MAISON DES COHEN
RYAN: Où sont les céréales ?
KIRSTEN: Ah, on est en rupture de stock.
SETH: Il n'y a plus de bagels non plus !
KIRSTEN: Il faut varier le petit dej les enfants !
SETH: Maman, écoute moi. Je comprends que cuisiner soit une excellente thérapie et t'aide à t'occuper les mains et l'esprit mais il est hors de question que tu bouleverses le petit dejeuner ! On a nos petites habitudes alimentaires.
KIRSTEN: Assis ! Alors, je vous ai préparé des oeufs bénédictes au gruyère avec une petite gelée de fruits.
SETH: Euh...
SANDY: Il y a comme une odeur de trucs bizarres...
KIRSTEN: Assieds toi, je vais te servir.
SANDY: Non merci, je vais avaler un bagel au fromage.
KIRSTEN: Et voilà.
SETH: Il y aura des restes papa.
KIRSTEN: C'est joli !
SANDY: Allô. Oh Madame Kim, bonjour ! Merci de me rappeler.
SETH: Madame Kim, notre bien aîmée madame Kim ?
KIRSTEN: Oh je suppose qu'elle nous appelle pour nous confirmer la réunion d'infos sur les universités. Tu sais que tu devras manger ce que l'on mets dans ton assiette à l'université ?
SETH: Oui et des nanas surexitées essairont de me saoûler et de me violer. Cela dit, je doute que la cuisine française soit au menu de la cantine.
RYAN: Ils ne veulent pas que je vienne ce soir ?
SANDY: Mais si voyons ! Cette présentation est une réunion publique et madame Kim est tout à fait d'accord pour que tu y assistes. On se donne rendez-vous ici et on partira tous ensemble.
SETH: D'accord, ça me va ! Hey, tu peux me déposer au bahut ?
RYAN: Ouais, on se prendra un bagel en chemin !
KIRSTEN: Vas-y, je t'écoute.
SANDY: Hess est parti en croisade contre Ryan et il pourrait lui pourrir la vie. Dans la lettre qu'il a joint à son dossier scolaire, il parle de réactions pathologiquement violentes.
KIRSTEN: Il est évident qu'il doit apprendre à se contrôler mais ce n'est pas pathologique ! Ryan a dû surmonter tellement d'épreuves.
SANDY: Mais personne ne pourra en tenir compte. Une telle lettre est comme une mise à l'index. Si Hess se met en tête de la faire circuler...aucune université digne de ce nom ne voudra lui ouvrir ses portes.
GENERIQUE
CHAMBRE DE SUMMER
SUMMER: Quelle couleur je choisis ? Je ne vois rien Marissa ! Rooh pousse-toi ! Aller ! Ecoute, tu fais deux fois ma taille, on va trouver une solution, tu te pousses, je me baisse... Bravo !
MARISSA: Je comprends que tu en aies marre de moi Summer, je traîne tout le temps dans tes pâtes.
SUMMER: Tu rigoles ? Je sors avec Seth Cohen donc ma patience est infinie et comme tu m'envahies à la maison, j'oublies qu'on est plus dans le même bahut !
MARISSA: Vous me manquez tous beaucoup. Dis donc, si on faisait un truc sympa ce soir ?
SUMMER: J'ai dis à Cohen que je viendrais à cette réunion d'infos sur les universités, tu nous accompagnes ?
MARISSA: A harbor ? Non merci, je passe.
SUMMER: Il n'y a pas ton portrait robot sur les murs de l'école !
MARISSA: Il doit être dans le bureau de Hess !
SUMMER: Je vais vérifier !
MARISSA: Je ne sais pas encore très bien ce que je vais faire de toute façon. La fac, ce n'est pas dans mes projets.
SUMMER: On enchaîne avec la fac quand on finit la terminale, non ?
MARISSA: Le lycée public, pas de fric, pas de maison, on comprendra que j'ai d'autres priorités. Restons zen, ça pourrait être pire ! Salut maman !
JULIE: Salut chérie, je voulais juste savoir si tout se passait bien avec Summer.
MARISSA: Tout va bien mais je ne voudrais pas abuser de son hospitalité...
JULIE: Je comprends mais j'ai de bonnes nouvelles ! Kirsten m'a branchée sur un appartement adorable en bordure de plage, tu crois que Summer va te supporter encore quelques temps ?
MARISSA: Bah oui, je crois.
JULIE: Génial !
MARISSA: Tu as une drôle de voix, tout va bien ?
JULIE: Tout va bien chérie, je t'assure ! Je ne suis pas au meilleur de ma forme, c'est sur mais j'ai quelques projets et tu n'as aucune inquiétude à avoir. On déjeunera ensemble au club cette semaine, d'accord ? Je t'appellerai.
MARISSA: D'accord, bye.
SUMMER: Hey. Pas de stress, tu restes aussi longtemps que tu veux.
MARISSA: Merci.
HOTEL
POLICIER: Excusez-nous madame.
JULIE: Pas de problèmes.
HARBOR
SETH: Salut
SUMMER: Regarde-là ! La sainte nitouche glousse en lisant ses textos. Je parie que c'est Hess. Viens dans mon appartement pourri et je t'apprendrai ce que c'est la discipline ! A ta place, je m'éloignerais Cohen, cette fille est une vraie fêlée. Si on ne la neutralise pas, on va finir tous en esclavage.
SETH: Attends. Elle t'a éjectée du poste de comité des fête. Ce n'est pas comme si elle voulait contrôler le monde !
SUMMER: Oui mais elle veut dominer les élèves. Hess lui mange déjà dans la main. Elle le tient par les coucougnettes.
SETH: Je sais que les journaux à scandales sont ta bible. Et crois-moi, moi aussi je me délecte d'un potin mais... je suis sur qu'il ne se passe rien entre Hess et Taylor Townsen.
SUMMER: Et moi, j'ai vu ce que j'ai vu, ok ?
SETH: Il faisait noir, et tu avais envie de la buter. A mon avis, tu as vu ce que tu voulais voir !
SUMMER: Personne ne choisit d'être le témoin d'un baiser aussi repoussant ! Je rêve de la jeter d'une falaise !
SETH: Tu vas où ?
SUMMER: En reconnaissance.
NEWPORT UNION
RYAN: Tu crois que c'est une bonne idée ?
MARISSA: Bien sur ! Tu es mon invité !
RYAN: Les autres ne vont pas tiquer ?
MARISSA: Tu seras vite fixé ! Suis moi. Salut !
CASEY: Oh salut Marissa !
JOHNNY: Salut !
CHILI: Ryan, c'est bien ça ?
RYAN: Ouais.
CHILI: Je comprends pourquoi elle ne veut pas rompre avec lui. Un regard qui tue, un menton volontaire... Il a de la gueule ! Si jamais tu es foudroyé par un éclair, je m'occupe de Marissa !
RYAN: Ca me rassure !
JOHNNY: Moi je la comprends. Content de te revoir !
RYAN: Moi aussi. Désolé pour l'autre jour... j'ai perdu mon calme.
JOHNNY: C'est normal. Tu vois ta nana parler avec un parfait inconnu, tu as pas apprécié, ça peut arriver à n'importe qui.
CASEY: Asseyez-vous, ne restez pas debout !
MARISSA: Ok. Merci.
CASEY: Cool.
CHILI: Alors, tu sèches les cours aujourd'hui ?
RYAN: Euh...non, j'ai un prof qui me donne des cours à domicile pour l'instant.
JOHNNY: Je croyais que c'était un truc réservé aux sectes ou aux hyppies.
MARISSA: Et aux mecs qui flanquent leur poing dans la figure d'un prof.
CHILI: Quoi, tu as frappé un prof ?
RYAN: Hé ouais.
JOHNNY: Des cours à domicile, le rêve ! Je veux me casser de ce bahut mais je reconnais que Newport, c'est moins cassos que Bréa...
RYAN: Tu viens de bréa ? C'était quoi ton lycée ?
JOHNNY: Arovisto.
RYAN: Chino ville !
CASEY: Je vais me chercher un sorbet au yaourt, tu viens ?
MARISSA: D'accord ! Vous voulez un dessert ?
RYAN: Pas pour moi.
CASEY: Dennis, tu adores le sorbet au yaourt !
CHILI: Ouais, j'adore le sorbet au yaourt !
CASEY: On a besoin de toi pour tenir le plateau...
CHILI: D'accord...
CASEY: S'ils deviennent potes, il flippera moins quand tu seras avec nous !
JOHNNY: On a souvent vaincu Chino au football !
RYAN: Oui...je sais, j'étais défenseur.
JOHNNY: Quaterback.
RYAN: Quelle année ?
HARBOR
TAYLOR: Stop ! Autant au début je te trouvais touchante, tu m'épies, je t'obsède mais il n'y a jamais de fin heureuse pour les pauvres petites filles moches...
SUMMER: Oh tu es vraiment imbues de toi même ! Imagine toi que j'ai mieux à faire que de te coller au train !
TAYLOR: Je comprends que pour la reine du bal de promo c'est difficile de devenir la femme invisible mais qu'est ce que tu essaies de prouver ? Que tu es triste, pathétique et en plus folle à lier ?
SUMMER: Oh, tu veux que je te montre comment je suis quand je pars en vrille ?
TAYLOR: Ecoute, si j'étais à ta place, j'éviterai les menaces. Au cas où ça t'aurais échappé, je suis très proche de Jack Hess.
SUMMER: T'inquiètes, j'ai vu ça ! On ne peut pas dire que Jack Hess soit très discret...
TAYLOR: Qu'est ce que tu entends par là ?
SUMMER: Oublies tu veux ? Je m'efforce de chasser cette image de mon esprit depuis ce matin. Elle me hante et je vais devoir me faire aider par ma thérapeute.
TAYLOR: Quelle image ?
SUMMER: Non rien. Hess risque des ennuis. Elle pourrait porter plainte pour harcèlement sexuel...
TAYLOR: C'est qui elle ?
SUMMER: Il lui a roulé un patin... Mademesoille Applebop, tu sais la prof de voleyball, la rousse incandescente avec les bras bronzés et les jambes de deux kilomètres, je les ai vu en salle de sport.
TAYLOR: Tu racontes des craques...
SUMMER: Non je te jure ! Les yeux résulsés de madame Applebop me brûlent encore la rétine. Ecoeurant ! Le plaisir se lisait sur son visage... Oh ! Désolée ! Je dois filer en cours ! Passe une super bonne journée ! Je me suis trompée de sens.
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Alors ? Qu'est ce que tu en dis ?
JULIE: Ce sont des appartements pour le troisième âge.
KIRSTEN: Ce genre de propriété plaît beaucoup aux trentenaires actifs, divorcés ou célibataires.
JULIE: C'est dans quel ordre ?
KIRSTEN: Je connais très bien le promotteur, avec un apport initial de 10%, tu prends possession des lieux.
JULIE: 10% ?
KIRSTEN: Julie ! C'est un excellent investissement, je peux t'obtenir un prêt bancaire...
JULIE: Je ne suis pas sans ressources Kirsten, je suis juste prudente.
KIRSTEN: Tu veux voir par toi même ? J'appelle mon ami ?
JULIE: Bonne idée !
KIRSTEN: Qui ça peut bien être ?
CHARLOTTE: Bonjour !
KIRSTEN: Charlotte !
CHARLOTTE: Je vais dîner au club. Si tu es libre, je t'invite.
KIRSTEN: Je suis très contente que tu sois passée me voir !
CHARLOTTE: Je tombe mal, tu as de la compagnie...
KIRSTEN: Non. Charlotte, je te présente Julie. Julie, voici mon amie Charlotte.
JULIE: Bonjour.
CHARLOTTE: Bonjour, enchantée.
KIRSTEN: On s'est connues à Suriac.
JULIE: Oh, vous êtes médecin ?
CHARLOTTE: Patiente.
JULIE: Je vous laisse, j'ai rendez-vous avec ma pédicure. Donc Kirsten, tu m'appelles dès que tu as parlé avec le promotteur...sur le portable. Mon hôtel oublie toujours de me communiquer mes messages.
CHARLOTTE: A bientôt peut-être !
JULIE: Oui, sait-on jamais !
CHARLOTTE: J'aurais dû te téléphoner avant d'arriver. Je suis désolée, j'ai dû la mettre mal à l'aise et je l'ai fait fuir...
KIRSTEN: Oh ne t'inquiètes pas, il en faut plus pour effrayer Julie ! Elle a épousé mon père...
CHARLOTTE: Cela explique la taille du diamant qu'elle a au doigt...
KIRSTEN: Il ne lui a pas laissé beaucoup d'argent.
CHARLOTTE: Les co-propriétés de Newport.
KIRSTEN: Ce n'est pas le Taj Mahal mais elle pourrait envisager l'avenir de ses filles avec un peu plus de sérénité. J'ai fais une salade niçoise, tu en veux ?
CHARLOTTE: Oh oui, avec plaisir je meurs de faim, merci ! Se retrouver sans argent...elle doit se sentir vulnérable.
KIRSTEN: Tu as bien fait de passer.
CHAMBRE DE SUMMER
SUMMER: Debout Cooper ! Ryan va arriver.
MARISSA: Oui ! Et je parie que vous allez bien vous marrer tous les trois ! Ecoute, ça n'a rien à voir avec Harbor... ni avec la fac. Je reste ici parce que j'ai trop de boulot.
SUMMER: Ben voyons ! L'excuse des devoirs...
MARISSA: Tu veux que je me concentre sur mon avenir ? J'ai un examen de trigonométrie et pour moi, c'est du chinois !
SUMMER: Ok... Je te laisse ! Je les saluerai de ta part !
MARISSA: D'accord.
SUMMER: Rumine en paix !
MARISSA: Je ne rumine pas !
SUMMER: A plus !
HARBOR
SANDY: Les huit grandes universités du nord est, la crème de la crème les enfants!
SUMMER: Ces réunions, c'est comme le shopping de luxe, on ne trouve que les grandes marques !
SETH: Vous saviez qu'à l'origine, l'université de Princeton s'appelait l'université du New Jersey ?
SUMMER: Non...
SETH: Ca doit être super dur d'être accepté...
KIRSTEN: Tu n'as qu'à te renseigner.
SETH: C'est ce que je comptais faire.
SANDY: Et toi, ça va ?
RYAN: Oui oui, très bien. Ca me fait tout drôle de me retrouver ici. J'ai l'impression d'être un fugitif.
SANDY: Tu as le droit d'être ici comme n'importe quel élève. Tu veux commencer par quoi ?
RYAN: Euh, j'en sais trop rien.
SANDY: On dit que Berkeley est un excellent campus ! Et en plus, c'est bourré de jolies filles.
KIRSTEN: Oui et le bureau d'accueil est juste derrière nous.
SANDY: Ca te tente ?
RYAN: Bien sur !
______________
SUMMER: Toutes ces universités sont dans le nord est.
SETH: Oui et alors ?
SUMMER: Quoi et alors ? Il y a un truc qui s'appelle l'hiver dans ce coin là ! Quand il fait 10°C à Newport, tes fesses se transforment en stalactites ! Oh bouge pas !
SETH: Quoi ?
SUMMER: Ouuh, il se prend un savon ! Tu me crois maintenant ? C'est une belle scène de ménage.
SETH: Il pourrait tout aussi bien lui dire qu'elle a plus de chances d'être acceptée à Cornell qu'à Dartmouth.
SUMMER: Je vois, tu ne me crois pas.
SETH: Sisi mais je dis seulement qu'une dispute dans l'enceinte du lycée, même devant les élèves, les profs et les parents ne prouvent pas qu'ils couchent ensemble !
SUMMER: Ok, je vais te trouver des preuves !
SETH: Quoi ?
_______________
HOMME: Quel genre d'études vous intéresse ?
RYAN: J'hésite encore.
SANDY: Ryan est excellent en maths et en physiques.
KIRSTEN: Il dessine des plans qui sont extrêmement bien conçus.
HOMME: Des études d'architecture alors ? Notre programme est très complet.
RYAN: Peut-être...
HESS: Je suis très content de vous voir.
SANDY: J'en ai pour une minute.
_______________
HESS: Atwood n'a rien à faire ici. Il ne doit plus mettre les pieds dans cet établissement.
SANDY: J'ai l'accord de madame Kim. Vous pouvez l'empêcher d'étudier à Harbor mais pas de venir à une réunion d'informations.
HESS: J'appelle la sécurité !
SANDY: Si vous n'avez pas d'ordonance à l'encontre de mon fils, je ne saurais trop vous conseiller de ne pas mettre la main sur lui.
HESS: Bien ! Mais le reste...il perd son temps. Aucune de ces universités ne voudra l'accepter.
SANDY: La lettre jointe à son dossier est assassine !
HESS: Il y réflichira à deux fois avant d'agresser sa prochaine victime.
SANDY: Il s'est mal conduit et il a payé le prix fort, c'est tout son avenir que vous mettez en jeu. Laissez-lui une chance.
HESS: Non. Il a compromis son avenir tout seul.
MAISON INVITES
SETH: Bonjour mec ! Je me suis levé tôt, je t'apporte le café. Ryan ? Ryan ? C'est pas vrai...merde ! Ryan tu es là ?!
RYAN: Où veux-tu que je sois ?
SETH: Après la réunion d'hier je... je me suis dis que tu avais mis les voiles mais je crois que je me suis inquiété pour rien, tu pètes le feu.
RYAN: Aucun membre de ma famille n'a jamais fini le lycée. Il y a deux ans, aller à la fac ne m'avais même pas effleuré l'esprit. Je ne ferai pas d'études, voilà !
SETH: Ouais bon ok ! Il y a quoi à l'ordre du jour ? Tu as rendez-vous avec ton professeur ?
RYAN: J'ai annulé le cours. Si on te pose des questions, je suis à la bibliothèque.
SETH: Ouais je comprends, tu veux t'éclaircir les idées, c'est un bon programme mais il faudrait que tu prennes ta journée.
RYAN: J'ai les idées claires. Fini les cours particuliers, j'abandonne les études !
SETH: Tu abandonnes ? Et tu feras quoi à la place ?
RYAN: Et ben j'en sais trop rien.
SETH: Sage décision ! Tu as mis les parents au parfum ? Et Marissa ? De toute façon, tu as raison, les études c'est surfait ! Tu n'as pas besoin de ça !
NEWPORT UNION
MARISSA: Ryan, tu ne vas pas utiliser tes études, ça ne fera qu'empirer la situation ! Il faut que j'aille en cours ok ? Mais on en parle plus tard ! Bye.
JOHNNY: Ca va, tout va bien ?
MARISSA: Oui, tout va bien. Mon petit ami arrête ses cours.
JOHNNY: Pourquoi ?
MARISSA: Il est persuadé qu'il n'a aucune chance d'être accepté à l'université.
JOHNNY: T'inquiètes il va se débrouiller, ce n'est pas un imbécile.
MARISSA: Je n'en suis pas si sure ! Dans sa famille, ils sont tous barges.
JOHNNY: Oh, ce n'est pas les seuls.
MARISSA: Tu as raison mais chez Ryan, ils sont vraiment graves. Il a une chance de ne pas finir comme eux et il ne la saisit pas.
JOHNNY: Tu lui as dit au moins ?
MARISSA: Il ne m'écoutera jamais. Ryan n'écoute jamais personne !
APPARTEMENT
FEMME: Madame Morgan ?
JULIE: Non. Julie Cooper Nichols.
FEMME: Oh enchantée ! Kirsten Cohen nous a parlé de vous.
JULIE: La porte était ouverte, j'ai fais un petit tour, il y a de bonnes ondes, je sens que je vais me plaire ici. Je le prends !
FEMME: Je vous demande pardon ?
JULIE: Je vous ai apporté un premier versement et je suppose que vous acceptez l'argent liquide.
FEMME: Oh... madame Cooper.
JULIE: Cooper Nichols !
FEMME: Il doit y avoir un petit malentendu. Quand je vous ai eu au téléphone ce matin, j'ai cru comprendre que cet endroit n'était pas exactement dans vos moyens.
JULIE: Je vous demande pardon ?
FEMME: Celui-ci est un cinq pièces. Le votre est un trois pièces donnant sur le jardin.
JULIE: Le jardin. Un appartement en sous-sol dans votre jargon, c'est ça ?
CHARLOTTE: Bonjour !
FEMME: Vous devez être madame Morgan.
CHARLOTTE: Oui c'est moi.
FEMME: Enchantée.
CHARLOTTE: Julie, c'est bien ça ? Quelle surprise, qu'est ce que vous faîtes ici ?
JULIE: Je vous retourne la question.
CHARLOTTE: Je vais faire des affaires dans le coin et cet endroit ferait un parfait point de chute mais aparemment, vous m'avez coiffée au poteau.
JULIE: En réalité, je vous le laisse avec plaisir. Vous voyez, je cherche un appartement avec un plus belle vue. Charlotte, il est tout à vous.
FEMME: Bon, si vous voulez bien me suivre, je vais vous montrer les chambres.
HARBOR
SETH: Hey ! Je t'ai cherché partout. Tu te cachais ?
SUMMER: Je t'évitais Cohen.
SETH: Parce que je refuse de croire que monsieur Hess fricote avec Taylor Townsen ? Ok, on les oublie cinq minutes. On a un plus gros problème à résoudre.
SUMMER: Ryan arrête les cours. Marissa m'a brieffée.
SETH: Il faut trouver une solution avant qu'il ne soit trop tard.
SUMMER: Pourquoi j'écris cette lettre ?
SETH: Tu prépares une pétition ? Très bonne idée.
SUMMER: Ce n'est pas une pétition qui demande pardon à Taylor gros nul.
SETH: On est pas en accord. Je ne te suis plus là Summer.
SUMMER: Ok. Si Taylor pense que Hess est désolé, ils se remettront peut-être ensemble. On les prendra sur le fait et on fera chanter Hess s'il refuse de reprendre Ryan.
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Non non non, je comprends. D'accord. Est ce que je pourrais vous rappeler ? Merci.
SANDY: Tu en fais une tête.
KIRSTEN: C'était la prof de Ryan. Elle veut qu'on lui envoie son dernier chèque.
SANDY: Quoi ?
KIRSTEN: Ryan lui a dit qu'il n'avait plus besoin de ses services puisqu'il ne comptait pas finir ses études.
SANDY: Et on peut savoir où il est ?
KIRSTEN: D'après Seth, il est à la bibliothèque.
SANDY: Un de nos garçons abandonne ses études et l'autre ment. Qui croyait qu'on allait s'ennuyer ferme ?
CAFE
JOHNNY: Salut mec !
RYAN: Salut Johnny.
JOHNNY: Il paraît qu'ils font les meilleurs hamburgers de la ville. Je viens voir si ce n'est pas une blague.
RYAN: Tu ne seras pas déçu. Marissa a dû tout te raconter.
JOHNNY: Euh... on a bavardé ouais.
RYAN: Ne le prends pas mal mais tu me connais à peine.
JOHNNY: Mais justement, je ne viens pas te faire la leçon. Moi non plus, je ne veux pas faire d'études. Si je gagne quelques compétitions de surf, l'année prochaine, je prendrai peut-être un sponsor et je pourrai en vivre mais ça, c'est encore au stade du projet.
RYAN: Moi je suis dans le flou. Je voudrais bosser, avoir un peu de fric et réfléchir à ce que je veux faire.
JOHNNY: Quel genre de job tu cherches ?
RYAN: J'ai déjà travaillé dans le bâtiment, un boulot physique.
JOHNNY: Mon oncle a une compagnie de bâteau de pêche. Ils cherchent toujours des saisonniers. C'est super crevant mais ça paye bien.
RYAN: Pourquoi pas, je suis partant.
JOHNNY: Je te le présente, si tu veux.
MAISON DES COHEN
SETH: Il s'est peut-être engagé dans la légion étrangère ou il est entré dans une secte... Tout est possible. Il s'est peut-être marié avec plusieurs femmes ou alors il boit du gin dans des baskets toutes neuves. Le pire est à envisager.
KIRSTEN: Je vais essayer son portable.
SANDY: Bon sang !
RYAN: Bonsoir.
KIRSTEN: Te voilà !
SETH: Salut toi, où tu étais passé ? On a failli appelé les flics et les pompiers.
RYAN: Je suis désolé.
SANDY: Je sais que tu es un peu tendu depuis 24 heures et je comprends parfaitement que tu éprouves l'envie de t'isoler mais on ne disparaît pas sans donner signe de vie.
RYAN: Ca n'arrivera plus.
SANDY: Heureusement, j'ai pu rattraper le coup avec ta prof. Elle accepte de te faire travailler ce week-end pour boucler le programme.
RYAN: Euh, c'est très gentil à vous mais tenez.
SANDY: C'est quoi ?
RYAN: Une autorisation parentale pour travailler sur un bateau.
SETH: Un bateau ? Tu n'es pas le genre à faire le stewart sur un bateau de croisière !
SANDY: C'est une plaisanterie j'espère ! Ces bâteaux restent en mer durant des semaines ! Tu n'as pas l'âge.
RYAN: C'est pour ça qu'il me faut votre signature.
SANDY: Attends, tu vas compromettre ton avenir pour travailler sur un bâteau de pêche.
RYAN: De toute façon, mon avenir est déjà fichu. J'ai essayé, ça n'a pas marché.
SANDY: Tu ne vas pas abandonner !
RYAN: Si ! J'en ai assez. J'ai essayé, j'y ai cru moi aussi et j'apprécie tout ce que vous avez fait pour moi je vous assure mais il est temps que je prenne mes propres décisions. Et j'aimerais que vous respectiez mes choix en me laissant partir.
KIRSTEN: Sandy !
SETH: Tu vas signer ?
PORT
HOMME: Vas sur le pont filer un coup de main à George !
RYAN: Mr Harper ?
HOMME: Oui ?
RYAN: Ryan Atwood. Je suis passé hier.
HOMME: Ah oui. Tu es le copain de Johnny.
RYAN: Ouais.
HOMME: Tiens ça. Ecoute petit, je n'ai pas besoin de saisonniers pour le moment, reviens cet été.
RYAN: Justement, mon tuteur a signé l'autorisation, je peux travailler à plein temps.
HOMME: Tu sais, tu ne vas pas pêcher à la ligne. C'est du boulot. Tu merdes, tu n'es pas viré, tu te retrouves à l'hosto.
RYAN: J'ai bossé dans le bâtiment et puis je ne suis pas feinéant de nature.
HOMME: Si tu avais le choix, tu ferais un autre boulot. Bon ok ! On partira demain.
RYAN: Génial ! Et on reste en mer combien de jours ?
HOMME: Ca dépent du poisson. Je dirais trois petites semaines. On lève l'ancre demain, au coucher du soleil. Ca te pose un problème ?
RYAN: Non. Je préviens quelques personnes et j'embarque.
HOMME: Oui, comme nous tous. Ne sois pas en retard !
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
SANDY: Salut chérie.
KIRSTEN: Ah salut. Tu as bien surfé ?
SANDY: Pas assez de vagues alors j'ai eu le temps de cogiter.
KIRSTEN: Tu vas lui parler ?
SANDY: Je vais m'en tenir à notre plan.
KIRSTEN: A ton plan Sandy. Ryan prend la mer demain, tu trouves que c'est le bon moment pour être borné ?
SANDY: Chérie, tu sais bien que je suis une tête de mule. On ne peut pas l'obliger à faire le bon choix.
KIRSTEN: Oui mais on peut l'empêcher de faire une énorme erreur qui pourrait compromettre à tout jamais son avenir.
SANDY: Un avenir que nous lui avons tracé.
KIRSTEN: Tu agirais de même avec Seth ?
SANDY: Chérie, il nous a fait sa crise.
KIRSTEN: Non non, il est parti un été mais c'était différent, il n'a pas arrêté l'école et Seth revient toujours à la maison.
SANDY: Tu sais, si je me retrouvais dans la position de Ryan, je crois que je réagirais comme lui. Moi aussi j'ai quitté la maison quand j'avais 17 ans.
KIRSTEN: Tu n'as pas gâché ta vie, tu t'es réalisé.
SANDY: Ryan est dans une phase de révolte. Il est déboussolé mais on ne doit pas intervenir dans ses choix.
KIRSTEN: Tu abdiques ?
MARISSA: Salut !
KIRSTEN: Bonjour chérie.
MARISSA: Vous savez où est Ryan ? Il ne répond pas au téléphone.
KIRSTEN: Oh il ne devrait pas tarder.
MARISSA: Ces derniers temps, il se replie sur lui même.
SANDY: Oui, il a besoin qu'on le soutienne et qu'on l'aime, quoi qu'il fasse.
KIRSTEN: C'est ça, tu veux qu'on lui prépare un petit dîner d'adieu ?
SANDY: Oh ce n'est pas une mauvaise idée !
MARISSA: Comme ça, il s'en va ?
CHAMBRE DE SUMMER
SUMMER: Tu es légère comme la brise parfumée qui souffle sur Melrose Boulevard. Tous les hommes de Chino à Reseda succombent à ton charme. Tes bleus sont bleus comme l'azur...
SETH: Qu'est ce que tu es en train de lire ?
SUMMER: Un extrait de l'épisode final de La Vallée. Tu sais quand Samuel met le grappin sur April qui vient d'apprendre que Jack couche avec sa mère.
SETH: Ah oui c'est impressionant.
SUMMER: Ouais. Tu me corriges les fautes ?
SETH: Faut qu'on agisse très vite. Ryan est à deux doigts d'enfiler un ciret jaune, de se faire pousser la barbe et d'attraper le scornic.
SUMMER: Décode, je ne saisis pas l'astuce.
SETH: Il va bosser sur un bâteau de pêche qui part demain.
SUMMER: Tu débloques ou tu es sérieux ? Sandy accepte de le laisser partir ?
SETH: Sandy est un vrai jedaï. Il joue au père compréhensif pour que le fils prodigue rentre au bercail.
SUMMER: C'est ce qu'il a fait pour toi et ça a marché parce que tu es un gros trouillard et faible.
SETH: Ouais tu l'as dit mais il là il s'agit de Ryan et si par chance Taylor tombe dans ton piège, on a intérêt à parler un langage qu'elle comprend.
SUMMER: Tu crois enfin ce que tu racontes ta petite Summer ?
SETH: J'ai encore des doutes mais on n'a pas d'autres options. Tu as son numéro de portable ?
SUMMER: Ce n'est pas une idiote, elle connaît ta voix.
SETH: On ne va pas l'appeler ma petite fraise des bois, on va lui envoyer un texto.
SUMMER: Qu'est ce que c'est que ça ?
SETH: Ou plus exactement, ce sera Hess.
SUMMER: C'est le modèle avec le fond d'écran rose !
SETH: Ouais.
SUMMER: Tu crois que c'est une bonne idée d'envoyer des excuses par texto ?
SETH: Non, c'est une invitation. J'ai retenu une chambre au mermaid hôtel.
SUMMER: C'est endroit pourri où Ryan a peut-être conçu l'enfant de Theresa et où la mère de Marissa faisait l'amour avec Luke ?
SETH: Un lieu de perdition !
SUMMER: Berk ! Mais excellent choix !
SETH: Et si on arrive un peu à l'avance, on peut même... Ok, on oublie.
MAISON INVITES
MARISSA: Je suis venue pour ton dîner d'adieu, tu ne m'en veux pas ?
RYAN: Hein ?
MARISSA: Les Cohen sont sympas de t'organiser une petite fête puisqu'aparemment, tu vas partir.
RYAN: J'allais te le dire.
MARISSA: Ca t'es sorti de l'esprit ?
RYAN: Non mais j'attendais le bon moment, je savais que tu aurais du mal à comprendre.
MARISSA: Comprendre quoi ? Que tu veux devenir pêcheur ?
RYAN: Je ne parle pas du job. Ecoute, j'ai besoin de changements.
MARISSA: Changements ?
RYAN: Ca n'a rien à voir avec toi.
MARISSA: Non bien sur ! Tu te tires trois semaines et ça va rien changer entre nous !
RYAN: C'est provisoire ! C'est...une solution en attendant...
MARISSA: En attendant quoi ? Que Hess te rouvres les portes de Harbor ? Ca n'arrivera jamais.
RYAN: Fais un effort, essaies de comprendre.
MARISSA: C'est tout vu, j'ai compris.
VOITURE
HOMME: Tu la sens bien ta Julie Cooper ?
CHARLOTTE: Aies confiance, elle n'a pas de bonnes relations, elle n'a plus rien à perdre.
HOMME: J'espere que tu mises sur le bon cheval.
CHARLOTTE: Je sais ce que je fais mon amour.
HOTEL
JULIE: Oh merde !
CHARLOTTE: Bonjour !
JULIE: Qu'est ce que vous venez faire ici ?
CHARLOTTE: L'agent immobilier m'a donné votre adresse et me voilà.
JULIE: Quoi, vous m'épiez ?
CHARLOTTE: Non mais je vois pourquoi vous êtes sur vos gardes, je peux entrer ?
JULIE: Je ne crois pas que vous en ayez vraiment envie et c'est non.
CHARLOTTE: D'accord mais j'ai une très bonne nouvelle. J'ai obtenu l'appartement.
JULIE: Oh, je suis vraiment ravie pour vous. Adios !
CHARLOTTE: Je l'ai mis à votre nom.
JULIE: C'est une blague ?
CHARLOTTE: Je l'ai acheté pour vous.
JULIE: Pour moi ?
CHARLOTTE: Kirsten m'a parlé de votre situation, ça m'a beaucoup touché.
JULIE: Et moi je touche le fond et je vis dans ce minable trou à rats. Cela dit, j'ai appris depuis longtemps que rien n'est gratuit dans ce bas monde et surtout pas les appartements.
CHARLOTTE: Julie, je n'attends rien de vous. Je vous le jure. Je veux juste occuper la chambre d'amis deux ou trois fois par an qand je serai dans le coin. En dehors de ça, il est à vous.
JULIE: Vous êtes sérieuse ?
CHARLOTTE: J'ai eu des coups durs et j'ai connu des hauts et des bas. Personne n'est obligé d'être au courant de notre arrangement. Ce sera notre petit secret.
CHAMBRE DE SETH
SETH: On est tous d'accord Ryan. Tu es le roi des plans foireux, ça c'est pas nouveau mais arrêter tes études pour pêcher la crevette, alors là, c'est le comble de la bêtise.
RYAN: On ne peut pas dire que les réactions ont été enthousiastes. Ton père est le seul qui m'offre une petite fête d'adieu.
SETH: Il croit que tu bluffes.
RYAN: Je ne bluffe pas.
SETH: Je crois qu'il a compris.
RYAN: Je sais que je le déçois beaucoup et il me tend la corde pour me pendre.
SETH: Et toi au lieu de te la passer autour du coup, tu t'amuses à faire de jolis noeuds un à un.
RYAN: Ben ouais. Je n'ai pas 50 options.
SETH: Si ils te reprennaient à Harbor, tu changerais d'avis ?
RYAN: Ca n'arrivera jamais.
SETH: Il ne faut jamais dire jamais ! J'ai un plan qui peut marcher.
RYAN: Je me sens beaucoup mieux ! Allons dîner qu'on en finisse.
VOITURE
MARISSA: Allons dîner qu'on en finisse.
SUMMER: Tu as accepté cette invitation, tu es sapée comme une princesse alors montre toi sous ton meilleur jour.
MARISSA: Pourquoi je ferais un effort ?
SUMMER: J'en sais rien mais tu sais quoi ? Demain à la même heure, Atwood sera au milieu du pacifique en train de réparer un filet entouré de marins en débardeur.
MARISSA: Oui tu as raison. C'est vrai que je ne le reverrais pas avant longtemps.
SUMMER: Et il ne sentira pas la morue ce soir.
MARISSA: D'accord, allons-y.
MAISON DES COHEN
SANDY: Chérie, tu t'es surpassée, ces nouilles thaïlandaises sont délicieuses. Plus de traiteur, on va faire des économies.
KIRSTEN: Merci Sandy. J'espere que vous aimez, j'ai remplacé les crevettes par du tofu.
MARISSA: Vous avez bien fait. Le poisson et les crustacés me soulèvent le coeur.
SANDY: Pour ma part, j'adore les deux. Thon, tofu à la dinde, tofu aux bagels, avec un poil de crème... J'en fais trop c'est fou !
SETH: Ouais, ça tombe un peu à plat.
KIRSTEN: Alors, si tu nous parlais tu capitaine ?
RYAN: Euh...vous ne seriez pas déçus ! Il a une tête de vieux loup de mer !
MARISSA: Un bandeau, une jambe de bois et une barbe. Et le perroquet sur son épaule ?
SUMMER: Les perroquets, ils sont craquants ! Bavards...désolée.
RYAN: En fait, j'ai connu le capitaine grâce à Johnny. C'est son oncle.
MARISSA: C'est grâce à lui que tu as eu le job ? C'est pas croyable ! Je suis en train de gâcher l'ambiance de cette soirée, je crois qu'il serait préférable que je parte.
KIRSTEN: Non !
SANDY: Marissa, qu'est ce que tu racontes, assieds-toi ! Tu ne gâches rien du tout.
SETH: Un peu quand même ! Je comprends que tu sois furieuse mais...
MARISSA: Aparemment, ce n'est pas le cas de ton copain. Summer, tu me passes les clés ? Merci pour le dîner Sandy. Kirsten.
RYAN: Excusez-moi.
SETH: Summer, il y a ton sac qui vibre.
SUMMER: Taylor mord à l'hameçon !
___________
RYAN: Marissa, viens, on va parler de tout ça !
MARISSA: De quoi veux-tu qu'on parle ? Tu as pris ta décision.
RYAN: Je ne veux pas te perdre.
MARISSA: Alors ne pars pas. Ok j'ai compris, tu as fais ton choix.
MAISON INVITES
SANDY: Tu veux un coup de main ?
RYAN: Non merci. Avec le temps, j'ai appris à voyager super léger !
KIRSTEN: Tu es sur de vouloir partir Ryan ?
SANDY: Alors là bravo, tu m'as battu à mon propre jeu. J'esperais qu'en te laissant le choix, tu réaliserais que ce job n'est pas la solution à ton problème.
RYAN: Mon problème n'a peut-être pas de solution.
KIRSTEN: Bien sur que si ! Tu passes ton diplôme, tu évites les ennuis et ensuite tu atteris dans un bon centre universitaire.
SANDY: Tu travailles d'arrache pied pendant quelques semestres puis tu enchaînes avec quatre ans d'études.
RYAN: Quand on vient d'où je viens, rien n'est facile.
SANDY: Nous sommes ta famille Ryan.
RYAN: Je ne suis peut-être plus un Atwood mais je ne suis pas un Cohen pour autant. Je ne sais pas qui je suis vraiment.
KIRSTEN: Et c'est perdu sur l'océan que tu le sauras ?
RYAN: Perdu sur l'océan ou perdu sur la terre, il n'y a aucune différence.
SANDY: Ryan, nous ne pouvons pas t'obliger à rester mais cette maison est la tienne maintenant et la porte te sera toujours ouverte.
RYAN: Merci beaucoup. Bon il faut que j'y aille, on se revoit dans trois semaines !
PLAGE
JOHNNY: Marissa, quoi de neuf ?
MARISSA: Je voudrais qu'on parle du job que tu as dégoté pour Ryan.
JOHNNY: Ravi de l'avoir dépanner.
MARISSA: Il fait la connerie de sa vie !
CHILI: Bon je vous laisse, je vais aller chevaucher les mini-vagues.
JOHNNY: Est ce que tu peux être plus claire ? Je n'ai pas vraiment capté. Ryan cherchait un job et je l'ai aidé. Je t'assure, je croyais bien faire.
MARISSA: Ouais je sais Johnny, je ne devrais pas m'en prendre à toi. C'est sa décision et il a décidé de lever l'ancre.
JOHHNY: Et je vois que tu ne lui as pas jeté au coup.
MARISSA: Je n'ai pas été très sympa.
JOHNNY: Tu lui as dit au moins ce que tu éprouvais ? C'est important de dire ce qu'on ressent.
MARISSA: J'ai rien dit, j'étais trop dégoutée. Et maitenant, je ne sais même pas où il est.
JOHNNY: Moi je sais.
APPARTEMENT
CHARLOTTE: Bienvenue chez vous !
JULIE: Waouh ! Un cheval offert, on ne regarde pas la bouche. Charlotte, que vous dire d'autre sinon merci...
CHARLOTTE: C'est moi qui vous dit merci, je me sens bien à l'idée de pouvoir vous aider. Cela dit, cet endroit manque de meubles.
JULIE: J'ai encore un peu d'argent, je vais pouvoir acheter les meubles.
CHARLOTTE: Je parie que votre bague valait une petite fortune. Tenez, on ouvre le champagne ?
JULIE: Vous sortez de cure il me semble ?
CHARLOTTE: C'est pour vous, je boierai de l'eau. Je vais ouvrir la bouteille, on se retrouve sur la terrasse si vous trouvez des verres. Elle est dans les lieux.
PORT
RYAN: Bonjour !
HOMME: FIle moi ton sac.
MARISSA: Ryan !
RYAN: Marissa ? Qu'est ce que tu fais ici ?
MARISSA: Il fallait que je te dise ce que j'ai sur le coeur avant que tu t'en ailles.
RYAN: Je t'écoute.
MARISSA: Tu vois, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi j'étais tellement furieuse et puis j'ai réalisé que tu te comportes comme mon père. Il est parti, il s'est enfui à bord d'un bateau. Toi aussi tu te tires donc il faut croire que tu es aussi lâche que lui ! Et le fait de s'enfuir n'a jamais résolu ses problèmes.
HOTEL
SUMMER: C'est peut-être la chambre où Julie et Luke ont couché ensemble.
SETH: C'est pas impossible.
SUMMER: Tu as fini de faire le voyeur Cohen ?
SETH: Il n'y a pas d'action à l'intérieur, je matte les passantes.
SUMMER: Sale vicieux !
SETH: Taylor, elle se pointe.
____________
SUMMER: Salut toi !
SETH: Tu t'attendais à voir un grand type blond avec une coupe de cheveux ringarde ?
SUMMER: Bienvenue au pays du chantage, tu es foutue.
TAYLOR: Foutue ? Pour quelles raisons ?
SUMMER: Tes activités extra-scolaires avec Jack Hess méritent punition, je t'ai vue lui rouler une pelle à la soirée dansante.
TAYLOR: Et alors, ça te dérange ?
SETH: Elle ferait un bon joueur de pocket, quel sang froid !
SUMMER: Si toi et Hess vous ne voulez pas que votre roulage de pâtinssoit rendu public, va falloir coopérer et vous plier à mes exigences l'une d'entre elles étant que Ryan réintègre Harbor.
TAYLOR: Ne vous gênez pas, coolportez le scoop. Personne ne voudra vous croire.
SETH: C'est un bloc de glace cette nana !
SUMMER: Ta réputation de fille irréprochable va prendre un sale coup, compte sur moi. Je te préviens, j'ai la langue bien pendue. J'ai certainement une belle bande de copains aussi bavards que moi. Beau joujou, le talky-walkie du XXIème siècle. On contacte qui en premier ?
SETH: Mon père !
SUMMER: C'est vrai. J'aurais du y penser ! Alors, qu'est ce que tu décides ? Sois tu t'en sors blanche comme neige en racontant ta sordide histoire à son père, soit tu es inconsciente et tu plonges avec Hess.
HARBOR
JACK: Entrez, je vous en prie.
SANDY: Merci de me recevoir un dimanche.
JACK: Etant donné votre ton au téléphone et votre visite furtive, vous devez avoir un problème sérieux à me soumettre.
SANDY: Furtif est un adjectif qui s'applique parfaitement à la situation.
JACK: Ah oui ?
SANDY: Je ne sais pas si une relation furtive entre un professeur et une élève constitue un problème sérieux à vos yeux.
JACK: Si vous êtes ici pour porter une accusation, dans ce cas, je vous en prie, asseyez-vous. Nous sommes seuls. Discutons d'hommes à hommes.
SANDY: Pourquoi discuter quand une photo vaut tous les mots du monde ? Pire encore, une poursuite en justice.
JACK: Excusez-moi, je ne vous suis pas.
SANDY: La technologie moderne... Oh mon cher, j'ai beaucoup de mal à m'y faire, je l'avoue. Ce petit bijou est un téléphone, il va sur le web et malheureusement pour vous, il transmet aussi des photos.
JACK: Difficile de prendre une photo d'une chose qui n'a jamais eu lieu.
SANDY: Vous êtes en train de me dire que durant la soirée dansante, vous ne vous seriez pas approché de trop près d'une élève et que ces photos seraient trafiquées ?
JACK: C'est une fille très entreprenante, un simple béguin d'écolière et au cours de cette soirée, elle s'est jetée à ma tête. C'était juste un petit baiser...
SANDY: Je doute que les membres du conseil considèrent cela comme un simple petit baiser et la version de Taylor contredit la votre.
JACK: Vous l'avez vue ?
SANDY: Oui, elle m'a tout raconté. Elle ne veut pas que ça s'ébruite et je suppose que vous non plus. Un tel scandale pourrait briser votre carrière et vous me semblez être un type ambitieux.
JACK: Que voulez-vous au juste Mr Cohen ?
SANDY: Vous avez renvoyé Ryan de ce lycée, je veux qu'il puisse le réintégrer et repartir sur de bonnes bases et je vous suggère de vous procurer un de ces engins, de vous brancher sur un site qui propose des emplois et de vous trouver un poste sur la côte est. Qu'en dîtes vous ?
CAFE
SUMMER: Cooper, ça va ?
MARISSA: Ryan a embarqué.
SETH: Il est parti ?
SUMMER: Attends, ne me dis pas qu'on a monté ce coup pour rien, c'est pas possible, on est arrivés trop tard ?
MARISSA: De quel coup tu parles ?
SETH: Laisse tomber, cela n'a plus d'importance. Merde, ça craint. Tu vois ce que je vois ? C'est le retour du marin d'eau douce.
MARISSA: Ryan ?
RYAN: Ecoute, je ne sais pas ce que l'avenir me réserve mais une chose est sure, je veux être avec toi. Ici et pas sur un bateau au milieu de l'océan.
SETH: Oh...
SUMMER: Tais toi Cohen, si tu parles, je te frappe.
SETH: Hey ! J'ai une bonne nouvelle pour toi. Enfin, une bonne nouvelle et puis...une mauvaise.
RYAN: C'est quoi la bonne ?
SETH: Que tu peux retourner à Harbor.
RYAN: Ah ouais ?
SETH: Oui. Mon père a menacé Hess et il va se faire voir ailleurs.
RYAN: Et la mauvaise ?
SETH: Ben tu reviens à Harbor donc...
RYAN: Et...?
SETH: Et bien...
MARISSA: Inutile de vous en faire pour moi. J'ai été renvoyée sur le demande de tous les parents d'élèves, toi c'est Hess qui t'a viré. Et puis le lycée public, ce n'est pas si mal ! Je me suis habituée.
SETH: Tant mieux !
SUMMER: Ouais, on peut être contents, on a remporté une victoire contre l'injustice !
PLAGE
SETH: Ryan Atwood pêcheur, c'est vrai que tu as la tête de l'emploi !
RYAN: Tu trouves ?
SETH: Je peux proposer d'autres jobs plus prestigieux mais bon, il faut être un peu courageux et euh un peu bouledogue.
RYAN: Vas-y, je t'écoute.
SETH: Ryan Atwood matador !
SUMMER: Pantalon moulant, chapeau noir et cape rouge !
RYAN: Ok mais je ne parle pas espagnol...
SETH: Ryan Atwood chasseur de prime, ça te tente ?
SUMMER: Oui, un pistolet, une arbalète, un badge.
RYAN: Je suggère Ryan Atwood le lâche !
MARISSA: Ce n'était pas sympa mais du coup, tu m'as écoutée !
RYAN: Oui, je suis resté.
SETH: Ryan Atwood, le gros nounours !