JETEE
SETH: Je fais quoi ?
ZACH: Que veux-tu faire ?
SETH: Foncer chez elle et lui demander carrément : ''Alex, on est ensemble ou pas ?''
ZACH: Tu devrais le faire.
RYAN: ll ne le fera pas.
SETH: ça fait presque une semaine et je ne sais toujours pas si elle s'est remise avec son ex lesbienne. Et si oui, seraient-elles prêtes à faire un ménage à trois comme dans Amours de vacances ?
ZACH: Je n'y avais pas pensé.
RYAN: Eh bien moi, si. ça n'arrivera sûrement pas.
SETH: Le truc à trois ou notre couple ?
CAFE
ZACH: Tu n'as jamais eu de doute pour toi et Lindsay ?
RYAN: Pas vraiment.
SETH: C'est ça. ça doit venir du pollen.
RYAN: Bon, peut-être un petit doute. Ou deux.
ZACH: Et tu as fait quoi ?
SETH: ll est allé dire à Lindsay qu'il n'irait nulle part tant qu'elle ne lui aurait pas parlé.
ZACH: Tu devrais aller voir Alex, mais au lieu de lui demander ce qu'elle veut, dis-lui ce que tu veux.
SETH: C'est comme ca entre toi et Summer ?
ZACH: Ou bien, concentre-toi sur les bons côtés de ta vie. Comme le lycée. Ou la B.D. Je suis à court.
SETH: Au moins, j'ai mes amis.
SUMMER: Voici les trois amigos.
RYAN: Ola.
SUMMER: J'ai faim. Mon horrible belle-mère ne m'a rien laissé.
LINDSAY: Salut, vous avez commandé ?
RYAN: Salut. Non, tu arrives à temps.
LINDSAY: Merci.
RYAN: Viens, on peut se serrer.
SETH: Non, ça va, on se voit plus tard.
RYAN: Où vas-tu ?
SETH: Chercher ce que je veux.
GENERIQUE
CUISINE DES COHEN
SANDY: ''Homme cherchant à satisfaire la curiosité de sa femme. Aime les grands. . . '' Attention. J'en ai un, une dépendance près de la plage. Avec parking, réfrigérateuret le câble.
KIRSTEN: Pourquoi ne pas chercher un bureau ?
SANDY: ça pourrait faire un chouette bureau et puis il y a le câble.
KIRSTEN: Celui-ci a une vue panoramique ur l'océan et le country club.
SANDY: On dirait Partridge, Savage et Kahn. Où ca se trouve ?
KIRSTEN: Juste à côté. Tes clients pourraient te trouver.
SANDY: Je ne veux plus défendre ces sociétés. L'intérêt public, c'est pour ça que je suis devenu avocat.
KIRSTEN: Tu peux être avocat d'intérêt public dans le privé.
SANDY: Le loyer est de 850 $. Et le tien ?
KIRSTEN: Je peux te faire un prix.
SANDY: Non, merci. Je vais voir mon agent immobilier.
KIRSTEN: Je t'accompagne ?
SANDY: Non, ça va aller. C'est elle qui a trouvé la garçonnière de Jimmy.
KIRSTEN: Je vois. Je t'accompagne.
CHAMBRE DE MARISSA
CALEB: Marissa ?
MARISSA: Qu'est-ce que tu fais là ?
CALEB: J'ai entendu la musique. Tu n'es pas au lycée.
MARISSA: Tu n'es pas au travail.
CALEB: Je suis en retard, je n'ai plus qu'une chemise propre. Quand ta mère n'est pas là, ma vie est un désastre.
MARISSA: Tu aurais dû la suivre, tu as besoin de vacances.
CALEB: Elle est partie faire des recherches pour un magazine.
MARISSA: En Europe, pour un magazine sur Orange County ?
CALEB: Tu veux que je t'emmène au lycée ?
MARISSA: Je n'y vais pas, je ne me sens pas très bien.
CALEB: J'en suis navré. J'appellerai mon médecin pour qu'il passe t'ausculter.
MARISSA: C'est pas la peine. Je vais juste me reposer un peu au cas où j'aurais attrapé le virus West Nile.
CALEB: Je serai au bureau si tu as besoin. Je t'appellerai.
MARISSA: Je dormirai peut-être.
MAISON ALEX
ALEX: Allô ?
MARISSA: Qu'est-ce qu'on fait ?
ALEX: Je dors.
MARISSA: Mais non, voyons. On va prendre un petit-déj' et faire du shopping.
ALEX: T'as pas cours ?
MARISSA: Ma mère est en Europe et mon beau-père est paumé.
ALEX: Pas encore lasse de moi ? On s'est vues tous les jours.
MARISSA: Non. Pourquoi, toi, oui ?
ALEX: Non, pas du tout, c'est juste que. . . Jody est encore là.
MARISSA: Je croyais qu'elle retournait à L.A.
ALEX: C'était prévu, mais on a eu une violente dispute et puis ensuite. . .
MARISSA: Vous vous êtes réconciliées toute la nuit ?
ALEX: Qui frappe à ma porte à 9 h du matin ?
MARISSA: Sauvée par le gong.
ALEX: Tu m'appelles de devant ma porte, par hasard ? Parce que ça serait vraiment flippant.
SETH: Content de te voir, Alex.
ALEX: Seth.
MARISSA: Seth ?
ALEX: Je te rappelle. Plus personne ne va au lycée ?
SETH: Désolé de te réveiller. . . C'est de l'eau qu'on entend ?
ALEX: Oui. Jody prend une douche.
SETH: Jody. Jody est toujours là. Super. Au moins, vous ne prenez pas votre douche ensemble.
ALEX: Ecoute. . .
SETH: J'aimerais savoir où on en est.
ALEX: Seth, je ne suis pas du genre à me caser.
SETH: Tu l'as fait avec Jody. Façon de parler.
ALEX: Regarde comment ça s'est terminé.
JODY: ça veut dire quoi ?
SETH: Jody.
JODY: Seth.
ALEX: J'aurais préféré que vous ne vous rencontriez pas. Je retourne me coucher. Désolée. Désolée.
SETH: On pourrait aller prendre un petit-déj' au. . .
HARBOR
PROF: . . . que vous pouvez voir au centre du schéma et sous différents angles, ici. Compris ? A la semaine prochaine.
LINDSAY: ça ne fait rien à Kirsten et Sandy, que Seth rate les cours ?
RYAN: lls ne seront pas ravis, mais ils sont cool.
LINDSAY: Vraiment ? Kirsten aussi ?
RYAN: Sandy. Kirsten est plutôt. . .
LINDSAY: Comme son père ?
RYAN: Par certains côtés, oui.
LINDSAY: Et moi ? C'est aussi mon père, c'est pour ça.
RYAN: C'est une question piège ?
LINDSAY: Non, c'est juste que je ne le connais pas, alors que toi, oui. C'est vraiment un monstre ?
RYAN: Ce n'est pas quelqu'un que j'apprécie particulièrement. ll croit que je cours l'argent des Cohen. Oui, je sais. Mais à part ça, il est super. Tu devrais l'appeler.
LINDSAY: ''Salut papa, c'est ta fille illégitime, on déjeune ensemble ?''
RYAN: Kirsten pourrait lui parler.
LINDSAY: Elle l'a déjà fait plusieurs fois. ll m'appellera tôt ou tard, tu ne crois pas ?
RYAN: Oui, tôt ou tard.
LOCAL
AGENT: C'est la seule propriété près de la plage dans vos prix, M. Cohen. ll faudra faire quelques travaux.
KIRSTEN: C'est un euphémisme.
SANDY: Vous plaisantez ? C'est un dépotoir de 1 re classe. Et ça me plaît.
KIRSTEN: Sandy, non. Tu aimes l'idée d'un bureau près de la plage pour surfer entre tes rendez-vous.
SANDY: J'y avais pas pensé.
KIRSTEN: C'est une bicoque, pas un bureau.
SANDY: C'est pour ça que ça me plaît. Allô ? Max ? Comment allez-vous ? C'est mon prof de droit. Non, c'est parfait, j'ai trouvé un nouveau bureau. Je reviens tout de suite.
KIRSTEN: Sandy. Tu le prends ?
SANDY: Je le prends. Que faites-vous en ville ? Vraiment ? Est-ce que tout va bien ? Je comprends, on pourra en reparler à votre arrivée.
HARBOR
SUMMER: Qu'est-ce qui lui arrive ?
ZACH: ça n'a pas dû bien se passer avec Alex.
SUMMER: Elle a rompu ?
ZACH: Peut-être.
SUMMER: Tu devrais aller te renseigner et tout me raconter._____________
ZACH: Comment ça s'est passé ?
SETH: La bonne nouvelle, c'est qu'elle a aussi envoyé balader Jody.
ZACH: Je suis désolé, mec.
SETH: Merci.
ZACH: Tu peux reprendre le cours de ta vie.
SETH: Je n'ai pas de vie.
ZACH: Tu devrais faire quelque chose pour toi. Va faire de la voile.
SETH: OK.
ZACH: Continue à gribouiller.
SETH: D'accord.
ZACH: C'est ça que tu devrais faire.
SETH: Quoi ? Dessiner les femmes qui m'ont fait du mal ?
ZACH: Oui, faire ta propre B.D.
SETH: C'est ca.
ZACH: T'es fort.
SETH: C'est gentil.
SUMMER: Je t'ai pris un double café crème parce que tu avais l'air triste.
SETH: Merci.
ZACH: Cohen va faire une B.D.
SUMMER: Vraiment ?
SETH: Je ne sais pas.
ZACH: Quoi, ça ne te dit pas ?
SETH: Si, peut-être.
ZACH: Alors, notons des idées. On va en salle d'étude.
SETH: OK.
SETH: Merci pour le café, Summer.
ZACH: Oui, merci.
SUMMER: Je vous en prie.
MAISON ALEX
MARISSA: Alors, toi et Seth, vous êtes. . .
ALEX: Amis, du moins j'espère qu'on le deviendra.
MARISSA: Et Jody et toi. . .
ALEX: C'est fini pour de bon.
MARISSA: Vraiment ? Et qu'est-ce qu'elle en dit ?
ALEX: Elle me déteste, mais on compte trop l'une pour l'autre pour que. . . La salope ! Elle m'a piqué mon collier.
MARISSA: Lequel ?
ALEX: On s'était acheté des colliers en forme de cœur l'an dernier et le mien a disparu. Je n'arrive pas à y croire.
MARISSA: Pourquoi ce serait elle ?
ALEX: Elle se servait de ça pour dire que ce n'était pas fini entre nous, pourtant si, mais j'y tenais.
MARISSA: Eh bien, allons le chercher.
ALEX: Tu veux qu'on aille à L.A. ? Je travaille.
MARISSA: On ira demain.
ALEX: Tu as cours.
MARISSA: Non. Ma mère passe son temps au spa et mon beau-père ne pense qu'à lui. Tu ne peux pas la laisser voler ton cœur.
NEWPORT GROUP
REPONDEUR: Laissez un message à Julie, Caleb ou Marissa, Nous vous rappellerons dès que possible,
CALEB: Kirsten n'est pas là.
RYAN: Je venais vous voir. Vous avez une minute ?
CALEB: Non.
RYAN: C'est à propos de Lindsay.
CALEB: Ferme la porte. Qu'y a-t-il ?
RYAN: Elle pose des questions sur vous. Comment vous êtes. Je lui ai dit mais elle veut quand même vous connaître.
CALEB: C'est elle qui t'envoie ?
RYAN: Elle n'est pas au courant que je suis là.
CALEB: Tu continues à t'interposer entre moi et ma famille. Si je voulais voir Lindsay, je pourrais la voir.
RYAN: C'est ce qu'elle a dit.
CALEB: Elle est futée.
RYAN: Vous ne savez pas à quel point. Mais vous devriez le savoir.
CALEB: Où en es-tu avec ton père, Ryan ? ll est toujours en prison ?
RYAN: Vous y seriez aussi sans l'aide de Sandy. On dirait que Lindsay et moi sommes mieux sans père. Merci de m'avoir reçu.
LOCAL
MAX: Je croyais que tu étais devenu un grand avocat.
SANDY: Mon Dieu. Comment allez-vous, Max ?
MAX: Dire qu'il y a 20 ans, tu étais mon étudiant préféré.
SANDY: C'est bon de vous revoir. Entrez donc, voici mon nouveau bureau. Alors, que devenez-vous ?
MAX: Eh bien, j'ai quitté Berkeley. Je suis passé à Princeton. Aujourd'hui, je suis à la retraite.
SANDY: Félicitations. Qu'est-ce qui vous amène ? J'ai besoin de ton aide. Je dois retrouver Rebecca.
SANDY: Pourquoi maintenant ? Après tout ce temps ?
MAX: Eh bien, sache que j'ai fait plusieurs attaques. Les docteurs m'ont dit de régler certaines affaires aussi vite que possible. Je voudrais pouvoir revoir ma fille avant de. . .
SANDY: Je comprends. Je n'ai pas eu de ses nouvelles depuis qu'elle a fui au Canada, il y a 22 ans. Vous n'avez pas eu de nouvelles ?
MAX: Non, elle et moi n'étions pas en très bons termes, même avant l'accident. Je me suis dit que si elle voulait revoir quelqu'un, ce serait toi. Tu as été l'amour de sa vie.
SANDY: C'était il y a une éternité. On était jeunes.
MAX: Elle t'aimait. Vas-tu m'aider à la retrouver ?
SANDY: Je verrai ce que je peux faire.
MAX: Merci, Sandy. ça me gêne de remuer le passé alors que tu as une famille.
SANDY: Ma femme comprendra très bien.
MAX: Tu en es sûr ?
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
KIRSTEN: Tu vas en prison ?
SANDY: Oui, je dois rencontrer un prisonnier à Lompoc.
KIRSTEN: Qui ca ?
SANDY: Un activiste que j'ai connu quand j'étais à Berkeley, Joe Zukoski. Je rentrerai pour le dîner.
KIRSTEN: De quoi dois-tu lui parler ?
SANDY: D'une personne qui a disparu. Je rends un service.
KIRSTEN: A ton ancien professeur ?
SANDY: Oui.
KIRSTEN: Et qui a disparu ? Rebecca.
KIRSTEN: Rebecca Bloom ? L'amour de ta vie ?
SANDY: C'est faux.
KIRSTEN: Vous deviez vous marier.
SANDY: On devait se fiancer.
KIRSTEN: Jusqu'à ce qu'elle fasse sauter un site nucléaire.
SANDY: On n'est pas sûrs de ça.
KIRSTEN: Elle a quitté le pays.
SANDY: Je sais, mais son père est mourant et il m'a demandé de la retrouver. C'était mon mentor. Je ne serais pas avocat, sans lui. Je ne peux pas refuser.
KIRSTEN: Tu feras quoi ?
SANDY: J'essayerai de la convaincre de se rendre et de porter l'affaire en justice.
CHAMBRE DE MARISSA
CALEB: On dirait que tu te sens mieux.
MARISSA: Pas vraiment.
CALEB: J'en suis désolé. J'ai appelé plusieurs fois pour prendre de tes nouvelles.
MARISSA: Je devais dormir.
CALEB: A mon retour, tu n'étais pas là. J'étais inquiet.
MARISSA: Je dois y aller.
CALEB: Où ca ?
MARISSA: Dehors. Chez le médecin.
CALEB: Marissa, reviens ici.
MARISSA: Sinon quoi ? Tu n'es pas mon père. Si tu veux jouer les pères, va donc détruire la vie de Lindsay. Oh, pardon, c'est déjà fait. Ne m'attends pas.
HARBOR
RYAN: De quoi ça parle ?
SETH: De héros et de méchants.
ZACH: Du bien et du mal.
SETH: Oui. De l'obscurité et de la lumière.
RYAN: Vous n'avez pas d'idées ?
SETH: Non. Mais c'est assez enthousiasmant de faire sa propre B.D.
ZACH: ça pourrait être autobiographique.
SETH: Possible. La vie d'un jeune juif qui grandit à Orange County. ça me plaît.
ZACH: Un jeune juif avec des pouvoirs.
SETH: Un gosse qui a un secret.
ZACH: Dans une ville secrète.
RYAN: Combats, défilés.
SETH: La vie à Orange County.
ZACH: Avec des pouvoirs.
SETH: ça me plaît beaucoup. . .
SUMMER: Qu'est-il arrivé à mon copain ?
SETH: C'était son idée.
ZACH: On a bien avancé.
SETH: C'est vrai.
SUMMER: Tu t'es entendu ?
SETH: Summer, si t'es pas sympa, quelqu'un va disparaître de ma B.D.
SUMMER: Oui, tu m'effraies là, Cohen. Chéri, je te retrouve après les cours.
ZACH: On doit travailler, après les cours. Mais j'adorerais qu'on se voie un peu plus tard. Un dîner et un ciné, ça te dit ?
SUMMER: D'accord, mais pas un film de super héros.
SETH: Les adaptations sont nulles.
RYAN: C'est vrai.
ZACH: Tu n'as pas aimé X-Men 2 ?
SETH: J'ai vu mieux.
SUMMER: Qu'est-ce que vous lui avez fait ? Cohen, si Brainstorming Boy ne redevient pas mon copain. . .
SETH: Brainstorming Boy.
ZACH: Brainstorm. . .
SETH: Voyons, Brainstorming Kid Un jeune qui aurait une identité secrète. . . La nuit, c'est Brainstorming Man, car c'est un génie.
NEWPORT GROUP
KIRSTEN: Les contrats ont été vérifiés deux fois, tu n'as plus qu'à signer. Papa, est-ce que ça va ?
CALEB: Oui, ça va, désolé. Tu t'occupes trop bien de moi.
KIRSTEN: Comment ca ?
CALEB: Je n'ai pas été un très bon père.
KIRSTEN: Non, pas vraiment.
CALEB: Tu vois toujours Lindsay ?
KIRSTEN: Oui. Et toi ?
CALEB: Elle ne m'a pas appelé.
KIRSTEN: Papa, c'est une lycéenne. Si tu veux voir Lindsay, c'est à toi de l'appeler.
HARBOR
LINDSAY: Tu avais raison, Caleb n'est pas quelqu'un de bien.
RYAN: Pourquoi, il t'a appelé ?
LINDSAY: Non, mais j'ai fait des recherches et selon l'OC WeeklY, il rassemble tous les défauts de la civilisation occidentale en un seul homme, alors, même s'il m'appelait. . . C'est lui, ça indique Newport Group. Pourquoi m'appelle-t-il ?
RYAN: C'est sûrement Kirsten.
LINDSAY: Oui, sûrement. Excuse-moi. Bonjour, Kirsten.
NEWPORT GROUP
CALEB: Lindsay. C'est Caleb Nichol. ll serait temps de discuter, tous les deux.
HARBOR
RYAN: Qu'est-ce qui se passe ?
LINDSAY: C'était Caleb, il veut qu'on dîne ensemble.
RYAN: Tu rigoles ?
LINDSAY: Tu veux bien m'accompagner ?
RYAN: Ce n'est pas une bonne idée.
LINDSAY: Je t'en prie. Je n'irai pas sans toi.
RYAN: ll ne va pas apprécier.
LINDSAY: Ca t'embête ?
RYAN: Je pense à toi.
LINDSAY: Alors, on se verra ce soir.
VOITURE
MARISSA: Qu'est-ce que ce papillon signifie ?
ALEX: Juste que j'étais saoule.
MARISSA: Pas possible.
ALEX: Si. Je venais de m'émanciper. Et les mots ''maman'' et ''papa'' barrés étaient trop chers.
MARISSA: Tu t'es émancipée ? C'est pas réservé aux jeunes stars ?
ALEX: A moi, Hilary Duff et Lil' Bow Wow.
MARISSA: Comment as-tu fait ?
ALEX: J'ai présenté une requête que j'ai fait signer à mes parents, ce qu'ils ont fait avec plaisir quand ils ont su pour Jody et moi. Et voilà, j'étais libre.
MARISSA: J'aimerais pouvoir en faire autant.
ALEX: Emmerde suffisamment tes parents.
MARISSA: J'ai bien essayé.
ALEX: Alors, ils doivent vraiment tenir à toi.
MARISSA: Tes parents te manquent ?
ALEX: ça m'arrive, mais mes amis sont ma famille. Je le sais.
PRISON
AGENT: Ouvrez la porte A.
JOE: Sandy Cohen. J'ai eu du mal à y croire quand on me l'a dit.
SANDY: Comment vas-tu, Joe ?
JOE: Pas aussi bien que toi. Tu as l'air d'avoir réussi. Tu t'es vendu ?
SANDY: Non, j'ai travaillé 15 ans pour l'intérêt public.
JOE: Bravo. Tu pourrais peut-être me faire sortir de là.
SANDY: Comment ? Tu as avoué.
JOE: J'ai avoué l'acte de désobéissance civile, pas le meurtre.
SANDY: Tu as mis le feu et un homme est mort.
JOE: C'était un accident. Le gardien n'était pas censé être là. Tout ça importe peu, maintenant. Que veux-tu, Sandy ?
SANDY: Je cherche Rebecca.
JOE: Sandy Cohen vient me voir pour retrouver Rebecca.
SANDY: Laisse tomber. Ca n'a rien à voir avec toi et moi.
JOE: Rebecca nous a toujours concernés tous les deux.
SANDY: Plus maintenant.
JOE: D'accord. Quel est le problème ?
SANDY: Son père. ll est malade, il la recherche.
JOE: Je vais te dire une chose. ll peut bien remuer ciel et terre, il ne la trouvera pas.
SANDY: Tu ne veux pas m'aider ?
JOE: Je ne peux pas, Sandy. Rebecca. . . est morte.
CUISINE DES COHEN
KIRSTEN: Elle est morte ? Je suis navrée. Je n'arrive pas à y croire.
SANDY: Moi non plus.
KIRSTEN: Tu appelles Max ?
SANDY: Non, un vieil ami. Un membre du groupe, il est avocat à Vancouver. Allô ? Les renseignements ?
KIRSTEN: Que comptes-tu découvrir ?
SANDY: J'aimerais connaître le numéro de Mark Denham, D-E-N-H-A-M. Merci. Si elle avait été malade, il y aurait des traces. Et si elle était morte, il y aurait un certificat de décès.
KIRSTEN: Tu penses qu'elle est vivante ?
SANDY: Si elle avait été mourante, elle aurait contacté son père.
KIRSTEN: Ou bien toi.
LOS ANGELES
ALEX: On prend le collier et on se casse.
MARISSA: Ca va ? Tu sembles nerveuse.
ALEX: Non, pas du tout. Ne la laisse pas t'intimider. Et laisse-moi parler. Et ne parle pas du collier.
MARISSA: Je croyais que c'était du passé.
ALEX: Oui. Ne la laisse pas me convaincre de rester.
MARISSA: lmpossible, tu dois me ramener.
ALEX: C'est un bon point. ll faut que j'y pense.
JODY: Je pensais bien que. . . Que fait-elle ici ?
MARISSA: On est venu récupérer les affaires d'Alex. Et on ne s'éternisera pas.
JODY: Si c'est toi qui le dis.
CHAMBRE DE SETH
SETH: Bryan Gatwood, alias Kid Chino, le jeune homme fort et réservé venant des quartiers défavorisés qui, lorsqu'on le provoque, se sert de ses poings rageurs. On devrait peut-être l'appeler ''L'homme bien habillé'' .
RYAN: Lindsay veut que je fasse tampon entre elle et Caleb.
SETH: On devait travailler et grand-père te déteste.
RYAN: Elle pense que j'exagère.
SETH: Super. Un jour, il a demandé à ma mère si je n'étais pas retardé.
RYAN: Attends qu'il découvre tes pouvoirs.
SETH: Lesquels ? Je n'ai pas l'air très convaincant en super héros.
RYAN: Si, tu as des pouvoirs. Je peux regarder ?
SETH: Bien sûr.
RYAN: Qu'est-ce que c'est ?
SETH: J'ai fait ca à Portland. L'été sans Summer.
RYAN: Zach a vu ca ?
SETH: Je vais lui montrer.
RYAN: Ne fais pas ça.
SETH: Ce sont des dessins.
RYAN: D'une fille qui t'obsédait.
SETH: ''Obséder'' est un terme un peu fort. Tu as raison, je ne lui montrerai pas.
RYAN: lls sont très bons.
SETH: Merci. Ne te laisse pas impressionner par grand-père. Tu es Bryan Gatwood, avec tes poings rageurs.
MAISON JODY
JODY: Tu ne veux pas de bière ?
MARISSA: On doit rentrer en voiture.
ALEX: J'ai trouvé deux t-shirts, un soutien-gorge et un jean. Tu as autre chose ?
JODY: Rien du tout.
ALEX: Je peux chercher encore ?
JODY: Toute la nuit si tu veux.
ALEX: Je ne serai pas longue.
MARISSA: Ah, les ruptures !
JODY: Prépare-toi, ça va être ton tour.
MARISSA: Je ne suis pas sa. . .
JODY: Bien sûr que non.
ALEX: Mes bottes de moto.
JODY: Elles sont à moi.
ALEX: Comment tu peux dire ça ?
JODY: Je les ai payées.
ALEX: C'est bien ton problème.
JODY: Allons bon, c'est parti.
MARISSA: Je vais aux toilettes.
JODY: C'est quoi, mon problème ? Dis-moi.
ALEX: Je ne sais pas par où commencer. C'est ça, garde mes bottes, garde mes CD.
JODY: Mais non.
ALEX: Qu'est-ce que tu veux dire ?
JODY: Tu ne peux pas tout récupérer.
ALEX: Eh bien, si. Qu'est-ce que tu me veux ?
JODY: Je veux que tu restes. Je veux qu'on parle de ce qui se passe. Prends la voiture d'Alex. Je la raccompagnerai plus tard.
MARISSA: Je ne peux pas.
JODY: Pourquoi ?
MARISSA: Je devrais laisser ma copine ici cette nuit ?
JODY: Je croyais que vous étiez juste amies.
MARISSA: Eh bien, non.
ALEX: Viens, on y va.
VOITURE
ALEX: C'était vraiment génial.
MARISSA: Tu crois qu'elle m'a crue ?
ALEX: Elle pensait qu'on couchait ensemble quand elle t'a vue au club.
MARISSA: Ah, oui ?
ALEX: J'ai défendu ton honneur.
ALEX: Merci. Tu plaisantes ? Je te dois beaucoup. J'ai mon jean, mes CD et tant pis si je n'ai pas récupéré mon cœur. Comment. . . ?
MARISSA: J'ai fouiné. Maintenant, tu as les deux pour toi.
ALEX: Non. Celui-ci est pour toi.
MARISSA: ça donne quoi ?
ALEX: C'est parfait. ll faut que je te ramène.
MARISSA: Non, j'ai une meilleure idée.
CHAMBRE DE SETH
SETH: Qu'est-ce que tu en dis ?
ZACH: Tu es le chaînon manquant entre Jack Kirby et disons. . . Eric Wight.
SETH: Merci, c'est sympa.
SUMMER: Zach ? Tu devais venir me chercher il y a une heure.
ZACH: Désolé, on travaillait. Je ne veux rien savoir. Vous êtes Kavalier et Gay ?
SETH: C'est drôle.
SUMMER: Je sais. Désolé. Seth, je te rappelle. On y va. Attends une minute. Est-ce que c'est Marissa ? C'est toi qui as fait ça ? C'est Ryan ? Captain Oats. Et ça, c'est toi ? Et. . . Et moi, où suis-je ? Je n'ai pas terminé, je voulais trouver la bonne allure. Ce n'est pas évident.
SALON DES COHEN
ZACH: On a bien avancé.
SETH: ça m'évite de penser aux filles.
SUMMER: Continue comme ca et tu n'auras plus à y penser.
SETH: Merci pour ton soutien.
SUMMER: J'ai oublié mon sac en haut.
ZACH: On va rater le film.
SUMMER: La faute à qui ? Désolée, Captain Oats. J'espère que tu ne vas pas être estropié.
ZACH: Sum, on va être en retard. Qu'est-ce que tu fais ?
RESTAURANT
LINDSAY: Merci. Merci beaucoup d'avoir appelé et de m'avoir invitée à dîner. C'était. . .
CALEB: Je te devais bien ca. Je voulais t'appeler avant, mais j'ai été pris par le travail.
LINDSAY: Oui, bien sûr. Je peux imaginer.
CALEB: Parle-moi de toi, Lindsay. Comment se passe le lycée ? Qu'est-ce que tu étudies ?
RYAN: Désolé, la circulation.
LINDSAY: On vient d'avoir le menu.
CALEB: Si j'avais su qu'on serait trois, j'aurais demandé une autre carte.
LINDSAY; Je suis désolée, j'aurais dû vous le dire.
CALEB: J'aurais dû me douter que Ryan voudrait être de la partie.
LINDSAY: Je lui ai demandé de venir.
RYAN: Je peux vous laisser.
CALEB: Oui. Tu t'es immiscé dans la vie d'une de mes filles, pourquoi t'arrêter ?
RYAN: Ca n'a rien à voir avec moi.
CALEB: C'était ton idée. Tu es venu à mon bureau.
LINDSAY: Tu es allé le voir ?
RYAN: Je voulais être utile.
CALEB: Tu voulais qu'on fasse connaissance, mais que fait-il là ? Que voulez-vous vraiment, vous deux ? De l'argent ?
LINDSAY: Quoi ?
CALEB: Une voiture neuve ? Entrer à une fac de renom ? Ton complice aurait pu venir avec une liste de souhaits. Bonne nuit.
MAISON DES COHEN
SANDY: Allô, Mark. C'est Sandy. C'est mon 5e message, mais je ne peux pas dormir. Si tu reçois mon message, rappelle-moi. Merci.
KIRSTEN: Tu ne vas pas te coucher ?
SANDY: Je ne suis pas fatigué.
KIRSTEN: Pas de nouvelles de ton ami ?
SANDY: Non et je n'ai aucune confirmation de la mort de Rebecca.
KIRSTEN: Et si tu avais raison, si ton intuition était bonne ? Elle est partie. Quand vas-tu arriver à l'oublier ?
SANDY: De quoi parles-tu ?
KIRSTEN: De Rebecca Bloom. La femme intelligente, engagée et juive que tu devais épouser avant de finir à mes côtés. Tu l'aimes toujours.
SANDY: C'est faux.
KIRSTEN: Alors, viens te coucher.
SANDY: Allô ? Mark. Bonsoir. Je suis désolé de te harceler, mais j'avais besoin de savoir. Je vois. Merci d'avoir rappelé. A bientôt. Elle est bien morte.
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
KIRSTEN: Que vas-tu faire ?
SANDY: Je dois l'annoncer à son père, mais je ne peux pas lui dire au téléphone.
KIRSTEN: Je suis désolée. C'était il y a bien longtemps. Peut-être que je dois l'oublier moi aussi.
SANDY: Je dois y aller. Je ne serai pas long.
CHAMBRE DE SUMMER
SUMMER: Princesse Sparkle, tu ne vas pas le croire.
VOITURE
LINDSAY: Je suis désolée.
RYAN: Pourquoi ?
LINDSAY: Je t'ai dit de venir alors que tu le détestes.
RYAN: Je ne le déteste pas.
LINDSAY: Peut-être. Mais lui, il te déteste. Tu es allé à son bureau pour moi. . .
RYAN: C'était une erreur.
LINDSAY: Je ne voulais rien venant de lui. Je voulais juste lui poser quelques questions. Des trucs idiots. Peut-être que je n'ai pas besoin de père. Tu sais, j'ai vécu si longtemps sans en avoir un. Je m'en suis bien sortie. Non ?
RYAN: Je pourrais lui parler.
LINDSAY: Non.
RYAN: Kirsten pourrait lui parler.
LINDSAY: Non. Tu en as fait assez. Plus qu'assez. Ce n'est pas un type bien.
RYAN: Mais c'est ton père. Je ne peux rien faire ?
LINDSAY: Non. Mais merci.
CHAMBRE DE MARISSA
MARISSA: Je change de t-shirt et on y va.
ALEX: Tu es très bien comme ca.
MARISSA: Non, il me colle à la peau. Est-ce que je saigne ?
ALEX: Je vais regarder. Non, tu ne saignes pas, regarde toi-même.
MARISSA: Excellent.
ALEX: C'est super sexy.
CALEB: Oh, mon Dieu ! Qu'est-ce que tu as fait ?
MARISSA: Rien. Sors de là, Caleb.
CALEB: C'est chez moi, ici.
MARISSA: Très bien, alors, on part.
CALEB: Tu n'iras nulle part.
MARISSA: Tu vas m'en empêcher ? C'est ce que je me disais. Viens, Alex.
ALEX: Jolie maison.
CHAMBRE DE SETH
SETH: Entrez. Salut, qu'est-ce que tu fais là ?
SUMMER: Je te rapporte quelque chose que j'ai volé.
SETH: Tiens, tu l'as trouvé. Super. Je sais que ça peut te paraître flippant. L'été avait été très long. Désolé, je vais détruire les dessins. Je vais chercher mon cutter.
SUMMER: Ne fais pas ça. lls sont très bons.
SETH: Ah oui ?
SUMMER: Oui, enfin, les seins sont un peu gros, mais c'est un peu mon cas.
SETH: Je peux arranger ça.
SUMMER: Et aussi, je ne suis pas convaincue par le masque. Voilà, beaucoup mieux.
SETH: Alors, ça ne te gêne pas ?
SUMMER: Non, tant que je peux contrôler la taille de mes seins.
SETH: Très bien.
SUMMER: Je peux en garder un ?
SETH: Oui, bien sûr, tu peux même tous les garder.
SUMMER: Vraiment ?
SETH: Mais il vaut peut-être mieux ne pas parler à Zach de ces dessins.
SUMMER: C'est ce que je me disais.
SETH: ça pourrait affecter notre association.
SUMMER: ça pourrait perturber vos affaires.
SETH: Tout à fait.
SUMMER: Je vais te laisser travailler parce que je veux ma propre figurine pour le prochain Noëloukka.
SETH: Je verrai ce que je peux faire.
SUMMER: D'accord. Merci, Cohen.
SETH De rien.
RESTAURANT
SANDY: Bonsoir, professeur. Pourrait-on se voir ce soir ? Oui. On se retrouve à mon bureau ? A tout à l'heure.
MAISON INVITES
SETH: Alors, ce dîner ?
RYAN: Caleb est parti avant qu'on puisse commander.
SETH: Tu l'as frappé en pleine face ?
RYAN: Non.
SETH: Mais tu aurais bien voulu le faire. Je suis sûr qu'il le méritait. Je l'adore, mais quand même. C'est Lex Luthor.
RYAN: Je n'aurais pas dû intervenir. J'empire les choses.
SETH: C'est ce que font les héros. Que vas-tu faire avec tes poings rageurs ? La vaisselle ?
RYAN: Comment ca a été avec Zach ?
SETH: Bien, jusqu'à ce que Summer ne vole mon cahier de dessins.
RYAN: Et alors ?
SETH: Je pensais qu'elle me ferait arrêter, mais elle veut que je lui fabrique une figurine.
RYAN: ça lui a plu ?
SETH: Oui. Je pense qu'on a fait un pas en avant.
RYAN: Lindsay et moi, on a sûrement fait un pas en arrière.
SETH: Dis-moi tout.
RYAN: On est revenus au point de départ. Au moins, on n'a pas perdu de terrain.
SETH: Tu m'as battu. C'est parti.
LOCAL
MAX: Je vois que tu as de quoi t'occuper.
SANDY: Désolé d'avoir appelé si tard.
MAX: Ce n'est rien, Sanford, j'allais t'appeler. ll faut que je te montre quelque chose.
SANDY: Quoi donc ?
REBECCA: Sandy Cohen.
SANDY: Rebecca.
Fait par 7thArt