MAISON DES COHEN
SANDY: A table ! Des escalopes panées, ça te va ?
KIRSTEN: C'est inacceptable.
SANDY: T'en prends pas à moi, je voulais manger thaïlï, moi !
KIRSTEN: Carter, je vais devoir vous rappeler.
SANDY: J'ai du mal à te reconnaître sans téléphone à l'oreille.
KIRSTEN: Chéri, je suis désolée. Mais on dévoile le magazine aux annonceurs dans 67 heures. Après, je vais pouvoir récupérer une vie normale.
SANDY: On peut toujours espérer.
SETH: Chaque fois que je fais ça, tu mets sur pause. Super. Je me disais aussi, je reconnais les odeurs d'Al Forno.
RYAN: Merci, je meurs de faim.
SETH: Merci. Miam !
RYAN: A plus.
SANDY: Non, non, désolé. C'est un repas de famille.
SETH: Non. Le repas de famille par attaque surprise. On s'est fait piéger.
KIRSTEN: boulot.
SETH: Avec Ryan, on est en pleine partie de PlayStation.
RYAN: C'est un peu notre Super Bowl.
SANDY: Je m'en fiche. Personne ne mange sans être assis à cette table, en famille. Aucune excuse. Ce soir. Asseyez-vous. Tout le monde.
KIRSTEN: Super.
SANDY: Toi aussi.
SETH: On n'apprécie jamais autant la famille que dans l'obligation.
SANDY: Je ne t'inviterai pas à la balade en famille que j'ai prévue. Ryan, tu as déjà vu le Mont Rushmore ?
KIRSTEN: C'est peut-être le travail.
SETH: Summer se fâche si je réponds pas.
RYAN: Marissa doit m'appeler.
SANDY: Je vais répondre. Personne n'est disponible. C'est l'heure du repas. Une minute, je vous prie. C'est pour toi.
SETH: Quoi ? Ryan a le droit de répondre pendant le dîner et moi, je ne peux pas jouer à la PlayStation ?
RYAN: Ah bon ? Quand ? D'accord. A plus tard. C'était Trey.
KIRSTEN: Ton frère ?
RYAN: Oui. ll sort de prison demain. ll veut que j'aille le chercher.
SETH: La voilà, ta balade en famille !
GENERIQUE
MAISON INVITES
SETH: Tu fais quoi ? ll y a des bagels à la cuisine.
RYAN: J'arrive.
SETH: Mais tu restes assis.
RYAN: J'avais besoin de me préparer pour aujourd'hui.
SETH: Aller chercher son frère en taule, c'est pas rien. Tu lui as reparlé, depuis ?
RYAN: Depuis Thanksgiving où il voulait me faire voler une bagnole ? Non. Je pensais que je ne le reverrais plus.
SETH: Tu ne veux pas le revoir ?
RYAN: Je ne sais pas. Peut-être.
SETH: C'est mon frère, mais. . .
RYAN: ll cause que des ennuis.
SETH: Si tu veux mon conseil. . . Enfin, je. . . Qui j'essaie d'impressionner ? J'ai rien à dire, sur ce coup-là. Mais je vais te dire ça. En tant que ton frère, même si je suis moins apparenté, je suis officiellement de ton côté.
RYAN: Merci, mec.
SETH: On y va, mets tes pompes. Les bagels attendent.
RYAN: Oui.
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: Trey est la seule famille qui reste à Ryan et je pense qu'on doit l'aider...
SANDY: Mais tu as peur que je veuille l'adopter ? Ne t'inquiète pas. Trey a 20 ans, c'est un ex-taulard. Je ne crois pas qu'il ait envie de ça. Mais tu ne crois pas qu'on doit aider ?
KIRSTEN: Nous ignorons quel effet ça aura sur Ryan. ll s'en sort si bien.
SETH: Bonjour. ll est l'heure de passer à une discussion plus neutre.
SANDY: J'allais te chercher. T'es prêt ?
RYAN: Oui. C'est très gentil de m'accompagner à Chino, mais ce n'est pas à vous de vous préoccuper de ça.
SANDY: Un problème qui concerne Ryan concerne aussi les Cohen. Tiens. Pour la route.
RYAN: Merci.
SETH: Papa, il vaudrait mieux que je vienne à la prison avec vous et que je manque l'école. ll est clair que j'ai présenté des troubles du comportement et la prison serait parfaite pour me faire peur.
KIRSTEN: Bien essayé. File à tes cours.
HARBOR
SUMMER: Seth a juste dit que Ryan était allé chercher Trey à la prison.
MARISSA: Si seulement j'avais su !
SUMMER: La dernière fois que vous y êtes allés tous les deux, ça s'est mal passé.
MARISSA: J'aurais au moins pu être là pour lui.
SUMMER: Tu fais très petite amie, d'un coup, là.
MARISSA: J'essaie d'être son amie, c'est ce qui nous manquait, la dernière fois. En plus, Ryan et Trey ont des rapports très complexes.
SUMMER: En parlant de complexité. . . Zach ? Oh, mon Dieu. La panique me gagne.
MARISSA: C'est Zach sur la Vespa ?
SUMMER: Oui. ll était en ltalie depuis si longtemps, j'ai pensé qu'il avait ouvert un bar et acheté une villa.
MARISSA: Tu vas lui dire bonjour ?
SUMMER: Je ne peux pas. Je l'ai largué à l'aéroport devant toute sa famille.
MARISSA: Parle. ll vient vers nous.
SUMMER: Je vais me prendre une baffe.
MARISSA: Salut, Zach.
SUMMER: Salut, les filles.
SUMMER: Salut.
ZACH: Attendez : Bonjurno !
MARISSA: C'était comment, l'ltalie ?
ZACH: Fabuleux. Les meilleures vacances de ma vie. Je vais être en retard. Sympa de vous avoir revues. On se voit à midi ? J'ai des super photos.
SUMMER: D'accord.
MARISSA: Ca marche.
SUMMER: A plus.
MARISSA: Cool. Salut.
SUMMER: Quelqu'un a dû glisser un truc dans sa glace.
MARISSA: Tu peux arrêter de t'inquiéter. Ca a l'air d'aller.
SUMMER: Un peu trop bien, justement. J'y crois pas. ll cache quelque chose.
PRISON
SANDY: Flash-back ?
RYAN: Un peu, oui.
SANDY: On dirait que ça fait 1 00 ans que je t'ai sorti de la prison pour mineurs.
RYAN: Tout ce temps-là, il l'a passé ici.
SANDY: Et si Trey venait chez nous ? Pendant un moment, au moins.
RYAN: Je ne sais pas.
SANDY: Si personne ne l'aide, selon les statistiques, il replonge dans un an.
RYAN: ll est assez grand pour s'occuper de lui-même.
TREY: Petit frère.
RYAN: Content de te voir, mec.
SANDY: Sandy Cohen.
TREY: Heureux de vous rencontrer enfin.
SANDY: Tu as faim ?
TREY: Je meurs de faim.
SANDY: Très bien. Allons-y.
NEWPORT GROUP
CARTER: ll faut garder ce plan de la côte un peu plus longtemps. Et on passe à celui-là.
JULIE: Que faites-vous ?
KIRSTEN: On monte une vidéo pour la présentation : ''lntroduction à Newport Living. ''
CARTER: Ton magazine ? Tu sais ? Celui où tu fais la couverture ?
JULIE: Oui. Désolée, je suis un peu distraite. Kirsten, je peux te parler un moment en privé ?
CARTER: Je vais prendre l'air.
JULIE: J'ai fait une erreur, Kiki. Une erreur nue.
KIRSTEN: Pardon ?
JULIE: ll y a des siècles, mon copain m'a convaincue de me laisser filmer en faisant l'amour. J'étais jeune, j'avais besoin d'argent. Je lui ai interdit de le montrer à quiconque ou de le diffuser, ce qu'il menace de faire, aujourd'hui. A moins de lui donner 500 000 $.
KIRSTEN: Tu as parlé à un avocat ?
JULIE: Sandy a pu négocier les droits, mais il faut trouver l'argent.
KIRSTEN: Si Sandy ne peut t'aider, il va falloir le dire à mon père.
CHINO
TREY: On y est.
RYAN: Chez qui vas-tu ?
TREY: Mon pote Rick. C'est la maison de son frère, mais ils veulent bien que je reste.
RYAN: Content de t'avoir vu.
TREY: Prends soin de toi.
RYAN: Ouais.
TREY: Merci pour le déjeuner, M. Cohen.
SANDY: Prends soin de toi.
RYAN: Je t'appelle.
SANDY: Et si on essayait ? Juste pour quelques jours ?
RYAN: Ca te dirait de venir avec nous ?
HARBOR
SETH: Hé, mec, t'es revenu ! C'est rare de partir et de revenir.
ZACH: Ca fait un bail. Ca roule ?
SETH: Super, mec, d'enfer. Ecoute, pour ce truc entre toi et moi et Summer. . .
ZACH: Non, t'inquiète pas. Vous êtes faits l'un pour l'autre. J'aurais dû le voir il y a longtemps. En fait, je l'avais vu il y a longtemps. Bref, y a pas de souci.
SETH: Sûr ?
ZACH: Ouais.
SETH: T'as changé, on dirait. Tu sembles plus. . .
ZACH: Sur une fréquence plus élevée ?
SETH: Voilà.
ZACH: Si je te dis un truc, tu ne le répéteras pas à Summer ?
SETH: Promis. Jusqu'ici, j'ai pas été très bon pour garder les secrets, mais faut bien que je m'y mette.
ZACH: En ltalie, j'ai rencontré quelqu'un. Elle s'appelle Francesca.
SETH: Elle est comment ?
ZACH: Grande. Blonde. Magnifique. Elle parle mal l'anglais mais elle apprend. Quand on s'est rencontrés, il y a tout de suite eu un déclic.
SETH: Et ca marche encore ? De l'autre côté du globe ?
ZACH: ll y a la webcam, les e-mails, la messagerie instantanée.
SETH: Chaud, l'amour à distance.
ZACH: Rends-moi service, tu veux ? Dis rien à Summer. Ca la blesserait de voir que j'ai vite tourné la page.
SETH: Je serai muet comme une tombe.
ZACH: Cool. Super.
SETH: Ca marche.
ZACH: Au revoir.
MAISON DES COHEN
SANDY: On est arrivés.
TREY: C'est une blague.
SANDY: Si ça peut aider, j'ai eu la même impression la première fois.
TREY: Je parie que vous vous y êtes habitué.
SANDY: Trey, prends donc le pavillon de la piscine. Ryan, tu prends la chambre d'amis ?
RYAN: D'accord.
TREY: ll a dit pavillon de piscine ?
MAISON INVITES
TREY: C'est ici que tu vis ? T'as décroché le gros lot !
RYAN: Les serviettes sont dans le placard. Prends tout ce dont tu as besoin.
TREY: Merci. Désolé de te chasser de ton bungalow-manoir !
RYAN: C'est juste pour quelques jours.
TREY: T'inquiète pas, j'ai pas l'intention de m'installer.
RYAN: Désolé, c'est pas ce que je. . .
TREY: Je sais que c'est tes plates-bandes. C'est génial, ce que tu as ici et je ne foutrai rien en l'air. C'est promis.
RYAN: A tout à l'heure.
TREY: A tout à l'heure.
_____
SETH: Alors, des détails ! Trey a-t-il changé ? ll a trouvé la foi ? ll arbore un tatouage chinois ? ll s'est rasé le crâne ?
TREY: Aucun des trois.
SETH: Oh, salut. Tu n'es pas Ryan.
TREY: Non. Trey.
SETH: Je suis pas tombé loin. T'es un Atwood. Mais une version légèrement plus sombre et nerveuse, je pense. D'un autre côté, il paraît que Ryan s'est adouci. . .
TREY: Ryan a dit que tu parlais beaucoup.
SETH: Oui, c'est un problème. J'espère que tu finiras par trouver ça attachant. Comment ça fait, alors, de se sentir. . . dehors ?
TREY: Bien.
SETH: Ouais. Cool. C'est génétique, les monosyllabes. Super.
SANDY: Vous avez fait connaissance. Trey va loger ici.
TREY: Jusqu'à ce que je me trouve un logement.
SANDY: Tu dois avoir besoin de quelques courses. Voilà pour commencer. Vêtements, produits de toilette. . . Les trucs de base, quoi.
TREY: Vous êtes sûr ?
SANDY: Oui. Tu diras à Trey où aller, hein ?
RYAN: Ouais.
SETH: Je peux venir ? Je suis doué pour choisir une garde-robe post-prison.
SANDY: Tu viens ?
RYAN: Oui. Appelle Marissa. Qu'elle vienne avec nous.
SETH: Un boulot pour Cosmo Girl.
RYAN: C'est ca.
VILLA DE CALEB
CALEB: Ce n'est pas ton genre de passer déjeuner. A quoi dois-je ce plaisir ?
JULIE: Avec cette présentation, on s'est à peine croisés. Ton plat préféré, de la langouste. Je me suis dit qu'une petite réunion était nécessaire.
CALEB: ça me paraît bien. Quel est l'ordre du jour ? ll faut remplacer la douchette d'une des chambres d'amis à l'étage. Et il faut vraiment virer le nouveau jardinier.
JULIE: Les hortensias sont misérables, devant.
CALEB: Parfait. Autre chose ?
JULIE: J'ai fait un film pour adultes dans les années 80 avec un ex qui menace de le diffuser à moins que je paie 500 000 $. Et j'adorerais refaire la déco de la cuisine.
CALEB: Tu as fait un porno ?
JULIE: Un film érotique, parfois de bon goût.
CALEB: T'es dans un sacré pétrin.
JULIE: Je savais que tu réagirais comme ça. Aucune sympathie de ta part. De la part d'un homme qui a caché l'existence d'un enfant illégitime. . .
CALEB: Très bien. Je paierai.
JULIE: C'est vrai ?
CALEB: Ta dignité est en jeu. Ca vaut bien un demi-million de dollars.
JULIE: Merci, mon Dieu. Tu n'imagines pas le mal que ça aurait causé au magazine, à Marissa, à moi.
CALEB: J'appelle mon conseiller financier. Retourne au travail.
JULIE: Oui. J'ai un magazine à lancer. Merci.
CAFE
SUMMER: Pourquoi Zach a-t-il l'air si bien ?
SETH: Et c'est reparti. . .
SUMMER: Je l'ai largué à l'aéroport. On peut pas dire que c'était en douceur.
SETH: Je ne suis plus sûr, mais on sort pas ensemble, tous les deux ?
SUMMER: Je sais, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il se remette aussi vite.
SETH: Zach est solide. Sous ses mèches longues et son sourire benêt se cache un blindage d'acier.
SUMMER: Tu lui as parlé, non ? ll t'a dit quelque chose ? Des détails du truc ''J'adore l'ltalie'' ?
SETH: Non, enfin. . .
SUMMER: Accouche, Cohen.
SETH: J'ai promis de garder le secret.
SUMMER: T'en a jamais gardé.
SETH: ll a une petite amie.
SUMMER: Déjà ? Mais il vient juste de rentrer.
SETH: ll l'a rencontrée en ltalie. Francesca. Elle est belle et grande et il est très amoureux, d'accord ? Bon. Je suggère hamburgers, milk-shakes et frites.
SUMMER: Elle est grande ?
BOUTIQUE
TREY: Deux cent dollars pour cette montre. lncroyable, non ?
RYAN: lls sont pas donnés, ces magasins.
TREY: Ouais. Je parie que tu en as un placard entier. Des polos avec des crocos, toute la panoplie, quoi.
RYAN: Allons ailleurs. Y a rien pour toi, ici.
TREY: Tu rigoles ? J'ai du fric à claquer, je ne bouge pas d'ici.
MARISSA: Te voilà !
RYAN: Salut, Marissa.
MARISSA: On s'est déjà rencontrés. Marissa Cooper.
TREY: Ah, oui. La copine de Ry.
MARISSA: Plus maintenant, en fait.
RYAN: On est juste amis. Enfin, pas juste amis. Des amis, quoi.
MARISSA: On m'a dit que Ryan t'emmenait faire du shopping, je peux aider ? Essaie ça, je vais te trouver d'autres trucs. Seth m'envoie en renfort.
RYAN: Merci d'être venue.
MARISSA: T'as vu ca ? On dirait qu'elle est faite pour toi. C'est vraiment mignon sur toi. Parce que t'es si mignon.
RYAN: Les chapeaux affreux, c'est plus ton truc. Ca te va très bien.
MARISSA: Ah bon ?
NEWPORT GROUP
JULIE: Et à ma grande surprise, il a accepté de tout payer. Fin de la crise.
KIRSTEN: Faut croire que mon père s'adoucit avec l'âge.
JULIE: Soit ça, soit il a aussi une cassette porno dans son passé. C'est une métaphore. Je parlais de film érotique.
KIRSTEN: Désolée. Qu'est-ce que tu disais ?
JULIE: Carter te plaît.
KIRSTEN: Pardon ?
JULIE: Tu es attirée par Carter. Kirsten Cohen craque pour Carter.
KIRSTEN: C'est ridicule.
JULIE: J'ai été si prise par mon scandale sexuel que je n'ai rien vu.
KIRSTEN: Ca suffit.
JULIE: Sandy est dans des motels avec son ex-petite amie fugitive, alors ca chauffe au bureau ?
KIRSTEN: Julie, arrête. Je ne ressens rien pour. . . Sandy.
SANDY: Surprise.
KIRSTEN: Avec Julie, on discutait du magazine.
JULIE: La fièvre du lancement. Je vous laisse discuter.
KIRSTEN: Alors, quoi de neuf ?
SANDY: J'ai invité Trey quelques jours.
KIRSTEN: Bonne idée.
SANDY: Bonne idée ? Je pensais que tu allais sonner l'alarme.
KIRSTEN: J'ai confiance en toi. Tu avais raison, pour Ryan, après tout. A ce soir, alors.
SANDY: Où est le célèbre Carter Buckley ? J'adorerais le rencontrer.
KIRSTEN: Eh bien, ce soir. . . Ce n'est pas le bon moment. ll est. . . complètement pris par le lancement.
SANDY: Une autre fois, alors. A ce soir.
BOUTIQUE
MARISSA: Je suis crevée. Fatigue du shopping. Avec de l'entraînement, on s'habitue.
RYAN: T'es la mieux placée pour savoir ça.
VENDEUR: Excusez-moi. Je peux vérifier votre sac ?
TREY: Pourquoi ? Je n'ai rien fait de mal.
VENDEUR: Vous tripotiez cette montre.
TREY: Je n'ai pas volé la montre.
VENDEUR: On a le droit de fouiller. Le sac.
TREY: Pourquoi suis-je le seul que vous embêtez ?
MARISSA: ll n'a rien volé.
RYAN: Laisse-le fouiller.
TREY: Je me charge de ça. Tu vas me foutre la paix ?
VENDEUR: Sécurité, à l'entrée.
TREY: Ah ouais ? Tu sais quoi ? C'est inutile, parce que j'ai payé pour tout ça.
MAISON DES COHEN
RYAN: Si on ne l'avait pas fait sortir, il aurait massacré ce type.
SETH: ll a des problèmes de maîtrise, comme. . . Comme Summer, ou. . .
RYAN: ll est très fier, c'est tout. Une fois qu'il est parti, rien ne peut l'arrêter.
SETH: C'est rassurant de le savoir ici. Tu l'as dit à mes parents ?
RYAN: Je ne peux pas. Je devrais, mais. . .
KIRSTEN: Salut, Ryan. J'ai enfin rencontré ton frère. ll a l'air de s'adapter.
RYAN: Oui, ça va.
SANDY: En voilà une. Barista au café du coin.
SETH: Barista ?
KIRSTEN: Un mot à la mode pour le type qui fait le café.
TREY: ça, je sais faire.
SANDY: On vérifie les petites annonces.
TREY: La chasse au boulot est ouverte. Tu viens avec moi ?
RYAN: Non, merci.
KIRSTEN: Seth, tu veux bien m'aider à pousser les meubles de jardin pour la fête ?
SANDY: Mon fils, c'est le code pour ''on sort d'ici'' .
SETH: Si j'aide pour la fête, je peux en être dispensé ?
SANDY: La réponse est non.
________
TREY: Désolé pour hier. J'ai pas aimé la façon dont ce type me regardait.
RYAN: Et donc, t'as ravagé le magasin.
TREY: Ecoute, je ne peux pas continuer comme ça. Je dois changer.
RYAN: Fais ca vite.
CHAMBRE DE SUMMER
ZACH: J'ai ramené des trucs à toi. Que tu avais laissés chez moi.
SUMMER: L'échange post-rupture. J'avais gagné ça pour toi au carnaval. C'était un cadeau.
ZACH: Je me souviens comment tu as gagné au chamboule-tout. Je n'aime pas trop avoir des souvenirs de toi chez moi.
SUMMER: Tu as tourné la page, mais inutile de m'effacer complètement.
ZACH: Comment ça, tourné la page ? Cohen.
SUMMER: ll a pas pu se retenir.
ZACH: Je ne voulais pas que tu le saches, je ne veux pas te blesser.
SUMMER: Ca me blesserait ? Parce que 20 mn après notre rupture, tu parcourais l'ltalie avec une poule européenne d' 1 ,80 m ?
ZACH: C'est toi qui m'as quitté !
SUMMER: Je sais bien, mais. . . Les acteurs de The Valley passent sur Music Video Nation. Je dois voir ca. Je t'apporterai tes trucs bientôt.
ZACH: Attends !
MOTEL
LANCE: Eh bien, en voilà une première ! Caleb Nichol dans ma misérable chambre d'hôtel.
CALEB: Finissons-en. Merci.
LANCE: La cassette est là. Elle est à vous si l'argent est bien dans la mallette.
CALEB: Cinq cent mille. Comme promis. C'est bien l'unique copie ?
LANCE: Tout à fait. Alors. . . ça vous fait quoi, ce petit aperçu du passé de votre femme ?
CALEB: Je ne suis pas arrivé là où j'en suis en étant idiot. Je savais ce que je faisais en épousant Julie.
LANCE: Elle vous en avait parlé ? Julie ne parle pas si facilement de son passé.
CALEB: J'ai des détectives très compétents dans mon équipe. Je n'ignore rien de son passé. Si je puis me permettre. . .
LANCE: C'est quoi, ce plan ?
CALEB: Des amis à moi qui voudraient vous rencontrer.
LANCE: Fils de pute.
CALEB: Je serais vous, je rendrais la mallette. Un plaisir de faire affaires avec vous. Merci pour la cassette.
NEWPORT GROUP
KIRSTEN: Merci de faire livrer ces fleurs avant 5 heures.
JULIE: Je mets laquelle, ce soir ? Un mélange de Donatella Versace et de Martha Stewart avant le scandale. Attention. Petit ami à 2 h.
CARTER: Je vous ai amené quelque chose. Pinot Noir. Russian River Valley. Celui que vous aimez.
JULIE: Salut.
KIRSTEN: Merci, c'est très gentil.
CARTER: J'ai pensé qu'on pourrait prendre quelques verres avant le délire.
KIRSTEN: Cette présentation est très importante. Ce ne serait pas très pro de boire juste avant.
CARTER: Vous plaisantez ? On se fait une bouteille tous les soirs !
JULIE: Vous pourrez fêter ça ce soir.
CARTER: Bon, très bien. A ce soir, alors. Concentré et. . . sobre.
JULIE: Kirsten et Carter Assis sur une branche Je plaisante. Enfin, presque. A se faire des bisous...
MAISON DE ZACH
MERE DE ZACH: Summer. Je pensaisqu'on n'aurait plus affaire à toi.
SUMMER: Zach est là ?
MERE DE ZACH: Entraînement de water-polo. ll rentre dans quelques minutes.
SUMMER: Je peux vous laisser ça ? ll les a laissés chez moi quand on sortait ensemble.
MERE DE ZACH: C'est vraiment fini entre vous deux, alors ?
SUMMER: Mme Stevens, je suis navrée de ce qui s'est passé à l'aéroport.
MERE DE ZACH: Je le serais aussi.
SUMMER: Mais tout s'est arrangé au mieux, finalement. Zach a rencontré Francesca.
MERE DE ZACH: Qui ?
SUMMER: Le modèle italien d' 1 ,80 m ? Sa nouvelle petite amie ?
MERE DE ZACH: Et c'est censé s'être passé quand ? Pendant qu'il se désespérait ? ll n'a pas quitté sa chambre d'hôtel une minute.
MAISON INVITES
RYAN: Alors, cette chasse au boulot ?
TREY: Pas terrible. J'ai essayé cinq ou six endroits. lls m'ont tous immédiatement dit non.
RYAN: Ca craint. Tu as faim ? On pourrait manger un morceau, discuter.
TREY: Ouais, ça serait super.
RYAN: Allons au port. ça te plaira. Les bateaux, tout ça. Une fois que t'auras rangé. Y a des placards, tu sais ?
TREY: Ah, tu veux rigoler ?
RYAN: C'est la montre du magasin.
TREY: Je suis retourné l'acheter.
RYAN: Ne me mens pas.
TREY: Je ne mens pas.
RYAN: Tu ne changeras jamais. Cette famille compte sur toi, Trey.
TREY: Tu sais quoi ? Quoi que je dise, ça ne change rien. Quoi que je fasse, tu t'attendras toujours au pire.
RYAN: Et c'est ma faute ?
TREY: Non. Et si je nous faisais une faveur en me barrant ?
RYAN: Parfait.
TREY: Au fait, je l'ai achetée pour te l'offrir. Pour te remercier de m'avoir aidé. Et tiens, avant d'appeler les flics, voilà le ticket de caisse.
________
SANDY: La fête va commencer. Tu te caches ?
RYAN: Y a de ca.
SANDY: Où est Trey ? Oh, je vois. . . On savait que ce serait difficile.
RYAN: Oui. C'est plus dur que je ne pensais.
SANDY: Je peux faire quelque chose ?
RYAN: Tu me prêtes la voiture ?
SANDY: Fais attention.
CHAMBRE DE SUMMER
SUMMER: J'ai oublié de te rendre ton pull. J'allais justement. . .
ZACH: Je sais que t'as parlé à ma mère.
SUMMER: Brièvement.
ZACH: Qu'elle t'a parlé de Francesca. De sa non-existence.
SUMMER: Pas besoin d'expliquer.
ZACH: Si. En rentrant, je savais que j'allais tomber sur toi et Cohen. Je ne voulais pas rendre les choses plus tendues entre nous. Et je me suis dit que ce serait plus facile si j'étais avec quelqu'un.
SUMMER: Zach, je suis désolée. Et tu l'as dit à Cohen parce que. . . tu savais qu'il me le dirait.
ZACH: En quelques minutes.
SUMMER: C'est tout Cohen, ça. ll savait que je serais jalouse.
ZACH: Summer, elle n'existe pas.
SUMMER: Oui, mais bon, il n'a pas pu s'empêcher de me parler de ta superbe petite amie. . .
ZACH: ça, c'est entre toi et Cohen. Ce qui n'a rien à voir avec moi. . . enfin.
SUMMER: Ecoute, Zach, je suis désolée d'avoir tout gâché. Et pour Francesca, contrairement à cet idiot à la grande gueule, je sais garder un secret.
MAISON DES COHEN
MARISSA: Ryan, où tu vas ?
RYAN: Chercher Trey. ll s'est barré.
MARISSA: Je viens avec toi.
RYAN: Tu te souviens de ton dernier passage à Chino ?
MARISSA: Oui, je t'ai sauvé la vie. Allez.
_____
KIRSTEN: Tu réalises que dans deux jours, on verra ton visage sur toutes les tables basses de la ville ?
JULIE: Je suis déjà surprise qu'on soit parvenus au lancement.
CALEB: Moi, non.
KIRSTEN: Salut, papa.
CALEB: Ce magazine aura un succès retentissant.
KIRSTEN: C'est sûr.
JULIE: Tout s'est bien passé ?
CALEB: Je me suis occupé de tout, Juju.
_____
SETH: Tu es là ! Je commencais à m'inquiéter. Merci.
SUMMER: Je suis venue pour Newport Living, Je vis à Newport, après tout.
SETH: C'est ça qu'on fête ? Je ne savais pas. . . J'ai dit un truc qu'il fallait pas ?
SUMMER: Un truc que tu ne devais pas dire.
SETH: J'ai dû faire quelque chose de mal, je vais donc m'excuser.
SUMMER: Si c'est sincère.
SETH: C'est dur, sans savoir de quoi on parle.
SUMMER: C'est dur de te pardonner si t'es pas sincère, car tu ne sais pas pourquoi tu t'excuses. Je t'attends 20 mn dans ta chambre. Si tu n'as pas trouvé, je m'en vais.
_____
CARTER: Bonsoir. Julie, félicitations.
CARTER: On peut parler un instant ?
KIRSTEN: Bien sûr.
_____
KIRSTEN: Qu'y a-t-il ?
CERTER: J'ai dit quelque chose de mal ? J'ai fait quelque chose de mal ? Vous avez eu l'air en colère contre moi toute la journée. J'espère que vous accepterez de m'en parler. Parce qu'on va travailler ensemble longtemps et je ne veux pas. . . Tout bien réfléchi, concentrons-nous sur la présentation. J'espère que tout se déroulera bien.
KIRSTEN: C'est du chardonnay ?
SERVEUR: Oui, madame.
KIRSTEN: Merci.
CHINO
RYAN: On traînait ici tout le temps.
MARISSA: Le voilà.
RYAN: Je reviens tout de suite.
_____
TREY: Qu'est-ce que tu fous ici, mec ?
RYAN: Je suis venu te chercher.
TREY: Je veux pas être trouvé.
RYAN: Trey, écoute. . .
TREY: Tire-toi, petit frère.
RYAN: Je veux juste parler.
TREY: Pourquoi ? T'as ton petit pavillon. Et moi, je suis ici.
RYAN: Désolé.
TREY: lnutile de nous raconter des salades. Tu savais que ça ne marcherait pas. On est ce qu'on est.
RYAN: Je ne rentre pas à Newport sans toi.
TREY: Parfait. Reste ici. Vois comment tu te sens après deux ans d'absence. Je sors prendre l'air.
CHAMBRE DE SETH
SETH: J'ai réfléchi à pourquoi tu es en colère.
SUMMER: Et ?
SETH: J'ai rien trouvé. Je ne sais pas ce que j'ai pu faire. Mais je suis prêt à m'excuser. Sincèrement.
SUMMER: Pourquoi m'as-tu parlé de Francesca ?
SETH: Parce que tu m'as supplié.
SUMMER: Je t'ai supplié de faire plein d'autres trucs. Lâcher les bandes dessinées, arrêter de te plaindre. ça marche pas.
SETH: Tu m'en veux d'être jaloux parce que tu es jalouse de Zach, c'est ça ?
SUMMER: Non. Tu es jaloux ?
SETH: On se demande bien pourquoi ! T'entendre parler sans arrêt de la copine de Zach.
SUMMER: Parce que tu m'en as parlé.
SETH: C'est vrai. Je n'ai pas adopté le comportement le plus noble. Tu sais pourquoi ? J'étais un peu inquiet. On a eu ce super baiser sous la pluie et je ne sais pas. . . Je me suis dit que depuis, tu étais peut-être déçue. Que tu regrettais tout ça.
SUMMER: T'es vraiment névrosé.
SETH: Exactement. Contrairement à Zach, l'insouciant, avec son grand sourire et son athlétisme naturel. ll fait ressortir mon côté juif.
SUMMER: Oui, il est parfait en apparence. Fils d'un membre du Congrès, doux, altruiste. . . Et même un peu ennuyeux.
SETH: C'est vrai, il manque de relief.
SUMMER: Et toi, avec tes petites manies, tes petites failles, j'ignore pourquoi, mais j'y reviens toujours.
SETH: En fait, ce que tu me dis, c'est que plus je suis névrosé et pas sûr de moi, plus tu te sens attirée par moi ? Très bien. Tu trouves que ce pantalon me grossit ?
MAISON DES COHEN
CARTER: Bonsoir à tous. Je me présente, Carter Buckley, éditeur en chef. De la part de nous tous à Newport Living, je tiens à vous remercier de votre présence ici ce soir. J'aimerais vous présenter la femme qui a rendu tout ceci possible, Julie Cooper-Nichol.
JULIE: Merci, Carter. J'ai du mal à croire ce que nous vivons ce soir. Qu'est donc Newport Living ?
SANDY: Voilà le fameux Carter Buckley.
CALEB: Tu ne l'as pas rencontré ?
SANDY: Non, c'était un peu un fantôme. Je m'attendais à ce qu'il soit plus comme Jerry Garcia.
CALEB: Qui ?
JULIE: Mais si vous voulez vraiment savoir ce qu'est Newport Living, regardez plutôt ça.
VIDEO: Si c'est la première fois que Je fais l'amour, pourquoi suis-Je si excitée ? Tu m 'excites,
CALEB: Seigneur.
JULIE: Oh, mon Dieu.
KIRSTEN: La télécommande.
VIDEO: Viens par là, petit livreur de pizza, Donne-moi ca.
JULIE: Fils de pute.
CARTER: Veuillez nous excuser. Problème technique. Servez-vous un verre en attendant. Dieu sait que j'en ai moi-même sacrément besoin.
_____
CALEB: Ne t'inquiète pas, Juju. ça finira par se calmer.
JULIE: Je ne comprends pas. Tu l'as payé, pourtant.
CALEB: ça prouve une fois de plus qu'il ne faut pas céder à ces gens-là. On répond à leurs demandes et ils te détruisent quand même.
JULIE: Détruire n'est pas le mot juste. Fais ce que tu veux, Cal, mais je ne quitte plus cette pièce. J'entre dans ma phase Howard Hughes.
CALEB: Partons pour l'Europe. Paris, Vienne, où tu veux. A notre retour, un autre scandale aura fait passer ça pour du pipi de chat.
JULIE: On peut toujours compter sur de nouveaux scandales ici, c'est sûr. Paris ?
_____
SANDY: Carter. Sandy Cohen. Vous savez organiser des fêtes. Ravi de vous rencontrer enfin.
CARTER: Enchanté.
KIRSTEN: Désolée de ne pas vous avoir présentés.
CARTER: Ce n'est pas grave. Votre famille semble merveilleuse.
SANDY: C'est vrai, même ma belle-mère, la star du porno. Si ça peut vous consoler, personne ne s'est ennuyé.
CARTER: Espérons qu'ils étaient assez soûls pour ne plus se souvenir de rien demain.
SANDY: Espérons. Je vous apporte un verre ?
KIRSTEN: Non, merci, ça va.
CARTER: Non, merci.
SANDY: Très bien.
_____
CARTER: Ecoutez. Au sujet de tout à l'heure, je tiens à m'excuser.
KIRSTEN: C'est vrai ?
CARTER: Oui, ça fait des semaines qu'on travaille ensemble et je voulais que vous sachiez que s'il y a une tension entre nous. . .
KIRSTEN: Je ne sais pas de quoi vous parlez.
CARTER: S'il y a eu une certaine vibration entre nous, c'est ma faute et je suis désolé.
KIRSTEN: Carter. . .
CARTER: N'en parlons plus, d'accord ?
CHINO
MARISSA: ll ne reviendra pas.
RYAN: Bon, allons-y. Allons le retrouver.
GARS: Une petite partie de billard ?
MARISSA: Non, merci.
GARS: Je te paie un verre, alors.
RYAN: Elle ne veut rien, je crois.
GARS: Je t'ai causé ?
MARISSA: Sortons d'ici.
GARS: Je veux t'offrir un verre. lnutile d'être grossière.
MARISSA: Je ne veux rien.
RYAN: Fous-lui la paix.
RYAN: Ecoute, richard. Tu m'impressionnes pas, OK ?
MARISSA: Viens, on se tire.
TREY: Lâche-la !
GARS: T'en veux encore ?
MARISSA: Arrêtez, je vous en prie !
GARS: Je peux t'aider ? On danse ?
TREY: Dis-leur de laisser mon frère.
GARS: On se calme. Laisse-le.
RUE
TREY: Sauvage !
RYAN: ça faisait longtemps. T'étais très convaincant.
MARISSA: Merci d'être revenu pour nous.
TREY: J'allais vous dire la même chose.
RYAN: On te dépose ?
TREY: D'accord.
MARISSA: Où on t'emmène ?
RYAN: Rentre avec nous, mec.
TREY: Mais tu ne voulais plus de moi.
RYAN: Les gens changent.
TREY: D'accord. Mais c'est moi qui conduis.
RYAN: Oh, non ! Je sais comment tu conduis. A l'arrière.
MARISSA: Je vais conduire.
MAISON DES COHEN
SANDY: Où étiez-vous passés ? Tout va bien ?
TREY: Très bien.
RYAN: Rien à signaler.
MARISSA: Comment s'est passée la fête ?
SANDY: Bien.
KIRSTEN: Sans histoires.
SETH: Salut, vous.
SANDY: Salut.
SETH: Super fête !
SANDY: Eh bien. . . Si vous avez faim, il y a des restes.
SETH: T'as vu, papa, un repas de famille.
SANDY: lncroyable. Voyez-vous ça ! Ce n'est pas si douloureux, non ?
TREY: C'est même super, en fait.
SETH: Oui, bon, ça te passera. Pas vrai, Ryan ?
RYAN: Vous savez quoi ? Pour moi, ça le fait encore.
SETH: C'est très gen. . .
SANDY: Tiens, jeune homme.
KIRSTEN: lls sont très bons, ceux-là.
Fait par 8thArt