NEWPORT UNION
SETH: Newport Union... La réponse du Comté d'Orange à l'éducation publique. Le parking a l'air spacieux.
SUMMER: Oui, et bien éclairé. Vous savez, la nuit, avec toutes les lumières.
SETH: En plus, t'es en haut d'une colline, t'auras sûrement une brise. C'est important. Une brise peut faire toute la différence.
SUMMER: Cohen, arrête avec la brise. Tu nous aide pas.
SETH: Vraiment ! Tu crois que les lumières dans le parking vont la faire se sentir mieux ?
MARISSA: Ecoutez, ça va aller.
SUMMER: Tu es sûre que c'est ce que tu veux, Coop ?
MARISSA: J'ai pas vraiment le choix, Sum. Même si j'avais pas été virée de Harbor, ma mère n'a plus les moyens pour une école privée.
RYAN: Je te l'ai dit, tu peux toujours suivre des cours à domicile avec moi.
MARISSA: Je sais. Mais je crois vraiment que ça sera marrant. Et honnêtement, c'est bien d'être quelque part où personne ne connaît chaque détail sur ta vie et où personne ne te dévisage sans arrêts.
SUMMER: Je vois ce que tu veux dire.
MARISSA: Ok, j'y vais.
RYAN: D'accord, je viens te chercher cet après-midi.
FILLE: Regardez Barbie Newport.
SETH: Et ils ne la revirent plus jamais.
GENERIQUE
HARBOR
SETH: Tiens,ma petite organisatrice d'événements.
SUMMER: Merci. Pas ici, c'est la commande pour le traiteur de samedi. Et ça, c'est mes calculs pour les serpentins. Mais tu peux le poser là, sur le contrat du DJ. Je suis sûre que le café ne dérangera pas Dr Bootyopolis. J'ai toujours cru que ce poste était une position cérémonielle, comme la reine du Rose Bowl ou le Président. Comment faisait Marissa ?
HESS: Cohen. J'ai fait un petit tour dans les vestiaires des garçons hier. Je suis surpris que l'équipe entière n'ait pas de mycoses. Alors, on se retrouve là-bas, à 15h00.
SETH: Vous êtes sûr que c'est de la retenue ? Ca ressemble plus à... Du travail forcé.
HESS: Comme j'ai dit... Dénoncez celui qui vous a aidé à voler la cabane et ça sera plus facile. Pour vous deux.
SETH: Désolé. J'étais seul. 15h00.
HESS: Vous commencerez par les toilettes.
SUMMER: Tu dois me laisser lui dire.
SETH: Impossible. Il est juste dégoûté de s'être fait humilier par Ryan à la fête foraine. C'est mon choix. Prépare le bal, et laisse moi les toilettes. J'avais espéré que ça sonnerait plus héroïque.
SUMMER: J'ai saisis.
MAISON DES COHEN
SANDY: Te voila. J'étais au téléphone avec ton nouveau prof particulier. Elle a un C.V. impressionnant. Elle a donné des cours aux enfants Stallone.
RYAN: Ecoute... Je sais que le timing est bizarre...
SANDY: Mais que dirais-tu que j'aille à Newport Union ? Newport Union ? Avec Marissa.
RYAN: Un prof particulier c'est cher, et je suis déjà allé à l'école publique à Chino.
SANDY: Ryan...
RYAN: Ecoute, elle passe un moment difficile. Caleb les a laissées sans rien, son père vient de partir.
SANDY: Ce n'est pas de ta responsabilité.
RYAN: D'accord. Pourquoi j'ai besoin d'une raison ?
SANDY: Parce que tu dois te concentrer pour remettre ta vie sur les rails. Tu dois commencer à penser à l'université et aux concours d'entrée. D'accord ?
RYAN: D'accord.
SANDY: C'est bien, fiston.
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
SANDY: Bonjour.
KIRSTEN: Bonjour.
SANDY: Un peu de jardinage matinal.
KIRSTEN: J'ai pensé planter un potager. Le Dr Woodrow dit qu'il faut affronter ses peurs, la mienne c'est ma cuisine.
SANDY: C'est aussi la mienne.
KIRSTEN: On l'affrontera ensemble alors.
SANDY: Et si ça marche pas, je paie le dîner.
KIRSTEN: Je vais me doucher. Tu sais... Tu n'as pas l'air bien propre.
SANDY: Tu crois... ? Parce que je viens juste de me doucher. Je t'ai dit à quel point j'étais content que tu sois rentrée ?
KIRSTEN: Oui... Et j'aime te l'entendre dire.
VILLA DE JULIE
HOMME: Julie Cooper Nichol ?
JULIE: Oui. Je peux vous aider ?
HOMME: Vous êtes notifiée par la présente que cette maison et les biens présents sont saisi pour payer vos dettes. Vous avez 48 heures pour quitter les lieux. Désolé.
NEWPORT UNION
HEATHER: Me dit pas que tu viens de me rentrer dedans.
MARISSA: Désolée, je regardais pas.
HEATHER: J'étais censée te voir et m'écarter, princesse ?
MARISSA: Non, c'est mon premier jour et je suis un peu perdue.
HEATHER: Très bien... Je te laisse passer. Dis-moi juste que tu penses être meilleure que moi.
MARISSA: Quoi ?
HEATHER: Dis-moi que tu crois que tu es meilleure que moi, et je te laisse passer.
MARISSA: Ce n'est pas le cas.
HEATHER: Maintenant, tu me mens. Tu me prends pour une idiote aussi ?
CASEY: Salut, Heather. Tu accueilles une nouvelle ? Je peux prendre le relais, si tu veux.
HEATHER: Peu importe.
MARISSA: Merci. Je sais vraiment pas pourquoi elle en a eu après moi.
CASEY: Je dirais le sac. Et les chaussures et le collier Chanel n'aident sûrement pas; mais ce n'est qu'une supposition. Enfin bref... bienvenue à Newport Union. Je suis Casey.
MARISSA: Marissa Cooper. Tu es la première personne gentille que j'ai rencontrée.
CASEY: Et je ne suis pas si gentille que ça.
HARBOR
SUMMER: Beth, c'est censé être un octogone. Huit côtés, pas trois. Tu as besoin de quelque chose ?
TAYLOR: Salut. Je voulais voir si tu avais besoin d'aide pour le bal.
SUMMER: Non.
TAYLOR: Summer, écoute. Je sais que je peux être chiante.
SUMMER: Chiante ? Taylor, tu as mis en scène un jeu de puissance à la fête foraine. Tu as cafté au CPE et tu as fait viré Ryan.
TAYLOR: Je n'ai aucun amis.
SUMMER: Ca c'est un choc. Je sais et c'est de ma faute. Je ne fais pas confiance aux gens alors j'essaie de les contrôler, ce qui les éloigne... Donc, j'ai pas d'amis. Je travaille là dessus avec mon thérapeute.
SUMMER: N'abandonne pas.
TAYLOR: J'ai décidé que cette année serait différente. Je me suis dit que si j'étais organisatrice, alors... les gens m'aimerait, mais... j'ai tout fait raté... comme d'habitude.
SUMMER: C'est là que je suis censée être désolée pour toi ?
TAYLOR: D'accord, écoute... Je suis sûre qu'on t'écrit des poèmes dans ton album de classe sur le fait que tu es une amie formidable. Tu sais ce que j'ai ? "Passe un bon été." Mais... je suis en terminale. Je voulais plus. Je veux qu'on m'écrive: "Ravi d'avoir pu apprendre à te connaître."
SUMMER: Va montrer à Beth ce qu'est un octogone.
TAYLOR: C'est vraiment une cruche, non ? Tu vois, c'est ce genre de chose que je dois surveiller.
NEWPORT UNION
JOHNNY: Soit tu es la plus mauvaise voleuse du monde, soit c'est ton 1er jour.
MARISSA: Je me rappelle pas quel est mon casier.
JOHNNY: C'est sûrement pas celui la, car c'est le mien.
MARISSA: D'accord. Pardon.
JOHNNY: C'est pas grave. C'est le proviseur adjoint qui assigne les casiers. Je peux te conduire là lui si tu veux. Je me suis souvent fait envoyer dans le bureau du proviseur adjoint.
MARISSA: Merci, mais mon copain va pas tarder...
JOHNNY: Tu peux mettre tes livres là si tu veux.
MARISSA: Merci. Je suis Marissa.
JOHNNY: Enchanté, je suis...
CASEY: Johnny !
JOHNNY: Salut.
DENNIS: Eh, Johnny ! Quoi de neuf ? Désolé. Je vais bien.
JOHNNY: C'est Casey, ma copine.
CASEY: On s'est déjà rencontrées. Je vois que tu as survécu à ton premier jour.
DENNIS: Je crois que je me suis cassé quelque chose.
JOHNNY: Et ça c'est Dennis.
DENNIS: Childress. Tout le monde m'appelle Chili.
JOHNNY: Personne ne l'appelle Chili.
DENNIS: Pas si tu dis ça à tout le monde. J'essaie d'avoir un surnom. Un pseudo... un nom de guerre. Tu veux venir avec nous ? On va prendre un truc à manger.
JOHNNY: Marissa attend son copain, en fait.
DENNIS: Un copain ? Ca va me poser un problème car je t'aime. Je tombe vite et fortement.
CASEY: En skateboard.
DENNIS: C'est ça oui.
CASEY: Et si on te raccompagnait chez toi ?
JOHNNY: Tu voudrais pas venir ici demain en connaissant un peu de monde ? Même si l'un d'eux est... Chili.
DENNIS: Le surnom commence à rentrer.
CASEY: Allez, t'en dis quoi ?
MARISSA: D'accord. Laissez-moi passer un coup de fil.
RYAN: Salut.
MARISSA: Salut, c'est moi. Je voulais savoir si tu étais déjà parti. On m'a invitée à aller manger, et je dois me faire des amis. Mais si tu es déjà parti... Ryan ?
RYAN: Non, vas-y. J'allais tout juste entrer dans la voiture.
MARISSA: Tu es sûr ?
RYAN: Oui. Appelle moi plus tard, ok ?
MARISSA: Ok. Bye. C'est bon.
CHAMBRE DE MARISSA
JULIE: Bonjour. Tu as une seconde ?
MARISSA: Oui, bien sûr. Qu'y a-t-il ?
JULIE: Ca te dirait d'aller chez Summer quelques jours ?
MARISSA: Bien sûr. Pourquoi ?
JULIE: C'est compliqué. J'ai dit a l'avocat de Caleb qu'on pensait déménager, il a pensé qu'on avait déjà une maison, alors il a mis celle la sur le marché.
MARISSA: On se fait expulsées, n'est-ce pas ?
JULIE: Bien sûr que non...
MARISSA: Maman, Caleb était fauché. C'est normal qu'on doive tout vendre. Tu n'as pas à me protéger.
JULIE: Tu crois que Summer voudra que tu restes jusqu'à ce qu'on se remette sur pieds ? Et on se remettra sur pieds. Et on aura des chaussures hors de prix quand ça arrivera.
MARISSA: Je te fais confiance.
JULIE: Vraiment ?
MARISSA: On a eu nos différents, mais si il y a une chose que je dirais toujours, c'est que rien ne t'abat. Donc si tu dis qu'on s'en sortira, je te crois.
JULIE: Chérie, merci.
MARISSA: De rien. En plus, tu as du mettre pas mal de côté au fil des années, non ?
JULIE: Bien sûr.
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Bonjour.
HOMME: Bonjour. Kirsten Cohen ?
KIRSTEN: Oui.
HOMME: C'est pour vous.
KIRSTEN: Merci.
MAISON DE SUMMER
MARISSA: Merci de m'accueillir si vite.
SUMMER: Tu sais... J'ai toujours voulu une soeur. Cohen a Ryan, c'est normal que je t'ai toi.
MARISSA: Mince, Ryan. On devait petit-déjeuner ensemble. J'ai complètement oublié.
RYAN: Salut.
SUMMER: Je suis une très mauvaise petite amie.
RYAN: Non.
SUMMER: C'est mon haut ! Je savais que c'était toi qui l'avais.
RYAN: Tu es avec Summer ?
MARISSA: Oui. Ma mère et moi, on se fait expulser de la maison.
RYAN: Quoi ?
MARISSA: On l'a découvert ce matin, c'est pour ça que j'emménage chez Summer. J'ai complètement oublié le petit-déjeuner.
RYAN: C'est pas grave. Avec tout ce que tu traverses, je veux pas que tu t'inquiètes pour moi aussi. Je viens te chercher cet après-midi, on fera un truc.
MARISSA: D'accord. Merci.
SUMMER: Tu as quoi d'autre qui est à moi là dedans ?
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Allô ?
CHARLOTTE: Kirsten, c'est Charlotte.
KIRSTEN: Salut. Ca va ?
CHARLOTTE: Je suis assise à regarder le lac et j'aurais voulu partager ça avec mon amie.
KIRSTEN: Les fleurs sont magnifiques, merci.
CHARLOTTE: Ravie que ça t'ait plu. Je serai dans le coin demain. On pourrait se voir... déjeuner, café ?
KIRSTEN: Un déjeuner m'a l'air bien.
CHARLOTTE: Super. Au Newport Bay yacht club ?
KIRSTEN: Super. A demain. 13h00 ?
CHARLOTTE: C'est parfait. Bye.
HOTEL
HOMME: Enfin. Mais ça serait bien qu'elle vienne avec l'argent.
CHARLOTTE: Crois moi, elle le fera. Et elle a adoré les fleurs.
HOMME: C'est ça.
HARBOR
TAYLOR: Summer.
SUMMER: Une seconde. J'ai passé la nuit sur le budget du bal, je sais pas comment ils veulent qu'on...
TAYLOR: Viens là.
SUMMER: Tu fais quoi ?
TAYLOR: Si je te le dis, tu ne l'as pas entendu de ma bouche, ok ? Il faut que ça reste secret. Je te parle de "Gorge Profonde" avant qu'il sorte de l'ombre pour signer un contrat juteux pour un livre.
SUMMER: De quoi tu parles ?
TAYLOR: Je marchais près de la salle des profs, et j'ai entendu M. Hess dire au Dr Kim qu'il savait que Seth n'avait pas volé le tiki seul, ce que je lui pardonne d'avoir fait, en passant.
SUMMER: Taylor.
TAYLOR: Ok. Mais... si Seth ne dit pas qui était l'autre personne avant la fin de la journée, il allait l'exclure.
SUMMER: Mon Dieu. T'es sérieuse ?
SETH: Quel est le problème ?
SUMMER: Taylor me disait que... Dr Bootyopolis était sur un site Internet pédophilie. Il faut le remplacer. Taylor, bon boulot.
TAYLOR: Aucun problème. A plus tard.
SETH: Je crois toujours pas que tu la laisses t'aider pour le bal.
SUMMER: Tu sais, elle n'es pas si mauvaise.
SETH: Un site pédophile ? Qu'est-ce qu'elle faisait dessus ?
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Accorde moi quelques minutes, la quiche est bientôt prête.
SANDY: La quiche ? Pour déjeuner ? Whaou ! Je pourrais m'y habituer.
KIRSTEN: Tout va bien ?
SANDY: Oui... oui. J'ai essayé d'éviter le sujet aussi longtemps que possible, mais il faut vraiment prendre une décision pour le Newport Group.
KIRSTEN: D'accord. Quelle est la situation ?
SANDY: J'ai fait de mon mieux pour tout gérer, mais les problèmes d'argent de Caleb ont laissé un gros trou dans la compagnie. Bientôt, il ne restera plus qu'un nom.
KIRSTEN: Combien de temps avant de ne plus pouvoir rembourser le prêts ?
SANDY: Six semaines. Il n'est pas trop tard pour la sauver, si c'est ce que tu veux. On pourrait liquider des biens, restructurer la dette.
KIRSTEN: Options n° 2 ?
SANDY: Tout vendre et s'en aller. Je te soutiens dans tous les cas. Et sache que cette famille va bien financièrement. Alors ne prend pas cette décision en pensant qu'on ait besoin de ton salaire. Ce n'est pas le cas.
KIRSTEN: Il est temps de laisser filer.
SANDY: Je m'occupe de tout.
BUREAU DE HESS
HESS: Entrez.
SUMMER: M. Hess ? Bonjour. Ecoutez, j'ai... J'ai aidé Seth à voler la cabane, à l'emprunter, peu importe.
HESS: Je pensais que vous l'aviez aider.
SUMMER: Aider... Je vous en prie, j'ai fait tout le travail. Des allumettes en guise de bras, il pouvait même pas prendre une feuille de palmier sans... Enfin bref... c'est la vérité.
HESS: Vous savez, Summer... avec ça dans votre dossier, je peux pas vous permettre de rester organisatrice d'événements.
SUMMER: Ecoutez, j'ai vraiment appris à aimer ce travail. Une seconde. Qui me remplacera ? Taylor ?
HESS: Taylor est plutôt qualifiée pour cette tâche, je lui dirais que vous l'avez recommandée.
SUMMER: Quelle idiote je suis. Vous n'alliez jamais exclure Seth, n'est-ce pas ?
HESS: Vous êtes en retard pour vos cours, Summer.
NEWPORT GROUP
JULIE: Sandy ?
SANDY: Julie... Assieds-toi. Que puis-je faire pour toi ?
JULIE: Pas grand chose, vraiment. Quelles sont les règles pour les prêts aux cadres ? Dans ce cas, aux anciens cadres.
SANDY: Tu veux un prêt du Newport Group ?
JULIE: Je peux rembourser en un an, deux au maximum.
SANDY: Tout d'abord... on ne peux pas obtenir de prêt personnel d'une compagnie, les gens vont en prison pour ça. Deuxièmement, dans quelques semaines... Il n'y aura plus de Newport Group.
JULIE: Quoi ?
SANDY: Kirsten ne revient pas travailler.
JULIE: Alors on va liquider la compagnie. C'est... C'est vraiment la fin.
SANDY: Désolé de te demander, mais... Où en es-tu financièrement ?
SANDY: Kirsten et moi on peut te prêter...
JULIE: Non. Le prêt c'est juste pour les commodités. Je veux faire un versement initial sur une maison. J'ai trouvé cet endroit magnifique sur la plage. Je vendrais des stock options. J'en ai trop de toute façon. Retourne à tes affaires. Dis à Kirsten que je passerai bientôt.
SANDY: Bien sûr.
HARBOR
TAYLOR: Summer.
SUMMER: Non. Sache que toi et ton ami le CPE avez peut-être gagné la bataille, mais la guerre n'est pas finie.
TAYLOR: A moins que t'aies une stratégie de sortie, ne quitte même pas le bateau. Je suis un bourbier humain.
SUMMER: C'est quoi un bourbier ? Eh ! Quelqu'un ? Un bourbier ?
NEWPORT GROUP
JOHNNY: Tu penses y aller ?
MARISSA: Je sais pas. Il y a un thème ?
JOHNNY: Un thème ?
MARISSA: Oui, comme "Le merveilleux hiver" ou "Sous la mer."
JOHNNY: Je crois que le thème est... Gymnase, bretzels, et Chili qui met de l'alcool dans le punch. C'est le même thème chaque année.
MARISSA: D'accord. Je pense pas y aller alors. Pas parce qu'il n'y a pas de thème.
JOHNNY: Ecoute... je sais que je l'ai pas fait sonner très amusant, parce que ça l'est pas. Mais tu devrais vraiment y aller. Dennis et Casey vont y aller. On ne s'amusera pas ensemble.
HEATHER: Pardon. Je voulais juste m'excuser pour hier. J'ai agît comme une idiote.
MARISSA: Ne t'en fais pas.
HEATHER: Donc tu vas pas me tirer dessus ? C'est pas pour ça qu'on t'a virée de ton école privée ? Parce que t'as tiré sur quelqu'un ?
JOHNNY: Marissa. Ne l'écoute pas.
MARISSA: Pourquoi ? Elle a raison. C'est pour ça que je suis là, et maintenant tout le monde va savoir.
JOHNNY: Tout le monde savait déjà.
MARISSA: Je me suis dis que si je venais ici, j'aurais peut-être une 2nde chance.
JOHNNY: Ecoute... J'ai vu les infos. Tu as fais ce que tu devais faire. On dit que tu as sauvé une vie cette nuit. Peu de gens ferait ça. Allons trouver Casey.
RYAN: Que se passe-t-il ?
MARISSA: Ryan.
RYAN: Qu'y a-t-il ? Tu lui as fait quoi ?
MARISSA: Rien, je vais bien. C'est mon...
JOHNNY: Copain. J'imagine. Salut. A plus tard.
MARISSA: Johnny.
JOHNNY: C'est rien. Il essayait juste d'être gentil.
MAISON INVITES
SETH: Salut.
RYAN: Salut.
SETH: Dead or Alive dans le salon. Toi et moi plus un bain de sang de yakuza.
RYAN: Je peux pas. Mlle Reed m'a donné beaucoup de travail.
SETH: Je marche pas. On a l'air d'être face à une situation émotionnelle. Très bien. Prépare toi. Un moment Seth-Ryan comme au bon vieux temps.
RYAN: D'accord. Hier je suis allé cherché Marissa à l'école.
SETH: Oh, Marissa... je l'avais pas vu venir. Continue.
RYAN: Merci. Et j'ai cru voir ce type... J'ai mal jugé la situation. Et... J'ai exagéré. Et je l'ai peut-être embarrassée. Je l'ai embarrassée.
SETH: Maintenant tu es déchiré, tu te demandes si non seulement tu as blessé son standing dans sa nouvelle école, mais aussi votre relation.
RYAN: Plus ou moins. C'est compliqué. C'est tout ? Pas de conseils ?
SETH: Quels conseils ? Appelle la et excuse toi. C'est pas compliqué. Les étudiants à domicile... vous êtes pathétiques.
MAISON DE SUMMER
SUMMER: Pourquoi tu vas pas au bal ?
MARISSA: Mince, je sais pas. Peut-être parce qu'en un jour, je suis passé de celle qu'on connaît pas à celle qui a tiré sur quelqu'un.
SUMMER: Je croyais que ça dérangeait pas le surfeur.
MARISSA: C'était le cas, mais...
SUMMER: Mais rien. Appelle le et dis lui que tu vas y aller.
MARISSA: Et Ryan ? Il avait l'air d'avoir envie de tuer Johnny. Je vais pas y aller sans lui.
SUMMER: Il le faut. C'est dur, je sais. Tu sais quoi ? Tu es dans une nouvelle école, il y a un bal. C'est comme un cours de survie sociale.
MARISSA: C'est Ryan.
SUMMER: Ok, ça va devenir mystique. Je te laisse.
MARISSA: Salut.
RYAN: Salut. Ca va ?
MARISSA: Bien.
RYAN: Bien. Ecoute... Pour hier.
MARISSA: C'était de ma faute. J'étais juste contrariée. Ta réaction était normale.
RYAN: Ok. Tu veux aller au cinéma ce soir ? Je pourrais taper le vendeur et avoir des bonbons gratuits.
MARISSA: Je pensais faire mes devoirs en fait. C'est ma première semaine, je veux donner faire impression.
RYAN: Bien sûr.
MARISSA: Mais il me faudra sûrement unepause. On se parle plus tard, ok ?
RYAN: Oui, ça me parait bien.
RESTAURANT
CHARLOTTE: Coucou.
KIRSTEN: Salut. Ravie de te voir.
CHARLOTTE: Moi aussi. Tu es splendide.
KIRSTEN: Merci. Toi aussi.
CHARLOTTE: C'est le temps passé chez mon père.
KIRSTEN: C'était si magnifique.
CHARLOTTE: On a eu de la chance. De pouvoir aller dans un endroit si paisible.
KIRTEN: C'est vrai. Dommage que tout le monde ne peut pas y aller.
CHARLOTTE: Et si il y avait un endroit... comme la maison du lac, où les femmes peuvent aller entre la désintox et le monde réel ?
KIRSTEN: Ca serait génial.
CHARLOTTE: C'est ce que pense des amis investisseurs. J'ai parlé de l'idée à quelques personnes. J'ai même commencé à chercher une propriété. Je pense à Sedona. Et puis j'ai réalisé... Kirsten doit en faire partie.
KIRSTEN: Tu veux dire investir ?
CHARLOTTE: Juste deux ou trois millions pour commencer. J'assumerais la plupart des risques et tu récupéreras tout les premières années.
KIRSTEN: Je suis flattée, mais je n'ai pas cet argent.
CHARLOTTE: Je t'en prie, ne sois pas si modeste.
KIRSTEN: J'aurais aimé l'être. Quand mon père est mort, il n'a rien laissé.
CHARLOTTE: Vraiment ? Je pensais... Après la lecture du testament, tout avait l'air d'aller bien.
KIRSTEN: Tout va bien. Les choses avec Sandy et mes garçons n'ont jamais été mieux.
CHARLOTTE: C'est merveilleux que tu aies replacé tes priorités. Et pourquoi le Newport Group ne serait pas partenaire silencieux ?
KIRSTEN: Je le vends. Il est criblé de dettes et de prêts impayés, je me suis dit...
CHARLOTTE: Mieux vaut se débarrasser de chaque vestiges de ton père.
KIRSTEN: Je sais pas si je dirais ça comme ça.
CHARLOTTE: C'est classique Kirsten. Tu espères, qu'en fermant boutique, tout tes problèmes avec ton père disparaîtront.
KIRSTEN: C'est pas comme ça.
CHARLOTTE: J'ai connu ça. Je trouve ça génial que tu veuilles mettre le passé derrière toi, mais... c'est pas si facile. Désolée, mais je veux pas que tu sois déçue quand tes problèmes resteront même en vendant la société. Bref... investit ou non, tu es toujours la bienvenue. Sedona est magnifique. Alors, il y a quoi de bon ici ?
VILLA DE JULIE
JULIE: Oh non, pas encore vous.
HOMME: Mme Nichol, ne rendez pas les choses plus difficile.
JULIE: Plus difficile ? Qui sont-ils ? Que font-ils ?
HOMME: Si vous ne l'avez pas déjà fait, je vous suggère de faire vos valises. Le shérif adjoint est là pour s'assurer que vous ne gêniez pas les déménageurs.
JULIE: Oh mon Dieu.
MAISON DE SUMMER
MARISSA: Sum ! La porte ! Summer ?!
JOHNNY: Surprise.
MARISSA: Salut. Vous faites quoi ici ?
CASEY: On est venu t'emmener au bal.
MARISSA:Merci, mais je n'y vais pas.
CHILI: Tu peux être ma cavalière, Marissa.
CASEY: C'est très charmant, Dennis.
JOHNNY: C'est le bal de l'école. Tu dois y aller. Si tu viens pas, les gens vont parler. C'est pas ce que tu veux, hein ?
CASEY: Et vu qu'on part pas sans toi, tu nous gâcherais la soirée, aussi.
MAISON DES COHEN
SETH: Tu remplis le garde-manger ?
SANDY: Ta mère me fait un ragoût d'agneau. C'est français. Où vous allez ?
SETH: Un bal. Avec la plage pour thème.
RYAN: Moi je vais voir si Marissa a besoin d'une pause, peut-être aller manger quelque part.
SANDY: Vous êtes bienvenue ici.
KIRSTEN: Amusez vous bien.
SETH: Vous aussi.
SANDY: Chérie, j'ai tout sur la liste, même un peu de glace mais c'est surtout pour moi. D'accord, c'est tout pour moi.
KIRSTEN: Merci chéri.
SANDY: Tout va bien ? Si tu veux pas cuisiner, on peut commander. C'est beaucoup plus sur.
KIRSTEN: Non... Je fais la bonne chose en fermant le Newport Group. Je ne me cache pas, n'est-ce pas ?
SANDY: Te cacher ? Non. Tu mets le passé derrière toi. Qu'y a-t-il ?
KIRSTEN: Rien. On a oublié l'origan. Je reviens tout de suite.
SANDY: Tu n'as jamais parlé d'origan.
KIRSTEN: J'ai oublié. Je reviens vite.
MAISON DE SUMMER
JOHNNY: Ok, on y va.
CASEY: Regarde toi.
SETH: Je croyais que Marissa étudiait.
RYAN: Moi aussi.
SETH: Tu vois, c'est ça le problème avec les surprises.
MARISSA: Ryan, salut.
CASEY: Il a l'air en colère.
CHILI: Je crois bien oui.
SETH: Je vais chercher Summer avant que ça devienne gênant.
RYAN: Je croyais que t'étudias ce soir ?
MARISSA: C'est ce que je faisais.
RYAN: Ton partenaire en science ?
MARISSA: Il y a un bal à Newport Union. J'allais te le dire...
RYAN: C'est à propos d'hier ?
MARISSA: Non, je jure. J'aurais voulu ne pas y aller. Etre là bas chaque jour seule... J'ai besoin de ces amis.
RYAN: D'accord. Tu devrais y aller.
JOHNNY: Elle vient.
SETH: Tu vas bien ?
RYAN: Oui, amusez vous bien.
SUMMER: Salut. Désolée pour la confusion.
SETH: T'aurais pu nous prévenir, femme. T'en fais pas, je m'occupe d'elle.
RYAN: A plus.
NEWPORT UNION
CHILI: C'est l'heure de parfumer le punch. Que la fête commence.
JOHNNY: Maintenant, c'est officiellement le bal de l'école.
MARISSA: Vous savez... Excusez moi.
JOHNNY: Marissa, attends.
CASEY: Je suis censée faire quoi ? Ils me dévisagent tous.
CHILI: C'est exactement ce que t'as fait là bas, tu fais une petite danse et tout se produit. Bouge ton corps. C'est ce que je ferais.
MARISSA: Oui, mais je ne suis pas toi.
CASEY: Oui, et tu peux en être reconnaissante.
CHILI: Ca fait un peu mal, mais elle a raison.
JOHNNY: Ecoute... Les gosses de l'école publique, tous les gosses en fait... Ils sont comme des chiens, ils sentent la peur.
JOHNNY: Et... Ils aiment les frisbees.
CASEY: Tu dois retourner là bas et faire comme si ils ne te regardaient pas.
JOHNNY: Allez, tu dis quoi ?
CASEY: Allez. Viens.
CHILI: Pour que tu te sentes mieux, je te montre quelques mouvements.
HARBOR
SETH: Je m'inquiète pour Ryan. J'ai l'impression qu'il se sent abandonné.
SUMMER: Alors, ça te plait ? Je sais, c'est pas comme les bals de Marissa...
SETH: Summer, c'est incroyable.
SUMMER: C'est vrai ?
SETH: C'est comme si tu nous avais apporté l'océan. Tu es mon petit tsunami humain.
SUMMER: Merci.
TAYLOR: Bonsoir tout le monde. Tout le monde, bonsoir. Je suis Taylor Townsend, l'organisatrice des événements. J'aimerais vous remercier d'être venu.
SETH: Relax, elle ne vas pas s'accorder tout le mérite.
TAYLOR: Merci. Ce bal est mon bébé depuis un certain temps.
SETH: Ok, elle s'en accorde le mérite.
SUMMER: Je vais la tuer.
TAYLOR: Mais il y a une personne sans l'aide de qui rien n'aurait pu se passer.
SETH: Tu vois, elle va...
TARLOR: Monsieur Hess.
SUMMER: Je vais les tuer, tous les deux.
SETH: Attends.
TAYLOR: Alors, amusez vous bien, car c'est vraiment la fin d'une ère.
HOTEL
HOMME: Tu l'as un peu cherchée celle la. Je le savais. Depuis le début. Je savais que ce plan était foireux. Dépenser 30000$ pour aller en désintox, rien que pour trouver une cible ?
CHARLOTTE: Ca avait du sens. Toutes les femmes y étaient vulnérables et riches.
HOMME: Oui, sauf celle que tu as choisi. On va faire quoi maintenant ?
CHARLOTTE: Cette femme est la princesse du Comté d'Orange. Je trouverai un moyen de l'utiliser. D'accord ? Je vais pas laisser Kirsten Cohen s'en tirer.
MAISON DES COHEN
SANDY: Je savais pas que tu cachais l'origan ici.
KIRSTEN: Tu reconnais ça ?
SANDY: Bien sûr. C'est le Roth building sur Océan.
KIRSTEN: Construit en 1922. On allait le démolir et j'ai convaincu mon père de le restaurer. C'était mon premier projet. Toutes ces années, il était juste derrière ce mur, mais j'avais beau travailler dur, je n'allais jamais l'atteindre.
SANDY: Chérie. On peut garder la compagnie.
KIRSTEN: Non. J'avais juste besoin de dire au revoir. Je crois qu'il est trop tard pour dîner.
SANDY: Que dis-tu d'un pique-nique ?
CAFE
RYAN: Salut.
SETH: Salut. Je voulais juste savoir comment t'allais.
RYAN: Super. Comment est le bal ?
SETH: Bien. J'ai envoyé Summer faire le tour du bâtiment pour se calmer. Je voulais juste m'assurer que tu ne prennes pas trop au sérieux toute cette histoire avec Marissa.
RYAN: Seth, ça va. J'ai compris.
SETH: Oui. D'accord. Je veux m'assurer que tu ne crois pas qu'elle s'éloigne de toi ou que tu ne te dises pas en repensant à ce soir: "C'est à ce moment que j'ai commencé à la perdre. J'aurais dû faire quelque chose." Je suis là pour te dire que ça va pas se produire Il n'y a aucune chance.
RYAN: D'accord.
SETH: Je voulais m'assurer que tu le saches.
RYAN: Oui, écoute... je dois y aller.
SETH: Ok, on se reparle plus tard.
RYAN: Je peux avoir l'addition ?
NEWPORT UNION
SETH: Ryan !
RYAN: Seth. Qu'est-ce que tu fais là ?
SETH: Je suis là pour t'arrêter. Et si ça signifie pour moi de me mettre entre toi et le gymnase, je te demanderais d'épargner mon visage.
RYAN: C'est bon.
SETH: Tu vas pas foncer ?
RYAN: Ca lui gâcherait tout.
SETH: Tu fais le bon choix. Tu vas pas la perdre. Tu me raccompagnes ? Ma jambe gauche est très fatiguée.
HARBOR
SETH: Ici Seth, on est en 2005,vous savez comment ça marche.
SUMMER: Mon p'tit Cohen, t'es où ? Tu as dit que t'en aurais que pour 10 mn. Oh, mon Dieu.
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SETH: Summer. Désolé, Ryan avait besoin...
SUMMER: La ferme. J'ai une chose très importante à te dire.
TAYLOR: Summer. Tu t'amuses bien ?
SETH: Qu'y a-t-il de si important ?
SUMMER: Rien. Danse.
SETH: Quoi ? Quoi ?
MAISON INVITES
MARISSA: Salut.
RYAN: Salut.
MARISSA: Je voulais que tu saches à quel point c'était important que j'aille au bal.
RYAN: Je sais.
MARISSA: Mais... J'ai passé la soirée à souhaiter que tu y sois avec moi. Ma vie ne fonctionne pas sans toi.
RYAN: Et tout se passe en douceur quand on est ensemble. Merci.
MARISSA: On passe un marché.
RYAN: Oui ?
MARISSA: La prochaine chanson qui passe à la radio sera notre chanson, ok ?
RYAN: D'accord. J'aime ça. C'est complètement nous.
MARISSA: Non.