MAISON INVITES
SETH: Est-ce que j'ai bien fait de me couper les cheveux ?
RYAN: Ton grand-père a de sacrés ennuis.
SETH: Je sais.
RYAN: Et il est mal barré, cette fois.
SETH: Fichus coiffeurs d'Oregon. ça me fait une toute petite tête. ll est minuscule, ce miroir !
RYAN: Papi. Gros titre. Prison.
SETH: Je ne suis pas sur la photo à cause de ma coupe.
RYAN: Ton chagrin est touchant.
SETH: Ce n'est rien. ça repoussera.
RYAN: Je parlais de Caleb.
SETH: Certains sont à côté de la plaque.
RYAN: T'accuser de ne penser qu'à toi !
SETH: Elle a raison.
RYAN: Je blaguais.
SETH: Non, c'est vrai, je ne pense qu'à ma coupe de cheveux. Mon grand-père est en prison. Je suis un monstre. Je ne pense qu'à moi et en mal en plus.
RYAN: Ca peut être en bien ?
SETH: Parle-moi de tout, sauf de moi. N'importe quoi.
RYAN: Trouvé. J'ai mon 1 er cours de physique.
SETH: Tu peux arrêter de faire ton cinéma un instant ? Le moment est grave, à moins que Summer ne se trompe et que je ne sois pas complètement insupportable. Fallait me le dire.
RYAN: C'est dur d'en placer une avec toi. Tu parles bien, mais tu n'écoutes.
SETH: Elle a raison. ll faut que je change et que je m'améliore.
RYAN: Comment ?
SETH: En étant moins égoïste. En prenant moins. En donnant plus. En parlant moins.
RYAN: Ne change pas pour moi.
SETH: Je ne change pas pour toi.
RYAN: Summer ?
SETH: Non. Pour le bien de l'humanité.
RYAN: Et pas pour récupérer Summer ?
SETH: Je ne veux pas récupérer Summer. A moins qu'elle ne le souhaite. Et là, il ne s'agirait pas de moi. ll s'agirait de mon soutien et de son désir de. . . Enfin, de ce qu'elle veut.
RYAN: Tu veux la récupérer.
SETH: Non, pas du tout. C'est le nouveau moi qui parle.
SETH: Je te présente le nouveau Seth Cohen.
RYAN: Tu parles de toi à la 3e personne.
SETH: La coupe de Seth, ça va ?
GENERIQUE
VOITURE
SANDY: Vous me remercierez plus tard.
CALEB: De m'avoir laissé passer la nuit en prison ? ça a été la nuit la plus dégoûtante, la plus inhumaine de ma vie.
SANDY: De la part du mari de Julie Cooper, c'est quelque chose.
CALEB: A part continuer à affiner votre hilarant sens de la répartie, qu'allez-vous faire ?
SANDY: Je dois consulter mes associés pour m'assurer qu'ils acceptent que je vous défende.
CALEB: Pourquoi refuseraient-ils ?
SANDY: Vous n'êtes pas le client idéal.
CALEB: Quoi ? Riche, puissant. . .
SANDY: Coupable.
CALEB: Vous avez raté la rue.
SANDY: On ne va pas au bureau. Kirsten nous attend chez nous.
CALEB: J'ai du travail, moi.
SANDY: Vous plaisantez ? On sait tous les deux qu'à part les affaires louches, c'est Kirsten qui fait tout. Prenez votre retraite. Nommez Kirsten PDG. C'est votre prochain pas.
HARBOR
LINDSAY: Excusez-moi. Je suis nouvelle. Je peux me garer ici ?
FILLE: Bien sûr. Si tu n'as pas trop honte.
CAFETARIA
SETH: Ryan, que veux-tu ?
RYAN: Tu m'invites ?
SETH: Non. Je te laisse commander le 1 er. Je suis resté assez radin.
RYAN: Dans ce cas. . . Je voudrais. . .
SETH: Voyons. . . Un grand café. Je ne voulais pas le faire attendre. ça aurait été égoïste.
RYAN: Un café glacé, s'il vous plaît.
SETH: Quoi ? Les Walkmen passent dans une nouvelle boîte.
RYAN: Et qui aime les Walkmen ?
SETH: Toi.
RYAN: Et qui d'autre ?
SETH: Summer.
RYAN: Summer qui sort avec Zach ?
SETH: Je vais leur prendre des places.
RYAN: Pourquoi ?
SETH: Par amitié et par bonté.
RYAN: Et pour la récupérer.
SETH: Je t'entends mal.
RYAN: Seth, ton café.
SETH: Merci. La prochaine fois, je te l'offre.
___________________________
RYAN: Je suis désolé.
LINDSAY: C'était rafraîchissant.
RYAN: Laisse-moi. . . Je suis désolé. Ca va ?
LINDSAY: ll faudra me refaire le nez, mais comme ca je détonnerai moins ici. Ca va. Je peux m'occuper de mes tampons. Merci.
RYAN: Je peux faire quelque chose ?
LINDSAY: Oui, tu pourrais me démettre l'épaule ou me raser les sourcils. C'est comme ça que vous accueillez les nouveaux ou j'ai de la chance ?
RYAN: Je t'offre un café ?
LINDSAY: Non, surtout pas. J'en ai eu ma dose et toi aussi, j'imagine. Je vais essorer ma chemise et me fourrer un kleenex dans le nez. Comme ça, je suis sûre de passer inaperçue. Merci.
MAISON DES COHEN
KIRSTEN: On doit penser à l'avenir.
SANDY: La seule façon de surmonter cette crise est de changer de DG. Reconnaissez-le, Caleb. ll est temps de passer le relais.
KIRSTEN: D'autres policiers ou journalistes ou d'autres actionnaires en colère.
JULIE: Dès que j'ai vu les journaux, je suis sortie de mon bain d'algues et j'ai accouru.
SANDY: C'est touchant.
JULIE: Un week-end à Montage, c'est ce qu'il me fallait pour y voir plus clair. Je n'ai pas été très présente, mais tu n'as pas non plus été honnête avec moi.
KIRSTEN: On va. . .
SANDY: Ca commencait à être amusant. Comme tu veux.
JULIE: Chéri, quand Jimmy a fait faillite, notre mariage s'est effondré. Je ne veux pas que ça recommence. On est associés, ce qui veut dire qu'on partage tout. Alors fais-moi travailler. Que puis-je faire ? Des déclarations de presse ?
CALEB: Kirsten s'occupe de tout ça.
JULIE: Il doit bien y avoir quelque chose que je peux faire.
CALEB: Oui, effectivement.
JULIE: Je t'écoute.
CALEB: A manger. Je vais travailler chez nous. On a besoin d'eau, de café, de ces muffins au potiron que j'aime tant. Merci, Juju.
CALEB: Kirsten, Sandy, au travail.
HARBOR
MARISSA: Zach est-il vraiment parfait ?
SUMMER: ll est mignon, mais pas orgueilleux; intelligent, mais discret, athlétique, mais sensible; fils de politicien. Le Prince William de Newport.
MARISSA: Le genre de garçon que les parents adorent.
SUMMER: Mon père est enchanté que je sorte avec le fils d'un membre du congrès. ll rêve de déjeuner avec Zach.
MARISSA: Tu vas accepter ?
SUMMER: Pas question. Tu te souviens quand je lui ai présenté Cohen ?
MARISSA: Mais Zach n'est pas Seth.
SUMMER: J'ai remarqué.
MARISSA: Alors, quel est le problème ? Tu as peur qu'il s'entiche de Zach et que vous soyez condamnés à vivre heureux, sans aucun souci ?
SUMMER: Non. Je. . .
MARISSA: Tu es toujours amoureuse de Seth.
SUMMER: Je me suis débarrassée de tous les biens matériels de Seth. Je vibre à une fréquence élevée ''dé-Cohenée'' .
MARISSA: Je vois. Tu n'aimes pas vraiment Zach.
SUMMER: Non. Enfin, si. Je ne. . . Tais-toi.
SUMMER: Assieds-toi.
ZACH: J'ai lu dans le journal ce qui est arrivé à ton beau-père.
SUMMER: Tu lis le journal ?
ZACH: Juste le L,A, Times, le New York Times, le Orange CountY Register et le Wall Street Journal.
ZACH: C'est la fin de notre relation, c'est ca ?
ZACH: Je vous laisse.
SUMMER: Mais non. Reste. On était en train de parler de. . . Qu'est-ce que tu fais ce week-end ?
SALLE DE CLASSE
LINDSAY: Je n'en reviens pas.
RYAN: Je sais. Je suis désolé, mais c'est la seule place qui reste. Je ne poserai pas les mains sur toi.
LINDSAY: C'est ton coude qui m'inquiète. Fais gaffe.
RYAN: Pourquoi me hais-tu tant ?
LINDSAY: Pas du tout.
RYAN: Tu m'en veux. C'était un accident.
LINDSAY: Quatre accidents. Six, en comptant chaque tampon.
RYAN: Que veux-tu que je te dise ?
LINDSAY: Rien. On n'a plus besoin de se parler.
RYAN: C'est dommage. ça me manquera.
LINDSAY: Pas moi.
RYAN: J'ironisais.
LINDSAY:Pas moi.
PROF: Bonjour, bonjour, votre prof de physique préféré, Ari Greenburg, est là avec la composition des équipes. Adriana Albergetti et Philip Raskin. Ryan Atwood et Lindsay Gardner. Jennifer Anderson et Jamie Barber.
LINDSAY: Ryan Atwood ?
RYAN: Lindsay Gardner.
JETEE
SETH: Le Bait Shop. ça pourrait être le CBGB de Newport.
RYAN: Quoi ?
SETH: Arrête. La seule musique à Chino, c'est le son des coups de feu ?
RYAN: Allons chercher des places.
CLUB
SETH: Bonjour. Bonjour. Bon. Excusez-moi. On vient acheter des places.
RYAN: Elle a un casque.
SETH: Merci. J'avais remarqué. Excusez-moi, madame ?
ALEX: La prochaine fois, ça fera mal.
SETH: Pourquoi, là, ça ne fait pas mal ? Merci.
ALEX: Que voulez-vous ?
RYAN: Des places pour vendredi.
ALEX: Complet. C'est le dernier.
HOMME: On a fini, Alex.
ALEX: Super. Merci beaucoup. Voici vos places. J'en ai mis deux en plus.
HOMME: Super. Merci.
SETH: ll en a bien, lui ?
ALEX: ll travaille ici.
SETH: Si je travaillais ici, j'en aurais ?
ALEX: Tu travailles pas ici.
SETH: Qu'est-ce que c'est ? Vous recherchez du personnel !
ALEX: ça ne te plaira pas.
SETH: Mais si. Je le prends.
RYAN: Seth. . .
ALEX: Le salaire, les horaires ?
SETH: Ca me convient.
ALEX: Smic. Longues soirées. Faut contrôler des tickets, laver les toilettes et cuisiner.
SETH: Je promets de bien me laver les mains.
ALEX: Je dois en parler à Nat, le proprio, mais il n'est jamais là.
SETH: Parfait.
ALEX: Je m'appelle Alex. Alors au travail. Si je ne te vire pas ce soir, reviens demain.
SETH: J'ai une serpillière.
RYAN: ça, tu l'as dit. Tu fais ça pour Summer ?
SETH: Par amitié pour elle.
RYAN: Tu changes.
SETH: Oui, les désinfectants des urinoirs. Seth Cohen est décidé à aider le nouveau Seth Cohen.
RYAN: Tu parles de toi à
la quatrième personne.
SETH: C'est une nouvelle dimension de l'altruisme. Excuse-moi. Les urinoirs m'attendent. Je ne sais pas où ils sont.
MAISON DES COHEN
SANDY: Le nouveau Ryan Atwood étudie en prenant son petit-déjeuner. Les cours, ça va ?
RYAN: C'est dur. C'est de la physique.
SANDY: C'est dur, la physique.
RYAN: Ce qui est dur, ce sont les élèves. Une, en particulier.
SETH: Mon dos. Mûrir est si douloureux.
SANDY: Mon fils fait un travail manuel. Je n'en reviens pas.
SETH: Maman, regarde un peu l'ironie du destin. Ryan est un fou de physique et je fais un travail d'ouvrier.
KIRSTEN: C'est bien, mon chéri.
SETH: Maman ?
KIRSTEN: Ne t'en fais pas. La situation de ton grand-père est sérieuse, mais on va régler ça.
SETH: Très bien. Pour être honnête, je n'ai. . . pas fermé l'œil depuis deux jours, à force de penser à lui. Mais tout ira bien ?
KIRSTEN: Oui. Oui ?
SANDY: Oui.
SETH: Si grand-père devait séjourner dans une prison 4 étoiles avec tennis. . .
KIRSTEN: Tu n'as rien à craindre.
RYAN: Et la société ?
KIRSTEN: Ca ira.
SETH: La maison ?
SANDY: Fiston. C'est absurde.
CHAMBRE DE MARISSA
JULIE: Tout se passera bien. Je ne veux pas que tu t'inquiètes.
MARISSA: Je ne suis pas inquiète.
JULIE: Parce que ça ne sera pas comme avec ton père. Je ferai tout pour que cette famille reste unie.
MARISSA: Très bien.
JULIE: Marissa, écoute-moi. Je sais que nos vies sont pleines d'incertitudes. Mais je te garantis que Caleb n'ira pas en prison.
MARISSA: C'est dommage. Si Caleb allait en prison, tu serais à la rue et je pourrais retourner vivre avec papa.
HARBOR
RYAN: On devrait peut-être échanger nos numéros de téléphone.
LINDSAY: Pour quoi faire ?
RYAN: Pour rédiger le compte rendu.
LINDSAY: Je l'ai déjà rendu. J'ai mis nos deux noms. Tu auras un A.
RYAN: Mais je croyais qu'on devait. . .
LINDSAY: Oui, mais il se trouve que si je suis à Harbor, c'est pour accumuler les cours de TP pour entrer à Yale plus tôt et ne plus voir de majorettes ou de matchs de water-polo. Ne le prends pas mal.
RYAN: Je crois que tu te trompes à mon sujet. Tu me prends pour un idiot.
LINDSAY: Ne crache pas dans la soupe. Accepte le A. Profites-en. C'est gratuit. Que fais-tu ?
RYAN: M. Greenburg ?
PROF: Oui ?
RYAN: Je n'avais pas terminé le rapport de TP que Lindsay vous a remis.
PROF: ça m'a l'air parfait. Vous faites une belle équipe.
RYAN: J'ai très peu contribué à ce rapport de TP. En fait, je n'ai rien fait.
PROF: C'est vrai ? Lindsay ? Ecoutez-moi. Coopérer est essentiel. Vous êtes notés sur ce travail d'équipe.
RYAN: On peut changer de partenaires.
PROF: Non. Vous restez ensemble et je vous donne un autre travail à faire ensemble. Ou à rater ensemble.
LINDSAY: Pas idiot du tout, en effet.
CLUB
ALEX: Tu m'aides ? Je vais me faire une hernie.
SETH: J'en ai eu une, petit. On a dû m'opérer.
ALEX: Seth ! Pourrais-tu. . .
SETH: Excuse-moi.
ALEX: C'est bon.
SETH: Je ne sens plus mes jambes. Je ne les sens plus,
mais ca va. C'est normal, non ?
ALEX: Tu n'es pas à ta place, ici.
SETH: Mais si.
ALEX: Que fais-tu ici ?
SETH: Je veux des places.
ALEX: T'es un fan, c'est ça ?
SETH: D'une brune irritable qui porte le nom d'une saison que je hais.
ALEX: Tu fais ça pour une fille ?
SETH: En fait, je le fais pour elle et son cop. . . Son cop. . . Son ami qui est un garçon. Je veux lui montrer que je suis capable de penser aux autres.
ALEX: C'est gentil. Et pathétique.
SETH: J'excelle dans le genre.
ALEX: Quoi ? Non. Maman. Je ne sais pas. Peut-être. Moi aussi, je t'aime. Embrasse papa de ma part. Quoi ?
SETH: Quel âge as-tu ?
ALEX: 17 ans.
SETH: Quoi ? Et tu ne vas pas au lycée ?
ALEX: Avant, si. J'ai été renvoyée de Corona, de Mater Dei et même de Newport Union. Mes parents en ont eu assez. lls m'ont dit de me trouver un boulot et de partir. J'ai un studio et je travaille ici. Je n'ai jamais été aussi heureuse.
SETH: Parce que là, tu es heureuse ?
ALEX: Tu ne les mérites pas vraiment, mais bon. . .
SETH: Merci. Summer va être gaga. Du groupe. C'est ce dont notre amitié avait besoin, d'un concert.
ALEX: En tant que fille, permets-moi de te dire qu'elle ne sera pas dupe très longtemps.
NEWPORT GROUP
KIRSTEN: M. Brubaker, je vous assure que mon père est innocent. Je. . . Non, il n'est pas au bureau, mais. . . Oui, il vous rappellera C'est bon de te voir.
SANDY: Qui n'est plus chez Partridge, Savage & Kahn ?
KIRSTEN: Tu as démissionné ?
SANDY: On m'a viré. Démissionné-viré. ça fusait de partout. Ca a fait mal.
KIRSTEN: Pourquoi ?
SANDY: Ton père. Tant que je le représente, ils ne veulent plus de moi.
CHAMBRE DE SUMMER
TELE: J'aime April, Vraiment, C'est une fille exceptionnelle, Vous savez, Mme Robard,,, Appelle-moi Sara,
SUMMER: C'est jeudi soir. On ne frappe pas avant 21 h.
TELE: Tu es une femme, Je suis la mère d'April,
SUMMER: Cohen. Qui t'a ouvert ?
SETH: Ta belle-mère qui, bizarrement, semblait gaie.
SUMMER: C'est le Klonopin.
SETH: ça explique le tic à l'œil. Je ne reste pas.
SUMMER: Je regarde The ValleY. . . Tu devrais. . .
SETH: J'ai quelque chose pour toi.
SUMMER: A moins que tu puisses me téléporter à une époque où je ne te connaissais pas. . .
SETH: Des places pour les Walkmen.
SUMMER: Je n'irai pas avec toi.
SETH: Je n'y vais pas. Enfin si. J'y vais. Mais pas avec toi. C'est pour Zach et toi.
SUMMER: Zach et moi ?
SETH: Oui.
SUMMER: C'est un piège ?
SETH: Non. Je voulais faire quelque chose de gentil pour quelqu'un d'autre. Et j'espérais qu'on pourrait tous être amis.
SUMMER: Amis ?
SETH: Si tu veux. Quoi qu'il en soit, bon concert. Je la ferme ou. . .
SUMMER: Oui.
TELE: Je suis enceinte de lui.
BATEAU
MARISSA: Merci de m'avoir laissée rester. Et merci pour le petit-déjeuner. Ton pain perdu est délicieux.
JIMMY: Content d'avoir de la compagnie.
MARISSA: Je te comprends.
JIMMY: Toi ? Que sais-tu de la solitude ?
MARISSA: Voyons. Mon beau-père m'a forcée à vivre chez ma mère. Ma mère expédie ma petite sœur en pension. Mon petit ami a passé l'été avec une fille qui était peut-être enceinte de lui et il refuse toujours de me parler à cause de DJ.
JIMMY: Qui est-ce ?
MARISSA: Peu importe. De toute façon, lui non plus ne me parle plus.
JULIE: Mariss ? Ma chérie ? Tu es prête ?
MARISSA: Je vais chercher mon sac. Je rentre au goulag.
JULIE: Elle sait que j'ai entendu. C'est un de nos petits jeux.
JIMMY: Comment va Caleb ?
JULIE: Excellemment. ll risque la prison. On risque de tout perdre.
JIMMY: Tu vas divorcer et embarquer ses gosses ?
JULIE: Non. ll pourrait se montrer plus reconnaissant du travail que j'ai fait sur moi récemment. ll n'écoute que Kirsten et Sandy.
JIMMY: La femme que j'ai épousée aurait réagi. Personne ne marche sur les pieds de Julie Cooper.
JULIE: Dire que tout ça recommence encore.
JIMMY: C'est peut-être que tu te maries toujours par intérêt.
JULIE: Ce n'est pas vrai. Je ne t'ai pas épousé pour ça.
JIMMY: Tu m'as épousé parce que tu étais enceinte.
JULIE: Tu m'as épousée parce que j'étais enceinte. Je t'ai épousé parce que je t'aimais.
MARISSA: Au revoir.
JIMMY: A bientôt.
MARISSA: Je t'aime.
JIMMY: Moi aussi.
JULIE: Je rentre au goulag.
HARBOR
RYAN: E = 0,5 X MV au carré. Si la gravité est la constante et si on prend ces vélocités. . .
LINDSAY: Ryan. Que fais-tu ?
RYAN: J'essaie de faire mon travail. Que tu as déjà fini.
LINDSAY: Désolée. Toi, si tu es recalé, tu peux passer ta vie à flotter dans la piscine de tes parents. Je suis ici grâce à une bourse et. . .
RYAN: Mes parents ont une vaste piscine ? lls en ont une, mais ce ne sont pas mes parents. Je viens de Chino. J'étais comme toi.
LINDSAY: Tu t'es fait agresser par le capitaine de l'équipe de water-polo ?
RYAN: Je n'ai jamais vu de match de water-polo de ma vie. Partie de water-polo. Peu importe. Et oui. Puis j'ai appris à le connaître et on est devenus copains.
LINDSAY: Je ne suis pas ici pour me faire des copains.
RYAN: Mission accomplie. On perd notre temps, ici.
LINDSAY: Oui, c'est clair. Alors. . . Fais la 1 re partie et je la relirai avant d'y ajouter la mienne.
RYAN: Et je relirai la tienne.
LINDSAY: Entendu. ll faudra qu'on se voie ce week-end pour revoir le tout.
RYAN: Un week-end idyllique en perspective. A plus.
CHAMBRE DE SUMMER
ZACH: Le Bait Shop. C'est où ?
SUMMER: Je ne sais pas.
ZACH: Qui te les a donnés ?
SUMMER: Cohen.
ZACH: ll te les a donnés ?
SUMMER: ll nous les a donnés.
ZACH: Pourquoi ?
SUMMER: ll a dit qu'il voulait qu'on reste amis et qu'il essayait de changer, d'être moins ''cohenesque'' et plus ouvert sur les autres.
ZACH: ll n'essaierait pas de te séduire à nouveau ?
SUMMER: Non ! Je veux dire, non.
ZACH: Très bien. lmaginons que Seth est vraiment en train de changer. Dans ce cas, aurais-tu envie de reprendre avec lui ?
SUMMER: lmaginons que c'est le cas. . .
ZACH: Ne me réponds pas. Va seule au concert.
SUMMER: Zach. . . Va voir Seth. Ne vous disputez pas. Parlez calmement. Je t'aime beaucoup, Summer, mais j'ai besoin que tu règles ça. J'ai besoin que tu y voies clair.
SUMMER: Bon sang ! On croirait entendre un adulte. Tu es si sûr de toi. Tu n'es pas jaloux. Tu ne serais pas un robot ?
ZACH: On s'est vraiment bien amusés cet été, non ? Mais si c'est tout ce qu'on doit être l'un pour l'autre, dis-le-moi. D'accord ?
SUMMER: D'accord.
MAISON DES COHEN
CALEB: Le champagne est-il vraiment nécessaire ?
SANDY: Tout à fait. Un renvoi-démission, ça se fête. A l'indépendance.
CALEB: Au chômage, oui.
KIRSTEN: Papa. Sandy pourra se consacrer entièrement à ton procès.
CALEB: En robe de chambre et en chaussettes. Je vois ca d'ici.
JULIE: Tu n'as rien d'autre à fêter ?
CALEB: Non. J'ai assez bu. Le champagne me tourne la tête.
SANDY: A vous ?
CALEB: Papa, de quoi s'agit-il ? Julie et moi avons beaucoup parlé et nous avons pris une décision. Demain matin, lors d'une conférence de presse, j'annoncerai que je me retire du Newport Group et je nommerai le nouveau PDG.
SANDY: Vous avez entendu la voix de la raison.
KIRSTEN: Papa, bravo.
CALEB: A partir de demain, Julie sera le nouveau PDG du Newport Group.
JULIE: Qui veut encore du champagne ?
BAITSHOP
SETH: Merci.
RYAN: Tu as vu Summer ?
SETH: Non, pas encore. Et si elle ne vient pas ? Et si, après tout ça, elle n'apprenait jamais le sang, la sueur et l'urine qu'ont coûté ces places, parce que Zach l'a emmenée voir lncubus ?
RYAN: Tu serais content pour elle parce que c'est ton amie.
SETH: Tout à fait. Tu es venue. Où est Zach ?
SUMMER: ll n'a pas pu venir.
SETH: C'est vraiment. . . dommage. Je vais te conduire à ta table. Par ici.
JETEE
MARISSA: Je ne pensais pas venir ce soir. Je représente l'équipe Summer.
RYAN: Et moi, l'équipe Seth. Alors, qu'en penses-tu ? Seth et Summer, les amants maudits ?
MARISSA: Ou devraient-ils rester amis ?
RYAN: Ou s'aimer à jamais ?
MARISSA: Ou sont-ils trop névrosés pour que ça puisse un jour marcher ?
RYAN: Le temps nous le dira.
MARISSA: Oui, faut croire.
RYAN: Tu veux assister au concert ?
MARISSA: La dernière fois qu'on a été à un concert, ça s'est mal passé.
RYAN: C'est différent.
MARISSA: D'accord. Allons-y. Tu aimes bien ce groupe ?
RYAN: J'aime Journey.
MAISON DES COHEN
CALEB: Julie est dans la voiture. On en reparle plus tard ?
SANDY: Je suis pas sûr de vouloir vous parler. Kirsten est la perle de votre vie. Comment avez-vous pu ? Après tout ce qu'elle a fait.
CALEB: Je dois sauver mon mariage.
SANDY: Que sait Julie du rôle de PDG d'une société de cette taille ?
CALEB: Ce n'est qu'un titre honorifique. Kirsten dirigera tout.
SANDY: Sous les ordres de Julie ? Pourquoi accepterait-elle ?
CALEB: Que me suggérez-vous ?
SANDY: Je vous suggère de penser à Kirsten. Maintenant. A moins que vous ne vouliez Julie comme avocat.
BAITSHOP
SETH: Tu vois bien ?
SUMMER: Oui, merci.
SETH: ll n'y a rien qui te gêne ?
SUMMER: Non.
SETH: Tant mieux. Parfois, quand il y a des grands devant, on ne voit pas bien.
SUMMER: Là, j'ai surtout du mal à entendre. Mais merci pour la place.
SETH: De rien.
SUMMER: Cohen, je crois qu'on devrait parler.
ALEX: Te voilà ! Y a un type qui a vomi sur l'ampli.
SETH: Je m'en occupe.
SUMMER: Pourquoi la fille tatouée te parle de vomi ?
SETH: C'est ma patronne. Je travaille ici.
SUMMER: Quoi ?
SETH: Oui. C'était la seule façon d'avoir des places.
SUMMER: Mais pourquoi ?
SETH: J'en avais besoin pour te montrer que je n'étais pas égoïste et pour que tu cesses de me haïr pour qu'on puisse rester amis.
SUMMER: Cohen, c'est très gentil.
SETH: Pathétique et gentil ?
SUMMER: Non, juste gentil.
SETH: Je suis désolé. Je suis désolé. Oh, mon Dieu. Je. . . Summer, attends.
JETEE
SUMMER: Tu es incroyable.
SETH: Ce n'est pas un compliment, hein ?
SUMMER: Tu voulais qu'on soit amis !
SETH: C'est vrai.
SUMMER: Pourquoi m'as-tu embrassée ?
SETH: ça m'a pris comme ça.
SUMMER: Tu as fait tout ça dans l'espoir de me séduire à nouveau ?
SETH: Non, absolument pas. Sauf si tu le veux.
SUMMER: Cohen.
SETH: Quoi ?
SUMMER: Je t'ai cru quand tu m'as dit que tu voulais changer et rester amis.
SETH: C'est vrai. Je. . . Peut-être que je ne peux pas être juste ami avec toi.
SUMMER: Au moins, maintenant, les choses sont claires.
MAISON INVITES
SETH: Je suis épuisé. Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. Si ma tête tient encore debout, c'est grâce à mes poumons.
RYAN: Je suis désolé.
SETH: J'ai tout gâché avec Summer. J'ai. . . Fallait pas la rappeler.
RYAN: Elle n'a pas appelé.
SETH: J'aurais dû voir d'autres filles.
RYAN: Qui ?
SETH: Si j'avais joué au chat et à la souris avec elle, ça aurait pu marcher.
RYAN: Je suis vraiment désolé. Vraiment. J'aimerais revivre avec toi chaque seconde de la soirée, encore une fois, mais là, je suis en retard.
SETH: Tu vas où ?
RYAN: Retrouver ma partenaire de labo. J'ai un devoir à rendre.
SETH: Un samedi ? Le côté mordu de physique c'était drôle, mais tu pousses un peu, là.
RYAN: C'est elle qui pousse.
SETH: J'ai besoin de parler de moi pendant des heures.
RYAN: Tu ne le fais plus.
SETH: J'ai rechuté. L'ancien Cohen est de retour. Rouge, blanc et moi.
RYAN: Je n'en ai pas pour longtemps.
CHAMBRE DE KIRSTEN ET SANDY
SANDY: La nuit t'a permis de mieux digérer la nouvelle ?
KIRSTEN: Au contraire.
SANDY: Que vas-tu faire ?
KIRSTEN: Je ne retourne pas au bureau. Je tolère Julie en tant que belle-mère, mais je ne m'abaisserai pas à l'avoir comme patronne.
SANDY: Donc, lundi, on sera tous les deux au chômage.
KIRSTEN: Comme c'est drôle.
SANDY: Allez. En robe de chambre et en chaussettes.
KIRSTEN: Rien que d'y penser me fait. . .
SANDY: Du bien.
KIRSTEN: Peur.
SANDY: Oublie les chaussettes. Pieds nus, ma chérie.
KIRSTEN: Je ne peux pas être au chômage. Je ne peux pas prendre plus d'une semaine de vacances sans craquer.
SANDY: Les vacances avec toi n'en sont pas, avec tes circuits et tes visites.
KIRSTEN: Je ne peux pas avoir travaillé si dur pour rien.
SANDY: Je ne sais pas.
KIRSTEN: Je ne peux pas démissionner. Je ne peux pas y retourner.
SANDY: Je ne sais pas non plus. Ce que je sais, c'est que ce n'est pas à moi que tu devrais dire ça.
CHAMBRE DE MARISSA
MARISSA: Tu es dans ma chambre.
SETH: Oui.
MARISSA: Comment as-tu fait ?
SETH: J'ai tourné à gauche à la grotte puis j'ai pris le funiculaire jusqu'au monte-plat. Ce n'est pas mal, ici.
MARISSA: Que fais-tu ici ?
SETH: Quand j'ai un problème, j'ai besoin d'en parler pendant des heures. Je suis venu pour ça. J'ai épuisé tous mes autres auditeurs. Je tombe mal ?
MARISSA: Pas du tout.
SETH: Eh bien. . . je crois que j'ai tout gâché avec Summer, hier soir. Je crois que je l'ai blessée.
MARISSA: Oui.
SETH: Tu n'y vas pas par 4 chemins !
MARISSA: Avec toi, non. Si tu veux vraiment être son ami, tu devrais peut-être envisager de t'excuser. Tu sais, dire que tu regrettes.
SETH: Je sais. ça a l'air tout simple, dit comme ca.
MARISSA: C'est un bon début.
SETH: Sais-tu où Summer est en ce moment ? J'ai un truc à lui dire.
MARISSA: Au club avec son père.
SETH: Ah oui, le père. Je vais aller. . .
MARISSA: Seth. N'y va pas maintenant. Laisse-la respirer.
SETH: Oui. Bien sûr.
MARISSA: Sais-tu où est Ryan ? On a passé un bon moment hier soir et. . .
SETH: Ryan est parti faire de la physique au lycée.
MARISSA: Au lycée ?
SETH: Je ne comprends pas. ll est devenu cinglé. Merci.
JARDIN DES COHEN
SANDY: Visites surveillées uniquement. Vingt minutes, maximum.
CALEB: C'est ma fille, Sandy. Je n'ai pas besoin d'être surveillé.
SANDY: C'est elle que je surveille. Je crains qu'elle n'essaie de vous tuer.
CALEB: Je suis désolé pour hier.
KIRSTEN: C'est tout ? Tu ne reviens pas sur ta décision ? Tu ne vas pas changer d'avis ?
CALEB: C'est ce que je dois faire pour Julie, pour sauver notre mariage.
KIRSTEN: Qui sauvera la société ?
CALEB: Toi. C'est pour cela que je te nomme directrice financière du Newport Group. Celui qui a le contrôle financier contrôle la société.
KIRSTEN: Vraiment ? Julie le sait ?
CALEB: Elle va le savoir.
KIRSTEN: Je ne sais pas.
CALEB: Allons, Kiki. La société a besoin de toi. La famille a besoin de toi. J'ai besoin de toi. Au bout d'une journée, Julie filera à son cours de Cardio Barre et à Fashion lsland pour faire des courses.
KIRSTEN! Tu comptes m'augmenter ?
HARBOR
LINDSAY: Ecoute, j'apprécie ce que tu essaies de faire. . .
RYAN: Lindsay, je suis en train de lire.
LINDSAY: Prends ton temps. Je voulais juste te dire que ce que tu as fait n'était pas mal.
RYAN: Toi aussi, ce n'est pas mal. Un peu bâclé, peut-être.
LINDSAY: J'ai pensé à une chose. Je te dois des excuses. Je te dois beaucoup d'excuses.
RYAN: ll faut dire les mots. C'est comme ça que ça marche.
LINDSAY: Je voudrais te dire, officiellement, que si, par mégarde, j'ai. . . Je suis désolée.
RYAN: Moi aussi. Je m'excuse pour le café, le coquard et les tampons.
LINDSAY: Tu comprends pourquoi je t'ai pris pour un demeuré ? Je suis ravie de m'être trompée. Côté calligraphie, par contre. . .
RYAN: Tu n'aimes pas mon écriture ?
LINDSAY: Si, si. . . Mais évite d'écrire avec tes pieds.
RYAN: Et toi, évite de mettre 2 ''L'' à ''annuler'' . Tu as fait une faute ! Tu corriges ?
LINDSAY: C'est l'orthographe canadienne.
RYAN: L'orthographe canadienne ?
RESTAURANT
SETH: Je cherche M. Roberts, une table pour deux.
FEMME: M. Roberts pour trois.
SETH: Très bien. Merci.
JETEE
SETH: Si quelqu'un m'avait dit, l'an dernier, qu'on serait les gens les plus seuls de Newport, je ne les aurais pas crus. Enfin, en ce qui te concerne.
Fait par 8thArt