HOTEL
SETH: Tu l'as retirée avant de passer à l'action ou quoi ?
RYAN: Tu m'attends dans la voiture ? Je peux y aller seul.
SETH: Réponds-moi. Tu l'as retirée avant les préliminaires ? Ce serait déplacé de...
RYAN: Sérieusement.
SETH: Moi, je préfère garder ma montre pour savoir si je maintiens mon rythme. C'est un marathon, pas un sprint.
RYAN: Excusez-moi. Bonsoir. J'ai appelé ce matin au sujet d'une montre.
HOMME: Chambre 204, c'est ça ? Une jeune fille charmante l'occupait. Et très jolie, aussi. C'est votre petite amie ?
SETH: C'est un peu embarrassant.
RYAN: Non. Mais merci.
HOMME: Une fille pareille ? Faudrait être verni pour...
RYAN: Merci encore.
SETH: Oui, merci encore. Merci. Un jour, on rira, en repensant à aujourd'hui. On rira même aux éclats. Pas à cause de mon humour, mais de la situation.
RYAN: Ça va. Theresa est avec Eddie.
SETH: Ce qui est normal, non ?
RYAN: Tout à fait.
SETH: Alors, c'est le moment de repartir à zéro. Tu n'as aucune fille à protéger des griffes d'un ouvrier violent, ou de celles de la dépression.
RYAN: Ça pourrait être un nouveau départ.
SETH: Exactement. Depuis que tu es ici, tu as toujours eu des problèmes de nanas. Marissa, Theresa, Luke, Oliver, Eddie. C'est épuisant.
RYAN: Il est vrai que je suis un peu fatigué.
SETH: Il y a de quoi ! Tu sais quoi ? Tu devrais faire une pause. Ce mois-ci sera pour toi "le mois de l'insouciance".
RYAN: Tout un mois ?
SETH: Oui. Le mois de l'insouciance. Plus une semaine supplémentaire en option.
RYAN: Merci.
SETH: Très bien.
RYAN: Que fait Luke ici ?
SETH: Tu lui as parlé de ta montre ?
RYAN: Non ! Même pas un soir !
GENERIQUE
MAISON INVITES
SETH: Un motel. Je n'en reviens pas. C'est si glauque. C'est minable.
RYAN: Comme leur liaison.
SETH: Tu sais qu'on va voir Luke au lycée, aujourd'hui ? Comment a-t-il pu faire ça ? Je comprends, c'est Mme Cooper, mais... Comment a-t-elle pu ? C'était le copain de sa fille !
RYAN: Si Marissa l'apprend...
SETH: Pas question. Elle le prendra mal.
RYAN: Ils doivent cesser avant qu'elle l'apprenne.
SETH: Je suis d'accord. Tu devrais essayer d'intervenir. Je le ferais bien, mais tu as plus d'expérience.
CUISINE DES COHEN
KIRSTEN: Sandy, Jimmy est là.
SANDY: Ça brûle !
JIMMY: Bonjour !
SANDY: Ça va, Jimmy ?
JIMMY: On est fichus.
SANDY: Ton optimisme est époustouflant.
JIMMY: Les travaux commencent bientôt. On n'a ni agent, ni décorateur. Tu as vu nos comptes ?
SANDY: Non, c'est ton boulot.
JIMMY: On a quasiment dépensé tout notre budget.
SANDY: L'argent, ce n'est pas ton fort.
JIMMY: Non, effectivement.
SANDY: Comment est-ce arrivé ?
JIMMY: La main d'œuvre, les permis.
SANDY: Je vois.
KIRSTEN: Une lettre de Hailey. Elle est prof de gym au Club Med dans les Caraïbes.
JIMMY: Les Caraïbes ? Pas mal !
KIRSTEN: Incroyable.
SANDY: Je ne te le fais pas dire.
KIRSTEN: Hailey a un boulot.
JIMMY: Ce week-end, j'irai à la chasse aux décorateurs.
SANDY: Qu'on ne peut pas payer.
JIMMY: Julie s'occupera de Marissa. Je dois bosser pour gagner de l'argent qu'on pourra perdre ensuite.
KIRSTEN: Tu veux un décorateur pas cher ? Pas cher ou gratuit ?
JIMMY: Gratuit c'est pas cher.
KIRSTEN: Julie.
JIMMY: Non, pas question.
KIRSTEN: Elle est douée.
JIMMY: Pour manipuler les gens. Pour tirer dans les pattes des gens et créer une atmosphère de suspicion.
SANDY: Les bureaux du Newport Group sont splendides. Elle m'a vraiment épaté.
JIMMY: Ce restaurant est censé être mon oasis, mon havre de paix. Une renaissance, un nouveau départ après... Elle ne fera pas au Lighthouse ce qu'elle a fait à notre mariage.
SANDY: Elle ne prend pas cher, Jimmy. Tu crois vraiment qu'on a le choix ?
PLAGE
SUMMER: Si tu veux mon avis, tu as besoin d'être un peu seule. Tu as toujours eu un petit copain.
MARISSA: C'est vrai.
SUMMER: Tu as besoin d'être seule avant de trouver le prochain. Apprends à rester seule avant de replonger.
MARISSA: Je sais être seule.
SUMMER: Être "seule"... tout en étant avec moi.
MARISSA: Bien sûr.
SUMMER:Que se passe-t-il ?
MARISSA: Je ne sais pas. Ils filment quelque chose.
SUMMER: Oh, mon Dieu, Coop !
MARISSA: Qu'y a-t-il ?
SUMMER: Grady Bridges.
MARISSA: Qui c'est ?
SUMMER: Jake Needleman, The Valley. Il est craquant.
MARISSA: Tu trouves ?
SUMMER: Peut-être pas pour toi, mais il est hilarant. Il est si drôle. Il ne fait que des improvisations. Allons lui dire bonjour. Tâche d'être sympa ! Grady, on t'adore. The Valley est ma série préférée.
GRADY: Merci. Ça me fait plaisir.
SUMMER: Je suis complètement accro.
MARISSA: Que faites-vous ici ?
GRADY: On va tourner en décor extérieur, c'est-à-dire qu'on va tourner... Mon personnage sort avec une fille de Newport.
SUMMER: Tu vas tout gâcher !
GRADY: Très bien. Tu es aussi accro qu'elle ?
MARISSA: En fait, je n'ai jamais vu la série.
SUMMER: Coop !
MARISSA: Quoi ?
GRADY: C'était amusant. Elle est drôle.
HARBOR
SETH: On peut se tromper. Si ça se trouve, ils regardent juste la télé.
RYAN: Oui, tu dois avoir raison.
SUMMER: On a le scoop de l'année. Notre scoop est imbattable. On a parlé à Grady Bridges. La vedette de The Valley. Enfin, il nous a invitées à son anniversaire demain soir.
SETH: La star d'une série vous a invitées à son anniversaire à Hollywood ?
SETH: Incroyable.
SUMMER: Pas besoin d'être jaloux. Je fuis les acteurs.
SETH: Non !
SUMMER: Si. On vous a pris des invits aussi.
RYAN: Super.
SUMMER: Je vais montrer mes photos de Grady. Dieu merci pour les portables. L'autographe du 21e siècle.
SETH: Je voudrais bien les voir, ces photos, moi !
MARISSA: Comment va Theresa ?
RYAN: Elle a retrouvé Eddie.
MARISSA: Tu lui as parlé depuis...
RYAN: Oui, je lui ai parlé mais on a décidé de prendre un peu nos distances.
MARISS: Ce n'est pas plus mal.
RYAN: Oui.
MARISSA: Il faut qu'on y aille.
RYAN: Oui.
NEWPORT GROUP
JULIE: La lumière est parfaite. L'architecture fait un peu années 80. Exposition sud. Le parquet peut être poncé. Et les poutres sont oppressantes. On pourrait les repeindre en blanc. Entendu.
SANDY: On ne peut pas te payer.
JULIE: Il faut bien commencer quelque part. Ce fera bien sur mon book. Ce sera ma carte de visite.
SANDY: Il faut s'y mettre immédiatement.
JULIE: Faudra acheter les serviettes et les couverts. Ou mangeront-ils avec leurs doigts comme Jimmy ?
JIMMY: Mon havre de paix !
SANDY: Combien, Julie ?
JULIE: Qu'en dis-tu, Kirsten ? Dans les petits six chiffres ?
JIMMY: Ça ne va pas ! Tu te sers au passage, ou quoi ?
JULIE: Non, mon chéri. C'est ta spécialité.
JIMMY: Mon oasis a été violée. Mon havre de paix annihilé.
SANDY: Calme-toi. Respire bien.
KIRSTEN: Je peux vous aider.
SANDY: Non. Merci beaucoup. Mais non merci. C'est la séparation de l'Église et de l'État. C'est mon projet.
JIMMY: Que veux-tu dire ? Que c'est ton havre de paix ?
SANDY: Non.
JULIE: Il y a Caleb.
SANDY: C'est censé être mon refuge, loin des gens riches et arrogants.
JULIE: C'est un bon placement. Ce serait idéal pour vous.
SANDY: Non, ce serait terrible. Ce serait... Aide-moi, Kirsten.
KIRSTEN: Ce serait un associé passif.
SANDY: Un assassin passif. Il gâcherait tout. Il exigerait du goulasch.
JIMMY: On n'a pas le choix. On est à sec.
HARBOR
LUKE: Quoi de neuf ?
RYAN: Rien. Tu as couché avec Julie Cooper aujourd'hui ?
LUKE: Quoi ? Quoi ?
RYAN: Je t'ai vu au motel. Ça va pas la tête ! La mère de Marissa !
LUKE: Les apparences ont pu être trompeuses mais ce n'est pas ça du tout. On a un rapport spécial.
RYAN: Plus maintenant. Si Marissa l'apprend...
LUKE: Aucun danger.
RYAN: Comme à Tijuana ? Tout finit par se savoir ici. Ce n'est qu'une question de temps.
LUKE: Aucune fille ne m'a encore fait un effet pareil.
RYAN: Je m'en fiche. Demain, Marissa va à Los Angeles. Toi, tu vas chez Julie. Tu dois rompre. C'est clair ? Tu dois rompre.
SALON DES COHEN
RYAN: Qu'est-ce que tu fais ?
SETH: Je regarde le DVD de The Valley.
RYAN: J'ai parlé à Luke.
SETH: Peux-tu me laisser regarder la fin ?
RYAN: C'est Grady ?
SETH: Oui.
RYAN: Il te ressemble.
SETH: Séduisant, charmant ?
RYAN: Maladroit et sarcastique.
SETH: C'est vrai qu'il me ressemble. Sauf que c'est un héros.
RYAN: C'est un rôle qu'il joue !
SETH: Non. Il improvise. C'est lui, à 100 %. Il est 100 % moi. Sauf qu'il passe à la télé. Et, Ryan, entre le moi de la télé et le vrai moi, lequel prendrais-tu ? Le moi de la télé. On oublie Los Angeles. Summer va découvrir l'autre moi.
RYAN: On va à Los Angeles, avec les filles. Pendant que Luke rompt avec Julie.
SETH: Tu lui as parlé ?
RYAN: Oui.
SETH: Parfait. Tu peux reprendre ton "mois d'insouciance".
RYAN: J'y vais.
____________________
MARISSA: On peut parler ?
RYAN: Oui.
MARISSA: Je ne vous accompagne pas.
RYAN: Pourquoi ?
MARISSA: Tu as dit que parfois, il fallait prendre des distances. Je crois que c'est très vrai. C'est ce qu'il nous faut.
RYAN: Ah bon ?
MARISSA: Depuis ton arrivée, on s'est beaucoup vus. On a eu des bons moments, des moins bons, mais ça a été intense. On a peut-être besoin de prendre nos distances, d'être indépendants... pendant un moment.
RYAN: Tu veux commencer à être indépendante aujourd'hui ?
MARISSA: On repart à zéro. On a peut-être besoin d'être chacun de son côté. Va à L.A. et moi, j'irai voir ma mère. À plus.
CUISINE DES COHEN
STEH: Il t'a fallu la nuit entière pour penser à ça ?
RYAN: Si je n'y vais pas, elle ira.
SETH: Mais tu y vas.
RYAN: Et tes parents ?
SETH: Je m'en occupe.
RYAN:Tu vas mentir ?
SETH: Ça c'est fini. Je suis devenu un homme d'honneur. Parle-leur. C'est ta spécialité.
RYAN: Tiens, ça aussi !
SETH: Un bon patron doit savoir déléguer.
RYAN: Je suis ton employé ?
SETH: Mon associé.
RYAN: Que fais-tu ?
SETH: Des projets. Des projets grandioses. Tu n'as qu'à convaincre mes parents et Marissa, pendant que moi, je supervise le tout. C'est un jeu d'enfant. Je devrais ouvrir ma propre société.
JARDIN DES COHEN
SETH: Travelling avant et gros plan. C'est parfait. Tu ne trouves pas que mes parents sont de plus en plus beaux ?
SANDY: On t'écoute.
SETH: Que veux-tu dire ?
KIRSTEN: Que veux-tu ?
SETH: Un enfant ne peut-il pas admirer la beauté de ses parents ? Vous êtes la perfection même. Il y a une fête à Hollywood.
SANDY: Non.
SETH: Pourquoi ?
SANDY: Parce que. C'est non.
SETH: Tu sais ce que ça veut dire ?
SANDY: Oui.
SETH: Je vous dis la vérité. Alors que j'aurais pu mentir. J'aurais pu dire que j'allais voir un film au Dôme. C'était plus simple.
SANDY: Tu ne vas jamais au Dôme.
SETH: C'est ton tour. Parle-leur.
RYAN: Bon, bon. C'est un anniversaire. On sera ici à minuit. Ni alcool. Ni drogue.
SETH: Vous voyez ?
SANDY: Passons aux détails. Qui ?
SETH: Grady Bridges.
KIRSTEN: De The Valley ?
SETH: Oui.
KIRSTEN: Il est craquant.
SETH Justement. Ce type, il a toutes les filles qu'il veut. Et c'est Summer qu'il veut. Je dois y aller. S'il vous plaît.
SANDY: Appelez en arrivant et soyez ici à 23 h 30. Et pas une minute plus tard. L.A. te volerait ton âme.
SETH: Elle va me voler Summer. Je suis le seul intermédiaire entre Summer et un contrat, merci.
KIRSTEN: Demande un autographe. Ton portable prend des photos ?
SETH: Occupe-toi de Marissa, maintenant.
RYAN: Ça aussi ?
SETH: On est associés. On a des tâches différentes. Je suis la tête, tu es les bras. Je suis dans ma tour d'ivoire et toi, tu es sur le terrain.
VILLA DE JULIE
RYAN: Salut.
MARISSA: Je te rappelle. Quand je parlais de prendre nos distances, c'était plus de 2 heures.
RYAN: Je sais. Qu'est-ce que c'est ?
MARISSA: C'est à Luke. Je les ai trouvés. Un fantôme du passé !
RYAN: Voilà ce que je voulais te dire. Ta décision n'est pas une marque d'indépendance. Ce qui le serait, c'est qu'on y aille, indépendamment. Mais en même temps.
MARISSA: On dirait Seth.
RYAN: Il déteint sur moi. Il faut absolument que j'y aille. Imagine
Seth, seul, là-bas...
MARISSA: Je comprends.
RYAN: Je ne veux pas que tu te prives pour moi. On n'a pas ri depuis longtemps. On devrait bien s'amuser.
MARISSA: D'habitude, rien ne t'amuse. Faut toujours te pousser.
RYAN: Les gens changent. Et tu sais, on vit dans la même ville. Et on fréquente le même lycée.Et on est amis, non ? Donc, tu vois, il va falloir agir indépendamment. Mais ensemble.
MARISSA: Tu as raison. Tu veux que je vienne ?
RYAN: Peu importe ce que je veux. C'est ce qu'il te faut.
MARISSA: D'accord.
RYAN: Bon, un peu, oui.
MARISSA: Très bien. Je vais me préparer.
RYAN: Super !
NEWPORT GROUP
CALEB: Tu as donc besoin de moi ?
SANDY: C'est parti.
KIRSTEN: Papa.
CALEB: Tu m'as rendu un service. À mon tour.
SANDY: Non, je vous en supplie.
JIMMY: Écoutons-le. D'accord ?
CALEB: Votre chef ? D'où sort-il ?
SANDY: De nulle part. Il est lamentable.
CALEB: Je dérange, je le sens.
SANDY: Mais vous passez votre vie ici.
JIMMY: Marco était sous-chef à l'Aubergine. Il est excellent.
CALEB: L'Aubergine, pas mal.
JIMMY: Il pourrait venir cuisiner ici, ce soir.
KIRSTEN: Bonne idée.
CALEB: J'ai un dîner avec le comité de l'orchestre philharmonique.
JULIE: Y aura-t-il l'éditeur du Riviera Magazine, le propriétaire du Daily Pilot et des Mighty Ducks ? Ce sont des anciens clients de Jimmy, avant que...
JIMMY: Va droit au but.
JULIE: Les chefs de file de la ville. Marco pourrait cuisiner pour eux. Imagine la pub que ça vous ferait. Dans un restaurant, il faut accueillir du monde.
SANDY: "Dans un restaurant, Il faut accueillir du monde." Notre devise.
JIMMY: On a besoin d'argent et de pub.
SANDY: Je sais.
CALEB: Bonne idée, Julie.
SANDY: On a tout cassé. C'est plein de poussière.
KIRSTEN: On peut faire ça chez nous. Les enfants vont à Los Angeles.
JIMMY: C'est parfait.
VOITURE
SETH: Ça n'avance pas. On n'a pas fait un mètre ! Comment peut-on vivre comme ça ?
SUMMER: Il m'arrive de rêver d'une voiture volante.
SETH: J'en ai toujours rêvé.
MARISSA: Ma mère n'est jamais chez elle. Kaitlin passe son temps chez Mamie.
SUMMER: Tu sais ce que je crois, moi ?
MARISSA: Qu'elle a quelqu'un ?
SUMMER: Ma mère se débarrassait de moi...
SETH: Oh, une voiture volante ! Ah, non. C'est un avion.
RYAN: Elle travaille sans doute beaucoup.
SUMMER: Profession libérale.
SETH: Débordée.
RYAN: Toujours plus.
SETH: Qui va être là ce soir ?
SUMMER: Orlando Bloom. Legolas est trop sexy.
SETH: Et j'espère aussi voir Natalie Portman, Keira Knightley, Kate Bosworth... Quoi ? Tu adores bien Legolas !
SUMMER: C'est un Elfe. C'est un sauveur. C'est de l'histoire européenne.
RYAN: Ne t'en fais pas. On va bien s'amuser. Luke a intérêt à lui parler.
VILLA DE JULIE
JULIE: À plus tard.
CALEB: Et, notre rendez-vous, Juju ? Voyons ce que ça donne ce soir.
JULIE: Concentre-toi. À plus tard.
LUKE: On doit parler.
JULIE: Luke. Caleb aurait pu te voir.
LUKE: Qu'est-ce que tu fais avec lui ? Il devrait laver son dentier ! C'est reparti, alors ?
JULIE: Arrête.
LUKE: J'étais le bouche-trou en attendant le retour de papi ?
JULIE: Je n'ai pas beaucoup de temps.
LUKE: On se parle après.
JULIE: Oui, allez, viens.
LOS ANGELES
SETH: Tu as vu cette fille ?
RYAN: C'est un mec.
GRADY: Super ! Vous êtes venues !
SUMMER: Salut.
GRADY: Je vais vous présenter des gens.
RYAN: Attends. Il joue un lycéen ?
SETH: C'est Hollywood, vieux.
MARISSA: Ce n'est pas un cliché, Hollywood, la coke et les filles ?
SUMMER: Ils ne mangent même plus de pain.
RYAN: Passe-moi ton portable.
GRADY: Les gars, je vous présente Summer, Marissa et un type.
MARISSA: Ils jouent dans la série ?
GRADY: Non. C'est l'équipe "Grady". Mon agent, mon manager, mon avocat, mon agent de presse. Et mon associé.
SETH: Tu as un associé ?
GRADY: On a plusieurs séries. Comme The Golden Girls.
SUMMER: C'est pas vrai ?
GRADY: On va en faire un film. Mais dans le film, les Golden Girls seront jeunes et sexy.
RYAN: Luke, c'est moi. Tu as fait le nécessaire ? Fais-le.
MARISSA: Tu veux voir les acteurs ?
RYAN: Non. Et toi ?
MARISSA: Non, pas vraiment.
PARIS HILTON: Excusez-moi.
SETH: Je...
SUMMER: Qu'est-ce qui te prend ?
SETH: Quoi ?
PARIS HILTON: Les filles de L.A. sont si coincées.
SUMMER: On n'est pas d'ici. Mais de Orange County.
PARIS HILTON: Orange County ? Beurk !
SUMMER: "Beurk" ?
MARISSA: Cette fois, ce n'est pas nous. On n'est pas comme tous ces couples. Ni un couple tout court. C'est beaucoup mieux.
RYAN: Oui.
HAILEY: Tu t'amuses, mon grand ?
RYAN: Hailey ?
HAILEY: Ryan ?
RYAN: Que fais-tu...
HAILEY: Que fais-tu...
HOMME: Hailey, au boulot ! Les couples paient davantage.
HAILEY: Il faut que j'y aille.
MARISSA: C'est...
RYAN: La sœur de Kirsten.
MARISSA: Kirsten est au courant ?
RYAN: Je ne pense pas. C'est son pire cauchemar. Elle s'en fait tant pour elle.
VILLA DE JULIE
JULIE: Je pensais qu'on ne le ferait qu'une fois.
LUKE: Il faut qu'on parle...
JULIE: Je dois rejoindre les adultes. À tout à l'heure.
MAISON DES COHEN
CALEB: Newport était une ville élégante. Elle attirait les vedettes de Hollywood comme John Wayne. Le Lighthouse les fera peut-être revenir.
SANDY: Même le Lighthouse ne nous rendra pas John Wayne.
CALEB: Nous espérons que le Lighthouse sera la 1re étape de la renaissance de Newport, du retour du glamour, des stars et des investissements.
SANDY: Pour Jimmy et moi, le Lighthouse est un moyen de refaire vivre un grand restaurant.
KIRSTEN: Un restaurant de Newport, pour Newport. Ou un peu des deux. Une icône du passé. Le phare de l'avenir.
JIMMY: Un pont entre le passé et l'avenir. Entre Newport et le reste du monde.
JULIE: Bonsoir !
SANDY: Julie !
JULIE: Désolée. J'espère que je n'ai rien raté. Salut.
CALEB: Tu es superbe.
JULIE: Je suis si excitée.
VOITURE DE LUKE
REPONDEUR: Vous avez un message. C'est moi. Tu as fait le nécessaire ? Fais-le.
CUISINE DES COHEN
JIMMY: Salut.
SANDY: Content ? C'est ces gens-là qu'on voulait ? On est coincés, maintenant.
JIMMY: Je sais. Ce n'est pas ce qu'on voulait.
SANDY: C'est ce qu'on ne voulait pas.
JIMMY: On a besoin d'argent. Sans Caleb, on n'a rien.
SANDY: C'est peut-être mieux.
JIMMY: Pour toi, peut-être. Mais moi, je n'ai que ça.
SANDY: Allô ?
RYAN: Sandy, c'est moi.
SANDY: Ryan ? Tout va bien ?
RYAN: Pas vraiment. On a trouvé Hailey.
SANDY: Que veux-tu dire ?
JIMMY: Hailey ?
RYAN: Elle a une place... de strip-teaseuse.
SANDY: Il y a des strip-teaseuses ?
JIMMY: Des strip-teaseuses ?
SANDY: On aurait dû dire non.
RYAN: Qu'est-ce qu'on fait ?
SANDY: Rien. Hailey est libre.
JIMMY: Où sont-ils ? Elle va bien ?
SANDY: Dans quel club êtes-vous ?
RYAN: Le Luna Chicks.
SANDY: Le Luna Chicks ? Génial.
RYAN: Que vas-tu faire ?
SANDY: M'occuper de Hailey demain. Quant à vous, rentrez immédiatement.
RYAN: Entendu.
JIMMY: Alors ?
SANDY: Ils ont trouvé Hailey. Elle est strip-teaseuse.
JIMMY: Elle va bien ?
SANDY: Non, évidemment ! C'est Hailey.
JIMMY: On fait quelque chose ?
SANDY: On ne va pas la laisser nous gâcher une soirée de plus. On a assez de soucis et si Kirsten l'apprend...
JIMMY: Je ne sais pas.
SANDY: On attend demain.
JULIE: Tout se passe à merveille.
KIRSTEN: Tout le monde est ravi.
CALEB: Quelle est cette odeur ? Que faites-vous ?
SANDY: Un pain de viande.
CALEB: Je reçois les grands pontes de la ville, les papilles les plus fines de Newport et vous leur faites un pain de viande ?
KIRSTEN: C'est leur menu.
CALEB: Un menu de fous.
JULIE: C'est un désastre. Je dois décommander Catherine Zeta-Jones. Je tenais à ce qu'elle soit là pour l'inauguration.
CALEB: Filez chez le poissonnier et ramenez-nous du thon.
SANDY: Non, Marco. C'est notre restaurant.
CALEB: Pas sans moi. Et c'est moi ou le pain de viande.
JIMMY: C'est peut-être mieux comme ça. On a rarement de graves décisions à prendre mais aujourd'hui, la mienne concerne un pain de viande. Ce restaurant devait être amusant. Si vous voulez tout gâcher, allez-y. Moi, je m'en lave les mains. Bonsoir. Bonne chance.
CALEB: Voilà pourquoi cet homme est ruiné. Fais ce que tu veux. Coule le projet. Mais fais-le vite. J'ai faim.
SANDY: Marco, le pain de viande est d'une importance capitale.
KIRSTEN: Dis-moi, c'est un...
JULIE: Une brûlure. Je vais voir si Cal va bien.
LOS ANGELES
MARISSA: Il y a trop de monde.
RYAN: On trouve Seth et Summer et on file.
MARISSA: Et Hailey.
RYAN: Ça, ça ne me regarde pas.
MARISSA: Si, elle est de ta famille. On la trouve et on fiche le camp.
RYAN: Attends-moi. Si tu vois Seth, ne le lâche plus. Je vais voir où elle est.
MARISSA: Pas sans moi.
RYAN: Allez, viens.
____________________________________
GRADY: À la vôtre. À moi, au faîte de ma gloire et à une deuxième saison.
____________________________________
PARIS HILTON: Salut.
SETH: Ça va ?
PARIS HILTON: Je suis épuisée.
SETH: Ah bon ?
PARIS HILTON: J'ai passé la nuit sur ma thèse : "Le réalisme magique en littérature." Tu connais Thomas Pynchon ?
SETH: Seulement The Crying of Lot 49.
PARIS HILTON: Gravity's Rainbow est fantastique. Ne dis pas que je fais une thèse.
SETH: D'accord.
GRADY: Il y a un épisode qui n'a pas encore été diffusé. Tu veux le voir ?
SUMMER: Un nouvel épisode ?
GRADY: En K7.
SUMMER: Attends, je dois...
SETH: Non. Je ne suis pas armé. C'est... Un appareil photo.
PARIS HILTON: L'autographe du 21e siècle.
SETH: C'est ce qu'ils disent.
SUMMER: Allons-y.
PARIS HILTON; Appelle-moi, un de ces jour.
SETH: Entendu.
JARDIN DES COHEN
CALEB: Te voilà. Je te croyais parti.
SANDY: J'avais besoin de calme.
CALEB: Et de réfléchir à la fuite de ton associé.
SANDY: Il n'a pas fui. Il est parti chercher Hailey.
CALEB: Que racontes-tu ? Elle est au Club Med.
SANDY: Elle est dans un club, mais à Hollywood. Elle est strip-teaseuse. Ryan vient d'appeler. Ils l'ont retrouvée. C'est là qu'est parti mon associé. C'est pour ça qu'on est associés.
LOS ANGELES
SUMMER: C'est incroyable. Tu es ici. Et là. C'est génial. Je parie que c'était improvisé.
GRADY: Je suis si content que tu aies...
SUMMER: Attends, je veux regarder.
GRADY: Je ne suis pas dans cette scène !
SUMMER: C'est si drôle. J'aimerais être de la Valley.
___________
MARISSA: Où est Summer ?
SETH: Avec Grady, quelque part. Je parlais de Pynchon et elle a disparu. J'ai un truc pour toi.
RYAN: Merci.
SETH: Tu es célibataire. Moi, à ta place, je me paierais un petit moment privé... C'est Hailey.
RYAN: C'est ce que...
SETH: Que fais-tu ? Je croyais que tu étais prof de gym dans les Caraïbes.
HAILEY: Je pensais que ça passerait mieux.
SETH: Ma mère va flipper.
HAILEY: Ne lui dis pas. Et elle s'en fiche.
RYAN: Pas si elle le savait.
HAILEY: Où est le mal ? Je gagne bien ma vie.
SETH: Tu as une sale tête. Tu bosses ici ? Je vais chercher ma copine et on avise.
HOMME: T'as pas eu assez de coke ou quoi ?
SETH: Doucement !
HOMME: Au boulot.
RYAN: Ne lui parlez pas comme ça.
HOMME: T'as un problème, toi ?
RYAN: Oui.
SETH: Non, aucun. Désolé. Je vais aller chercher ma copine, ma tante et on va partir.
HOMME: Vous partez tout de suite. Sortez-les d'ici. Dehors. Au revoir. À la prochaine. Je ne veux plus les revoir.
MARISSA: On va laisser Hailey ici ?
RYAN: On n'a pas le choix.
MARISSA: On ne peut pas partir sans elle.
SETH: Et j'ai perdu Summer. On devrait se disperser. Faire le mur. Ou sauter par la fenêtre. La routine, quoi ! C'était ma spécialité au Camp Tuckahoe. Je suis très discret. C'est humide. Je fais faire le tour.
MARISSA: On passe par l'entrée des VIP.
RYAN: Nous ?
MARISSA: On est à Hollywood. Rejoins-moi. J'ai une idée.
MAISON DE COHEN
CALEB: Ce pain de viande est fameux. C'est ce qu'on espérait. Un retour aux plaisirs simples. À la tradition. C'est exactement mon sentiment.
SANDY: Exactement !
KIRSTEN: Je suis ravie.
JULIE: Qui veut du vin ?
FEMME: Bonne idée.
CALEB: Juju. Du vin, s'il te plaît.
JULIE: Celle-la est vide. Que fais-tu ici ?
LUKE: On doit parler.
JULIE: Plus tard. Cache-toi dans les buissons. Allez ! Au boulot.
LOS ANGELES
VIDEUR: C'est réservé aux V.I.P.
MARISSA: Oh, mon Dieu. Je t'adore ! Tu es mon personnage préféré. Vous regardez The Valley ?
VIDEUR: Je travaille.
MARISSA: C'est dément, comme série. Tu es plus petit que je pensais, mais tout aussi sexy.
RYAN: Merci.
VIDEUR: Vous êtes invité ?
RYAN: Oui.
MARISSA: Je peux t'accompagner ? C'est si important pour moi. C'est ma série préférée.
VIDEUR: Profitez-en, petit. La gloire est éphémère.
RYAN: Merci.
MARISSA: Merci aussi.
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SUMMER: On regarde des rushes, c'est fou !
GRADY: Quelle prise préfères-tu ? Je m'aime bien dans celle-ci, mais je préfère l'éclairage de l'autre.
SUMMER: Je n'en sais rien. On y retourne ? J'en ai assez, moi !
GRADY: On met un peu de musique ? Ça mettra de l'ambiance. Notre petite fête à nous. Notre fête privée.
SUMMER: Qu'est-ce que c'est ?
GRADY: Mon groupe. Notre premier CD.
SUMMER: Je n'en reviens pas.
GRADY: Je t'aime bien. Je ne sais pas pourquoi. Tu as... Tu as un petit quelque chose. Je suis ton plus grand fan.
SUMMER: Qu'est-ce qui te prend ? Cohen.
SETH: Summer. J'ai entendu un air immonde et j'ai pensé que seul un acteur écoutait ça. Que fais-tu ?
SUMMER: Je partais.
APRIL: Grady, te voilà.
GRADY: April, salut.
SUMMER: Oh, mon dieu, tu es dans la série. Tu es géniale.
APRIL: Que fais-tu ici avec elle ?
GRADY: Je...
SUMMER: Vous sortez ensemble ? C'est un peu risqué, non ? Parce que si vous vous séparez, la série risque d'en pâtir ?
APRIL: On ne va pas tarder à le savoir.
GRADY: April ! Fermez la voiture à clé. Merci. April, attends.
SUMMER: Désolée. Rentrons chez nous, là où il y a des gens en chair et en os.
SETH: Tu crois qu'il y en a à Newport Beach ? Partons d'ici. C'est le prochain épisode ? Grady improvise.
SUMMER: Je l'ai déjà vu.
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HAILEY: Que faites-vous ?
RYAN: Viens.
HAILEY: Votre projet de me sauver est touchant, mais ça va.
RYAN: Ça va ?
HAILEY: Oui. Filez avant qu'il vous voie.
MARISSA: Pas sans toi. On a...
HOMME: Encore ici ?
RYAN: Lâchez-moi.
HOMME: Je ne plaisante plus. Dehors. Toi aussi. Au revoir, Hailey. Que vas-tu faire maintenant ? Que vas-tu faire ?
JIMMY: Vous allez frapper un gamin ?
MARISSA: Papa ?
HOMME: Vous êtes le père ?
JIMMY: Et vous ? Un type de mon âge qui croit qu'il a 25 ans ?
HOMME: Je ne veux plus voir vos gosses ici.
JIMMY: Ça va ?
MARISSA: Oui.
JIMMY: Sandy a été retardé et...
RYAN: Ça va. Merci.
JIMMY: Je vous laisse rentrer ensemble. Je raccompagne Hailey.
MARISSA: On doit retrouver Seth et Summer.
RYAN: Entendu.
JIMMY: Roulez prudemment.
HAILEY: J'aurais préféré que tu appelles. J'aurais eu les cheveux propres.
JIMMY: Ça va ?
HAILEY: Oui. On m'avait promis un poste de gérante de bar mais ça n'a pas marché et...
JIMMY: Ne t'en fais pas. Peu importe. On rentre ?
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SUMMER: On aurait pu se garer encore plus loin.
SETH: Il fallait s'y attendre. On est samedi soir. Je crois qu'on s'en est bien sortis. Tu vois, je suis la tête. Et toi, les bras.
MARISSA: Tu es la tête ? Je nous ai sortis d'affaire.
SETH: La tête, c'est moi.
RYAN: Tu es la belle.
MARISSA: Merci.
SETH: La belle. Les bras et moi, la tête.
SUMMER: Et moi, qui suis-je ?
SETH: Les nénés ? La garce ?
SUMMER: D'accord. Je choisis les nénés.
SETH: Moi aussi.
MAISON DES COHEN
CALEB: Ça en faisait du pain de viande.
SANDY: C'était superbe.
KIRSTEN: Où étais-tu ? Ça s'est très bien passé.
JIMMY: J'ai une surprise.
KIRSTEN: Oh, mon Dieu.
JIMMY: Elle rentre des Caraïbes. J'ai été la chercher à l'aéroport.
SANDY: Ça devait être génial. Je suis pressé d'entendre les détails.
CALEB: Merci, Jimmy. De nous l'avoir ramenée.
KIRSTEN: Je te fais couler un bain ?
HAILEY: Oui.
CALEB: Passons à autre chose. Et parlons boulot.
JULIE: Compris. Je vous laisse parler boulot. Appelez-moi quand vous parlerez linge.
CALEB: D'accord, ça marche. Faites ça à votre façon.
SANDY: C'était ça ou rien.
CALEB: Vous aviez raison. En fait, ce qui compte, c'est de bien manger et d'être bien entouré. On a commencé en beauté.
JIMMY: Apparemment.
SANDY: Merci.
DEVANT LA MAISON DES COHEN
JULIE: Qu'y a-t-il de si important ?
LUKE: On arrête.
JULIE: Pardon ? Tu romps avec moi ?
LUKE: C'est... Ce n'est pas une bonne idée. Et ça n'aurait jamais marché.
JULIE: C'est vrai. Bon, très bien.
LUKE:D'accord.
JULIE: Bonsoir, Cal. C'est moi. N'oublie pas notre petit rendez-vous.
MAISON INVITES
RYAN: Ils regardent The Valley après ça !
MARISSA: Summer dit que c'est comme une drogue. Je peux rester ici ? Et ne pas regarder la télé ?
RYAN: Bien sûr. Tu as passé une bonne soirée ?
MARISSA: À te voir te faire éjecter d'un club, deux fois ? En fait, oui.
RYAN: Tu sais charmer les videurs.
MARISSA: Impressionné ?
RYAN: Oui.
MARISSA: La tête, ça devrait être moi.
RYAN: C'est Seth. Et tu n'es pas la belle. Il reste la garce.
RYAN: Ah, vraiment ?
MARISSA: Oui. Attends ! Défends-toi.
RYAN: D'accord.
MARISSA: J'ai gagné.
RYAN: Tu as gagné.
MARISSA: Je reviens.
MAISON DES COHEN
LUKE: Mme Cohen. Ryan est là ?
KIRSTEN: Oui, dans le pavillon.
MAISON INVITES
RYAN: Luke.
LUKE: C'est fini.
LUKE: J'ai rompu avec Julie Cooper.
RYAN: Oui.
LUKE: Marissa !
MARISSA: Tu...
RYAN: Attends, attends. Attends ! Marissa.
MARISSA: C'était pour ça ?
RYAN: Pour que tu ne l'apprennes pas. Pas comme ça.
MARISSA: Je dois partir.
Fait par 8thArt