Ryan : Comment ça va ?
Marissa : Ça va.
Ryan : Et Oliver ?
Marissa : Ça t'intéresse vraiment ?
Ryan : Oui, je t'assure.
Marissa : Il se sent mal. Il ignore ce qui l'a poussé à prendre ces pilules et pourquoi on s'est disputés à cause de lui.
Ryan : Moi aussi.
Marissa : C'était idiot.
Ryan : Je sais que je me suis comporté bizarrement. Mais c'est ton copain. Donc le mien ! Malgré toute ma bonne volonté, ce ne sera pas toujours facile, mais, je veux essayer. Si tu veux passer du temps avec lui et moi, ça va. Non, c'est pas ce que je voulais dire, en fait, c'est génial !
Marissa : Tant que ça ?
Ryan : Bon, d'accord, c'est peut-être un peu exagéré, mais, ça me va !
Marissa : C'est gentil.
Mr Bendis : Un nouvel élève vient d'être transféré chez nous. Il dit être un de vos amis.
NEWPORT BEACH
RIVALITÉS
Anna : Après les cours, on pourrait aller jouer un peu au Jenga. Ou si on allait se payer des B.D., on l'a pas fait depuis longtemps. Tu veux aller à South Coast Plaza, te moquer des gens ?
Seth : Ou pourquoi pas quelque chose de différent ? Attends, laisse-moi une seconde, je vais trouver ! Une belle course de voitures.
Anna : Quoi ?
Seth : Ou un cours d'autodéfense lsraélien, c'est du Krav Maga.
Anna : Seth. Allez !
Seth : Krav Maga. Je suis sérieux.
Anna : Si on allait au cinéma voir ce super film sur les oiseaux ?
Seth : Non, pas le ciné ! Trop cérébral. Si Luke nous prêtait son scooter des mers, ce serait sympa de faire un sport d'eau différent.
Anna : D'accord, bonne idée.
Seth : Oui et sinon, on pourra se disputer.
Anna : Il n'y a aucune raison. C'est bien de changer d'habitudes. Pour ne pas s'ennuyer.
Seth : Je crois que c'est important de pas toujours faire les mêmes choses, de pas toujours s'habiller de la même manière. Et voilà.
Anna : Je vais à la course et tu vas au cours de self-défense.
Seth : D'accord poupée, ça roule !
Anna : Oui ! Salut.
Seth : Salut, Oliver, quoi de neuf ? Tu visites le lycée ?
Ryan : Il vient d'être transféré ici.
Oliver : Je prends un nouveau départ.
Seth : Pour une surprise !
Ryan : T'as rien dit ?
Marissa : Je t'ai pas pris au sérieux.
Oliver : Mais si. J'ai plus d'amis ici que dans mon ancienne école.
Anna : Je vous laisse. C'est le jour de la mousse de thon. Et on adore la mousse de thon.
Seth : Je me disais : pour une fois, pourquoi ne pas goûter autre chose ?
Anna : D'accord, il faut savoir changer.
Seth : C'est vrai.
Marissa : J'accompagne Oliver à la librairie, il n'a pas cours et moi non plus.
Oliver : Marissa et moi, on a le même emploi du temps.
Ryan : Incroyable. C'est dingue. Amusez-vous.
Marissa : D'accord, allons-y.
Seth : À plus tard. Plus de mousse de thon ! De quoi vais-je encore devoir me priver ?
Ryan : Oliver est ici !
Seth : Je voulais te distraire mais j'ai remarqué.
Ryan : Et c'est une coïncidence ?
Seth : Tends-lui la main. Je parie qu'on peut expliquer sa venue logiquement.
Anna : Seth ! Tu viens ?
Seth : C'est l'heure !
Sandy : À midi, je vois le gosse de 16 ans avec 3 conduites en état d'ivresse. Et à six heures ? L'agent touristique et sa fausse pub sur la maison aux Bahamas, je sais. Quelle journée. Merci Cory. Au revoir ! 4 ans à Berkeley, 15 comme avocat spécialisé et elle me prend pour le juge Judy.
Jimmy : Elle est dure, mais juste. Je regarde la télé. Tu veux quoi ?
Sandy : Demain, on déjeune ensemble.
Jimmy : Tu pouvais pas le dire au téléphone ?
Sandy : Au Light House.
Jimmy : Oui, dommage que ce soit fermé définitivement.
Sandy : Je leur ai demandé d'ouvrir. Pour voir si on est prêts à l'acheter.
Jimmy : Tu es sérieux ?
Sandy : Oui, tu me remercieras plus tard.
Jimmy : On avait bu 5 Martinis, on ne savait plus ce qu'on racontait, je chantais même. Les serveuses n'en pouvaient plus. L'une d'elles m'aime bien.
Sandy : Tu étais ivre.
Jimmy : Exactement. On ne peut pas ouvrir un restaurant, c'est de la folie.
Sandy : Pourquoi de la folie ?
Jimmy : Parce qu'on n'y connaît rien.
Sandy : Tu as tenu ce restau pendant deux ans.
Jimmy : Deux étés, à l'époque, j'étais ivre, défoncé et étudiant. Il y a 20 ans de ça.
Sandy : Ne parle pas de ça aux investisseurs.
Jimmy : La plupart des restaus font faillite.
Sandy : Pas tous.
Jimmy : Je n'ai pas le capital.
Sandy : J'y travaille.
Jimmy : Ce n'est pas le bon moment pour moi.
Sandy : Au contraire. Si tu ne te recycles pas vite, ton prochain arrêt, c'est Phoenix. Ce que j'en dis, c'est que t'as rien à perdre. Et nous avons tous les deux à gagner. Alors faut y aller. On parle de tout ça demain ?
Kirsten : Je ne peux pas déjeuner avec toi.
Julie : Bon, demain peut-être ?
Kirsten : J'ai pas trop le temps.
Julie : Il y a les soldes chez Fred Segal, on pourrait y passer.
Kirsten : C'est encore plus inenvisageable.
Julie : Un cinéma ?
Kirsten : Non.
Julie : Un café ?
Kirsten : Julie, c'est très gentil d'essayer d'être amicale, mais quand on est amis et qu'on veut une chose, il suffit de le demander !
Julie : Je veux être la créatrice d'intérieur de la boîte.
Kirsten : Je croyais que tu voulais que j'arrose ton jardin ou que je garde Kaitlin.
Julie : En tant que designer, je n'ai aucune crédibilité pour toi.
Kirsten : Tu n'as pas d'expérience. Tu n'es pas qualifiée.
Julie : Avant d'avoir Marissa, je dessinais.
Kirsten : Tu as eu Marissa à dix-huit ans.
Julie : Le designer que tu as d'habitude t'a lâchée. Donc vous n'avez personne. Caleb me l'a confié sur l'oreiller. Mon idée lui a semblé bonne.
Kirsten : C'est une idée ambitieuse.
Julie : C'est à toi de voir et de décider, il refuse de t'influencer. On fait un seul essai, si je ne conviens pas, renvoie-moi !
Seth : Qu'est-ce qui est si drôle ?
Summer : Danny est le garçon le plus drôle.
Seth : Ah, oui ? Salut, je m'appelle Seth.
Danny : Ton thon n'est pas aussi frais que le mien. Tu veux du mien ?
Luke : Ça fait film de Bruce Lee, mal doublé.
Danny : Qui a enlevé la confiture de ton beignet ? Appelez CSI, on a un macchabée sur les bras.
Luke : CSI !
Danny : Accrochez cet orteil.
Seth : Il faut appeler une ambulance, c'est dangereux de rester plié en quatre.
Luke : Je ne comprends rien.
Seth : Toi aussi, tu as du thon. Le mien est cru et il n'a pas non plus de fromage dessus.
Summer : Il faut y aller. Je vais d'abord au petit coin.
Danny : Ne tombe pas dans le trou.
Oliver : La place est libre ? Je me sens largué.
Ryan : Je sais ce que c'est.
Oliver : Est-ce qu'en seconde année, c'est plus facile ?
Ryan : Je te croyais en seconde.
Oliver : Je n'étais pas doué. Et Harbor est connu pour être sélectif, toutes mes U.V. n'ont pas été transférées.
Ryan : Et tu tenais à venir ici ?
Oliver : Ça ne dépendait pas de moi. Mes parents ont insisté. Ils ont rempli tous les formulaires.
Ryan : Pourquoi changer d'école, quand les examens sont dans 6 mois ?
Oliver : Disons que pour moi, ça ne marchait pas à Pacific.
Ryan : Pourquoi pas ?
Oliver : Il y a eu là-bas, comme un incident.
Ryan : Un incident de quel genre ?
Oliver : J'ai commis pas mal d'erreurs. Ce n'est ni une surprise, ni un secret. Mais si tu voulais me donner une chance, Ryan. Si tu m'aidais comme les autres t'ont aidé. Je pourrais commencer une nouvelle vie. C'est tout ce que je demande.
Marissa : Salut les garçons.
Ryan : Salut.
Marissa : On pourrait passer chez Oliver, après les cours.
Oliver : On commandera des repas.
Marissa : Ça te tente ? Je vais l'aider à bosser son français.
Ryan : Son français ? Je croyais que tu avais habité Paris ?
Oliver : Un an. J'avais treize ans.
Ryan : Et tu as besoin de son aide ?
Oliver : L'emploi des conjugaisons n'est pas essentiel pour draguer.
Ryan : Allez travailler ensemble ! J'ai promis à Seth de le rejoindre.
Marissa : Tu es sûr que tu ne veux pas venir ?
Ryan : Oui, je te fais confiance.
Marissa : Tu as raison.
Ryan : Je n'ai pas confiance en lui.
Sandy : Pas confiance en qui ?
Seth : Le nouveau petit copain de Summer. J'ai l'impression qu'il est faux, ce mec.
Sandy : Pourquoi ?
Seth : Il n'est pas drôle et il fait le malin. Il est grossier et il se croit marrant. Pour moi, il est juste vulgaire, pas marrant.
Ryan : Il a dit qu'il y a eu un incident.
Seth : Monsieur Vulgaire a dit ça ?
Ryan : Non ! Oliver.
Seth : Oublie cet individu cinq minutes et parlons de moi.
Ryan : Un truc louche à Pacific. Et s'il était violent ?
Seth : Un nouveau arrive. Violent, prêt à en découdre ! Bizarre.
Ryan : Il a vécu en France !
Seth : Faudrait appeler la police parce qu'il sait plus son subjonctif !
Sandy : Les fajitas sont servis.
Ryan : Il y a des détails qui ne collent pas. Si j'en parlais avec Marissa... Je devrais parler à quelqu'un pour savoir.
Sandy : Tu peux voler son dossier au lycée. Ou bien, tu peux être adulte, tu oublies tout ça et tu te concentres uniquement sur les fajitas.
Gardien : Je peux t'aider ?
Ryan : J'ai oublié un livre dans mon casier.
Gardien : Voilà, c'est ouvert. Mais ne traîne pas !
ARCHIVES
CONFIDENTIEL
Gardien : Qu'est-ce que tu fais là ?
Dr Kim : Inutile de vous dire à quel point cette violation est grave.
Kirsten : Nous comprenons. Ryan sera puni comme il se doit.
Dr Kim : Ça ne s'arrêtera pas là. Cette affaire sera présentée devant le conseil. Il sera peut-être suspendu, ou même expulsé.
Sandy : L'école doit agir selon ce qui est juste. Mais cette attitude lui est inhabituelle.
Dr Kim : Il est vrai que M. Atwood s'en sort particulièrement bien dans notre lycée. Ce qui me pousse encore davantage à m'interroger sur cette attitude.
Ryan : Je n'ai pas confiance en lui, en Oliver. Je le trouvais bizarre et d'un coup le voilà ici.
Dr Kim : Je vous assure qu'Oliver a subi la même sélection que les autres élèves.
Ryan : Il avait déjà fait preuve d'instabilité. Je me faisais du souci pour Marissa.
Dr Kim : L'a-t-il déjà menacée ? Vos soupçons sont justifiés ?
Ryan : Non, mais il passe beaucoup de temps avec elle. Et dans son dossier, il y avait une lettre...
Dr Kim : Confidentielle.
Ryan : Il a harcelé une fille et ensuite il a voulu se couper les veines des poignets dans les toilettes à cause de cette fille. Elle a demandé un ordre de protection. Il a dû partir.
Kirsten : C'est vrai ?
Dr Kim : Il y a 2 ans. Ensuite, il a été placé dans un institut. Tous ceux qui ont travaillé là-bas pour sa réhabilitation ont dit que le mieux serait qu'il change d'environnement.
Sandy : Vous avez accepté de le prendre, malgré tout ?
Dr Kim : Harbor fait des exceptions pour ceux qui ont eu des problèmes mais qui montrent un potentiel extraordinaire.
Ryan : Je suis désolé.
Kirsten : Nous aussi.
Dr Kim : À quinze heures, vous serez attendu en salle de retenue. Vous vous y rendrez tous les jours en attendant le verdict du conseil.
Sandy : Je vous remercie, madame Kim.
Kirsten : Merci beaucoup.
Anna : J'ai une surprise pour toi.
Seth : Oui ?
Anna : Deux places pour Bright Eyes. On ne les a jamais vus, ça nous changera.
Seth : Bright Eyes, vraiment ?
Anna : Oui.
Danny : Summer, tu as marché dans...
Summer : Quoi ?
Seth : Salut, Summer. Salut, Danny.
Anna : Salut.
Danny :Tu as une grosse tache ici.
Seth : C'est ça.
Danny : Je suis sérieux. Une tache de thon, on dirait.
Seth : Je rentre chez moi me nettoyer.
Danny : Je déconne toujours, mais là tu peux me croire, la tache que tu as est énorme.
Anna : Seth, tu as vraiment quelque chose.
Seth : Quoi ? Il m'a eu.
Summer : Danny est trop marrant. Avoue-le !
Danny : Tu viens voir la télé chez moi ?
Summer : D'accord.
Seth : Il regarde la télé ! Ça explique tout.
Anna : Ça explique quoi ?
Seth : Qu'il soit aussi peu drôle !
Anna : Il est drôle.
Seth : Non, il ne l'est pas. Être grossier n'est pas une preuve d'humour.
Anna : Bon. Vendredi soir, les Bright Eyes ?
Seth : Tout le monde peut être grossier. Il n'y a pas de quoi être fier d'être grossier. Quoi ?
Anna : Tu es jaloux !
Seth : Du numéro de ce pitre ? Non, sûrement pas !
Anna : Pas de son humour mais de lui. Sinon, ça te ferait plaisir pour Summer. Tu serais amical envers lui.
Sandy : J'adore. Ça a juste besoin d'un petit coup de neuf.
Jimmy : Es-tu sûr qu'on soit qualifiés ?
Sandy : J'ai des mains de chirurgien. Montre un peu d'enthousiasme. On fait une grande pièce, en abattant le mur. Gros fauteuils de cuir, ambiance tamisée. Tu sais, comme au temps de Bogart et Bacall.
Jimmy : Tu parles sérieusement !
Sandy : Oui, comment c'était ?
Jimmy : On avait un super orchestre.
Sandy : C'était du genre Cabaret ?
Jimmy : Non, jazz.
Sandy : Bonne idée, le jazz.
Jimmy : Et un buffet froid ?
Sandy : D'accord. Avec un menu intemporel ?
Jimmy : Parfait. Gary Cooper adorait les huîtres, et il avait aussi une bonne descente.
Sandy : Pas de cocktails dans des verres à parasol. Je ne veux rien que Gary n'aurait approuvé. Une seule sorte de Martini.
Jimmy : D'accord. Et le meilleur whisky.
Sandy : On pourrait proposer un pain de viande au menu. Ma mère en était la reine. Je peux avoir la recette.
Jimmy : Non, ma mère fait les meilleurs pains de viande et j'ai la recette. On aura deux pains de viande au menu.
Sandy : Une première dans l'histoire. Light House, ton navire rentre au port.
Julie : Vous savez où trouver les éléments de la liste. Brenda Antin fournira les tapis et Betsie Vab Toff fournira les fleurs. Rien que des hortensias bleus et blancs. On a 72 heures pour faire une maison de rêve. Rapport en fin de journée. On a du pain sur la planche. Allons-y. Pardon pour ton bureau. Il nous fallait une base pour la maison-témoin.
Kirsten : Je ne suis pas pessimiste, mais tu as perdu l'esprit, c'est catastrophique.
Julie : Interrompre une opération à cœur ouvert en plein milieu, c'est un meurtre.
Kirsten : Tu as 72 heures pour tout boucler. Je t'ai donné la liste des fournisseurs habituels.
Julie : C'est le terme "habituels" qui me dérange. Ce que j'aime faire, c'est particulier, c'est inspiré.
Kirsten : Et tu finiras à temps ?
Julie : Pas avec cette attitude. Merci pour les ondes.
Kirsten : Tout ce qu'il faut c'est quelques tapis, un joli divan. Peut-être même une plante et c'est tout. Nous vendons un espace.
Julie : Moi, je vends un style de vie. Le groupe de Newport doit être une marque inspirationnelle.
Kirsten : "Inspirationnelle" ? C'est un nouveau mot ?
Julie : C'est sûrement ambitieux et ça revient un peu cher, mais parfois, il faut dépenser pour que ça rapporte. Tu n'as pas un petit creux ? Je meurs de faim.
Sandy : Pourquoi tu as fait ça ? Si tu es renvoyé, on ne pourra rien faire. Tu as eu une chance et tu t'es sabordé ! Pourquoi ? Est-ce que tu es jaloux d'Oliver ?
Ryan : Non, je ne suis pas jaloux. Vous ne me croyez pas, et personne ne me croit. La 1re fois que je l'ai vu en prison, tu m'as dit qu'il avait des antécédents.
Sandy : Mais c'est toi qu'on veut mettre à la porte.
Kirsten :Tu aurais dû nous en parler.
Ryan : Je voulais régler ça moi-même.
Sandy : Bonne idée.
Kirsten : On a travaillé dur, toi aussi, pour ces études.
Sandy : Tu ne peux pas aider Marissa. Tu ne peux même pas t'aider toi-même.
Ryan : D'accord, j'ai encore merdé. Alors, on fait quoi ? Vous allez me jeter ?
Sandy : Tu crois qu'on va te rendre la vie aussi facile ? Compte pas dessus. Tu fais partie de la famille et tu vas prendre la mesure de la chose. Tu supplieras qu'on te jette !
Seth : J'ai surpris votre conversation. Enfin, j'écoutais aux portes. On dirait que ça chauffe.
Ryan : Oui, je l'ai mérité.
Seth : Oui. Maintenant c'est fini. Tu peux tourner la page. Tu as retenu la leçon.
Ryan : Aujourd'hui, j'ai vu Oliver remettre une lettre à Marissa. Elle l'a mise dans son casier.
Seth : En voyant cette lettre, ça t'a donné envie d'en écrire une. C'est la lettre d'Oliver. Marissa t'a demandé de la poster !
Ryan : Non, je l'ai prise dans son casier.
Seth : Tu es fou ? Tu l'as pas lue ?
Ryan : Pas encore.
Seth : C'est hors de question que tu la lises.
Ryan : Et s'il était amoureux ? Il est dangereux.
Seth : Oliver n'a rien fait à Marissa, il est amical. Arrête de te monter la tête. Tu as assez d'ennuis. Et je t'assure que tu commences à m'inquiéter. Alors je t'en prie, promets-moi que tu vas la remettre en place. Promets-moi que tu vas la remettre en place. Remets-la en place.
Ryan : Je le ferai.
Seth : Remets-la en place.
Seth : Entre. Salut.
Ryan : Je sais ce qu'on a dit hier soir, mais il faut que je te parle.
Seth : Tu l'as lue ?
Ryan : Pire que j'imaginais.
Seth : Non !
Ryan : Il dit qu'il ne peut pas vivre sans elle.
Seth : Je ne veux pas savoir. C'est comme dans Le Cercle, tu la lis et tu y restes. En plus, c'est puni par la loi. Je rigole pas.
Ryan : Tu crois que je blague ?
Seth : C'est à Marissa. Tu lui as volé cette lettre et tu l'as lue. Si elle le sait, fais une croix sur elle.
Ryan : Je sais...
Seth : Il est peut-être cinglé, t'as peut-être pas tort, mais tu apportes de l'eau à son moulin.
Marissa : Est-ce que Ryan est avec toi ?
Ryan : Oui, je suis là.
Marissa : Salut, qu'est-ce que vous faisiez ?
Seth : Il me grattait le dos ! Tu nous laisses finir ?
Marissa : Je voulais savoir si à trois heures tu viendrais à un cours de cuisine avec Oliver ?
Ryan : Non, j'ai promis à Kirsten de déplacer des meubles à la maison-témoin.
Kirsten : Julie ?
Julie : C'est un désastre.
Kirsten : Et cette opération à cœur ouvert ?
Julie : J'ai perdu le patient.
Kirsten : Qu'y a-t-il ?
Julie : Ce qu'il n'y a pas... Ils étaient en rupture de stock de tout. Pas de petites fontaines ni de plantes marines. Pas la saison des hortensias. 48 heures avant d'ouvrir la maison et tout reste à faire.
Kirsten : Ça peut se faire.
Julie : Non.
Kirsten : Ça ne fait pas des bonnes ondes. Je vais appeler mes fournisseurs. Ils ne sont pas très originaux ni très "inspirationnels".
Julie : Ça on s'en contre fiche. Si Caleb voit cette maison vide...
Kirsten : Il n'en n'aura pas l'occasion, mais il va falloir bosser, se salir les mains.
Julie : Ma manucure est vendredi.
Seth : J'aimerais un cocktail d'oranges, avec un soupçon d'ananas.
Anna : Moi aussi. Sauf que je le prends à la fraise et à la banane.
Summer : Monsieur Palmer, tu as raison, c'est un Ptérodactyle tout craché.
Seth : En plus, il fait des imitations.
Danny : Vous êtes tous à ma table, mais vous savez pas ce que je prends. Salut, Summer.
Summer : Quoi ?
Danny : Qui voudrait une douceur ?
Summer : Qui ?
Danny : Monsieur Chatouilleur.
Summer : Non, arrête Danny ! Pas ça ! Non !
Seth : Danny, tu fais quoi après les cours ? Est-ce que ça te branche de venir chez moi, j'ai enregistré Leno. Seann William Scott est l'invité.
Danny : Seann William Scott. Pas mal. Encore plus marrant.
Seth : J'avais pas vu ! Excuse-moi !
Jimmy : T'es pas au tribunal à cette heure ?
Sandy : Non, je ne vais pour ainsi dire plus au tribunal. Commande les Martinis et les pains de viande, on ouvre un restau ! J'aurais cru que tu te montrerais plus enthousiaste.
Jimmy : Qu'as-tu fait ?
Sandy : Versé des arrhes. Demain on sera propriétaires.
Jimmy : D'ici demain, je n'ai aucune chance d'apporter ma part.
Sandy : Tu me rembourseras quand on sera un peu rentré dans nos frais.
Jimmy : Si je comprends bien, tu seras mon patron. Je bosserai pour toi.
Sandy : Tu étais désespéré au point de faire l'andouille sur un taureau mécanique.
Jimmy : Je veux pouvoir y mettre du mien. Tu en as déjà assez fait pour moi.
Sandy : Je ne le fais pas que pour toi. Toi, ça te permet de rester à New Port pour faire un boulot que tu aimes et moi, je verrai plus mes clients riches ni les guignols de politiciens. On travaillerait comme on veut.
Jimmy : J'hésite, j'ai besoin d'un peu de temps.
Sandy : Combien de temps ?
Jimmy :Tout va trop vite, c'est trop tôt.
Sandy : D'accord, tu as raison. Attendons d'être morts et on verra. J'ai une affaire à régler.
Oliver : Alors tu connais son code ? C'est vraiment chouette. Cette confiance entre vous.
Ryan : C'est pour les urgences.
Oliver : Qu'est-ce qui est si urgent ? Tu as perdu ton stylo rouge, plus de cartouches ?
Ryan : Non, c'est mon livre de science que j'ai oublié.
Oliver : Je te charrie gentiment.
Luke : Le dernier cours de la journée, c'est l'horreur.
Oliver : Je suis d'accord.
Luke : Ça va ?
Oliver : Ça baigne. Avec Marissa, on pensait faire du camping dans la montagne, avec toute la bande.
Ryan : D'accord.
Luke : Ce sera super !
Oliver : Je vais aller lui dire que ça vous tente. J'étais censé aller aux toilettes. À tout à l'heure.
Luke : Ce mec ne m'inspire pas du tout.
Ryan : Oui ? Tu crois qu'il est là ?
Luke : Pour Marissa ? J'en mets ma tête à couper. Il va falloir lui dire : "Pas touche à cette fille." Je le lui dis, si tu veux.
Ryan : Je m'en rappellerai.
Luke : Tu n'as qu'un mot à dire ! Et je réduis Gatsby le magnifique en purée.
Danny : C'est ta mère qui t'a appris à jouer ? T'es qu'un débutant face à Danny. Tu croyais que tu m'aurais parce qu'on est chez toi ? Je connais les codes secrets. Danny la Terreur : le retour. Il va écraser l'adversaire. Victoire. Je t'ai massacré. Il y a une caméra là, là, et de ce côté aussi. Il fait quoi ton père, danseuse ?
Sandy : J'ai terminé plus tôt que je ne croyais.
Seth : Quelle chance. Je te présente Danny.
Sandy : Je suis Sandy, son père.
Danny : C'est mieux que Cohen.
Sandy : Pardon ?
Danny : Je rigolais. Moi aussi j'ai le droit. Le droit ! Sans être avocat ! On a le droit !
Sandy : Il se croit drôle ton copain ? Il ne l'est pas du tout. Même Ryan est plus drôle.
Seth : Marissa passerait pour une pro.
Sandy : Et ils sont gentils. J'adore ta mère, mais c'est pas une comique. Essaie de te trouver des copains plus marrants.
Seth : Voilà.
Danny : Merci !
Seth : Pas de quoi.
Danny : Si, j'étais complètement desséché. Tout à l'heure, tu as vu mon imitation de monsieur Parker ?
Seth : Oui, le Ptérodactyle ! Excellent !
Danny : J'aimerais te demander une faveur.
Seth : D'accord.
Danny : Quand tu es avec Summer, ça t'ennuierait de... ça a l'air idiot, mais ça t'ennuierait d'être moins drôle ? Toute la journée, elle me sort : "j'adore l'humour de Seth Cohen, c'est le gars le plus hilarant que j'aie jamais connu." Et j'essaie d'être à la hauteur, je me tue à être marrant.
Seth : Elle a dit ça, que je suis le gars le plus drôle qu'elle ait jamais vu ?
Danny : Oui. Toi et un mec qui s'appelle Capitaine Avoine. C'est qui Capitaine Avoine ?
Seth : Ne t'inquiète pas Danny. Parce que sans le savoir t'es tout à fait drôle. J'ai juste un conseil, si je peux me permettre. Pousse encore l'humour dans le genre plus gras. Tu y vas trop doucement, accentue davantage.
Danny : Ah ?
Seth : Lâche-toi franchement.
Danny : Me lâcher ?
Seth : Oui.
Danny : Je te remercie du conseil. Je vais y aller.
Seth : Excellent. Ça va déchirer.
Dr Kim : Merci de m'accorder du temps après les cours. Je sais à quel point vous êtes occupée.
Marissa : C'est naturel. Que se passe-t-il ?
Dr Kim : Prenez donc un siège. En tant que directrice, je sais que ce n'est pas dans mes attributions, mais j'ai senti qu'il était de mon devoir d'avoir avec vous une conversation.
Marissa : À quel sujet ?
Dr Kim : Je tenais à parler d'un étudiant récemment transféré, avec lequel vous avez une relation. Son équilibre n'est qu'apparent.
Marissa : Je vous remercie de votre délicatesse. Je suis parfaitement au courant de la vie d'Oliver.
Dr Kim : Ce n'est pas de lui que je veux vous parler.
Prof : La retenue est terminée, messieurs. À demain.
Marissa : Tu devais aider Kirsten ?
Ryan : J'ai été collé.
Marissa : Oui, je vois. Pour quelle raison ?
Ryan : J'ai raté mon devoir de physique. J'avais un peu bâclé.
Marissa :Tu mens.
Ryan : Pourquoi tu me dis ça ?
Marissa : Je sais que tu es venu cambrioler ici.
Ryan : J'essayais de te protéger.
Marissa : Quoi ?
Ryan : Ce gars, je le sens pas. Il a été maladivement obsédé.
Marissa : Il n'est pas obsédé par moi. De toutes manière, tu n'as jamais eu confiance en lui. C'est ton droit. Tu es comme tu es, mais tu dois me faire confiance.
Ryan : Il a des soucis.
Marissa : Tout le monde en a.
Ryan : Il est amoureux de toi.
Marissa : On est juste copains.
Ryan : C'est quoi cette lettre ?
Marissa : Où est-ce que tu as eu ça ? Tu as osé la voler dans mon casier ? J'ai tout retourné pour la trouver.
Ryan : Alors tu sais ce qu'Oliver t'a écrit ?
Marissa : J'arrive pas à croire que tu aies volé une lettre qui n'était pas pour toi.
Ryan : Je suis désolé, mais il est fou de toi.
Marissa : Il ne l'a pas écrite pour moi, mais pour Nathalie. Il veut se remettre avec elle. Il lui a écrit et il voulait que je la lise.
Ryan : Excuse-moi, je suis désolé.
Marissa : C'est trop. Je ne veux plus. Parce que maintenant je n'ai plus confiance en toi.
Kirsten : Ça va ?
Sandy : Oui. Je dois signer le titre de propriété aujourd'hui.
Kirsten : Je n'arrive pas à y croire.
Sandy : C'est drôle, c'est ce que Jimmy a dit avant de se rétracter.
Kirsten : Il s'est rétracté ?
Sandy : C'est une idée un peu dingue, mais c'est aussi pour ça que ça me plaisait.
Kirsten : Et maintenant ?
Sandy : Je vais essayer de gagner du temps.
Kirsten : Tu pourras engager Julie comme associée, elle sera bientôt libre. Je dois montrer la maison-témoin à mon père, ce matin, et on n'a rien eu le temps de mettre en place. Il sera d'une humeur de pit-bull.
Sandy : Les Cooper sont imprévisibles.
Kirsten : Non, j'avais prédit que Julie se ferait virer.
Sandy : Salut mon fils, ça va ? Tu as parlé à Ryan hier soir ?
Seth : Non, en rentrant, il s'est couché.
Kirsten : Tu veux manger quelque chose ? Tu n'as rien avalé hier soir.
Ryan : Non merci.
Seth : Marissa passe te prendre quand, je pars tôt avec Anna.
Ryan : Marissa ne passera pas me prendre.
Julie : Il n'a toujours pas appelé.
Kirsten : Oui, je sais.
Julie : C'est mauvais signe, n'est-ce pas ?
Kirsten : Non, ça ne veut rien dire.
Un gars : Votre courrier, monsieur Nichols.
Caleb : Bonjour !
Julie : Bonjour Caleb.
Kirsten : Papa !
Caleb : Je viens d'aller voir la maison-témoin.
Kirsten : Nous n'avons pas eu beaucoup de temps et Julie a fait de son mieux.
Caleb : Tu prêches un converti. J'ai adoré ! Le décor était simple, classique, comme j'aime. Ça souligne l'architecture et la vue.
Julie : Ça te plaît ?
Kirsten : Ça te plaît ?
Caleb : Oui. Elle a relevé le défi et pour un coup d'essai, c'est un coup de maître.
Julie : Que puis-je dire ? C'est une vraie passion.
Caleb : Ta passion est devenue ton gagne-pain. Plus la peine de chercher une décoratrice.
Kirsten : Vraiment ?
Julie : Vraiment ?
Caleb : Le fait que vous soyez bonnes amies, m'encourage. Ce sera agréable pour vous de travailler ensemble. Qu'est-ce qui t'a pris d'acheter ça, Kiki ? Ce truc c'est une horreur.
Julie : Voilà ! Qui aurait prévu
un tel succès ?
Seth : Salut Summer.
Summer : Salut Cohen.
Seth: Ça va ?
Summer : Oui.
Seth : Vraiment ?
Summer : Enfin sauf Danny. Avant, il était plutôt drôle, non ?
Seth : Oui.
Summer : D'un seul coup, il est devenu vulgaire.
Danny : Seth, salut vieux frère !
Gars : Lâche-moi.
Seth : Ça c'est drôle !
Summer : Oui. Il vient de signer son départ. Je crois que je préfère encore terminer amère et seule.
Seth : Je suis désolé.
Summer : Je croyais que c'était le bon numéro. Mais les gens sont parfois, comment dire, imprévisibles, tu sais ?
Anna : Belle écharpe.
Seth : Toi aussi.
Anna : Alors jeudi, c'est croque-monsieur.
Seth : Exact.
Anna : Mais je prends du poisson.
Seth : Et moi du beurre de cacahuètes.
Anna : Génial. Je vais me laver les mains. On déjeune ?
Seth : D'accord.
Anna :D'accord. Au revoir.
Seth : Bon, il faut que j'y aille.
Summer : Oui. Je vais refroidir le comique vulgaire sur le champ.
Seth : En tout cas, si jamais tu te sens trop amère et seule, viens chez moi voir des émissions. Ce ne sera pas du genre Débilos, mais...
Summer : Merci.
Vendeur : Mon père m'a laissé ce restaurant, je n'aurais jamais pensé le vendre. Il y avait de la magie ici autrefois. Quand j'étais enfant.
Sandy : Alors attendez, laissez-moi trouver un associé.
Vendeur : J'ai deux autres offres sur la table. Je ne peux plus attendre.
Sandy : Je comprends.
Jimmy : Je n'arrive pas trop tard ?
Vendeur : Qui est-ce ?
Sandy : C'est mon associé. Je l'ai trouvé. Oubliez ce que je viens de vous dire, d'accord ?
Jimmy : Écoute, peut-être que ça ne marchera pas, peut-être que je vais me rétamer, c'est devenu une habitude chez moi. Je ne veux pas d'un échec, surtout si ça entame notre amitié.
Sandy : Jimmy ! Signe !
Jimmy : D'accord.
Oliver : J'ai su ce qui s'était passé entre toi et Marissa.
Ryan : Je suis désolé.
Oliver : Ce n'est pas grave.
Ryan : Si, ça l'est ! Je me suis trompé sur toi.
Oliver : Tu pensais que j'étais venu dans ce lycée pour les beaux yeux de Marissa ? Parce que tu croyais que j'étais amoureux d'elle ?
Ryan : Oui, non. Enfin si ! Je sais que c'est dingue.
Oliver : Entre nous, Ryan, et ça n'a rien de personnel contre toi, mais Marissa et moi, on est comme reliés. Elle sait qui je suis vraiment, elle me comprend. J'ignore si dans la vie, il n'y a qu'une personne au monde qui soit faite pour toi, mais quand on est tous les deux, c'est ce que je ressens. Franchement, je regrette d'avoir à te le dire, mais Marissa et toi, vous êtes pas du même monde.
Ryan : T'approche pas d'elle !
Oliver : C'est le destin. Je n'ai rien fait et ton château en Espagne s'écroule. Parce que tu n'étais pas fait pour être avec elle. Remarque, je devrais quand même te remercier. Sans toi, elle n'aurait jamais suivi de thérapie, et on se serait pas rencontrés.
Ryan : Je ne te laisserai pas faire.
Oliver : C'est trop tard. D'ailleurs, qui pourrait te croire ? Il vaut mieux y renoncer. Tu as une chance de t'en sortir avec une autre. Ne rate pas le coche pour une meuf que tu auras oubliée dans 10 ans. D'accord ? Je suis désolé pour toi.
Fait par elyxir