MAISON DES COHEN
TELEVISION: S'ils ne reviennent pas à la table de négociation,,,
SETH: Tu veux bien éteindre ?
RYAN: Seth.
SETH: Je dors.
RYAN: Ne me dis pas que t'as passé la nuit devant la TV.
SETH: J'ai juste regardé Darkman et HellboY et les deux premiers Matrixes. Matrices. C'est quoi le pluriel de Matrix ?
RYAN: Tiens. Café. Va te doucher. On a cours.
SETH: Je me suis douché hier.
RYAN: Non.
SETH: Je me suis douché avant-hier.
RYAN: Tu veux un bagel ?
SETH: Non.
RYAN: ll faut manger.
SETH: Mon corps me dira quand il aura faim.
RYAN: Et ton corps te dira quand te doucher ?
SETH: Tu ne vois pas ce qui se passe.
RYAN: Si, tu glandes depuis San Diego. Ca suffit.
SETH: Je glande pas. J'angoisse. C'est très différent.
RYAN: Vraiment ?
SETH: Glander, c'est tourner en rond, se taper des glaces, regarder VH1 . Mais angoisser, c'est plus MTV2. Pas de chichis. De la discipline. Pas de sommeil. Pas de nourriture.
RYAN: Pas de douche.
SETH: Attendre et se demander pendant des heures si Zach et Summer. . .
RYAN: Arrête.
SETH: l'ont fait à l'hôtel dans la chambre d'à côté.
RYAN: Et tu continues. lncroyable.
SETH: lls étaient dans la même chambre. Normal que je m'interroge.
RYAN: Tu peux passer ta vie à y penser. Tu sauras jamais.
SETH: Tu as raison. Bien sûr, tu as raison. De toute façon, je peux pas savoir. Si je demandais à Summer ?
RYAN: Quoi ?
SETH: ça m'est venu en regardant HellboY. ça me tue de ne pas savoir.
RYAN: Tu vas tomber raide mort si tu demandes. Tu ne peux pas. C'est glauque et ça ne te regarde pas.
SETH: T'as raison. Je ne sais pas ce qui m'a pris le manque de sommeil, sans doute. Je demanderai à Zach.
GENERIQUE
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
KIRSTEN: Tu as vu Seth ?
SANDY: Je l'ai senti. Effluves d'ado.
KIRSTEN: J'ai essayé de lui parler. ll m'a fait tout un sketch sur HellboY, un film.
SANDY: Encore une histoire de femmes.
KIRSTEN: ll n'y a que ça, en ce moment.
SANDY: Toujours pas prête à pardonner.
KIRSTEN: Eh bien. . .
SANDY: Je vais faire mes adieux à Max.
KIRSTEN: Tu veux que je t'accompagne ?
SANDY: En plus d'elle ? Je. . . Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
KIRSTEN: Max t'était cher. ll m'était cher aussi. Je veux assister aux obsèques.
SANDY: ll n'y en aura pas.
KIRSTEN: Quoi ?
SANDY: Rebecca n'y serait pas. Les flics l'attendraient. ll n'y aura que nous deux.
KIRSTEN: Vous deux ?
SANDY: Ecoute, je. . . Je sais. . . Je sais que c'est bizarre.
KIRSTEN: Plus que bizarre, Sandy.
SANDY: Je te demande d'attendre encore un peu.Je t'en prie.
KIRSTEN: Présente mes condoléances à Rebecca. Je vais voir pourquoi papa a appelé. Je pourrais l'aider avec son histoire de femme à lui.
NEWPORT GROUP
JULIE: Je ne me calmerai pas. C'est de ta faute. Tu as failli mourir ! Va voir un psy.
CALEB: Merci, Julie. ça suffit.
LINDSAY: Kirsten.
KIRSTEN: Lindsay.
LINDSAY: Salut. Caleb a appelé. ll m'a demandé de venir. Tu sais pourquoi ?
KIRSTEN: Non.
JULIE: Je suis ta femme.
KIRSTEN: Allons dans mon bureau. . .
CALEB: Lindsay. Kirsten. Venez. Merci d'être venues.
KIRSTEN: On repassera, papa.
CALEB: Ce n'est pas la peine. J'ai terminé avec Julie. Je vous ai demandé de venir pour vous dire. . . Si Lindsay accepte, bien sûr. Je veux officiellement l'adopter.
KIRSTEN: Mon Dieu.
KIRSTEN: Papa, c'est. . .
JULIE: Je ne sais pas quoi dire.
CALEB: Tu peux dire : ''Pourquoi maintenant ?'' C'est un peu rapide ?
JULIE: Oui.
CALEB: Eh bien, justement non. Ma crise cardiaque m'a fait comprendre que je n'étais pas immortel. Lindsay sera une héritière légale. Jamais dans le besoin.
JULIE: Je t'ai dit de me faire confiance. Je m'occuperai d'elle.Je t'ai vue.
CALEB: ll s'agit de bien plus que la sécurité financière. Tu m'as soutenu pendant ma maladie. A mon tour, maintenant. Je serais fier de pouvoir dire que je suis ton père.
LINDSAY: Je ne sais pas quoi dire.
CALEB: C'est une étape importante. Si tu acceptes, une petite fête me semble tout à fait indiquée. N'est-ce pas, Juju ?
JULIE: Excusez-moi, j'ai du travail. Bienvenue dans la famille.
HARBOR
SETH: Salut, mec.
ZACH: ça va, Seth ?
SETH: Bien. Fantastique. Dis, on n'a pas trop eu l'occasion de causer depuis San Diego. Ce serait cool de mettre les choses à plat.
ZACH: Ne t'inquiète pas. Toi, moi, Summer, ce projet de B.D. à trois, c'est pas une bonne idée.
SETH: Alors là, je t'approuve. Et comme ça, on peut rester amis.
ZACH: C'est ca.
SETH: Oui. Alors, vous deux. . . C'était bien, la suite du week-end ?
ZACH: Super.
SETH: Tant mieux. Oui. Laisse-moi deviner, quelques bons restos, une balade à l'aquarium, au zoo, peut-être. Un peu de sexe.
ZACH: Quoi ?
SETH: Quoi ? Ca veut dire oui ?
ZACH: Seth.
SETH: Tu peux le dire. Pas besoin de l'articuler. Cligne des yeux, si c'est oui.
ZACH: Tu fais quoi ?
SETH: Rien. La conversation.
ZACH: J'ai cru que tu voulais savoir si on avait fait l'amour à San Diego.
SETH: Jamais. C'est glauque. ça ne me regarde pas. Je ferais jamais ça.
ZACH: Bien.
SETH: Allez.
ZACH: J'ai cours.
SETH: Zach. Attends. . .
ZACH: Seth. Rentre et repose-toi. Sérieux.
JETEE
REBECCA: ll appréciait que tu essaies de m'aider. Maintenant qu'il est parti, ce n'est plus la peine.
SANDY: Je te défendrai dans ce dossier. Je rencontre un type du FBl demain. Les choses bougent. ll faut oublier le passé. Se concentrer sur l'avenir. Ce qui s'est passé, l'autre soir, ne se reproduira plus.
REBECCA: Je sais. Je comprends. ll voulait qu'on jette ses cendres à la mer.
SANDY: Eh bien. . . C'est un honneur pour Newport Beach.
REBECCA: Adieu, papa.
HARBOR
LINDSAY: Tu ne me croiras jamais. Mon père veut m'adopter.
RYAN: Quoi ?
LINDSAY: Oui. ll me l'a annoncé ce matin. C'est pas génial ?
RYAN: Si. C'est génial.
LINDSAY: Tu ne le penses pas.
RYAN: C'est un peu rapide.
LINDSAY: Je sais. ll dit lui-même qu'il y a encore beaucoup à faire. C'est si bon de sa part de vouloir me soutenir, d'annoncer à tout le monde qu'il est mon père. C'était extraordinaire.
RYAN: Oui. Julie était là ?
LINDSAY: ll fallait voir sa tête. Comme si je m'en prenais à son fric.
RYAN: Elle le pense.
LINDSAY: Tant pis. Ce n'est pas elle qui m'adopte.
RYAN: Evite d'en faire ton ennemie. J'en sais quelque chose.
LINDSAY: Je devrais refuser ?
RYAN: Je n'ai pas dit ça.
LINDSAY: Ryan, toute ma vie, j'ai rêvé de ce moment. Que je retrouvais mon père et qu'il voulait vraiment être mon père. C'est tout ce qui compte, non ? C'est important.
MAISON DES COHEN
FEMME: Mme Cohen ?
KIRSTEN: Oui. Que puis-je pour vous ?
FEMME: Agents Stonerock et Tudor du FBl. Vous avez une minute ?
BAITSHOP
ALEX: Tu n'as pas le droit de me surprendre.
MARISSA: Ah oui ? Et pourquoi ?
ALEX: Je pourrais me fâcher. Mes amies débarquent ce week-end. Je veux organiser une fête.
MARISSA: Très Newport, ma chère.
ALEX! Je me suis dit que ça te ferait plaisir d'inviter Summer.
MARISSA: Oui. Pourquoi pas.
ALEX: Tu ne lui as encore rien dit sur nous deux ?
MARISSA: Je voulais le faire.
ALEX: C'est. . . C'est ta meilleure amie. C'est pas grave. Tu le feras quand tu seras prête.
MARISSA: Je suis prête, OK ? C'est vrai, c'est ma meilleure amie. Je lui dis tout. Elle a intérêt à être super, ta fête.
MAISON DES COHEN
SANDY: On a des invités ? L'agent spécial Jill Stonerock. Le FBl.
KIRSTEN: On ne serait pas chez les Cohen sans la visite imprévue des forces de l'ordre.
SANDY: Tu leur as dit quoi ?
KIRSTEN: C'est un contre-interrogatoire ? J'ai dit que le Pr Bloom t'avait demandé de t'occuper de Rebecca.
SANDY: C'est tout ?
REBECCA: Tu veux savoir si je leur ai dit où elle se cachait ?
KIRSTEN: Je n'ai rien dit.
SANDY: Mon statut me protège. Mais toi, si tu retiens de l'information, tu peux être poursuivie.
KIRSTEN: Tu as surtout peur que j'en dise trop.
SANDY: Je n'ai pas à choisir entre toi et Rebecca.
KIRSTEN: Je crois que si. Et je crois que tu as choisi, Sandy.
NEWPORT GROUP
CALEB: J'ai beaucoup de travail.
JULIE: ll faut qu'on en parle.
CALEB: Si c'est pour l'adoption de Lindsay, ta position me semble claire.
JULIE: Je suis la seule à vouloir te protéger.
CALEB: Après l'infarctus, Lindsay est restée à mon chevet. Toi, tu bronzais à Nice.
JULIE: Tu m'en voudras jusqu'à la fin de mes jours. Mais je ne me tairai pas. D'abord, il faudrait refaire le test de paternité. La médecine. . .
CALEB: ll n'y a jamais eu de test.
JULIE: Quoi ?
CALEB: C'était inutile.
JULIE: Tu plaisantes.
CALEB: Tes motivations sont très claires.
JULIE: Après tout cet argent versé pendant des années sans preuve ? Je pensais que tu étais plus doué en affaires.
CALEB: Renee est honnête.
JULIE: Assez honnête pour avoir une aventure avec un homme marié ? Ecoute. Lindsay est sans doute ta fille. Mais avant de te lancer, tu as une responsabilité envers ta propre famille.
CALEB: Je vais y penser.
JULIE: C'est tout ce que je voulais.
CHAMBRE DE SUMMER
MARISSA: Tu m'as jamais raconté ton voyage à San Diego. Deux nuits à l'hôtel ?
SUMMER: Disons que le petit Zach est plein de surprises.
MARISSA: Je vois.
SUMMER: Je m'en veux d'être partie à la Saint-Valentin. C'est pas cool.
MARISSA: ça va. T'en fais pas. Je n'étais pas seule.
SUMMER: Quoi ? Tu m'as caché des choses ? Tu étais avec qui ?
MARISSA: Non, non, j'étais. . . J'étais avec ma mère, c'est tout.
SUMMER: Dis donc.
MARISSA: Tu fais quoi, demain soir ?
SUMMER: Rien, pourquoi ?
MARISSA: ll y a un truc. Je veux dire, une fête.
SUMMER: ll y a toujours des fêtes. Qui l'organise ?
MARISSA: Caleb.
SUMMER: Une fête chez Caleb. ça va être génial. On jouera aux cartes, on se fera un petit bingo.
MARISSA: J'aurais voulu que tu m'accompagnes.
SUMMER: Bien sûr. Désolée. C'est Zach. Oui. D'accord pour le Crab Shack. Je meurs de faim. Non, je n'ai pas vu Cohen. Pourquoi ? ll sent toujours un peu bizarre. Qu'est-ce que. . . ? Quoi ? ll t'a demandé quoi ? Bon sang. . . Oui, d'accord. Salut. Je mangerai plus tard. J'ai deux mots à dire à cet obsédé de Cohen.
JETEE
SANDY: Salut, Ross. Content de te voir. Merci d'être venu de L.A.
ROSS: Pas de quoi. Tout est bon pour s'échapper du bureau. Comment va Kirsten ?
SANDY: Ca va. Malgré sa conversation avec tes collègues.
ROSS: Tu crois que c'est moi ? Voyons. Tu voulais des infos sur Rebecca Bloom. ça a éveillé des soupçons.
SANDY: D'accord. Alors ?
ROSS: Même si elle se livre, si elle collabore, elle fera de la prison.
SANDY: Si je prouve qu'elle n'y était pas ?
ROSS: Un homme est mort. lls sont entrés dans le labo avec sa clef. Tu veux quoi ? Que le juge la laisse partir ? lmpossible. On peut se parler entre amis ?
SANDY: Nous sommes amis.
ROSS: J'ai bien bossé. Tu as eu une liaison avec Rebecca.
SANDY: Oui. ll y a plus de 20 ans.
ROSS: Exact. Une femme recherchée depuis 20 ans rencontre le chevalier qui va la sauver. Tu as une idée de ce que ça implique ?
SANDY: Bien sûr. J'étais très ami avec son père. Je lui dois beaucoup.
ROSS: Et ta famille ? Et Kirsten ? Tu ne connais pas cette femme. Elle peut te faire tomber.
SANDY: Merci de ton aide. Et laisse ma femme tranquille.
MAISON DE LINDSAY
JULIE: Bonjour. Renee ? La mère de Lindsay ? Julie Cooper-Nichol, la femme de Caleb.
RENEE: Je peux vous aider ?
JULIE: C'est plutôt moi. Au sujet de cette adoption. Je voulais vous informer. Caleb va vraisemblablement demander un test ADN.
RENEE: Quoi ?
JULIE: Personne ne suggère qu'il n'est pas le père. Vous l'auriez dit, non ? Depuis le temps qu'il verse cet argent. Sinon, ce serait de la fraude, n'est-ce pas ?
RENEE: Qu'insinuez-vous ?
JULIE: Rien. Rien du tout. Ecoutez, si vous avez peur que ce test affecte Lindsay, l'adoption n'est peut-être pas indiquée. Je suis sûre que vous saurez lui en parler.
RENEE: Merci du conseil. Et maintenant. . .
LINDSAY: Maman, qui est là ? Julie.
JULIE: Lindsay. Je discutais avec ta mère de la fête de demain soir. J'espère qu'elle viendra.
RENEE: Je tâcherai de venir.
JULIE: C'est ca. Bien, il faut que je file. A bientôt. Très sympathique, votre maison.
LINDSAY: On suspendra de l'ail, la prochaine fois.
RENEE: Absolument.
CHAMBRE DE SETH
SUMMER: T'as demandé à Zach si on avait fait l'amour ? ça va pas ?
SETH: Désolé ! C'est nul ! C'est complètement nul ! Arrête avec ce coussin !
SUMMER: Mais qu'est-ce qui t'arrive ?
SETH: Ce qui m'arrive ? Regarde-moi. Depuis San Diego, j'ai mangé 7 raisins secs et du maïlïs grillé Je ne me suis pas douché et j'ai dormi 4 heures en 5 nuits.
SUMMER: Cohen.
SETH: Quoi ?
SUMMER: Zach est mon petit ami. Pas toi. Cet aspect de ma vie ne te regarde pas.
SETH: Oui, je le sais. Je le sais. C'est bizarre, c'est glauque, je le sais et je suis désolé. Vraiment désolé.
SUMMER: Tant mieux. ll y a de quoi. Tu déchires tes dessins ?
SETH: Oui. Pourquoi pas ?
SUMMER: Je le dis seulement pour ceux qui vivent avec toi. Douche-toi, Cohen. J'ai pas couché avec Zach.
HOTEL
REBECCA: Je savais que je vous reverrais. Vous voulez entrer ?
KIRSTEN: Désolée pour votre père.
REBECCA: Merci. Sandy ne m'a pas dit que vous veniez.
KIRSTEN: Vous aimez mon mari ?
REBECCA: C'est direct. Sandy ne doit pas savoir que vous êtes ici.
KIRSTEN: Désolée, je. . .
REBECCA: Oui, je l'aime. Je l'ai toujours aimé.
KIRSTEN: C'est direct.
REBECCA: Si vous êtes venue me demander s'il s'est passé quelque chose, la réponse est non.
KIRSTEN: Je suis vraiment désolée pour tout ce que vous traversez. Vous, vous fuyiez, mais nous, on construisait une vie, une famille. Tout cela est menacé. A cause de vous. Demandez-vous ce que vous voulez qu'il sacrifie pour vous.
MAISON DES COHEN
RYAN: Mme Wheeler.
RENEE: Ryan, bonsoir. Kirsten ou Sandy sont là ?
RYAN: Non. Mais vous pouvez les attendre. . .
RENEE: En fait, c'est toi que je voulais voir. ll faut persuader Lindsay de renoncer à l'adoption.
RYAN: Quoi ?
RENEE: Elle ne veut pas m'écouter. Elle croit que je suis jalouse. On s'est disputées. On ne se dispute jamais. Parle-lui. . .
RYAN: Et elle m'écouterait ?
RENEE: Elle a confiance en toi. Tu connais Caleb. Tu sais comment il est.
RYAN: Je ne sais pas. C'est vrai, pour Caleb. Mais il a tellement changé depuis son attaque. Lindsay en a tellement envie. Où est le problème ?
RENEE: Si elle accepte, Caleb exigera un test ADN.
RYAN: Lindsay le sait ?
RENEE: Pas encore. J'aime ma fille, Ryan. Et je. . . Je ne regrette absolument rien, mais. . . Elle ne doit pas faire ce test.
RYAN: Est-ce que. . . Caleb est le. . . ?
RENEE: ll. . . Je ne sais vraiment pas.
NEWPORT GROUP
CALEB: Merci d'être venu.
SANDY: Je ne sais pas, Cal. Vous retrouver un dimanche dans un bureau désert. C'est suspect.
CALEB: C'est pour une affaire privée.
SANDY: Qui veut vous arrêter, cette fois ? Les Stups ? L'lmmigration ? Les gardes forestiers ? Vous avez chassé l'élan à Yosemite ?
CALEB: Que savez-vous sur la procédure de test ADN ?
SANDY: Non. La fête est dans 8 heures.
CALEB: On n'aura pas les papiers avant 2 semaines. Ca ira.
SANDY: Vous n'avez pas fait de test pendant la grossesse ?
CALEB: Non. C'était une aventure. Mon mariage vacillait. Je ne voulais pas de trace de cette infidélité.
SANDY: ça fait 17 ans que vous payez. Vous voulez des preuves le jour où vous l'annoncez ? Vous avez pensé à Lindsay ?
CALEB: Elle voudra connaître la vérité.
SANDY: Elle veut avoir un père. Pas des résultats d'analyse. Ma recommandation d'avocat, la voici : faites le test. Vous êtes riche, vous avez une famille. Ne pas le faire serait irresponsable. Mais en tant que père, demandez-vous plutôt si vous l'aimez. Parce qu'il n'y a que ça qui compte.
MAISON ALEX
ALEX: Salut !
MARISSA: Je sais, tu ne m'attendais pas si tôt. . . Qui est-ce ?
ALEX: On a commencé plus tôt. Je ne les attendais pas avant ce soir, mais. . . Je vous présente Marissa.
FILLES: Salut.
ALEX: Entre. Je t'offre à boire.
MARISSA: Je ne peux pas rester.
ALEX: Qu'est-ce que tu racontes ?
MARISSA: Je suis passée dire bonjour. Je rappellerai plus tard. Ravie de vous connaître.
ALEX: Marissa ! Qu'est-ce que tu fais ? Reste.
MARISSA: lmpossible. Je suis déjà en retard.
ALEX: Tu reviens tout à l'heure ? Je veux te présenter mes copines. ça, ça ne compte pas.
MARISSA: J'essaierai, mais Caleb organise une fête à la maison. . .
ALEX: Tu me laisses tomber pour Caleb ?
MARISSA: ll n'y a pas que Caleb. Ma mère y sera aussi.
ALEX: Tu veux dire Caleb et ta mère ? Ecoute, si tu as paniqué, je peux comprendre. ll faut me le dire. Mais traîner avec tes parents, c'est pas toi.
MARISSA: Je ne resterai pas longtemps. J'y vais. Je leur fais plaisir. lls ne pourront rien dire quand je viendrai te voir.
ALEX: Amuse-toi bien. Salue Caleb et Julie de ma part.
CAFE
SETH: Zach, salut. Par ici. Merci d'être venu.
ZACH: Pas de problème.
SETH: Excuse-moi, mais je crève de faim.
ZACH: On dirait que ça va mieux.
SETH: Oui, ça va. Je voulais m'excuser pour l'autre jour, OK ? J'étais à côté de mes baskets.
ZACH: ça va. Je t'en veux pas. Ecoute, on n'a pas fait l'amour à San Diego. . .
SETH: On ne devrait pas parler de ça.
ZACH: Je sais, je voulais. . . ça m'a fait réfléchir, l'autre jour. Et tu sais, on était là tous les deux. Dans un hôtel le jour de la Saint-Valentin. Ca devait être le moment idéal. Mais j'ai reculé. Et je sais pourquoi. C'est ce ''pas de sexe avant le mariage'' . Pourtant, la religion, c'est pas trop mon truc. Mais j'ai toujours cru en ça.
SETH: Je croyais que toi et ta prof. . .
ZACH: J'ai jamais dit qu'on avait fait l'amour. J'avais 14 ans, elle 30.
ZACH: Mais tu sais, Seth, tu m'as permis de comprendre que c'est pas le mariage que j'attends. J'attends le moment idéal. L'harmonie entre le lieu et la fille.
SETH: Oh, oui, l'harmonie. Je comprends.
ZACH: La chambre d'hôtel était bien à San Diego, mais une villa en Toscane. . . C'est plutôt parfait.
SETH: Génial. T'es en train de me dire que quand vous irez en ltalie, l'harmonie sera parfaite.
ZACH: Je veux être franc avec toi, Seth. Comme ça, tu te fais le bon cinéma. Si tu veux me flanquer un coup de poing, pas de problème.
SETH: Bon appétit. ll y a un film sur VH1 . Best Week Ever, je crois.
JETEE
RYAN: Merci d'être venue.
LINDSAY: Oui. J'étais contente de pouvoir m'échapper. Je me suis disputée avec maman. Je vais me préparer pour la fête chez papa. Ca va ?
RYAN: Je voulais te parler un peu, avant tout ca. Tu es sûre que l'adoption est une bonne idée ?
LINDSAY: Quoi ?
RYAN: Maintenant ? Je sais. Caleb semble avoir changé. Je te l'ai déjà dit. Mais c'est trop rapide.
LINDSAY: Génial. D'abord maman, ensuite, toi. Qu'est-ce que vous avez tous ? C'est mon père. ll veut m'adopter.
RYAN: Donne-toi plus de temps.
LINDSAY: Pourquoi ? Pour qu'on joue au bowling ? Qu'on s'organise des pique-niques ? ça fait 17 ans que j'attends.
RYAN: J'ai compris. Sauf que. . . C'est trop rapide.
LINDSAY: Je ne connais pas Caleb. Julie est un monstre. Je sais tout ca. ll y a autre chose ? On me cache quoi ?
RYAN: Lindsay.
LINDSAY: Tu sais, c'est le jour le plus important de ma vie. Et je ne veux voir à la fête que ceux qui me soutiennent. Je t'y verrai peut-être.
VILLA DE JULIE
FEMME: Alors, c'est quoi, ce mystère ? Pourquoi sommes-nous là ?
CALEB: Si je vous le disais, ce ne serait plus un mystère. Excusez-moi.
JULIE: Va chercher un autre verre de champagne. ll y a peu de chance que la nouvelle soit déjà sur lnternet.
_________________________
LINDSAY: Curieux, les gens ne savent pas pourquoi ils sont là.
KIRSTEN: C'est typique de papa. ll aime les annonces surprises. Je n'ai pas vu ta mère.
LINDSAY: Elle ne vient pas.
KIRSTEN: ll y a un problème ?
CALEB: Kirsten, tu as vu Sandy ?
KIRSTEN: Non, pas encore. ll vient avec les garçons. Pourquoi ?
CALEB: On doit discuter, tous les deux. Affaires.
LINDSAY: C'est une belle fête.
CALEB: Merci. Amusez-vous.
KIRSTEN: Tout le monde est un peu nerveux.
HOTEL
SANDY: Rebecca ? Je t'ai apporté du chinois.
MAISON DES COHEN
SETH: Qu'est-ce que je croyais ? Que Summer lui avait dit : ''Je peux pas. J'aime Seth. ''
RYAN: C'était pas ça ?
SETH: Question rhétorique. Merci.
RYAN: Viens à la fête. ça te changera.
SETH: De Summer et Zach allant en Toscane pour faire l'amour et s'aimer encore plus que maintenant ?
RYAN: Si je restais ? On pourrait glander.
SETH: Tu dois y aller.
RYAN: Lindsay ne veut pas m'y voir.
SETH: Mais si. Et tu sais, ça va mieux. Vraiment. J'ai compris que Summer et moi, c'était fini. Je décompresse.
RYAN: Tu devrais pas en parler à Summer ?
SETH: Surtout pas. La dernière fois, elle a failli me décapiter avec mon coussin.
RYAN: Je veux dire, vraiment rompre.
SETH: Non. C'est ringard. Je crois plus à l'amour déclaré non réciproque. D'accord. Je vais lui parler. Si je ne reviens pas vivant, ce sera ta faute. Mon sang. Sur tes mains.
RYAN: Faut que j'y aille.
SETH: Ce sera indélébile. Sur tes mains.
CHAMBRE DE MARISSA
MARISSA: Entre !
SUMMER: Te voilà ! Tu invites des gens à une fête et tu te caches ?
MARISSA: Désolée. Je ne peux pas. Et Zach ?
SUMMER: Je ne sais pas. Au confessionnal ?
MARISSA: Qu'est-ce qu'il y a ?
SUMMER: Tu sais quand j'ai dit que Zach était plein de surprises ? Pour lui, il faut attendre d'être marié pour coucher.
MARISSA: Quoi ?
SUMMER: Oui. Sauf qu'on dirait qu'il ait changé d'idée. Devine qui va en Toscane la semaine prochaine ? Génial, non ?
MARISSA: C'est ce que tu voulais.
SUMMER: Je le voulais. Mais juste au moment où on allait. . . Une petite voix dans ma tête. . .
MARISSA: Seth ?
SUMMER: J'arrivais pas à m'en débarrasser. Et Zach n'a pas voulu faire l'amour et j'avais pas envie d'en parler. Je lui ai fait croire que j'avais toujours envie. Et maintenant. . .
MARISSA: Ecoute. Dis-lui que tu ne veux plus. ll comprendra.
SUMMER: Je sais. Je devrais lui faire confiance. ll mérite au moins ça, non ? N'est-ce pas ?
MARISSA: Je sors avec Alex.
SUMMER: Quoi ?
MARISSA: Alex et moi. On est ensemble.
SUMMER: Quoi ?
MARISSA: Depuis deux semaines.
SUMMER: Alex ? L'Alex de Seth ? Alex au féminin ?
SUMMER: Oui. Qui est au courant ?
MARISSA: Seulement toi.
SUMMER: Toi et Alex. . . Tu es. . . ? Tu es. . . ?
MARISSA: Non. Je ne sais pas. C'était. . . Je l'aime beaucoup.
SUMMER: Elle est plutôt sexy.
MARISSA: Ne te sens pas obligée de dire quoi que ce soit. J'avais vraiment besoin de te le dire. Tu es toujours mon amie ?
SUMMER: Bien sûr. Viens là. ça ne t'excite pas, j'espère ?
VILLA DE JULIE
RYAN: Mme Wheeler ? Que faites-vous ici ?
RENEE: ll faut que je lui dise.
RYAN: D'accord. Je vais la chercher. Je l'amène. Ce sera plus discret.
_______________
LINDSAY: Tu es venu.
RYAN: Evidemment.
LINDSAY: On est près de la piscine.
RYAN: Bien. Ecoute, peux-tu. . . ? Tu viens avec moi dans l'entrée ?
LINDSAY: Quoi ?
RYAN: C'est ta mère. Elle est là. Elle veut te parler.
LINDSAY: Tu fais équipe avec ma mère, maintenant ?
RYAN: Elle est contrariée.
LINDSAY: Puisque tu livres les messages, dis-lui de ma part que dans quelques minutes, mon père annoncera qu'il m'adopte. Et j'aimerais bien qu'elle soit là. Sinon, j'aurai au moins un parent qui me soutient.
RYAN: Tu ne peux pas. . . Tu ne peux pas le laisser t'adopter.
LINDSAY: Quoi ?
RYAN: C'est peut-être pas ton père.
LINDSAY: Quoi ?
RYAN: Ta mère me l'a dit hier. Je ne savais pas comment te le dire.
LINDSAY: C'est pas vrai.
RYAN: Je suis désolé. Lindsay. . .
LINDSAY: Arrête. Pourquoi tu fais ça ?
_________________
SANDY: Bonsoir, tout le monde. Je vous l'enlève quelques secondes.
KIRSTEN: A tout à l'heure. Tout va bien ?
SANDY: A toi de me le dire. Rebecca est partie. Tu lui as dit quoi, au juste ?
KIRSTEN: Quoi ?
SANDY: Tu es allée la voir. Qu'est-ce que tu lui as dit ?
KIRSTEN: Ce n'est pas le moment.
SANDY: ''Sandy, j'ai parlé à Kirsten. Je ne veux pas mettre ta famille en danger. ''
SANDY: C'est très grave.
KIRSTEN: Ce n'est pas moi, la responsable. ll fallait lui trouver un autre avocat. Tu n'as pas voulu.
SANDY: J'essayais de l'aider. Qu'est-ce que tu lui as dit ?
KIRSTEN: Je lui ai demandé si elle t'aimait. Elle a répondu oui. Tu le savais. Tout ce temps, tu le savais.
SANDY: Qu'elle m'aime, c'est son problème. Moi, je ne l'aime pas.
KIRSTEN: Tu me demandes de te croire. De te faire confiance. Tu me fais confiance ?
SANDY: En ce moment, je n'en suis pas sûr.
KIRSTEN: Alors, on a de très gros problèmes.
__________________
LINDSAY: Désolée, je te cherchais.
CALEB: Assieds-toi.
LINDSAY: J'ai pensé que ce serait sympa de l'annoncer maintenant Pour. . . Pour que ce soit fini. C'est-à-dire. . . ça va toujours, n'est-ce pas ?
CALEB: Lindsay, assieds-toi, je te prie.
LINDSAY: Ou alors. . . On attend un peu. Et ça. . . Ca va aussi.
CALEB: Je sais ce que ce jour peut représenter pour toi. Mais j'ai réfléchi. ll serait préférable pour tout le monde que nous retardions cette adoption.
LINDSAY: Quoi ? Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ?
CALEB: Rien. Mais pour un homme dans ma situation, il est souhaitable que nous fassions des tests, pour être sûrs.
LINDSAY: Je ne serais pas votre fille ? Vous avez parlé à maman ?
CALEB: Calme-toi.
LINDSAY: Elle ne vous connaît pas comme moi. Elle fera tout pour l'empêcher.
CALEB: Tu as mal compris. Je ne renonce pas à t'adopter. Mais je pense qu'il faut prendre ses précautions. Je veux le faire. Pour le bien de tous.
LINDSAY: Ce sera inutile. Mon vrai père ne m'aurait jamais traitée comme ça.
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JULIE: Chéri. Reste ici. Je m'occupe de tout.
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JULIE: Puis-je vous demander votre attention ? Merci. Vous voulez tous savoir pourquoi nous avons organisé cette fête. Je suis heureuse d'annoncer que le Groupe Newport, que je dirige, est sur le point de lancer un tout nouveau magazine. Newport Living : tout sur les évènements et la mode d'Orange County, avec la collaboration du personnel, c'est-à-dire. . . moi. Merci. Merci d'être venus.
MAISON ALEX
MARISSA: Où est tout le monde ?
ALEX: Je n'étais pas d'humeur à faire la fête. Les filles sont sorties. C'était comment, chez Caleb ?
MARISSA: Assez affreux. Ecoute, j'ai paniqué.
ALEX: Je sais.
MARISSA: Je voulais en parler à Summer. J'ai pas pu. Je suis passée te voir pour t'en parler.
ALEX: Et tu as paniqué encore plus.
MARISSA: Si je ne peux pas le dire à ma meilleure amie, je ne suis peut-être pas prête.
ALEX: Alors, tu es venue rompre ?
MARISSA: Non. Je lui ai dit.
ALEX: Attends. Tu l'as dit à Summer ?
MARISSA: Où sont tes amies ?
ALEX: Sérieux ?
MARISSA: Tu veux toujours me les présenter, non ?
CHAMBRE DE SUMMER
TELEVISION: C'est comme les oies, Elles filent vers le nord en hiver,
SUMMER: C'est vrai.
TELEVISION: Qu'est-ce que tu racontes ? Tu n 'iras nulle part,
SUMMER: Quoi ?
TELEVISION: Façon de parler, ll n 'est pas naturel d'attendre,,,
SUMMER: Qu'est-ce que tu fais là ? Je t'avais dit de te doucher.
SETH: Je voulais que tu me voies une dernière fois dans cet état, parce que c'est la dernière fois.
SUMMER: Vraiment ? Promis ?
SETH: Promis. J'avais l'impression qu'il restait quelque chose. Maintenant, je sais que c'est Zach qui ne voulait pas faire l'amour. J'ai souffert pour rien. Amuse-toi, en ltalie. Prends du bon temps. ça ne me gêne pas. Nous deux, c'est fini.
SUMMER: Bien. Je crois que c'est ce qu'il y a de mieux pour tous les deux.
SETH: Moi aussi, c'est pour ça que je suis venu. Je voulais te le dire.
SUMMER: C'est bien. Je partirai en sachant que ça ne te gêne pas.
SETH: Oui, ça va. On se quitte bons amis. C'est bien. Chouette.
SUMMER: A un de ces quatre, Cohen.
SETH: Oui. Bien. A un de ces quatre, Summer. Envoie une carte postale.
MAISON DES COHEN
SANDY: Votre mère est là ? Vous regardez quoi ?
SETH: HellboY,
SANDY: ça parle de quoi ?
RYAN: Hellboy a été adopté par un savant qui veut en faire un héros.
SETH: Mais son rôle, c'est plutôt d'ouvrir les portes de l'enfer. ll essaie d'être bon, mais il finit par tout détruire.
SANDY: C'est mon genre de héros. Alors. . . comment était la soirée ?
SETH: Nulle. Summer me déteste.
SANDY: La tienne ?
RYAN: Lindsay me déteste.
SANDY: ça vous dit, du chinois ? Pour calmer le jeu.
SETH: Je ne peux pas. C'est. . .
SANDY: Moi non plus.
Fait par 8thArt