six heures et au lit à huit. Mon côté vieillard juif est fou de joie.
Anna : L'air est humide. Arrête de tripoter cette machine.
Seth : Non. Tu sais bien que cette machine, c'est ma vie. J'y suis presque. Elle ronronne comme un petit chat.
Anna : Toi et moi, seuls dans le même lit.
Seth : Synthétique. C'est moins confortable que la plume mais mieux contre les allergies. Et ce lit. Parfaitement ergonomique pour mon petit dos. Et pour ton dos. Mon goutte à goutte est tombé.
Summer : Luke monopolise la télécommande. C'est foot ou porno. Je peux regarder la télé avec vous ?
Anna : On ne regarde pas la télé.
Seth : On se met au lit.
Summer : Il est 8 heures. Vous avez 70 ans ?
Seth : Oui.
Summer : Je croyais que ce serait un week-end où on se détendrait entre amis.
Anna : C'est le cas.
Seth : Tout à fait.
Summer : J'y suis. Il y a les heures spéciales amitié et les autres. À vous de voir. Une amie avec un bouton marche-arrêt. Je dois prendre rendez-vous ?
Seth : C'est idiot. Tu as tort.
Anna : Oui, c'est idiot.
Summer : Génial ! Ce Enrique est si sexy. Tu peux t'imaginer avec un type
qui a des abdos pareils ? Je pense que non.
Oliver : T'as pas à faire ça.
Ryan : Ça m'est égal.
Oliver : Dans ce cas, je te donne un coup de main. Où est Marissa ?
Ryan : Partie se changer pour le jacuzzi.
Oliver : Tu viens aussi ? Est-ce qu'on peut repartir à zéro ?
Ryan : À zéro ?
Oliver : Oui, je crois qu'on est partis du mauvais pied. Je veux que ça s'arrange, mettre les choses à plat et qu'on soit amis. Que dois-je faire ?
Ryan : Quand tu voudras être seul avec ma petite amie, dis-le-moi et je resterai à la maison.
Oliver : C'est toujours pareil. Natalie. Mes copains de Pacifique et toi. Je suis un imbécile.
Ryan : Arrête ça !
Oliver : Tous ceux qui me voient plus de 5 minutes peuvent plus me sacquer.
Ryan : Mais non.
Marissa : Qu'est-ce qui se passe ?
Ryan : Rien, on discutait.
Marissa : Est-ce que ça va ?
Oliver : Oui. Je vais prendre un peu l'air et... acheter des trucs pour le petit-déj'.
Marissa : Je viens.
Oliver : Non, reste avec Ryan. Je reviens très vite. Et laisse tomber la vaisselle. Tout va bien.
Marissa : Tu l'as viré de sa propre maison.
Ryan : On discutait et tout à coup, il a pété un plomb.
Marissa : De quoi vous parliez pour qu'il soit si bouleversé ?
Ryan : De toi.
Marissa : Moi ?
Ryan : De toi et de lui.
Marissa : Oliver a des problèmes mais je crois que c'est toi le parano. C'est quoi ton problème ?
Ryan : J'en sais rien. Ça m'ennuie que tu lui aies raconté ma vie.
Marissa : C'est faux. Je lui ai parlé de ma vie et tu fais partie de ma vie. Et pour être franche, je ne comprends pas ton attitude.
Sandy : J'aurais aimé pouvoir faire plus.
Jimmy : Tu as fait tout ce que tu pouvais. Et tu sais quoi ? Tu as raison, c'est pour le mieux. Je peux recommencer, me faire une nouvelle vie. Je n'ai pas choisi d'être conseiller financier. Ou voleur.
Sandy : Alors cette fois, réfléchis vraiment à ce que tu veux être.
Jimmy : J'aimerais ne pas avoir 40 ans, ne pas être divorcé avec 2 gosses, et essayer de réfléchir à ce que j'ai envie de faire.
Sandy : C'était quoi, ton rêve d'enfant ?
Jimmy : Pilote. J'ai toujours adoré les hôtesses de l'air. Et toi ?
Sandy : J'ai toujours su ce que je voulais jouer pour les New York Yankees. En poursuivant ce rêve, j'ai étudié le droit.
Jimmy : Le truc que j'ai préféré faire, en fin de compte, c'est travailler ici. J'ai dirigé ce restaurant l'été où j'ai épousé Julie. Aujourd'hui, il ferme.
Sandy : Tu sais que John Wayne venait ici ? Cet endroit est un des vestiges de notre vieux Newport. Tout ce qu'il lui faut, c'est un petit lifting. La valeur du terrain à elle seule suffirait à garantir un prêt pour sa rénovation. Tu dépoussières un peu le menu, tu mets en place un happy hour et ce serait...
Jimmy : Ce serait génial.
Sandy : Les jeunes débarqueraient. Ce serait plus marrant que n'importe lequel de ces procès idiots et ennuyeux qui m'attendent à mon bureau.
Jimmy : Et bien plus marrant que partir à Phœnix sans mes enfants. Quoi ?
Sandy : Deux autres martinis.
Anna : Le génial petit-déjeuner fast-food. J'en veux un.
Seth : Ils devraient en servir toute la journée.
Anna : C'est vrai. Comme si un problème technologique empêchait de faire ça.
Seth : Ils envoient bien un homme sur la lune ? Et il peuvent pas servir leur petit-déjeuner après 10 h 30.
Anna : Je comprends pas. Ça n'a pas de sens. Des poupées Patoufs !
Seth : Ils les vendent encore ? La légende de ces poupées m'effraie.
Anna : Des bébés moissonnés dans des choux ?
Seth : C'est ça.
Anna : Et ça te fait peur ?
Seth : On dirait un réseau d'esclavage. C'est dégoûtant. Ça me donne envie de vomir. Les Schtroumpfs. Tu sais quelle taille ils font ? Trois pommes.
Anna : C'est vrai ?
Seth : Oui. Hauts comme trois pommes. Il faudrait une chaîne de télévision où on nous verrait regarder la télévision.
Anna : On est si bons.
Summer : Oui, toi surtout. Tu es vraiment drôle. Tu trouves des plaisanteries qui sont si chou, je t'assure. Vous êtes comme frère et sœur. Oui, vous pourriez être de la même famille. Je vais aller me coucher.
Anna : Je vais me coucher aussi.
Ryan : Il n'est pas encore rentré ?
Marissa : Non, et il n'a pas téléphoné. Je suis inquiète, ça fait deux heures.
Ryan : Qu'est ce qu'il a exactement ?
Marissa : Il est dépressif depuis un moment. Et il a eu des problèmes avec la prise de drogue.
Ryan : Je suis désolé.
Marissa : J'espère que ça va. C'est lui.
Oliver : Il s'est passé quelque chose.
Marissa : Qu'est-ce qui se passe ?
Oliver : J'ai fait une bêtise.
Marissa : Où tu es ? Qu'est-ce que tu as fait ?
Oliver : J'ai repris la voiture jusqu'à Newport et j'ai avalé un max de cachets.
Marissa : Vraiment. Appelle une ambulance.
Oliver : Non, pas de médecin.
Marissa : Je t'en prie, fais-le.
Oliver : Je suis complètement paniqué. Je pourrais essayer de vomir.
Marissa : Oui, fais ça. Vomis ces cachets.
Oliver : Je vais essayer. Mais... tu crois que tu pourrais revenir ici ? Je suis désolé, mais j'ai tellement la trouille.
Marissa : D'accord, on part tout de suite. On arrive.
Ryan : Il va très mal.
Marissa : Il a pris un max de cachets. Il ne répond pas.
Ryan : Ça va aller, tu viens de lui parler.
Marissa : Il y a vingt minutes. Marissa Cooper pour Oliver Trask.
Ryan : Tu disais qu'il allait bien.
Marissa : C'est ce qu'il m'a dit. Il m'a dit avoir passé une heure dans la salle de bain pour éliminer les cachets. Mais est-ce que c'est vrai ? Pourquoi il ne décroche pas ?
Hailey : Qu'est-ce que tu as raconté à papa ? Tu es derrière tout ça.
Kirsten : Hailey, on a eu une conversation et on est tombé d'accord.
Hailey : La seule chose qui vous convient à tous les deux, c'est de me gâcher la vie.
Kirsten : Hailey, tu n'as pas à faire ça.
Hailey : C'est ce que tu voulais, que je ne prenne pas le fric de papa et que je ne reste pas chez toi.
Kirsten : Je n'ai pas dit que tu ne pouvais pas rester.
Hailey : Non, tu as dit que tu voulais que je m'assume, que je sois indépendante. Et par derrière tu as saboté ma relation avec papa.
Kirsten : Quelle relation avec papa ? Dès que tu as son fric, tu te volatilises.
Hailey : Mes relations avec papa ne concernent que lui et moi. Jusqu'à maintenant.
Kirsten : Je ne veux pas te voir avoir des ennuis.
Hailey : Tu n'auras pas à le voir désormais. Voilà mon taxi.
Kirsten : Hailey, où est ce que tu t'en vas encore ? Tu n'as pas d'argent.
Hailey : C'est vrai. La faute à qui ? Je trouverai une façon de me débrouiller.
Kirsten : Reste ici et travaille pour papa.
Hailey : Pourquoi ? Pour être aussi indépendante que toi ? Pour vivre à ses crochets dans la belle maison qu'il t'a fait construire ? Je suis désolée mais tu avais raison. J'ai besoin d'avoir ma propre vie. Et la seule façon d'y arriver, c'est de partir aussi loin de papa et de toi que possible. À un de ces jours.
Marissa : Oliver, ouvre la porte, je t'en prie. C'est moi. Il faut appeler la sécurité.
Ryan : J'y vais.
Marissa : Oliver. Oh, Seigneur ! Tu vas bien.
Oliver : Si on veut.
Ryan : Tu vas bien ?
Oliver : Oui. Un peu gêné.
Marissa : Quand tu n'as pas décroché, j'ai cru...
Oliver : J'étais sous la douche. J'ai vraiment fait le con. Mais je vais bien. Vous n'avez qu'à rentrer et profiter du week-end.
Marissa : De quoi tu parles ? On n'ira nulle part. Alors, qu'est-ce que tu as pris exactement ?
Oliver : J'en sais rien. Un paquet de cachets pour dormir et des anti-douleurs.
Marissa : Et combien ?
Oliver : Je ne sais plus. Mais je les ai tous éliminés de mon organisme.
Marissa : Est-ce que tu as bu de l'eau ? Tu dois être déshydraté. On devrait téléphoner au service d'étage. Tu veux un soda ?
Oliver : Peut être qu'on devrait l'emmener aux urgences s'il a avalé autant de comprimés.
Oliver : Si elles étaient dans mon corps, je le sentirais.
Ryan : Il ne faut prendre aucun risque. On devrait y aller tout de suite.
Oliver : Si je me pointe aux urgences, je serai en observation pour tentative de suicide pendant 72 h. Ils appelleront les flics et ensuite mes parents à Zurich. Et c'est idiot puisque je vais bien. Je n'ai qu'une envie, c'est plonger dans ma couette et oublier cette journée.
Kirsten : Sandy.
Sandy : Tu es réveillée ? Merde ! Pardon.
Kirsten : Tu es saoul ?
Sandy : T'en fais pas, j'ai pris un taxi.
Kirsten : Oui, Hailey aussi. Papa lui a coupé les vivres et elle a coupé les ponts. Alors, ta soirée ? Très réussie, hein ?
Sandy : Je ne suis pas sûr mais... Je crois que Jimmy et moi allons monter une affaire ensemble.
Kirsten : Et dans quelle branche ?
Sandy : Dans la restauration.
Kirsten : Tu es saoul.
Sandy : Oui, mais adorable quand même, non ?
Kirsten : Et que devient le cabinet ?
Sandy : Il aura mon corps. Toi aussi d'ailleurs. Comme toujours. Mais le restaurant aura mon âme et mes revenus. Et mes économies.
Kirsten : Comment tu en es arrivé là ?
Sandy : Je gagne plus d'argent que jamais et je ne me suis jamais autant ennuyé. Avant, je gagnais ma vie en aidant les gens, tu te rappelles ? Et je t'assure que ton copain Jimmy Cooper est très mal. Il a besoin d'aide. S'il ne décroche pas un job, il va devoir quitter la ville. Et je ne veux pas ça. Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu d'ami à Newport. Je n'ai pas envie de chercher un autre ami ici. Je suis dingue ? Je suis dingue.
Kirsten : Il faut que tu sois dingue pour être dans la restauration. Mais c'est génial de vouloir aider Jimmy. Et que vous soyez amis après tout ce temps, ça compte pour moi.
Luke : Ils dorment.
Seth : On est à la maison. Merci de nous avoir déposés. Super week-end, hein ? À bientôt. Amusez-vous et soyez prudents.
Luke : Tu craques pour Cohen, hein ? Ça doit être dur de le voir avec une autre. Ça l'était pour moi avec Marissa.
Summer : Ça m'est égal. J'ai dépassé ce stade. La page est tournée. Prête pour ma nouvelle victime.
Luke : Entre nous, et peu importe qui il sera, c'est un sacré veinard. Tu es vraiment très sexy, Summer. Très sexy.
Summer : Je suis désolée, Luke. Je te trouve très mignon, mais c'est hors de question.
Luke : T'en fais pas.
Marissa : Qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce que tu cherches ?
Ryan : Rien. Il va bien ?
Marissa : Oui. Je lui ai promis de rester ce soir.
Ryan : Quoi ?
Marissa : Je ne peux pas le laisser seul. S'il essayait de recommencer.
Ryan : S'il essayait pour la première fois.
Marissa : Quoi ?
Ryan : Et s'il n'avait pas essayé de se tuer ce soir ?
Marissa : Quoi ?
Ryan : Il a refusé l'hôpital.
Marissa : Il ne voulait pas qu'on le mette dans une institution.
Ryan : C'est peut-être son truc. Quel genre de type fait un truc pareil ? Non... je ne voulais pas.
Marissa : Tu devrais t'en aller.
Ryan : Tu ne voulais pas te tuer.
Marissa : Peut-être qu'Oliver non plus. Mais c'est mon ami et je refuse de l'abandonner. Alors toi, tu n'as qu'à rentrer chez toi et je te verrai demain matin.
Oliver : Désolé de vous déranger. Je voulais te remercier, Ryan. Tu as été formidable. Pardon d'avoir gâché votre week-end.
Marissa : Je t'appelle demain.
Fait par elyxir