CAFE
SUMMER: C'est vraiment mal. Comme la fin du monde tragique avec locustes et bêtes à cornes.
RYAN: Ca va... C'est pas si mauvais.
MARISSA: Oui, Ryan et moi n'allons plus à Harbor, mais ça va aller.
SETH: Pas pour moi.
SUMMER: Oui, sans Ryan, ça sera comme en 1ère année pour Cohen. Enfermé dans les casiers à sefaire uriner sur les chaussures et qu'on se moque de lui en l'appelant Seth "Haleine de la mort".
MARISSA: Tu l'appelais pas comme ça ? C'était censé être notre meilleure année.
RYAN: Tu nous remontes pas vraiment le moral.
SETH: Pourquoi faire ? C'est à moi qu'on va coller les fesses ensemble avec du scotch.
SUMMER: On devrait vous enfermer. Pas de CPE vicieux, pas de Taylor Townsend agaçante. Une année sans contraintes. La liberté de faire tout ce que vous voulez.
MARISSA: Sauf que ce que je veux, c'est aller à l'école.
SUMMER: Au moins vous êtes là l'un pour l'autre. Si vous vous serrez les coudes, tout ira bien.
RYAN: Ca marche ?
MARISSA: Ca marche. Bonjour maman. D'accord. Elle me veut à la maison maintenant pour parler de mon avenir.
RYAN: D'accord. On se voit plus tard, alors ? Allô ! D'accord. J'arrive tout de suite. Sandy.
MARISSA: Donc... ?
RYAN: Bonne journée.
SETH: Merci, toi aussi. Désolé.
SUMMER: Passez une bonne journée, ensemble.
SETH: Tu y crois à tout ça ?
SUMMER: Quoi ? Qu'on va se moquer de toi à l'école ? C'est sur.
SETH: Sur le fait que Ryan et Marissa se serrent les coudes et que tout aille bien.
SUMMER: Si ils arrivent à se serrer les coudes... Je sais pas. Ils ont survécu à beaucoup. Je sais pas si ils vont pouvoir survivre à ça.
SETH: Je vais avoir besoin que tu me prennes dans tes bras. Prends moi.
SUMMER: Viens.
GENERIQUE
MAISON DES COHEN
SANDY: Ecoutez. J'ai jamais fait ça avant. Non, c'est moi le responsable. Ce n'est pas mon vrai métier. Faites-moi savoir quand l'équipe arrivera.
RYAN: Tu essaies de garder le Newport Group hors de l'eau pendant l'absence de Kirsten ?
SANDY: Ca et tout le reste.
RYAN: Je t'ai pas rendu la vie facile, je sais.
SANDY: Je m'en fais pas pour moi, fiston Mais pour toi. Assieds toi. Je comprends tout ce que tu as enduré cet été, ton frère, Marissa et maintenant l'école. Tu dois dépasser tout ça.
RYAN: C'est ce que je fais. Je le veux.
SANDY: J'en suis pas sûr. Ces gosses de Harbor ne sont pas meilleurs que toi, mais ils travaillent pour leur avenir et toi tu restes assis là.
RYAN: C'est pas ce que je veux.
SANDY: T'as pas pu t'empêcher de frapper le CPE.
RYAN: Il avait les mains sur Marissa.
SANDY: Ce qui est mal. Tu devrais arrêter de penser à Marissa Cooper et commencer à penser à toi. Je pense que tu devrais arrêter de la voir un certain temps.
RYAN: Voyons, Sandy. N'exagérons pas.
SANDY: Je te dis pas de rompre, mais de faire une pause. Jusqu'à que vous sortiez du pétrin que vous avez créé.
VILLA DE JULIE
JULIE: Bonjour, chérie.
MARISSA: Bonjour.
JULIE: J'ai une très bonne nouvelle. Je voulais te l'annoncer en personne.
MARISSA: J'ai besoin d'une bonne nouvelle.
JULIE: J'ai passé la matinée au téléphone avec le pensionnat de Kaitlin. Ils sont d'accord pour te prendre.
MARISSA: Un pensionnat ?
JULIE: Apparemment, plus ils sont dans l'élite, plus ils acceptent les criminels. Même si techniquement...
MARISSA: Non, j'y vais pas.
JULIE: Chérie... Tu as un nouveau départ où personne te connaît, à part ta soeur, et j'ai accepté d'augmenter son argent de poche pour son silence.
MARISSA: Je me fiche de qui est au courant.
JULIE: Tu devrais pas. Tu dois te remettre sur la voie. Ou tu pensais passer l'année à sortir avec Ryan et ruiner ta vie ?
MARISSA: Non, je pensais passer l'année avec toi et papa, que notre famille redevienne comme avant.
JULIE: Chérie. D'accord. Je te forcerai pas à aller en pensionnat. Mais tu dois me promettre une chose.
MARISSA: Quoi ?
JULIE: Tu dois t'éloigner de Ryan.
MARISSA: Maman, c'est pas de sa faute.
JULIE: Marissa... Je t'ai donné ton indépendance et regarde où tu termines: tu as échappé de justesse à la prison, et renvoyée de l'école. Tu dois m'écouter. Laisse ton père et moi nous en occuper.
MAISON DES COHEN
JIMMY: Je vous l'ai dit. Je m'en occupe. Vous aurez votre argent. Tout est sous contrôle.
SANDY: Jimmy.
JIMMY: Salut, Sandy. Ces dernières semaines, c'était la folie. Personne ne pensait clairement. Je sais moi non plus, et je voulais juste dire, au nom de ma famille... Je suis désolé.
SANDY: C'est gentil.
JIMMY: Merci.
SANDY: Entre.
JIMMY: Tu sais... C'est un peu délicat, car ce n'est pas la seule raison de ma visite. Julie et moi vivons en suspens depuis quelques mois. C'est pas comme si on avait besoin d'argent...
SANDY: Tu veux savoir quand les avocats liront le testament de Caleb.
JIMMY: Si ça te gêne pas de passer un coup de fil...
SANDY: Y a-t-il quelque chose que je devrais savoir ?
JIMMY: Non, non... Tu plaisantes ? C'est fantastique. Je veux juste donner de la tranquillité d'esprit à ma fiancée. C'est tout.
SANDY: Tout pour la future Mme Cooper-Nichol-Cooper.
HARBOR
SUMMER: C'est pas immature pour des terminale de tirer les slips des pantalons ?
SETH: Ils sont en deuxième année. Des deuxièmes années larges et amers. Mon Dieu. Ne regarde pas.
SUMMER: Quoi ?
SETH: Ne regarde pas.
HASS: Eh. Ravi de vous avoir trouvés. Vous pensez quoi d'aider l'école pour la production de South Pacific ?
SETH: Je suis complètement pour. Vous parlez de notre aide à nous ?
HASS: Vu que je sais pour sûr que vous êtes responsable de l'entrée interdite de Marissa Cooper à la fête foraine, la moindre des choses est que vous soyez machinistes pour le club de théâtre.
SUMMER: Pas moyen. Je veux bien joindre l'équipe de natation synchronisée, faire de la gymnastique rythmique, du lancer de poids, collecter des timbres, manifester pour le droit des femmes, libérer des animaux des laboratoires. Je lirais même des BD avec Cohen et sa bande d'inadaptés sociaux. Mais le club de théâtre ? Non. Vous voyez, Taylor Townsend en est la présidente et... Tout d'un coup, tout a un sens. On sera machinistes et Taylor...
TAYLOR: Metteur en scène, exact... Et l'auteur.
SETH: Je suis persuadé que c'est Rodgers et Hammerstein les auteurs.
TAYLOR: J'ai changé des paroles et retiré un personnage. C'était une si belle comédie musicale que j'ai voulu qu'elle soit meilleure.
SUMMER: Ca a l'air génial, vraiment. Mais tu sais quoi, je crois qu'on est très occupés. Hein ?
SETH: On est surbookés. Ca me fatigue rien que d'y penser.
HASS: C'est purement volontaire bien sûr... Mais si vous voulez rejoindre Ryan et Marissa dans les rues, je penserais à démontrer un peu d'esprit de Harbor.
RESTAURANT
JULIE: Salut.
JIMMY: Marions-nous.
JULIE: La partie où tu as fait ta demande et quand j'ai dit oui est déjà arrivée.
JIMMY: Non... maintenant. Pas tout de suite, mais dès que possible. Disons Samedi.
JULIE: Que peut-on organiser en moins d'une semaine ?
JIMMY: Voyons. 200 étrangers et un DJ qui passe Kool and the Gang. Qui a besoin de ça ? Rien que la famille et les amis proches. On pourrait le faire ici.
JULIE: De bon goût, discret, de la nourriture façon petit-déjeuner, oeufs mimosa, un chef qui fait des omelettes. J'adore ça.
JIMMY: Oui. J'appelle le révérend Donahue. Et après, la lune de miel. On charge le bateau et on part juste après la cérémonie. Deux semaines à Hawaii. Ca nous remettra les idées en place. Et après on pourra revenir à la réalité.
JULIE: Jimmy, que va-t-on faire ? Marissa m'a suppliée de ne pas aller en pensionnat. J'ai appelé toutes les écoles dans un rayon de 80 km, laisse moi te dire une chose, ils lisent tous les journaux. J'aurais aimé trouver un moyen de maintenir notre famille ensemble et de redonner la bonne base que Marissa mérite.
JIMMY: Les choses ne seront pas si males quand on sera ancré dans Hanalei Bay.
JULIE: James... Que penses-tu du système éducatif de Kauai ?
MAISON DE CHARLOTTE
CHARLOTTE: Kirsten dit qu'elle arrive tout de suite. On ne vous attendait pas. Tout va bien ?
SANDY: Oui, merci.
CHARLOTTE: Je vais vous laisser en privé.
SANDY: Merci.
KIRSTEN: Chéri. Que fais-tu ici ? C'est pas que c'est déplaisant de te voir...
SANDY: J'ai peur que ce soit pour affaires. Ils lisent le testament de Caleb vendredi. Ca ne va pas ?
KIRSTEN: C'est juste que j'ai travaillé si dur pour mettre mon père derrière moi... Je dois décider maintenant ? Je peux y réfléchir ?
SANDY: Bien sûr. Tout ce qu'il faut pour que tu ailles mieux. Mais je dois t'avouer... A Suriak, tu semblais plus positive.
KIRSTEN: La réalité est un peu plus compliquée que ce qu'ils disent à Suriak.
SANDY: D'après qui ? Charlotte ?
KIRSTEN: Je l'ai vue sur le point de faire une rechute. Elle a ces histoires quand on croit avoir touché le fond avant de tomber encore plus bas.
SANDY: Elle a l'air de vouloir te faire peur.
KIRSTEN: Elle est simplement honnête.
SANDY: D'accord. Fais moi savoir ce que tu comptes faire pour le testament.
CHAMBRE DE MARISSA
MARISSA: Tu devrais y aller. Si ma mère te trouves, elle te tuera.
RYAN: Pas si Sandy me tue le premier.
MARISSA: Cache toi. Cache toi. Quoi, maman ?
JULIE: On ne ferme pas les portes dans cette maison.
MARISSA: Désolée, je savais pas qu'elle était fermée. Alors ? Qu'y a-t-il ?
JULIE: Ton père et moi avons décidé d'avancer le mariage à samedi.
MARISSA: D'accord. Super.
JULIE: Et on a pensé à Hawaii.
MARISSA: Choix classique.
JULIE: On a pensé amener toute la famille, toi et ta soeur.
MARISSA: Ok, je vais pouvoir travailler mon bronzage.
JULIE: Et on a pensé... y rester.
MARISSA: Comment ça ?
JULIE: Un nouveau départ. Pour toute la famille. Mettre Newport et notre passé derrière nous. Une nouvelle vie.
MARISSA: Quoi ? Non. Maman, on peut pas. Je peux pas.
JULIE: Tu peux, et tu le feras. Samedi après le mariage, les Cooper emménagent à Kauai.
MAISON DES COHEN
SETH: Ok, écoute ça. Toi et Marissa vous fuyez ensemble.
RYAN: La dernière fois que j'ai essayé de fuir...
SETH: On s'est fait prendre par les flics. D'accord. J'imagine que t'es pas chaud pour l'idée de la maison témoin.
RYAN: On pourrait commencer par un truc qui m'évite de me faire arrêter.
SETH: C'est de ma faute si nos plans à moitié conçus d'ado tournent mal et que mon père doive nous tirer d'affaires ?
RYAN: Généralement, oui.
SETH: Ok... Nouveau plan.
RYAN: Merci.
SETH: Les Cooper emménagent à Hawaii. Déménage là-bas, trouve un job de prof de plongée et/ou travaille dans une ferme de noix de macadamia. J'adore les noix de macadamia.
RYAN: Et si Marissa venait ici ?
SETH: Je crois que la ferme de noix serait mieux.
RYAN: Pourquoi pas ? Marissa devrait être à Newport pour son année de terminale, peu importe dans quelle école on termine. On a pleins de chambres. Kirsten et Sandy sont les plus vieux amis des Cooper.
SETH: Et Julie Cooper n'est pas vraiment ta plus grande fan.
RYAN: Où est Sandy ?
SETH: Le bureau de ma mère. Il ne voudra jamais. Il ne veut même pas que tu voies Marissa. Ok, t'auras besoin de munitions.
RYAN: Merci.
CHAMBRE DE SUMMER
SUMMER: Tu peux pas partir. Je te laisserai pas partir.
MARISSA: Je sais.
SUMMER! Je le pense vraiment. Je t'attacherais si il le faut. T'es peut-être grande, mais je suis maigre et nerveuse, et j'ai Ryan avec moi.
MARISSA: Sauf que Ryan est en partie la raison pour laquelle ils veulent que je parte.
SUMMER: Peu importe. Tu as réussi à échapper au pensionnat.
MARISSA: Parce que je voulais vraiment pas y aller.
SUMMER: Ca veut dire quoi ? Que tu veux vraiment aller à Hawaii ?
MARISSA: Non... non. C'est juste ce qu'il y a de mieux si notre famille veut rester ensemble. Pour la première fois depuis toujours,mes parents sont vraiment heureux. On leur a donné une seconde chance, et aussi fou que ça puisse paraître, je crois que j'ai envie d'en faire partie.
BATEAU
JULIE: Il t'arrive quoi, Jimmy ? Tu es tendu depuis des semaines et là tu es comme un homme neuf.
JIMMY: J'ai enfin l'impression qu'on avance. Le testament sera lu demain, on va se marier.
JULIE: En parlant de ça. J'ai dit au traiteur que je le verrai il y a 5 minutes. On doit se décider... saucisses de dinde ou de porc.
JIMMY: Pourquoi pas les deux ?
JULIE: Pourquoi pas ?
HOMME: Bonjour. Votre femme ?
JIMMY: Ma future. On dirait que cette histoire aura un happy end. Vous ne m'aviez pas cru au téléphone ?
HOMME: Vous avez dit la même chose sans arrêts. Pourquoi je vous croirais maintenant ?
JIMMY: Parce que maintenant, c'est vrai. Vous aurez tout votre argent, demain soir. Jusqu'au dernier sous.
HOMME: C'est tout ce que je voulais entendre. Vous êtes un type bien, Jimmy. Je vous encourage vivement. Mais je dois vous dire ça le plus clairement possible. Cette fois c'est la bonne. A demain soir.
NEWPORT GROUP
RYAN: J'ai quelque chose pour toi.
SANDY: Un plan en trois points sur comment tu vas avoir des bonnes notes, ton diplôme à temps et entrer dans une grande fac ?
RYAN: C'est un bagel toasté avec du fromage.
SANDY: Désolé pour hier. Je présume que tu es là pour plus qu'un petit-déjeuner.
RYAN: Je sais pas si t'es au courant, mais les Cooper déménagent à Hawaii.
SANDY: Les Cooper ?
RYAN: Je me disais que Marissa pouvait peut-être rester vivre avec nous.
SANDY: Tu as du culot d'en parler.
RYAN: Je sais, d'accord ? J'ai pas envie d'être ici et te demander ça. Mais je tiens à cette fille. Et je peux pas rester la regarder se faire traîner sur une île par sa parano de mère. Toi et moi on est là car on nous a donné du répit. Et maintenant, Marissa en a besoin.
SANDY: Je crois que le départ de Kirsten me rend sentimental, ou alors mon cerveau est grillé à cause de ces marchés immobiliers. Ton plan pose une myriade d'obstacles.
RYAN: Tout ce que tu pourras faire. Merci.
MAISON DE CHARLOTTE
KIRSTEN: Salut.
SANDY: Salut.
KIRSTEN: J'étais en train de penser à toi, et le fait de te voir vendredi.
SANDY: Tu vas venir, donc ?
KIRSTEN: J'ai pas vraiment hâte d'y être... la partie du testament. Je crois que c'est important pour moi d'y être... Et je crois pouvoir le supporter.
SANDY: Alors je te vois demain. Il y a une chance pour que tu veuilles rester après ça ?
KIRSTEN: Voyons comment ça ce passe. Au revoir chéri.
SANDY: A bientôt.
CHARLOTTE: Alors, tu vas à la lecture du testament ? Désolée... j'ai entendu.
KIRSTEN: Je crois que c'est la bonne chose à faire.
CHARLOTTE: Pour toi ou pour ton mari ?
KIRSTEN: Sandy me soutient quoi que je décide. Il a proposé d'y aller à ma place.
CHARLOTTE: Alors c'est peut-être ton père que tu essaies de satisfaire ?
KIRSTEN: C'est un peu tard pour ça. Je n'y vais pas pour lui. Mais pour moi. Je me sens bien.
CHARLOTTE: Promet-moi juste de prendre une nuit de réflexion.
HARBOR
TAYLOR: Ok, à gauche. Pas à gauche de la scène, ma gauche. Par ici, vers moi. Plus. Moins. Un peu plus. Un peu moins. Un peu moins. Un peu moins.
SUMMER: Ok, c'est bon là.
TAYLOR: C'est ce que j'allais dire. J'adore le décor de la plagetongienne. C'est si romantique. Bon travail Summer, Seth. Seth ?
SETH: J'ai cloué mon t-shirt au mur.
SUMMER: Il est un peu handicapé quand il s'agit de manier des outils.
TAYLOR: Summer, on dit "personne à mobilité réduite." Tu sais... C'est vraiment bien que vous soyez là l'un pour l'autre.
SETH: Merci. Oui, merci.
TAYLOR: Parce qu'on sait que tout le monde sait que c'était Marissa la populaire, et Seth, sans vouloir juger, mais c'est pas comme si t'étais devenu plus cool ces deux dernières années. Enfin, tout le monde agissait comme ça car ils avaient peur de Ryan Atwood. Même en terminale, tu restes le plus grand loser de Newport.
SUMMER: Non, écoute moi, salope. C'est pas parce que tu dis des méchancetés d'une voix douce qu'on ne réalise pas que tu n'es qu'une sale petite idiote.
HESS: Seth, Summer ? Il n'y a pas de problèmes ici, n'est-ce pas ?
TAYLOR: Non, M. Hess. Aucun problèmes. Tout est super.
HESS: C'est ça l'esprit d'école pour vous ? Un incident de plus et il y aura des conséquences.
MAISON INVITES
RYAN: Salut.
MARISSA: Salut.
RYAN: Ca va ?
MARISSA: Toujours sous le choc je crois. J'arrive pas à croire que ça se passe vraiment.
RYAN: Et si je te disais que tu n'avais pas à faire ça ?
MARISSA: Je dirais: qu'est-ce que tu racontes ?
RYAN: J'ai parlé à Sandy, je lui ai demandé si tu pouvais rester ici. Ca lui a un peu coûté, mais il a dit qu'il pourrait nous aider. Qu'y a-t-il ?
MARISSA: Ca représente beaucoup pour moi ce que tu fais.
RYAN: Mais ?
MARISSA: Mais... Mes parents sont ensemble maintenant, et... Je crois qu'on a une chance d'être une vraie famille.
RYAN: D'accord.
MARISSA: Désolée.
CUISINE DES COHEN
SETH: Je sais pas. Marissa a l'air plutôt bouleversée.
RYAN: Et maintenant, je sais pas quoi faire.
SANDY: Tu ne peux rien faire à part être là pour elle et te faire à l'idée d'une relation longue distance.
SETH: Oui, prépare toi à de l'action via webcam. Tu peux faire ton propre blog. Tiens la au courant quotidiennement de ce qui travaille Ryan Atwood.
RYAN: Et en attendant, tout ce que je fais, c'est la faire se sentir encore plus mal qu'elle ne se sent déjà.
SANDY: Pense à faire quelque chose de spécial avant son départ.
SETH: Oui, comme ça elle aura un bon souvenir de toi quand elle sera entourée d'hawaiiens et de marins solitaires. Mais rien de tel ne se produira.
SANDY: Je vais voir ta mère dans quelques heures Tu as un message à lui faire passer ?
SETH: Demande lui si elle compte rentrer un jour.
SANDY: Si on la pousse trop et que ça marche pas, on ne pourra en vouloir qu'à nous mêmes.
SETH: Oui, mais si on ne pousse pas du tout, on la reverra jamais.
SANDY: La situation est un trop compliquée pour ces commentaires narquois.
SETH: Je suis peut-être allé trop loin. Allez viens, accompagne moi à l'école. Je vais t'aider à trouver un truc pour Marissa.
MAISON DE CHARLOTTE
CHARLOTTE: Tu es très belle.
KIRSTEN: Merci. J'ai décidé d'y aller après tout.
CHARLOTTE: Je t'accompagne ? Je peux attendre dans la voiture et on ira déjeuner à Palm Springs au retour.
KIRSTEN: J'ai appelé une voiture. Je crois que je dois y aller seule.
CHARLOTTE: Tu as raison. Bonne journée.
KIRSTEN: C'est purement bureaucratique; qui à quoi, les comptes bancaires... Ca ne m'affectera pas.
CHARLOTTE: D'après ce que tu m'as dit de ton père, je suis prête à parier qu'il t'as réservée une surprise. J'espère juste que c'est une bonne surprise.
HARBOR
SUMMER: Qui a eu l'idée de ce plan, Cohen ?
SETH: Moi, pourquoi ? Il est nul ?
SUMMER: Non, c'est carrément romantique.
SETH: Alors, t'en es ?
SUMMER: Je crois aussi que c'est très dangereux.
SETH: Donc t'en es pas ?
SUMMER: Si, j'en suis. Je dis juste qu'il y a une grosse sécurité et des espions parmi nous. Je vais pas te dire ce qu'il va nous arriver si on nous attrape.
TAYLOR: Attrapé à faire quoi ?
SUMMER: A parler au lieu de peindre. La ferme Cohen. Tu parles trop, ça me gêne.
TAYLOR: Cette mouette a l'air d'avoir des nageoires.
SUMMER: C'est parce que c'est un dauphin.
TAYLOR: Fais-en une mouette.
SUMMER: Les manoeuvres des forces spéciales commencent à 21h00. Synchronisation des montres.
SETH: Je croyais que c'était mon plan.
SUMMER: D'accord. On fait ça quand ?
SETH: 21h00 ça me paraît cool, et après on synchronisera nos montres. Il faut qu'on s'achète des montres.
NEWPORT GROUP
JULIE: Bonjour Sandy.
SANDY: Bonjour, Jimmy, Julie. Vous vous souvenez de ma femme ?
JULIE: Kiki, mon Dieu. Je savais pas qu'on te verrait.
JIMMY: Ravi de te voir.
KIRSTEN: Moi aussi.
JIMMY: Tu es superbe.
KIRSTEN: Merci.
JULIE: Oui, je devrais peut-être m'inscrire en désintox.
NOTAIRE: Désolé pour le retard. Commençons, voulez-vous ?
SANDY: Super.
NOTAIRE: Caleb Nichol était un homme généreux qui aimait beaucoup sa famille.
JULIE: Sandy a fait un très bel éloge funèbre, alors évitons les futilités.
NOTAIRE: Le voeux de Caleb était de partager sa fortune équitablement entre ses filles et sa femme.
JIMMY: C'est... très généreux.
JULIE: J'ai autant que Kirsten ?
NOTAIRE: Comme je l'ai dit, c'était l'intention de Caleb.
JULIE: Et c'est tout ce qui compte, n'est-ce pas ?
KIRSTEN: Qu'y a-t-il, M. Frankle ?
NOTAIRE: Après avoir étudier ses comptes, il est apparu que Caleb était fauché.
JULIE: Fauché ? C'est quoi, fauché ?
NOTAIRE: Caleb avait une série de prêts à forts taux d'intérêts, deux hypothèques sur la maison, des impôts rétroactifs.
SANDY: Et niveau affaires ?
NOTAIRE: Pourquoi vous croyez qu'il empruntait tant ? Il m'a demandé de vous donner ça.
KIRSTEN: Qu'est-ce que c'est ?
NOTAIRE: Une lettre personnelle. Il me l'a envoyée le jour de sa mort.
SANDY: Chérie ? Excusez-moi. Kirsten, où tu vas ?
JULIE: Et moi ? Où est ma lettre ? Vous dîtes que je n'ai rien ? Je n'y crois pas. Jimmy, fais quelque chose. Jimmy !
SANDY: Que fais-tu ?
KIRSTEN: J'aurais jamais du venir. Charlotte m'a dit que ça se produirait.
SANDY: Quoi ? Que s'est-il passé ?
KIRSTEN: Cette lettre, Sandy. C'est quoi à ton avis ?
SANDY: Je sais pas. Ouvrons la ensemble, on le saura.
KIRSTEN: Il l'a écrite après notre dispute, après lui avoir dit qu'il mourrait seul. Je lui ai dit que tous les problèmes que notre famille a eu et que mon alcoolisme étaient de sa faute. Tu peux imaginer ce qu'il m'a écrit en réponse ? Je ne peux pas être ici maintenant.
SANDY: Une minute. Chérie. Allez, attends. Kirsten, ne fais pas ça. Allez.
CHAMBRE DE MARISSA
RYAN: Salut.
MARISSA: Salut. Je pensais pas te voir aujourd'hui.
RYAN: Pourquoi ça ?
MARISSA: Parce que c'est plutôt déprimant par ici. Et je pensais que tu serais en colère après moi.
RYAN: Ce n'est pas le cas. Si quelqu'un comprend bien d'essayer de garder une famille ensemble...
MARISSA: Je n'ai pas envie que tu penses que je m'en vais. Enfin... je m'en vais, mais... Je ne te quitte pas.
RYAN: Ce qui est important maintenant, c'est qu'on a les meilleures 24 h de nos vies ensemble.
MARISSA: Vraiment ?
RYAN: Oui. Allez, viens. On va sur la jetée, on va voir Seth et Summer, prendre des frites et des milk-shakes noirs et blancs que Summer aime...
MARISSA: D'accord. Le restau est une bonne idée.
RESTAURANT
JULIE: Tu sais, Jimmy, quand j'y pense, je me suis forcée à aimer Caleb. Pas pour l'argent, mais pour la sécurité apportée par l'argent. Mais je ne suis jamais sentie en sécurité avec lui, comme je le suis avec toi. Désolée, mais c'est pas comme si on va être pauvre. Tu as ton affaire à Hawaii, et on va naviguer sur un bateau de 30 m. Aloha.
JIMMY: Mince, j'ai complètement oublié...
JULIE: Quoi ?
JIMMY: Un truc de dernière minute pour... le bateau.
JULIE: D'accord, on se voit à la maison alors ?
JIMMY: Tu sais, chérie... Ca porte malheur, de passer la nuit avec la mariée avant le mariage. On se voit ici demain. Ok ?
JULIE: Je savais pas que tu étais si traditionnel. D'accord. Je te vois demain.
JIMMY: Bye.
MAISON DE CHARLOTTE
CHARLOTTE: Allô ?
SANDY: Bonjour, Charlotte, Sandy Cohen.
CHARLOTTE: Sandy ! Bonjour.
SANDY: Est-ce que Kirsten est là ?
CHARLOTTE: Non, je l'attendais il y a plusieurs heures. Tout va bien ?
SANDY: Eh bien... je ne crois pas. Elle ne répond pas à son portable. Et si elle n'est pas avec vous... Je ne sais pas où elle est. Une idée ?
CHARLOTTE: Elle ne voulait pas venir aujourd'hui. Elle m'a dit à quelpoint elle avait peur. Elle avait peur que le stress la fasse rechuter. Mais elle ne voulait pas vous abandonner.
SANDY: Si vous avez des nouvelles, vous me le ferez savoir ?
CHARLOTTE: Bien sûr.
SANDY: Merci.
CAFE
SUMMER: C'était vraiment délicieux. Qui est fatigué ? Il est minuit ?
MARISSA: Il est 20h30.
SETH: J'ai dépassé l'heure d'aller au lit. On devrait y aller.
RYAN: A plus tard.
MARISSA: J'ai pas encore fini de manger. Vous avez quelque chose derrière la tête.
SUMMER: Quoi ? Non, pas du tout, mais on y va. On se voit au mariage.
SETH: Ryan, je te couvre.
RYAN: Il y a... un petit quelque chose. Tu me suis ?
PLAGE
MARISSA: Je regarde.
RYAN: Non.
MARISSA: Je peux voir.
RYAN: Non, non.
MARISSA: Allez, on est où ? J'ai peur, vraiment. Tu as fait tout ça ?
RYAN: J'ai eu de l'aide, mais... oui. Tu aimes ?
MARISSA: Oui, j'aime. Tu veux savoir à quel point ?
PORT
JIMMY: Salut, Don.
DON: Salut, Jimmy.
JIMMY: Vous êtes en avance.
DON: Vous avez mon argent ?
JIMMY: Pour être honnête... Il y a eu des complications inattendues. Je n'ai pas votre argent. Don.. allons, on est des gangsters, ou quoi ? Non, on est des êtres humains rationnels. On est deux types qui discutent ensemble.
DON: Je ne dis rien du tout. Jimmy, j'ai fini de parler. Montez dans la voiture.
JIMMY: La voiture... ? D'accord, allons faire un tour.
DON: Jimmy. Je suis désolé.
PLAGE
MARISSA: Arrête, attends. Désolée, mais je peux pas. Je dois y aller. Quoi ? T'allais même pas essayer de m'arrêter ?
RYAN: T'es pas marrante.
MARISSA: Je suis marrante.
RYAN: Dis moi... Tu es sûre de vouloir faire ça ? On a fait beaucoup, mais... Pas ça. Ca va rendre ton départ encore plus dur.
MARISSA: Je sais.
_______________
MARISSA: Allô !
BATEAU
MARISSA: Qu'y a-t-il ? Papa ? Mon Dieu.
JIMMY: Bonjour, chérie.
MARISSA: Que s'est-il passé ?
JIMMY: J'ai des ennuis... de gros ennuis. J'ai essayé réparer ça, mais j'ai pas pu. Je dois y aller, mais je peux pas t'emmener avec moi.
MARISSA: Papa.
JIMMY: Je suis un père horrible. Marissa...
MARISSA: Papa. Je sais pas quels genre d'ennuis tu as, mais... Si tu dois y aller, alors vas-y. Mais si tu pars, j'ai pas envie que tu reviennes. C'est trop dur de devoir dire adieu sans arrêts.
JIMMY: Attention... mes côtes.
MARISSA: Désolée. Je peux faire quelque chose ? Oui, tu peux... Tu peux donner ça à ta mère.
JIMMY: Je... Ca ne fais pas de différence, mais... Je l'aime vraiment.
RYAN: Viens, on va trouver ta mère.
MAISON DE CHARLOTTE
CHARLOTTE: Kirsten, Dieu merci.
FEMME: Mme Morgan ? Désolée de vous déranger.
CHARLOTTE: Qu'y a-t-il ?
FEMME: Je sais pas comment dire ça, mais... la famille qui détient cette maison a eu un changement de plans. Ils rentrent plus tôt que prévu. Demain, pour être précise.
CHARLOTTE: On avait un marché. Cette maison est à moi pour deux semaines de plus.
FEMME: Eh bien... ça serait le cas si votre chèque était passé, mais puisque ce n'est pas le cas... Si je vous faisais payer les 2 semaines et que vous faisiez vos valises ?
CHARLOTTE: Laissez-moi chercher du liquide.
FEMME: Vous pensez retourner à l'est ?
CHARLOTTE: Je pensais passer du temps à la plage en fait.
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Je suis à la maison.
SANDY: Dieu merci tu vas bien.
KIRSTEN: Je suis désolée de t'avoir fait peur. Je me suis fait peur à moi même, je crois.
SANDY: Où étais tu ?
KIRSTEN: Dans un motel sordide. Avec une bouteille de vodka. Mais je n'ai pas bu. Sandy, j'en ai marre de me cacher de ma vie. J'ai envie de la vivre de nouveau.
SANDY: Si ça devient compliqué... On fera le ménage ensemble.
KIRSTEN: Je peux pas le faire sans toi.
SANDY: Je suis là.
KIRSTEN: Ce sont des excuses. Oh, papa. Il faut qu'il soit mort pour être gentil.
RESTAURANT
JULIE: Te voila, chérie. Marissa, qu'y a-t-il ? Où est ton père ? Non. Non. Mon Dieu. Que vais-je faire ? Que va-t-on faire ?
MARISSA: Ca va aller. On va s'en sortir ensemble. Comme toujours.
HARBOR
SETH: Eh bien, Summer, notre première incursion dans la comédie musicale a été un franc succès.
SUMMER: Chéri... à ta place, je ne dirais plus jamais "incursion." Mais on a fait du bon boulot. Je vais prendre les torches dans la voiture.
SETH: Je vais rester ici et... déplacer les choses jusqu'à ton retour. Comme ça.
HESS: Seth Cohen. Ne bougez pas.
SETH: M. le CPE.
HESS: Je ne vous avais jamais pris pour un voleur.
SETH: Je n'ai rien volé. Je l'ai emprunté pour une très bonne raison. Mon père adore les comédies musicales. Vous devriez penser à ouvrir les auditions aux parents car son interprétation de "Some Enchanted Evening"... C'est magnifique.
HESS: Voleur et menteur.
SETH: D'accord, écoutez. J'ai emprunté un décor de théâtre que j'ai rapporté entier et j'ai l'intention de le remonter immédiatement, ok ? C'est un crime sans victimes.
HESS: C'est le principe de la chose. Intrusion, déplacer la propriété de l'école sans permission. Je suis le chef de la discipline. Je suis là pour donner des exemples.
SETH: Alors renvoyez moi. A la vitesse à laquelle vous allez, l'école sera vide pour Thanksgiving.
HESS: Je ne vais pas vous donner la satisfaction d'une réunion avec Ryan et Marissa. Je vais vous garder ici, avec moi.
SETH: Ca fait peur.
HESS: Un mois de retenue. A moins que peut-être... Vous voulez dénoncer votre partenaire. Car je sais que vous n'avez pas fait ça tout seul.
SETH: Vous voyez quelqu'un d'autre ici ? Je veux dire, c'est assezclair que j'ai agit seul.
HESS: Alors ça sera deux mois.
PLAGE
RYAN: Désolé pour ton père.
MARISSA: Oui... Il ne peut plus rester ici. Je ne suis pas en colère... J'ai juste un peu peur. Et maintenant ?
RYAN: Si on se serre les coudes tout ira bien. Ca marche ?
MARISSA: Ca marche.
MAISON DES COHEN
SETH: Et même si ça craint d'avoir 2 semaines de retenue...
RYAN: T'avais pas dit deux mois ?
SETH: Ca craint vraiment. Mais j'ai fait la 1ère chose courageuse dans ma vie. J'aurais pu donner Summer, mais je l'ai pas fait.
RYAN: Tu deviens un homme.
SETH: Salut papa. Quoi de neuf ?
KIRSTEN: Bonjour les garçons.
RYAN: Salut.
KIRSTEN: Salut. Ravie de te voir.
RYAN: Moi aussi.
SETH: T'es vraiment de retour ?
KIRSTEN: Oui, et je ne m'en irai plus jamais.
SETH: Tu m'as manqué.
KIRSTEN: Toi aussi.
SANDY: Quelqu'un a faim ?
SETH: Je meurs de faim.
RYAN: Moi, oui.
SETH: Je meurs de faim.
KIRSTEN: J'ai envie de manger. Allons manger. Allez. Viens. Alors... Ton grand-père est fauché.
SETH: Ryan et Marissa ne vont plus à l'école.
RYAN: Jimmy Cooper a encore quitté la ville.
SETH: J'ai pris deux mois de retenue.
SANDY: C'est la beauté de cette ville... il ne se passe jamais rien.