CUISINE DES COHEN
SETH: Je ne te savais pas si romantique.
RYAN: Les fleurs étaient là avant moi.
SETH: La Saint-Valentin, c'est demain.
SANDY: On commence plus tôt, cette année. Ta mère en a besoin, avec ton grand-père à l'hôpital.
SETH: Et avec toi qui travailles autant, dernièrement.
SANDY: Donnez-moi un coup de main. Allez chercher le reste.
SETH: ll y a d'autres fleurs ? C'est du matraquage.
RYAN: Tes parents ne rigolent pas avec la Saint-Valentin.
SETH: J'espère que j'y survivrai.
RYAN: Tu souffres de ta rupture avec Alex.
SETH: Non. C'est de la rigolade, comparé à ce que je vis en ce moment. Summer est de retour.
RYAN: Quoi ?
SETH: Je ne l'ai pas voulu. L'univers en a décidé autrement.
RYAN: L'univers ?
SETH: Pourquoi dois-je aller à San Diego le jour de l'anniversaire de notre tête-à-tête amoureux ou de notre pas de deux ?
RYAN: Evite le ménage à trois, vu que tu vas à San Diego avec Zach, son copain.
SETH: Et mon ami.
RYAN: Oui.
SETH: Je ne veux pas y aller. Je ne veux pas m'approcher de Summer. Mais l'univers en a décidé autrement.
RYAN: C'est ca.
SETH: ça ne devrait pas poser problème.
RYAN: Summer et toi êtes redevenus amis, non ?
SETH: J'aurais un peu plus confiance en cela s'il ne s'était rien passé entre Summer et moi.
RYAN: Vous vous êtes embrassés ?
SETH: Non, mais nos nez se sont effleurés. Et c'était vraiment très sensuel, je t'assure. On a fait l'amour avec nos nez. Que faire ?
RYAN: Je vais te le dire. Tu vas aller à San Diego avec ton amie Summer et son copain Zach et tu te tiendras à carreau. Rien ne doit arriver. Compris ?
SETH: Je n'ai pas de cœur. Je déteste la Saint-Valentin.
SANDY: Tu es bien mon fils. Et toi et Lindsay ?
RYAN: On fait une pause pour qu'elle apprenne à connaître son père.
SETH: Tu lui offres donc mon grand-père ?
RYAN: Oui. C'est nul, non ?
SETH: Papa, tu peux intervenir ? Aide un ami. Ce type a de supers idées cadeaux.
SANDY: J'espère avoir appris quelque chose, après 20 ans passés avec ta mère.
RYAN: C'est sa fête préférée.
SETH: Oui. Elle doit se préparer pour cette journée si particulière.
SANDY: Tiens, voilà ma valentine.
SETH: Je ne suis pas le seul à avoir des problèmes avec l'univers.
GENERIQUE
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
SANDY: Je crois avoir compris ce qui ne va pas. Je peux t'expliquer.
KIRSTEN: Tu m'as menti, Sandy.
SANDY: Non.
KIRSTEN: Tu m'as dit que Rebecca était morte.
SANDY: Je le pensais à ce moment-là.
KIRSTEN: Je l'ai vue à ton bureau.
SANDY: Tu l'as vue.
KIRSTEN: Je suis rentrée, on a dîné et tu ne m'as rien dit.
SANDY: On l'accuse d'un grave délit. Je ne voulais pas que tu sois impliquée.
KIRSTEN: Je m'en moque, je te parle de notre mariage, c'est plus important.
SANDY: Je croyais bien faire. Elle est innocente et c'est ma cliente.
KIRSTEN: Elle n'est pas que ça. Tu l'aimais, ne dis pas que ce n'est pas compliqué.
SANDY: Evidemment, que c'est compliqué. Ecoute. ll ne se passe rien entre nous. Ne nous disputons pas. Demain, c'est la Saint-Valentin.
MAISON DE LINDSAY
RYAN: Joyeuse veille de Saint-Valentin.
LINDSAY: Je croyais qu'on devait faire une pause. Ce n'est pas un peu contradictoire ?
RYAN: Je n'avais pas réalisé que c'était bientôt la Saint-Valentin.
LINDSAY: Tu ne veux pas être seul ce jour-là. C'est chou.
RYAN: Alors ? On fait une pause dans la pause ?
LINDSAY: Bon. Si tu fais quelque chose pour moi.
RYAN: Tout ce que tu voudras.
LINDSAY: Va t'excuser auprès de Caleb.
RYAN: Sauf ca.
LINDSAY: Je ne dis pas que c'était de ta faute. Je vais passer du temps avec lui pendant sa convalescence. Si vous vous disputez constamment, ce sera très gênant.
RYAN: Si je m'excuse, on passe la Saint-Valentin ensemble ? Cal et moi. J'en serai ravi.
CHAMBRE DE SUMMER
SUMMER: Zach ? Cohen, tu es en avance.
SETH: Je voulais te voir avant que Zach n'arrive, pour qu'on s'explique.
SUMMER: Tu veux me parler ?
SETH: Et toi ? Quoi ?
SUMMER: C'est toi qui es venu.
SETH: Je sais. Je voulais m'assurer que tu t'étais habillée chaudement. C'est le cas.
SUMMER: J'aimerais te demander quelque chose.
SETH: Ah oui ?
SUMMER: Oui. Elles ne sont pas trop voyantes ? Je veux faire bonne impression.
SETH: C'est parfait. Ecoute, je sais que le fait de travailler tous les trois peut sembler un peu insolite. Et je voulais te dire que si jamais ça devenait trop dur pour toi. . .
SUMMER: Ton disque est rayé. ça va bien, je veux juste que ça marche. Cette B.D. compte beaucoup pour moi. C'est si dur à croire ?
ZACH: Vous êtes prêts ?
SUMMER: Tu connais le chemin ?
ZACH: J'ai une carte et des en-cas.
SETH: J'ai oublié les en-cas.
ZACH: On y va.
SUMMER: Allez.
SETH: J'arrive.
SUMMER: Bouge-toi. San Diego n'est pas à côté.
HOPITAL
CALEB: La porte est à 3 mètres, faut-il vraiment qu'on m'humilie ?
KIRSTEN: Sois aimable, tu te passeras du fauteuil à la maison.
LINDSAY: D'ailleurs, je t'ai apporté un petit quelque chose.
CALEB: C'est gentil. Un Mad Libs.
KIRSTEN: J'adorais ça, quand j'étais petite.
CALEB: J'espère que tu pourras m'apprendre les règles du jeu. Julie parcourt toujours l'Europe. J'ai la maison pour moi tout seul.
KIRSTEN: Où est passée Marissa ?
CALEB: Elle s'en moque. Elle traîne toujours avec sa copine tatouée.
LINDSAY: Si tu veux de la compagnie, Ryan voulait venir te voir.
CALEB: Je l'ai assez vu.
KIRSTEN: Lindsay, va donc dire au chauffeur qu'il amène la voiture.
LINDSAY: J'y vais.
KIRSTEN: Lindsay et toi, vous faites des progrès.
CALEB: Je regrette d'être arrivé si tard dans sa vie.
LINDSAY: Tu sais comment te racheter ? Réconcilie-toi avec Ryan.
CALEB: Qu'est-ce que vous lui trouvez ?
KIRSTEN: Papa.
CALEB: D'accord. Lindsay, on peut jouer à trois, à Mad Libs ?
LINDSAY: Bien sûr, pourquoi ?
CALEB: Je me suis dit qu'on pourrait inviter Ryan à se joindre à nous. ll paraît qu'il est plutôt fort en grammaire.
LINDSAY: Bien sûr, je vais l'appeler.
VOITURE
SUMMER: Les sœurs Olsen chantent ?
ZACH: Tu n'aimes pas ?
SUMMER: Non.
SETH: Si elle n'aime pas ta musique, elle t'enverra dans le décor.
SUMMER: Cohen, c'était de ta faute. ll s'est planté dans un fossé en allant à Tijuana.
ZACH: Vous êtes allés à TJ ?
SETH: On est tombés en panne.
SUMMER: On a dû passer la nuit dans un hôtel crasseux. C'était dégoûtant.
SETH: C'était pas si horrible.
SUMMER: Allons, Cohen, le lit était recouvert de poils frisés.
SETH: Pourtant, tu m'as supplié pour que je te fasse une place.
ZACH: Qui a gagné ? Qui a eu le lit ?
SETH: Je ne sais plus.
SUMMER: Je ne me rappelle plus.
VILLA DE JULIE
JULIE: Merci. Je suis rentrée. ll y a quelqu'un ? Je suis rentrée. Comment va le palpitant ?
CALEB: ll palpite. Je ne t'attendais pas si tôt.
JULIE: J'ai annulé mon séjour à Nice pour venir te tenir compagnie. Mais je vois que tu te débrouilles très bien sans moi.
LINDSAY: Bonjour, Julie.
JULIE: Lindsay, bonjour.
CALEB: Lindsay a préparé à déjeuner. Des sandwiches au thon.
LINDSAY: Vous en voulez ?
JULIE: Non, merci. C'est bon de voir que vous vous êtes rapprochés depuis mon départ.
CALEB: Juju, avec Lindsay, nous jouons à Mad Libs. Tu peux aller te rafraîchir.
JULIE: J'ai compris. Fais comme chez toi. La casa de Caleb es su casa.
CALEB: Bon, un nom pluriel.
CHAMBRE DE MARISSA
JULIE: Marissa ? Chérie, il est 13 heures !
MARISSA: Sors, maman, je dors.
JULIE: Ton beau-père et toi, vous savez accueillir.
MARISSA: Qu'est-ce que tu veux ?
JULIE: Juste dire bonjour à ma fille. Et te donner ca. C'est une pochette Chanel. Toutes les filles en ont, à Paris.
MARISSA: Merci, tu peux la laisser sur la commode.
JULIE: Marissa ? Tu sais, pendant que j'étais en Europe, je me suis posé des questions.
MARISSA: J'espère que tu n'as pas trop souffert.
JULIE: Je te parle. Je sais que tu m'en veux.
MARISSA: Non, tu crois ?
JULIE: Tu as tes raisons, mais il est temps d'oublier le passé. On devrait redevenir amies. Allons dîner ensemble.
MARISSA: Merci, mais ça ne prend pas.
JULIE: Je te confisque ton BlackBerry.
MARISSA: OK.
JULIE: Et ton téléphone portable.
MARISSA: Tu ne peux pas me faire ça.
JULIE: Trop tard. Tu vas jeter les meubles dans la piscine ?
MARISSA: Tu veux qu'on devienne amies et tu me fais du chantage ? Bien joué, maman. On se voit ce soir.
HOTEL
REBECCA: C'est joli.
SANDY: C'est mieux que mon bureau.
REBECCA: Ton bureau était très bien, j'aurais préféré éviter d'y croiser Kirsten. Elle doit t'en vouloir.
SANDY: Elle s'est vengée sur mes roses, ce matin. Je sais que je te complique la vie, en ce moment.
REBECCA: Pour te remercier, j'ai un cadeau de Saint-Valentin pour toi. Je n'ai pas pu résister en le voyant.
SANDY: Gandhi. A chaque fois que je le vois, je te revois en train de ronfler à côté de moi.
REBECCA: Le film est très long.
SANDY: C'était notre 1 er rendez-vous.
REBECCA: C'était un très mauvais choix.
SANDY: Tu as raison.
REBECCA: Bon, je connais ce regard, tu veux qu'on parle.
SANDY: Ecoute-moi. Je ne suis pas un spécialiste de ce genre d'affaires. Un autre avocat. . .
REBECCA: ça serait néfaste pour ton mariage.
SANDY: Oui.
REBECCA: Je vois.
SANDY: Tu veux régler cette affaire et moi aussi.
REBECCA: Mais si on passe du temps ensemble à étudier mon cas et à en discuter jusqu'au petit matin. . .
SANDY: Parfois, je me dis que mon couple est solide comme un roc. Je ne veux pas le mettre à l'épreuve.
REBECCA: J'aurais dû m'en douter, venant de toi, Sandy Cohen. Tu fais toujours le bon choix.
SANDY: Je vais te trouver de bons avocats. Tu vas t'en sortir.
REBECCA: J'aurais aimé traverser cette épreuve avec toi.
SANDY: Eh bien. . . Attention à ce que tu souhaites.
JARDIN DES COHEN
SANDY: Salut, toi. Comment va ton père ?
KIRSTEN: Ca va.
SANDY: Et toi ?
KIRSTEN: Toujours pareil. On a appelé pour vérifier que tu séjournais bien à l'hôtel de Playa del Rey.
SANDY: C'est pour que Rebecca n'ait plus à séjourner dans mon bureau.
KIRSTEN: Je sais que tu es impliqué dans cette affaire et si tu veux t'occuper d'elle, je ne m'interposerai pas.
SANDY: Je ne serai pas son avocat.
KIRSTEN: Pas à cause de moi.
SANDY: Je sais qu'il ne faut pas chercher ma femme le jour de la Saint-Valentin.
KIRSTEN: Sandy.
SANDY: Tu ne m'as pas forcé la main.
KIRSTEN: C'est peut-être égoïste, mais ça me fait plaisir.
SANDY: Tant mieux. Fais quelque chose pour moi, trouve un restaurant qui ait encore de la place pour demain. On ne va pas manger des plats à emporter.
KIRSTEN: Qu'est-ce qui te tente ?
SANDY: Une vue sur l'océan avec un menu au prix exorbitant. Les Arches.
KIRSTEN: Parfait. Je vais les appeler.
BAITSHOP
MARISSA: C'est la dernière affiche. On fait des photocopies ?
ALEX: Tu n'es pas obligée de m'aider.
MARISSA: Ca me fait une excuse pour sortir de chez moi. Ma mère est rentrée depuis 3 heures et elle me rend déjà dingue.
ALEX: Ma mère me rendait dingue aussi. Un jour, j'ai décidé de ne plus m'en faire.
MARISSA: Si seulement c'était aussi simple.
ALEX: Quand ma mère invoque Satan, je respire à fond, je compte jusqu'à 3 et je souris en disant : ''Super, maman, je vais y réfléchir. ''
MARISSA: Ca marche ?
ALEX: Ces femmes adorent la confrontation. Mais si tu ne réponds pas, elles ne peuvent rien faire et elles s'énervent encore plus.
MARISSA: Merci du conseil. J'offre un dîner à quiconque énerve ma mère. Qu'est-ce que tu en dis ?
ALEX: J'accepte. Pas demain soir, pas de 1 er rendez-vous à la Saint-Valentin. ça porte la poisse.
MARISSA: D'accord.
ALEX: Mais quand on ne sera plus envahies par les cartes de la Saint-Valentin, on sortira ensemble. OK ?
MARISSA: OK.
SAN DIEGO
ZACH: Bon, on reprend. Je commence. Seth, tu décriras les personnages.
SETH: Zach, calme-toi, je suis sûr que tu vas t'en sortir.
SUMMER: Mes dents ne sont pas impeccables. Je vais me passer du fil dentaire.
ZACH: Elle est maniaque, ça va être un cauchemar de voyager avec elle.
SETH: Vous partez en voyage ?
ZACH: Oui. Ma sœur va se marier en Toscane et Summer est invitée.
SETH: En ltalie ?
ZACH: Ma famille va louer une villa. On reste pour le mariage, puis on ira visiter. On pourra aller à Cinque Terre et à Venise.
SETH: C'est pas du tout romantique, tout ca.
FILLE: Vous êtes venus voir M. Bernstein ?
ZACH: Oui.
FILLE: ll vous recevra demain. Son avion a été retardé.
ZACH: Comment ?
FILLE: On va vous trouver un hôtel et il vous recevra demain matin. Wildstorm ?
ZACH: Encore un soir à travailler.
SETH: Juste Cinque Terre et Venise ? Ou Florence aussi ?
VILLA DE JULIE
LINDSAY: Tu redoutes cette rencontre ?
RYAN: Un peu. Tu ne peux pas m'en vouloir.
LINDSAY: C'est comme aller chez le dentiste. Tu te sentiras mieux quand ce sera terminé. Vas-y. Je t'attends ici.
RYAN: M. Nichol, je viens vous saluer.
CALEB: Appelle-moi Caleb.
RYAN: Vous jouez au billard.
CALEB: On dirait.
RYAN: Je suis venu m'excuser. Je suis navré si j'ai provoqué votre infarctus.
CALEN: Merci, Ryan. Ce n'est pas facile de parler autant, pour toi.
RYAN: Comment ca ?
CALEB: Je t'entends rarement parler.
RYAN: Je n'ai pas grand-chose à vous dire.
CALEB: Un merci pour la bonne éducation et le toit qu'on t'a offerts. Tout ce que j'ai fait.
RYAN: M'insulter ? Me traiter comme un criminel ?
CALEB: C'est ce que tu es. Mon brave gendre t'a sorti de prison et t'a installé chez lui. Tu te souviens ?
RYAN: Je ne sais pas pourquoi j'essaie de vous parler. C'est une perte de temps.
____________________
LINDSAY: Comment ça s'est passé ?
RYAN: ll y aura d'autres Saint-Valentin.
SAN DIEGO
SETH: ll n'y a qu'un lit ? Zach et moi, on va se tenir chaud.
ZACH: Ta chambre est à côté.
SETH: Ah oui ? Vraiment ?
ZACH: Oui.
SETH: Attends une minute, si je suis là, ça veut dire que. . . Vous dormirez ici ?
ZACH: Oui, ça te convient ?
SUMMER: Oui, bien sûr. C'est logique.
SETH: Oui, c'est génial. C'est parfait. Je suppose que vous allez dormir ensemble. Et moi, je serai de l'autre côté de ce mur insonorisé.
SUMMER: Ca va ?
SETH: Oui, très bien. Je fais juste une allergie à l'univers.
JETEE
SANDY: Tenez, je vous ai apporté un café.
MAX: Merci, Sandy, mais j'ai dû arrêter d'en boire.
SANDY: Je n'arrive pas à y croire.
MAX: Eh si.
SANDY: Vous en buviez une cafetière par heure.
MAX: C'est pour ça que je ne dormais pas. A part le fait que tu me tenais éveillé avec tes histoires de conspirations.
SANDY: Qui d'autre m'aurait écouté ?
MAX: Je pensais que tu me préparais à t'avoir comme gendre. . . et puis, tout a changé.
SANDY: J'ai le sentiment de vous abandonner.
MAX: Non. Sanford, ta conscience a toujours fonctionné à plein régime. Vous laisser seuls, vous et Rebecca. . . Tout va rentrer dans l'ordre.
SANDY: Qu'est-ce que vous buvez ?
MAX: Du thé vert. C'est censé être un détoxiquant. Peut-être que si j'avais commencé plus tôt, je serais plus en forme.
SANDY: Je vais vous en chercher un, je reviens tout de suite.
MAX: D'accord. Merci, Sandy.
SAN DIEGO
ZACH: ll faut qu'on se lève tôt. On a rendez-vous à l'aube.
SETH: On pourrait regarder Van Helsing, ça doit passer sur le câble. J'adore les monstres, pas vous ?
ZACH: Je suis fatigué.
SUMMER: Moi aussi.
SETH: On pourrait aller acheter des cartes et jouer au gin ou faire des tours de passe-passe.
SUMMER: Cohen. Va te coucher.
SETH: Je serai à côté si vous avez besoin de quoi que ce soit. On pourrait inventer un code secret, au cas où.
SUMMER: Bonne nuit, Cohen.
SETH: Ce sera notre code.
JETEE
SANDY: lls n'avaient plus de thé vert, mais j'ai pris du thé au jasmin. Vous aimez ca ? ll n'y a pas 3 espressos, là-dedans.
SAN DIEGO
ZACH: Tu as l'air épuisé.
SUMMER: Tu as dormi ?
SETH: Oui, au moins 1 5 minutes. ll paraît que c'est suffisant. Et vous ? Vous avez bien dormi ?
SUMMER: Oui, très bien.
LARRY: Je suis Larry Bernstein. Entrez.
SETH: C'est l'heure, venez.
LARRY: J'ai lu votre traitement et je trouve ça intéressant.
SETH: J'en suis ravi et au nom de nous tous, nous trois ici présents ce matin, merci. Votre veste est parfaite.
LARRY: Je vous en prie et merci. Mais des ados à la plage, même avec des pouvoirs, c'est insuffisant. Alors, parlons des personnages.
SETH: Par où commencer ? ll y a Kid Chino et ses poings rageurs. ll vient des quartiers défavorisés. Karate Kid, sans le karaté, laissez mariner et ca donne Cosmo Girl. Elle aime la mode et a un thermos magique. J'aimerais vous présenter l'esprit de notre B.D., vous voyez ? L'essence même de ce que nous faisons. Je veux vous parler de la vraie passion, pas celle qu'on achète à 1 ,99 $.
SUMMER: Qu'est-ce que tu veux dire ?
SETH: Je ne sais pas.
LARRY: ll y a une histoire d'amour ?
SETH: Oui.
ZACH: Non.
SUMMER: Non, pas du tout.
SETH: Peut-être que vous ne la voyez pas, mais je vous assure qu'elle est bien là. Au milieu des démons jouant au water-polo qui attaquent Atomic County. C'est une histoire d'amour de notre temps. De tous les temps.
ZACH: Entre qui et qui ?
SUMMER: Oui, entre qui et qui ?
SETH: Entre l'lronist et Little Miss Vixen.
SUMMER: Quoi ?
LARRY: L'lronist et Little Miss Vixen ?
SETH: L'lronist, dont les blagues et la culture pop peuvent abattre les pires monstres. Et Little Miss Vixen, si jolie dans son costume en cuir. Elle décapite les démons avec son American Express. Surtout quand elle sent que son amant est en danger.
LARRY: C'est intéressant.
ZACH: Mais nous n'en avions pas parlé.
SUMMER: ll n'y a pas d'histoire d'amour.
SETH! Pas encore, non. Je vais vous dire, si l'lronist et Mlle Vixen pouvaient mettre leurs différences de côté dans un numéro et arrêter leurs chamailleries, même si ça peut plaire aux lecteurs, ils se rendraient compte qu'ils pourraient être plus puissants à deux.
ZACH: Non, Cohen, c'est impossible.
SUMMER: Nous sommes désolés. Ce n'était pas ça que nous voulions vous proposer.
LARRY: Tout cela est prometteur, mais vous n'êtes pas encore prêts à travailler ensemble.
ZACH: C'est sûr.
LARRY: Tenez-moi au courant. . .quand vous aurez terminé le lycée.
CUISINE DES COHEN
SANDY: Le coroner pense qu'il a eu une attaque. ll n'a pas souffert. C'est déjà ça.
KIRSTEN: Je suis vraiment navrée.
SANDY: Je sais.
KIRSTEN: Et Rebecca ?
SANDY: Elle sauve les apparences. Je suis désolé de t'avoir prévenue si tard et de n'être rentré que ce matin.
KIRSTEN: Je comprends.
SANDY: On sort toujours, ce soir.
KIRSTEN: Ce n'est que la Saint-Valentin. On pourra fêter ça une autre fois.
SANDY: Je crois qu'on en a besoin. Je ne suis pas habitué à ce que les choses. . . soient comme elles le sont. ça ne me plaît pas.
KIRSTEN: A moi non plus.
SANDY: Ecoute-moi, je vais aller faire une petite sieste et à mon réveil, je veux te voir toute pomponnée pour aller fêter la Saint-Valentin.
VILLA DE JULIE
LINDSAY: Je croyais qu'on ne devait rien faire pour la Saint-Valentin.
RYAN: Laisse-moi encore une chance avec lui.
CALEB: Super, tu es de retour.
RYAN: Je peux vous parler dans votre bureau ? On devait parler, mais ça ne marche pas entre nous.
CALEB: Quoi, tu veux me frapper ? Je suis le seul que tu n'aies pas frappé.
RYAN: On va faire un pari et jouer au billard. Si vous gagnez, je m'efface. Sinon, il faudra accepter que je sorte avec Lindsay.
CALEB: Tu te crois dans La Couleur de l'argent ? C'est absurde.
RYAN: Vous avez une autre idée ?
CALEB: Très bien. En 7 matches.
RYAN: Alignez les boules.
RESTAURANT
JULIE: De quoi aimerais-tu parler ? De mode ? Du lycée ?
MARISSA: Va droit au but, maman. De quoi s'agit-il ?
JULIE: Je suis juste heureuse d'être ici avec toi. Ton père parti, Kaitlin en pensionnat, il ne reste plus que nous deux. On devrait s'épauler.
MARISSA: Tu n'es pas seule, tu as Caleb.
JULIE: Tu es assez grande pour que je sois honnête avec toi. J'ai peur que mon mariage avec Caleb ne dure pas.
MARISSA: Vous êtes faits pour vous entendre.
JULIE: Quoi qu'il arrive entre nous, je m'en sortirai. Mais je ne supporterais pas de te perdre.
MARISSA: Merci, je te crois presque.
JULIE: Ma chérie, toi et moi, on doit jouer les bonnes cartes.
MARISSA: Où veux-tu en venir ?
JULIE: Profiter du temps qu'on a avec Caleb. Le magazine, c'est déjà un bon début. Mais j'aimerais avoir plus de pouvoir dans la société. Si on pouvait jouer les familles modèles, ca m'aiderait.
MARISSA: Maman, tu es incroyable.
JULIE: Quoi ? Tu veux que ton héritage aille à Lindsay ? C'est ce qui va se passer, à moins que tu ne passes du temps avec ton beau-père.
MARISSA: Super, maman, je vais y réfléchir. Maintenant, raconte-moi ton voyage.
SAN DIEGO
SUMMER: Bon, tu peux m'expliquer ton comportement ? Ecoute, si tu dois me dire quelque chose, c'est le moment.
SETH: Je crois que je vais arrêter la caféine.
SUMMER: Au moins, j'aurai essayé.
ZACH: Vous êtes prêts ?
SETH: Je crois que je vais plutôt prendre le bus.
SUMMER: Le bus ?
ZACH: Ca me va. Si on n'a pas à ramener Cohen, on pourrait rester ici. C'est la Saint-Valentin.
SETH: Et comme vous allez en ltalie, vous devriez commencer à vous habituer à la vie à l'hôtel. Bon, je vais prendre le bus. Joyeuse Saint-Valentin.
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
SANDY: Allô ?
REBECCA: Je pensais te laisser un message. Je te croyais avec ta femme.
SANDY: On a réservé un peu tard. On allait partir.
REBECCA: Je ne te retarderai pas, je voulais juste. . . Je ne voulais pas partir sans te dire au revoir.
SANDY: Comment ca ?
REBECCA: Je quitte la ville. N'essaie pas de m'en dissuader, il faut être réaliste. Mes chances sont minces.
SANDY: Tu ne veux pas essayer ?
REBECCA: Pas sans mon père.
SANDY: Quand est-ce que tu pars ?
REBECCA: Ce soir, J'imagine que tu ne pourras paspasser ici pour me dire au revoir.
SANDY: Non, je ne crois pas. Je te rappelle.
REBECCA: D'accord.
KIRSTEN: C'est Rebecca ?
SANDY: Oui. . . Elle part ce soir. Elle retourne Dieu sait où.
KIRSTEN: Elle veut te dire adieu.
SANDY: Oui.
KIRSTEN: Si tu veux y aller, je ne t'en empêcherai pas.
SANDY: Je reviens très vite.
SAN DIEGO
ZACH: On a réussi à sauver notre Saint-Valentin.
SUMMER: Même si Cohen a fait de son mieux pour tout gâcher.
ZACH: Je crois qu'il n'arrivera jamais à t'oublier, mais je l'ai accepté.
SUMMER: C'est son problème, pas le mien.
ZACH: Tant mieux. Tout ce qui m'importe, c'est que ça se passe bien entre nous.
SUMMER: Regarde-nous. On est à l'hôtel, seuls, le jour de la Saint-Valentin. Je pense que ça va bien.
ZACH: Parfait.
SUMMER: On ne devait pas se trouver là, c'est le destin qui nous a réunis ici. Alors, pourquoi on n'en profiterait pas ?
ZACH: Avant qu'il ne se passe quoi que ce soit, il faut que je te parle. Qui est-ce ?
SUMMER: Ce n'est pas important.
REPONDEUR: C'est Summer, Vous devez le savoir, puisque vous m 'appelez, Je ne peux pas répondre ou Je ne veux pas répondre, Laissez-moi un message,
VILLA DE JULIE
CALEB: C'est ton tour.
RYAN: Vous n'avez pas l'air inquiet.
CALEB: Je devrais ?
RYAN: Vous allez perdre.
CALEB: Je ne crois pas. Tu es un fonceur. Au billard, il faut être patient.
RYAN: Je sais être patient.
CALEB: Alors, pourquoi as-tu toujours des problèmes ? lncendies, filles-mères. . .
RYAN: Je sais ce que vous essayez de faire. ça ne marchera pas.
CALEB: C'est très chevaleresque de me défier en duel pour Lindsay. Mais quoi qu'il advienne, elle sera de mon côté. Je suis son père.
RYAN: Qui l'a abandonnée pendant 1 6 ans.
CALEB: Cela fait partie du passé.
RYAN: Je ne pense pas que Lindsay soit de cet avis. Dans le coin.
CALEB: C'est peut-être comme ça que tu règles tes affaires, une partie de billard, un coup de tabouret sur la tête, mais il faut plus que ça.
RYAN: ça y est, on a terminé.
LINDSAY: Je commencais à me faire du souci.
CALEB: Amusez-vous bien, c'est pour moi.
LINDSAY: Merci. Qu'est-ce qu'on fait ? Tu veux qu'on aille à Balboa pour faire des auto-tamponneuses ?
RYAN: Vous devriez rester ici.
LINDSAY: Tu es sûr ? C'est la Saint-Valentin.
RYAN: On fêtera ca demain. Amusez-vous, louez un film. ll paraît que La Couleur de l'argent est un bon film.
CUISINE DES COHEN
HOMME: Bonsoir, Les Arches, Que puis-Je pour vous ?
KIRSTEN: Je suis Kirsten Cohen, j'aimerais annuler ma réservation.
HOMMME: A quelle heure était-elle prévue ?
HOTEL
REBECCA: Tu fais faux-bond à ta femme pour la Saint-Valentin. ça ne te ressemble pas.
SANDY: Non. Je voulais te dire au revoir. Je dois y aller, je suis déjà en retard.
REBECCA: Alors, reste ici.
SANDY: J'ai vécu 20 ans sans toi. Et pourtant, tu vas me manquer. Tu me manqueras toujours.
REBECCA: Sandy, j'aimerais pouvoir revenir en arrière. Je regrette d'avoir fui, cette nuit-là.
SANDY: Je le regrette aussi. Je dois y aller. Mais tu devrais rester.
CAFE
RYAN: Désolé que ça se soit si mal passé.
SETH: Non, c'était plutôt catastrophique. J'ai tout fichu par terre et je me suis complètement ridiculisé devant Summer. Après ça, même moi, je ne voudrais plus de moi. C'est sûrement mieux.
RYAN: Elle a Zach.
SETH: En plus, il la mérite. Et il a l'univers de son côté.
BAITSHOP
ALEX: Salut, je ne savais pas que tu passerais.
MARISSA: Moi non plus, mais j'ai atterri ici.
ALEX: Ca va ?
MARISSA: Oui. Enfin, je crois. J'ai passé une horrible soirée vec ma mère.
ALEX: Ma technique a fonctionné ?
MARISSA: Je crois. J'étais aussi heureuse de savoir que je pourrais te voir. Je ne veux pas te mettre la pression. Mais c'est ce que je ressens et il fallait que je te le dise.
ALEX: On va à la plage ?
MARISSA: Maintenant ?
ALEX: ll est presque l'heure.
MARISSA: L'heure de quoi ?
ALEX: La marée va changer, c'est un de mes rituels quand quelque chose d'important va changer dans ma vie.
MARISSA: Tu ne voulais pas de rendez-vous pour la Saint-Valentin.
ALEX: Je m'en tape. Viens, j'adore les premiers rendez-vous improvisés.
MARISSA: Moi aussi.
JETEE
SETH: Je ne dis pas que ce n'est pas grave. Traîner avec mon grand-père, c'est pas super, pour la Saint-Valentin. Mais je crois que j'ai fait pire.
RYAN: Oui, c'est vrai.
SETH: Regarde tous ces gens, normaux, bien dans leurs têtes, en couple, amoureux. Tu crois qu'on y aura droit ?
RYAN: Non.
SETH: Je suis d'accord avec toi.
PLAGE
ALEX: La marée vient de changer.
Fait par 8thArt