MAISON DES COHEN
SANDY: Kirsten, où est le journal ? Je ne le trouve pas.
KIRSTEN: Oui, je l'ai mis sur le divan dans le salon.
SANDY: Est-ce que je ressemble à Tony Blair ?
KIRSTEN: Tu as de plus beaux cheveux.
SANDY: Beaux cheveux. Leader de la Grande-Bretagne. Je dirais qu'on est à égalité. Que bois-tu ?
KIRSTEN: Du jus de tomate. Plein d'antioxydants.
SANDY: Que penses-tu de ça ? Palm Springs.
KIRSTEN: Palm Springs ?
SANDY: Ce week-end. Toi, moi et le désert.
KIRSTEN: Je sais que nous avons parlé d'un week-end, mais. . .
RYAN: Tu m'as demandé mon avis. Bonjour.
SETH: Je voulais que tu sois d'accord.
SANDY: Ca va ?
SETH: Eh bien. . . C'est le premier jour de classe après les vacances et j'avais prévu de parler à Summer du petit malentendu de Miami.
SANDY: La chantilly sur le ventre d'une fille et la cerise dans sa bouche. Pourquoi lui en parler ?
SETH: Parce que j'ai un sens moral.
RYAN: Et parce que ça passera à la télé, et qu'elle le saura.
SANDY: Je sais que l'idée de lui dire est effrayante, mais crois-moi, c'est quand on cache des trucs que les problèmes commencent.
RYAN: Bon, allons-y. On va être en retard.
SANDY: Notre week-end part en fumée.
KIRSTEN: A moins qu'on parte dimanche matin, et que je prenne mon lundi. Tu as raison. On en a besoin.
SANDY: Bon, je vais tout arranger.
GENERIQUE
APPARTEMENT DE TREY
TREY: Marissa, ne raccroche pas.
MARISSA: Je t'ai dit de ne plus m'appeler.
TREY: Je veux t'expl. . .
JESS: Elle n'était pas d'humeur bavarde. Que s'est-il passé ? Le palefrenier a dragué la princesse ?
TREY: Tu n'as pas cours ?
JESS: Je pensais qu'on pourrait. . .
TREY: Non, merci.
JESS: Tu sais, elles sont rares, les filles qui passent la nuit avec un mec, et qui non seulement le laissent appeler une autre fille le matin, mais veulent remettre ca. Tu t'en rends compte ?
TREY: Toi et moi, on sait ce que c'est.
JESS: On sait que je ne suis pas Marissa. Je laisse ma marque sur ton dos.
HARBOR
SETH: La meilleure manière de le faire, c'est que je le dise. Mais avant de le faire, je veux que tu saches que c'était si dégueu. . .
SUMMER: Je sais.
SETH: Quoi ?
SUMMER: Miami, la fille à la chantilly. On a le câble.
SETH: Alors, tu m'as vu ?
SUMMER: Je t'ai vu.
SETH: OK, je sais que tu es en colère, et c'est. . .
SUMMER: Pas vraiment.
SETH: . . .parfaitement. . . Tu ne l'es pas ?
SUMMER: Tu vois, je croyais que tout allait être différent, cette fois. Mais tu n'as pas du tout changé. Tu as trouvé de nouvelles manières, même publiques, de me décevoir. Zach et moi, on s'est embrassés.
SETH: Quoi ?
SUMMER: Oui. Nous dînions, et te voilà à la télé avec ce stupide. . . Tu sais quoi ? C'est pas grave.
SETH: Tu m'as vu, et tu l'as embrassé. Vite fait, comme entre cousins. . . Et après ?
SUMMER: Rien. . . d'important.
SETH: Qu'est-ce que ça veut dire ?
SUMMER: Je ne sais pas. ça ne devrait pas être si dur.
VILLA DE CALEB
JULIE: Te voilà. Juste à temps pour ta surprise.
CALEB: Je suis en retard.
JULIE: Tu vas trouver du temps pour ça. Bon appétit.
CALEB: C'est quoi ?
JULIE: Des œufs pochés. Ma spécialité. Ma nouvelle spécialité. C'est mon premier essai.
CALEB: J'ai déjà mangé.
JULIE: Ce sera ton casse-croûte du matin. Je voulais te le donner à 7h, mais ça a pris plus de temps que prévu.
CALEB: Tu as passé 2h sur ces œufs pour quelqu'un qui souffre du cœur. ça ne te paraît pas un peu cinglé ?
JULIE: J'essaie de faire un effort, Cal. A défaut d'autre chose, j'aimerais que tu le reconnaisses.
CALEB: Je le reconnais. Un effort gâché. Je dois y aller.
JULIE: A quoi bon essayer ?
CALEB: C'est bien ce que je me demande.
HARBOR
RYAN: Désolé. Ca va ?
MARISSA: Oui. Non. Je crois que je ne suis pas habituée aux bises dans les couloirs.
RYAN: Oh, bien sûr.
MARISSA: Dis-moi, comment était Miami ?
RYAN: C'était comme Orange County. Et toi ? Quels trucs insensés ai-je manqués ?
MARISSA: Aucun. Non, c'était le train-train habituel.
RYAN: On sort ensemble, alors. Comment s'annonce ton week-end ? Tu as un truc à faire ?
MARISSA: Ma mère voulait faire des courses, mais d'accord pour ce week-end.
RYAN: OK, super. Alors. . . Faisons un truc spécial. Tu as quelque chose en tête ?
MARISSA: Non, rien de spécial. Je veux dire, rien de particulier. Ce sera spécial. On en parle plus tard, Ok ?
NEWPORT GROUP
KIRSTEN: Entrez. Claire, qu'y a-t-il ?
CLAIRE: En nettoyant le bureau de Carter on a trouvé ça pour toi.
KIRSTEN: Oh, merci. Vous pouvez le laisser là.
HARBOR
ZACH: Summer, attends.
SUMMER: Salut, Zach.
ZACH: J'ai besoin de. . . lci. Tu as parlé à Seth ?
SUMMER: Oui. Je lui ai tout dit.
ZACH: Qu'est-ce que ça signifie pour nous ?
SUMMER: Je ne peux pas, maintenant.
ZACH: Je veux savoir si ce qui s'est passé était juste une revanche, ou si c'était davantage.
SUMMER: Sur le coup, surtout une revanche. Mais aussi, je crois, davantage.
SETH: Tiens, tiens, tiens ! C'est mon vieux pote, le gros traître.
ZACH: Salut, Seth.
SUMMER: Cohen.
SETH: Relax, je ne ferai pas de scène. Tu peux te regarder dans la glace ?
ZACH: Je dois te dire un truc.
SETH: Garde tes excuses.
ZACH: Ce n'est pas une excuse. Je quitte la B.D.
SETH: Quoi ?
SUMMER: Quoi ?
ZACH: ça a causé trop de problèmes.
SUMMER: C'est inutile.
SETH: On fête le lancement samedi.
SUMMER: Zach, tu ne peux pas. ça compte trop pour toi.
ZACH: Pas autant que toi.
SUMMER: Je dois y aller.
SETH: Je vois bien ce que tu fais. Je vais te dire un truc. ça ne va pas marcher, OK ? Elle finira par s'apercevoir de tes manigances.
ZACH: Tu sais, Seth, je t'aime bien. Mais si je dois sacrifier notre amitié pour être avec Summer, je le ferai.
SETH: Ahurissant ! Je croyais que tu étais un brave type.
ZACH: Réveille-toi. Je fais du water-polo. On n'est pas des braves types.
SETH: Je n'aurai pas à t'ajouter à Atomic County. Tu y es déjà. Le Démon Joueur de Water-Polo, ennemi de l'lroniste.
ZACH: ll te faudra plus que des blagues et des platitudes de culture pop pour conquérir Little Miss Vixen.
SETH: Alors, c'est la guerre.
ZACH: C'est la guerre.
SETH: Mon casier est par là.
ZACH: Le mien aussi.
SETH: Reste de ce côté du couloir.
_____
SUMMER: Que fais-tu ?
MARISSA: Je. . . je t'attendais. Je n'ai plus une goutte d'essence. Tu peux me ramener ?
SUMMER: Bien sûr. Viens.
MARISSA: J'ai oublié un livre, tu peux me récupérer de l'autre côté ?
SUMMER: Si tu veux.
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Sandy, je croyais que tu étais parti.
SANDY: Mon premier rendez-vous est à 10 h. J'espère que ça ne te dérange pas. . . J'ai fini ton jus de tomate. Mais il y a du café.
KIRSTEN: Je crois que je vais y aller. Je suis un peu en retard.
SANDY: J'ai fait une réservation au Korakia, à Palm Springs. C'est censé être très romantique.
KIRSTEN: J'ai vu mon emploi du temps. Je ne crois pas pouvoir, pour lundi.
SANDY: Allez ! Ce n'est qu'un seul jour.
KIRSTEN: Je sais. Désolée. Peut-être dans deux semaines. Mais on en reparle ce soir, OK ?
SANDY: D'accord. Alors, pas de baiser ?
KIRSTEN: Bien sûr que si.
SANDY: Oh, c'est nouveau ?
KIRSTEN: Oui. Je l'ai acheté à Featherbrook, à la boutique cadeaux.
SANDY: Eh bien, ça te va bien. Bonne journée.
CAFE
REED: Merci d'être venu si vite. Nous allons revoir les détails du lancement.
ZACH: Ecoute, Reed, Je suis juste venu pour te dire que je dois quitter la B.D.
REED: Pardon ?
ZACH: Des raisons personnelles, que Seth pourra certainement t'expliquer plus tard. Je voulais te le dire de vive voix. Je suis désolé.
REED: Je sais que tu es jeune, et c'est une B.D., et c'est super drôle, mais pour nous, ce sont les affaires. Tu as signé un contrat. A moins que tu veuilles un procès pour quatre ans, je te suggère de rester, de commander un sandwich, et de revenir sur les détails du lancement.
ZACH: C'est toi qui as fait ça. Tu as menacé de te retirer aussi si elle ne me forçait pas à revenir ?
SETH: Zach, j'ignore totalement de quoi tu parles. Heureux que tu sois de retour, si c'est le cas.
REED: Tu te décides, beau gosse ? J'appelle mes avocats ou tu te commandes un sandwich ?
SETH: Prends le sandwich.
NEWPORT GROUP
CALEB: Qu'avons-nous pour la crise cardiaque du jour, Julie ? Côtes panées frites ? Steak tartare ? Le type qui a fait Super Size Me devrait venir te voir.
JULIE: C'est arrivé pour toi à la maison. On doit voir un conseiller matrimonial.
CALEB: Pardon ?
JULIE: Un conseiller. Un professionnel qui puisse pénétrer cette forteresse de solitude que tu as érigée.
CALEB: De toutes tes idées, ce doit être la pire.
JULIE: Alors, j'abandonne. Ma cuisine ne t'intéresse pas. Et mon corps encore moins. Tu as dit que tu voulais faire un effort pour notre mariage.
CALEB: Tu as peut-être raison. Je t'ai laissée tout faire. Le conseiller, ce n'est pas mon genre. Parler de mes besoins sur un divan. Pourquoi pas un dîner en tête à tête ? Demain soir aux Arches. Je vais faire un effort.
JULIE: On y arrivera.
MAISON DES COHEN
REPONDEUR: Votre appel a été transmis à un répondeur automatique, Veuillez laisser votre message.
KIRSTEN: Salut, Carter, c'est moi. Je voulais te remercier pour le collier. ll est très beau et. . . Désolée. Je n'aurais pas dû appeler. Ne me rappelle pas, s'il te plaît.
HARBOR
JESS: Jess. La piscine de Marissa ? La fille qui flottait ? Et toi, tu es Ryan. Trey et moi, on sort ensemble.
RYAN: Comme s'il avait besoin de plus de problèmes.
JESS: Tu crois que je suis un problème ? T'es presque plus mignon que lui.
RYAN: Ecoute, je dois. . .
JESS: Oh, c'est vrai, Marissa attend. On ne peut pas faire attendre Marissa. Je peux t'emprunter un stylo ? Merci, Ryan. Tu es sympa.
______
TREY: Marissa.
MARISSA: Que fais-tu ici ?
TREY: Laisse-moi t'expliquer, OK ?
MARISSA: Je ne veux rien entendre.
TREY: Attends.
MARISSA: Lâche-moi.
RYAN: Marissa !
MARISSA: Salut.
RYAN: Salut, mec.
TREY: Salut, Ry.
RYAN: Ca va ?
TREY: Je viens remercier Marissa pour le boulot. C'est très bien.
RYAN: Qu'est-ce que tu as à la tête ?
TREY: Je me suis cogné contre un placard.
RYAN: Alors, on va bouffer quelque part ?
MARISSA: Non. Je dois rentrer. Je dois aider ma mère.
TREY: Je dois retourner au boulot. Tu dois tout me raconter sur Miami.
RYAN: Absolument. Hé. Tout va bien ?
MARISSA: Oui. La frénésie habituelle de ma mère.
RYAN: Pigé. Demain soir, c'est le truc de la B.D. de Seth. On pourrait y aller, avant d'aller dîner ? Si ca te va.
MARISSA: Non. C'est bien. Je te promets d'être de meilleure humeur.
MAISON DES COHEN
SANDY: Chérie, je suis là. On pourrait sortir, ce soir. J'ai fait une réservation à ce grill chic. Tu sais, celui avec les couverts très lourds. Qu'en dis-tu ? Chérie. Chérie ? On va te mettre au lit. Allez.
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
SANDY: C'est l'heure de se lever. C'est l'heure de se lever. C'est une belle journée. Allez, regarde ce que je t'ai apporté. Café noir, bacon, ces gaufres que tu aimes tant, beurre, œufs au plat, fruits et jus d'orange. J'appelle ça ''Le Baleinier''.
KIRSTEN: Comment résister ?
SANDY: Tu étais dans les vapes hier soir.
KIRSTEN: Oui, j'étais épuisée. Une longue semaine.
SANDY: On aurait dit plus qu'un épuisement.
KIRSTEN: Que veux-tu dire ?
SANDY: Je m'inquiète que tu boives trop.
KIRSTEN: ça va bien. J'étais épuisée. J'ai bu deux verres. Et alors ?
SANDY: Je ne parle pas que d'hier soir.
KIRSTEN: Tu m'espionnes ?
SANDY: Nous habitons ensemble. Dois-je m'inquiéter ?
KIRSTEN: Je vais bien. J'ai peut-être bu un peu plus que d'habitude, mais je. . . je vais boire moins. Ok ?
SANDY: Ce n'est pas à cause du travail ? Tu n'en fais pas trop ? C'est le départ de Carter ?
KIRSTEN: Quoi ?
SANDY: ll est parti brusquement. . . alors j'ai pensé que tu devais aussi faire son boulot.
KIRSTEN: Je vais bien. Et tu devrais me faire confiance. Je dois aller me doucher.
SANDY: Je passe ça aux micro-ondes.
KIRSTEN: Pas besoin. Je n'ai pas faim.
MAISON INVITES
SETH: T'aimes ca ? Voilà un petit truc que ton maître Yoda ne t'a pas appris. Tu viens de lancer ton sabre laser et de me tuer. J'ignorais qu'on pouvait le lancer.
RYAN: Nouveau jeu. Qui aurait cru ?
SETH: Dommage que Marissa ne soit pas là. Les dames adorent un jeune Jedi.
RYAN: Je ne sais pas si tu as raison.
SETH: Vous vous êtes disputés ?
RYAN: Je ne sais pas. Depuis mon retour de Miami, elle a l'air mal à l'aise avec moi.
SETH: Tu pourrais en parler à Summer, sauf qu'elle est hors-jeu jusqu'à la fin de la phase 2 de l'attaque de Zach. Trey était là, la semaine dernière ? ll sait quelque chose ?
RYAN: Tu as dit phase deux ?
SETH: Oui. Zach dans la B.D. ne m'aide pas, à moins que Summer le sache. Et je ne crois pas qu'il lui dise. Allô. Hé, excellent. Bille de Clown est avec elle ? OK, reste. . . Non, non, Léon, tu ne peux pas partir. Je me fiche de ton cours de natation. J'arrive dans une minute.
RYAN: Tu te sers du club de B.D. pour espionner Summer et Zach ?
JETEE
SETH: Léon, ils sont encore là ?
LEON: lls viennent de payer. Zach essaie vraiment de détruire le club B.D. ?
SETH: Quoi ? Oh, ouais. Absolument.
LEON: Seth, je dois bouffer un truc. Mon glucose est bas. . .
SETH: OK. Je reviens. Ne bouge pas.
____
SETH: Summer, Zach. Quelle surprise !
SUMMER: Cohen. Que fais-tu ici ?
SETH: Je viens faire le plein. Grosse journée, le lancement, ce soir. Reed voulait que je te dise d'y être une demi-heure plus tôt ce soir. Une interview pour la revue Wizard.
SUMMER: M. Dément, Zach a quitté ta stupide B.D., tu as oublié ?
SETH: Tu ne lui as encore rien dit ? J'ai encore gaffé ?
SUMMER: De quoi parle-t-il ?
ZACH: J'allais te le dire.
SETH: J'y vais. Je suis désolé.
BAITSHOP
RYAN: On te fait bosser, hein ?
TREY: Ouais, des bourreaux de travail. Ca va ?
RYAN: ça va. Ecoute, je dois te poser une question. Marissa se conduit bizarrement. Elle ne t'a rien dit quand vous étiez ensemble ?
TREY: Non. Je ne crois pas.
RYAN: Tu es sûr ? Tu n'as rien remarqué ?
TREY: J'ai du boulot. Je ne veux pas qu'ils croient que je glande.
RYAN: Ouais, ouais.
TREY: Mais, mec, on se parle plus tard, OK ?
RYAN: C'est ca.
JESS: Tiens, tiens, le petit frère.
RYAN: Je venais voir Trey.
JESS: Moi aussi. Mais je peux changer d'avis.
RYAN: J'ignore ce qu'il y a entre vous, mais il doit remettre sa vie en ordre.
JESS: C'est pas du sérieux. Comment pourrait-on l'être ? ll est complètement obsédé par. . . Par quelqu'un d'autre.
RYAN: Je ne m'en mêle pas.
JESS: Le fait est, Ryan, que j'ai toujours eu ce fantasme à propos de deux frères.
RYAN: Je crois que ça restera un fantasme.
JESS: Je comprends. Je croyais aussi que c'était bizarre. Mais je ne suis pas la seule avec ce truc pour les frangins.
CHAMBRE DE SUMMER
MARISSA: J'ai un problème.
SUMMER: Bienvenue au club.
MARISSA: J'ai fait des courses tout l'après-midi et. . . Que fais-tu ?
SUMMER: J'efface de ma vie tous les vestiges de Seth et Zach. En ce qui me concerne,Reed peut les garder. Que se passe-t-il ?
MARISSA: J'ai un rendez-vous important avec Ryan et je veux que ce soit parfait. Mais je ne sais pas quoi mettre.
SUMMER: Même si tu te déguisais en Miss Piggy, on flasherait sur toi.
SUMMER: Je suis bien sur cette photo.
MARISSA: Ok, qu'en penses-tu ?
SUMMER: Attends, fais voir. Qu'est-ce que c'est que ça ?
MARISSA: Quoi ? Quoi ?
SUMMER: Ca. Coop. Tu jouais au rugby ?
MARISSA: J'ai glissé.
SUMMER: Et tu es tombée sur la clavicule ?
MARISSA: Qui est Reed ?
SUMMER: C'est cette garce aux gros nichons qui a rendu Seth égocentrique en acceptant de publier sa B.D. et qui a menacé de faire un procès à Zach s'il se retirait. Oh, mon Dieu. Tout est de sa faute.
MARISSA: Quoi ?
SUMMER: Tu ne vois pas ? Avant, il n'y avait ni machinations ni disputes, la B.D. était plus que morte.
MARISSA: Attends. Où vas-tu ?
SUMMER: Nul ne se met entre mes mecs et moi. On va lui botter les fesses. Mets le noir. ça le rendra dingue.
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Julie. Que fais-tu là ?
JULIE: J'ai besoin de parler.
KIRSTEN: Viens à la cuisine. Tu prends un verre ?
JULIE: Ce n'est pas un peu tôt ?
KIRSTEN: De quoi veux-tu parler ?
JULIE: De ton père.
KIRSTEN: Ce n'est pas trop tôt.
JULIE: Exact. Ok. Voilà le truc. T'a-t-il dit quelque chose sur nous ?
KIRSTEN: Mon père ne me parle pas vraiment de sa vie sentimentale. Oui, je m'en doutais.
JULIE: Mais je veux vraiment que ce mariage marche, Kiki. ll dit qu'il le veut aussi, mais j'ignore s'il le pense. Je veux dire qu'il... Oh, mon Dieu !
KIRSTEN: Quoi ?
JULIE: Combien de vodka as-tu mis ?
KIRSTEN: La quantité normale. Un peu moins.
JULIE: Ok. Tout va bien ? Où est Sandy ?
KIRSTEN: Sorti.
JULIE: Que se passe-t-il ? Une dispute ?
KIRSTEN: Non. Oui. Mon Dieu, je ne sais pas. On dirait qu'on se dispute depuis septembre.
JULIE: Je sais que je suis la dernière à qui tu voudrais te confier, mais ça vaut mieux que de te biturer en pleine journée. Que s'est-il passé ?
KIRSTEN: Que s'est-il passé ? Les garçons sont partis, Sandy et moi n'avons plus communiqué, Rebecca Bloom est arrivée, comme pour empirer les choses. Et puis, Carter.
JULIE: ll était mignon.
KIRSTEN: Quelque chose s'est passé entre moi et Sandy. Un mur s'est mis entre nous. Carter m'a fait me sentir moins seule, tout comme Sandy le faisait, avant. Et maintenant, il est parti.
MAGASIN
REED: Assure-toi que Kid Chino ne bloque pas Cosmo Girl.
HOMME: Bien.
SUMMER: J'ai une question. Où est ta silhouette ? lls n'ont pas encore fait Super Garce ?
REED: C'est à propos de Seth et Zach ?
SUMMER: Toi et tes B.D. avez transformé ces deux idiots en parfaits idiots.
REED: Roman illustré. Et j'essaie de gérer une entreprise.
SUMMER: Tu les as montés l'un contre l'autre. Manipulant Seth et menaçant Zach pour avoir tout le pouvoir.
REED: Navrée que tu penses cela.
SUMMER: Tu le seras. Je vais leur dire que si l'un ou l'autre reste avec toi, je ne leur parlerai plus jamais.
REED: Seth et Zach ont du talent. lls peuvent percer dans la B.D. Mais toi, tu es la Nico du groupe.
SUMMER: Je m'excuse. Je ne pige pas les références d'avant 1 990.
REED: C'est ta photo que les gens voudront. C'est ton visage sur la couverture des magazines. Que veux-tu ? Une carrière dans la mode ? Le ciné ? C'est le parfait tremplin. Tu crois que je les contrôlerai une fois que tu seras à l'affiche ? Ce sera ton show.
SUMMER: Tu me manipules. Mais j'aime ce que tu dis.
REED: J'ai des tenues à te montrer. Mais parle-moi de Super Garce. Elle peut avoir sa propre B.D. ?
SUMMER: Non. Pas vraiment.
MAISON INVITES
RYAN: J'allais te chercher.
MARISSA: C'est pas grave. Je voulais te faire une surprise. Ca ira pour le lancement d'une B.D. ?
RYAN: Ca ira. Ecoute... tu es un peu... Tout va bien ?
MARISSA: Dis-moi, toi, si ça va.
RYAN: Qu'est-ce qui ne va pas ?
MARISSA: Désolée. Je ne peux pas. Je croyais. ça fait longtemps. ll y a trop de choses.
RYAN: D'accord. Parlons-en...
MARISSA: Je m'excuse.
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Où étais-tu ?
SANDY: J'ai déposé ta voiture au garage. Elle faisait un drôle de bruit. Je t'en ai pris une de location.
KIRSTEN: Merci.
SANDY: ll faut qu'on parle.
KIRSTEN: La voiture a un gros problème ?
SANDY: De nous.
KIRSTEN: Bon... Dans ce cas, je vais prendre plus d'eau.
SANDY: ll y a eu quelque chose entre toi et Carter ?
KIRSTEN: Ne fais pas ça.
SANDY: Réponds-moi.
KIRSTEN: C'est ce que tu penses ?
SANDY: Est-ce si dingue ? Vous avez une relation étroite tandis que nous avons des problèmes. Quand il part, tu picoles.
KIRSTEN: ll ne s'est rien passé. Comme il ne s'est rien passé entre toi et Rebecca.
SANDY: Pourquoi ramènes-tu ça encore ?
KIRSTEN: Encore ? Que crois-tu que c'est ? Que crois-tu qu'était Carter ?
SANDY: Je veux que tu me le dises.
KIRSTEN: Tu m'as laissée.
SANDY: Tu as eu une liaison avec lui ?
KIRSTEN: Tu ne comprends rien, n'est-ce pas ?
MAGASIN
SETH: Le Démon Joueur de Water-Polo lance sa boule de plasma sur Kid Chino et l'lroniste, en criant : ''Bienvenue à Atomic County, salope. '' Dans le panneau suivant, Kid Chino l'attrape. ll l'attrape. . .
REED: Merci, Seth. C'était merveilleux.
SETH: Je n'ai pas fini.
REED: Tu as décrit depuis une heure chaque panneau. Tu as fini. N'est-ce pas ?
GARS: Exactement. Seth Cohen.
ZACH: C'est mon eau.
SETH: J'ai soif.
ZACH: Oui, parce que tu as parlé 45 mn de trop.
SETH: Va te faire couper les cheveux, OK ? Ca va avec le look Claude Francois.
REED: Les gars. Donc, de la part de Bad Science, nous vous remercions d'être venus pour le lancement. Nous avons une dernière surprise. Une fois votre exemplaire signé, vous aurez une photo avec un membre de Atomic County. Je vous offre Little Miss Vixen.
SETH: Joli fouet.
ZACH: Ouais.
RESTAURANT
HOMME: Mme Nichol, quelle beauté, ce soir !
JULIE: Merci.
HOMME: M. Nichol est avec vous ?
JULIE: Non, il a été retenu au bureau. ll m'a demandé de le retrouver ici. Typique !
FEMME: Julie Cooper-Nichol ?
JULIE: Oui ?
FEMME: C'est pour vous. Veuillez signer l'accusé de réception.
JULIE: Qu'est-ce que c'est ?
FEMME: Je l'ignore, madame.
NEWPORT GROUP
JULIE: Tu veux le divorce ?
CALEB: Julie.
JULIE: Salopard. Tandis que je tentais de sauver ce mariage, tu voyais tes avocats ? Tu trouvais ca drôle ?
CALEB: Ne sois pas ridicule.
JULIE: OK. C'est bon. Tu veux ta liberté ? Tu l'auras. Mais je vais te dire une bonne chose. Je vais te faire payer. Contrat prénuptial ou pas, tu paieras. Tu n'auras plus un. . .
CALEB: Tu devras commencer par expliquer ça.
JULIE: Tu m'as fait suivre ?
CALEB: Tu étais observée d'une facon ou d'une autre avant même notre mariage. La liaison que tu as eue avec ton ex-mari. Le rendez-vous de l'année dernière avec ce lycéen, Luke.
JULIE: Oh, mon Dieu.
CALEB: C'était le petit ami de ta fille. Qu'en penseront les gens ?
JULIE: L'ex-petit ami.
CALEB: Malgré tout ça, je voulais nous donner une chance. Jusqu'à ça.
JULIE: Rien ne s'est passé. Ce n'était. . .
CALEB: Oh, arrête, Julie. Je ne peux plus encaisser ça. J'ai pris une chambre d'hôtel. Tu as une semaine pour trouver un lieu où habiter. Après, toi et ta fille serez parties. Maintenant, sors de mon bureau. Et, au fait. . . tu es virée.
MAGASIN
SUMMER: Cohen, que fais-tu ?
SETH: Je dois te parler.
SUMMER: Tu ne vois pas que je bosse ?
SETH: Ecoute, je suis désolé de ce qui s'est passé à Miami, Ok ? ça ne se reproduira plus jamais.
SUMMER: Tu ne mangeras plus de chantilly sur une fille nue, à la télé ? Ca me rassure.
SETH: Summer, je suis un con, OK ? Je le sais. Et je sais que je ne mérite pas une autre chance. Mais je t'aime. Et je crois que tu m'aimes aussi. S'il te plaît.
ZACH: Je le savais.
SETH: Zach, pas maintenant, OK ? Tu allais dire quelque chose ?
ZACH: Ne l'écoute pas.
SETH: Je ne te le répéterai pas, mon pote.
ZACH: Sinon quoi ?
SETH: Tu verras.
SUMMER: Allez, les gars, arrêtez.
REED: Désolée, je. . . Les gars, arrêtez !
SETH: Summer. Summer, je m'excuse. Hé, ça va ? ça saigne ? Je peux le voir ?
REED: La lecture est finie. Merci d'être venus.
SETH: Je vais t'expliquer.
ZACH: Explique ça.
SUMMER: Arrêtez ! Qu'est-ce qui cloche chez vous ? Vraiment, qu'est-ce qui cloche ?
SETH: Tu vas devoir choisir, Ok ? Une fois pour toutes.
ZACH: ll a raison. Tu dois choisir.
SUMMER: Parfait. Ce ne sera ni l'un ni l'autre.
REED: Je ne veux rien entendre. Nettoyez tout, et tout de suite.
MAISON INVITES
RYAN: Marissa, c'est encore moi. Rappelle-moi, je t'en prie. Dis-moi ce qui se passe.
SANDY: Tout va bien ?
RYAN: Oui, juste. . . Marissa et moi, on s'est disputés. . . Je ne sais même pas pourquoi.
SANDY: C'est la soirée des disputes. Je cherche Kirsten. Je pensais qu'elle serait rentrée.
RYAN: Je ne l'ai pas vue.
SANDY: Je vais repartir. Si elle rentre. . .
RYAN: Oui, en fait, j'allais. . .
SANDY: Oh, c'est juste, va voir Marissa.
RYAN: Tu crois que ça ira si aucun de nous ne va au lancement de la B.D. de Seth?
SANDY: Si je retrouve Kirsten, j'y passerai avant la fin.
RYAN: Oui. Bonne chance.
VILLA DE CALEB
MARISSA: Comment es-tu entré ?
TREY: La porte du fond était ouverte. Je veux juste parler.
MARISSA: Va-t'en.
TREY: Je suis désolé, Marissa. Ok, j'étais devenu fou.
MARISSA: C'est une excuse ?
TREY: Je n'avais pas prévu ça, Ok ? C'est arrivé comme ca.
MARISSA: Je ne veux rien entendre.
TREY: Je veux juste. . . que les choses redeviennent comme avant. Je ne voulais pas te faire de mal.
MARISSA: Moi ? Et Ryan ? C'est ton frère. ll t'aime. ll ferait n'importe quoi pour toi.
TREY: Ecoute. . . J'ai dit que j'étais désolé.
MARISSA: Et après ? Tu ne mérites pas d'avoir un frère comme lui.
TREY: Tu ne veux pas accepter mes excuses, c'est bon. Mais je veux que tu me promettes de ne jamais rien lui dire.
MARISSA: Va-t'en. Avant que j'appelle la police.
TREY: Tu ne ferais pas ça.
MARISSA: Tu veux voir ?
VOITURE
SANDY: Hé, où es-tu ?
KIRSTEN: Je m'excuse.
SANDY: Oh, chérie, c'était ma faute. Tu essayais de me dire une chose, et je n'écoutais pas. Dis-moi où tu es, et je viens te chercher.
KIRSTEN: Je rentre à la maison. Je pensais que je te perdais.
SANDY: ça n'arrivera jamais.
KIRSTEN: Je t'aime.
SANDY: Moi aussi, je t'aime. Gare-toi, je viens te chercher. Kirsten ?
Kirsten se fait percuter de plein fouet par un camion. C'est la fin de l'épisode.